Citations de Christopher Bollen (60)
Vous ne comprenez rien (...). Nous sommes une armée qui refuse de se battre, ce qui revient de fait à se battre . Nous combattons de dos .
Oui, ceux qui vous aiment savent exactement quel genre de personne vous êtes. Il n'y a que vous qui vous mentez en permanence.
" quand tu chantes , on dirait que tu te fais électrocuter pour un crime que tu n'as pas commis ".
Les tempêtes étaient une véritables attraction pour ceux d'entres nous qui venions du Midwest . Nous grimpions sur les toits pour les voir venir de loin , et l'espace d'un instant , nous sentions reconnectés aux vastes plaines céréalières et aux vallées fluviales humides auxquelles nous avions pourtant tout fait pour échapper . (...) La ligne d'horizon de Manhattan a changé (...).
Ce que personne ne semble oser dire, c'est qu'avant la chute du World Trade Center , la foudre s'abattait rarement ailleurs dans Manhattan que sur les tours jumelles , nos meilleurs paratonnerres . Mais elles ont disparu, et nous les avons remplacées, petits corps conducteurs, en jeans serrés et tee-shirts sales devenus autant de cibles faciles dans cette ville auparavant censée nous protéger .
A quoi servent les voyants, sinon à vous encourager à traverser un champ de mine que vous devez traverser quoi qu'il arrive ?
Une famille ne se gravait pas de force dans l'acier.Il fallait creuser un trouver dans l'âme ou le coeur de l'autre et le remplir peu à peu de soi même.
La mort rapprochait les êtres avant de les plonger chacun dans une terrible solitude.
Avant de partir ce soir-là, Del prit une fiche bristol dans le placard et y inscrivit, APPOLO, CROTALUS, ATROX au feutre noir pour la scotcher sur le couvercle du terrarium . Le petit corps gluant était entortillé dans un coin, mais elle fut soulagée de voir qu'il respirait .(...) Appolo, songea -t-elle, en tapotant ses ongles contre la paroi. "Bienvenue dans le Bronx. "
Comme je hais la technologie moderne. Ils sont incapables de rendre les choses simples. Ils ne font que créer de la frustration pour vous faire croire que c'est une vraie science.
Mais il avait le sentiment de découvrir la routine secrète de la vie d'adulte, sorte de compromis permanent entre le temps et l'espace.
Les suicides racontent la vie à l'envers. Ils commencent par la mort - comment, avec quelle arme - et la biographie du défunt se mue alors en une enquête acharnée pour tenter de comprendre pourquoi il en est arrivé là.
Tu ne seras jamais parfaitement heureux, déclara-t-il d'un ton paternaliste. Jamais. Profite de ce que tu peux chaparder. Nous nous faisons maltraiter par la vie, tous autant que nous sommes. Tâchons de profiter des rares instants où nous ne le sommes pas.
Elle était venue pour faire ce que les adultes aiment parfois : se comporter comme des gamins. Elle voulait lui montrer à quel point elle avait changé. Lui faire comprendre que les gens pouvaient partir et ne plus revenir.
la parole des autres pouvait se révéler dangereuse. Il aurait dû le savoir après tant d'années passées à écouter sa mère. Les mots se logent au fond de votre oreille et se répandent en vous tel un virus.
Je commence à me dire que l'art est le trou noir de l'ambition.
Les catastrophes nous procurent toujours un petit frisson inavouable avant de nous faire payer le prix fort. On tremble un peu en se disant que rien ne sera plus jamais pareil. Sauf que c'est faux.
Pourquoi dans ce pays, fallait-il systématiquement devenir quelqu'un d'autre pour accomplir ses
rêves ?
Le secret le mieux gardé était celui qui restait caché.
L'amour était peut-être ce qui se rapprochait le plus du sentiment d'être à l'abri dans ce monde. Du moins, autant qu'on pouvait encore l'être à deux.
l faut bien qu'un matin, on se réveille en voyant cette ville autrement qu'une vaste cour de récréation où on peut faire n'importe quoi et avoir la gueule de bois en permanence.