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Citations de Christophe Mouton (17)


Il n’y avait rien à trouver, rien à couper, simplement accepter le fardeau de t’avoir encore en moi, de ne pas pouvoir y échapper.
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L'amour ne se cherche pas. Ce qui malheureusement n'aide pas à le trouver.
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Avoir été capable de naviguer jusqu'au lieu de son nauvrage est le propre de l'épave.
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J'avais tout simplement un passé à enterrer. Il devait respirer encore, capable de coups de pieds, de pincements et de piques. J'avais encore à l'étouffer, à serrer autant que je pouvais sur sa gorge, à résister aux coups quand il se débattait, à essayer de me rappeler combien je le haïssais, que je voulais qu'il meure et disparaisse.
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Je suis venu, j'ai cliqué, j'ai perdu;
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Mais le surlendemain,je retrouvai mon envie de rompre.je ne voulais pas du couple. Je savais peut être que les filles tueraient les bandes. Le couple était le refus du contact,la chaleur qui fait perdre l envie, la fin du tumulte et de l échevelé
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Rencontrer la femme de sa vie, se dire qu'on est trop jeune, qu'on veut profiter, qu'il y a le temps avant de se "caser", et se rendre compte, quelques années plus tard, qu'on est vraiment trop con...
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Elle aime peut-être comme je l'aimais, mais un autre que moi, plus adapté.
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Le contestataire croit certainement qu'on va payer un pauvre panneau 300 euros la semaine pour souiller la ville, non, on paye pour salir son esprit et qu'il obéisse.
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Cette bande est aujourd'hui enterrée. Les filles ont gagné, elles nous ont séparés et tu ne fus pas la moins efficace. De la force du groupe, il ne reste aujourd'hui que l'affection que j'ai pour chacun de ses membres. Elle trouve sa place assez bien lors de dîners, moins facilement après. Je n'avais pas tort de craindre les filles et leur pouvoir sclérosant. Tous, mes vieux camarades, sont aujourd'hui morts. En couple. Revoilà le mot interdit.
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Mon adolescence demandait des champs libres et tellement plus de filles.... À peine allais je vers elles qu'elles étaient assassinées par ton emprise sur moi.
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J allais oublier l épisode de l enfant refusé, grand moment de nullité qui allait précipiter notre chute.tu attaquais de front, il t en fallait un.
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Rompre c'était ce que je voulais. Le couple, c'était nul. J'en étais là.
Il faudrait que j'arrête avec ce mot, il ne m'a pas réussi. Je n'y penserai plus, je ne le dirai plus. Je commande un whisky ce qui est cher et un peu ridicule, mais j'ai besoin de sentir le poids, la lourdeur alcoolique, le raidissement du cou, la douceur des paupières fragiles. Le mieux aurait été une vodka-get, mais je ne suis pas en boîte de nuit où tous les alcools sont permis.
Je ne croyais pas à une seule et unique histoire, que l'on pouvait y consacrer sa vie, qu'une fille pouvait suffire.
Comme tu le claironnais hier soir.
Je voulais rompre parce que j'avais mieux à faire que d'essayer d'être à deux. A l'époque, j'avais encore une bande à diriger et un objectif : me perdre, me perdre encore et encore en espérant vaguement pouvoir trouver quelque chose. Quelques-uns me suivaient , me devançaient parfois, qu'avais-je besoin du couple?
J'avais besoin de filles, de me croire amoureux, de corps sous mes doigts. Je n'avais pas besoin qu'on me tienne par la main pour marcher dans la rue, qu'on me reproche ma vie dissolue, qu'on me fasse dîner, qu'on m'empêche de dormir en se collant à moi, qu'on me fasse rencontrer Elodie et Arnaud qui bientôt seraient les Grosbois.
Je n'en avais pas besoin.
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Je me souviens de ton lit en mezzanine, de draps bleu clair usés et doux d'être trop lavés ; de moi descendant sur ton ventre, de ma frayeur, de taies d'oreillers aux motifs enfantins heureusement passés ; de chiottes de boîtes, du regard amusé de la préposée qui nous voyait sortir, de ta peau, de ton ventre parfait, du feulement de ta voix quand tu me demandais, de ta taille, de tes mouvements de bassin, de ta capacité à tenir simultanément une conversation enjouée au téléphone, des montées d'humidité dans ton corps imperceptibles à ta voix, de ton absence de cris, de ces soupirs qu'il fallait t'arracher, de ton plaisir qui se voulait discret, de ces accès de moelleux, de tes mains qui s'ouvraient, de tes mais sur mon dos, de tes bras derrière ta nuque, de tes cheveux, de ton souffle.
Cela dura cinq ou six ans peut-être. Il fallait une lus franche rupture. J'ai dû la faire. Mes grandes résolutions allaient s'appliquer. Enfin, nous nous quittions pour de bon.
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Et que font les amis quand l'un d'eux se marie ? Ils vont au mariage, ils sont contents pour leur copine, ils dansent et boivent toute la nuit à la santé des mariés, ils chantent et applaudissent puis se tapent la petit sœur de la mariée.
Ami par défaut, ami faute de meilleur terme, très bon ami au vu de la fréquence de nos échanges, je ne pouvais que venir. Sécher aurait été avouer que je n'étais pas un camarade, mais un simple amant en sommeil. Tu ne voulais pas que je sois cela.
Fidèle depuis si longtemps, à moi comme aux autres, tu ne couches qu'avec une seule personne. J'avais passé mon tour. J'étais devenu un ami. Un ami qui applaudit. Un ami qui ne gâche pas la fête, un ami joyeux, un ami qui s'assoit à la table d'amis, un ami qui passe le sel quand on le lui demande, un ami comme les autres.
J'étais venu pour faire ça. A peine arrivé je voyais bien que je n'étais pas comme les autres, mais c'était si évident qu'on l'avait l'un et l'autre oublié.
Je n'étais pas venu pour passer le relais, personne ne me le demandait, on me l'avait déjà pris, la course était finie.
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Surtout qu'au fond du trou, plein de bonne volonté à être enjoué et habillé plus bourgeoisement qu'à l'accoutumée, mes chances de réussite étaient à peu près maximales. Non, il n'y avait pas de filles à mes côtés pour oublier la raison de la fête. J'étais de mauvaise humeur, énervé de ne pouvoir m'occuper.
Sans fille pour me défouler, je me comportai comme l'une d'elles et j'attristai ton espion en lui déclarant qu'il n'était pas tant que ça un meilleur ami, puis consacrai l'essentiel de mon attention à la femme de ton frère qui pour n'être pas libre était quand même souriante et recouverte de peau-fille.
Le vin que l'on nous servait était bon, j'avais trouvé une satisfaction. Les discours commencèrent. Tes frères et sœurs présentèrent la traditionnelle apologie teintée d'humour caustique, ponctuée de danses et de chants ridicules. C'était sympathique. Puis vint une étrange cousine du marié qui, visiblement traumatisée par quelques séances de touche-pipi avec son cousin, nous raconta quelques-uns de ses exploits sexuels. Les plus vieux ne trouvaient pas cela du meilleur goût. Tes frères et sœurs, et moi étions parfaitement d'accords pour trouver cela déplacé et entamer un mouvement de grogne qui s'amplifiait légèrement. Les clans se marquaient un peu, entre la famille de l'autre et ceux qui étaient avec toi. Nous lâchions la meilleure d'entre nous, il ne fallait pas que ton homme en blanc et sa famille de ploucs gauchisants oublient la valeur du cadeau qui leur était fait. Je grognais sans esclandre, à l'unisson de ta famille et de tes amis. Heureusement cette cousine étrange finit par l'avouer : " moi, petite provinciale ".
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En me promenant au milieu de ces gens, je voyais [...] des jeunes couples à ne plus savoir qu’en faire; des jeunes couples bohèmes, des jeunes couples bourgeois, des jeunes couples récents, des jeunes couples à enfants, des jeunes couples partout. A croire que le jeune couple est l’avenir du monde.
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