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Citations de Christos Tsiolkas (78)


J'ai appris un certain nombre de leçons, en prison, la plus importante étant que j'avais fait une connerie et qu'il fallait la payer. On se construit une échelle, on grimpe les échelons pour sortir de l'enfer qu'on s'est créé et retrouver le monde réel en haut. Cela s'appelle expier, un verbe que j'ai aussi appris là-bas.
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Le diable est en moi.
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La haine, il s'en servirait, il ne l'oublierait pas, elle ferait de lui un meilleur nageur.
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Bon, d'accord, un âge décent, on avait apprécié quelque chose de la vieillesse, sans pour autant assister au naufrage de son corps. (p. 288)
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Mais la suavité et la politesse sont des qualités qui ne servent qu'à masquer la vérité. (p 256)
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Être ouvrier ne se dit pas avec des mots, seulement avec le corps.
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Quand il me repose, je lutte avec les pieds avec les mains, je me remue, je me bats, et je sais que je dois la battre, la marée, pour qu'elle ne
me mange pas, je frappe, je tape, je boxe, j'avance sur la
surface, et je vole, je vole, c'est ça, voler, c'est comme ça,
sauter, glisser, pousser, et la marée recule et papa crie
Pas si Vite,
mon gars, pas si vite, mais je n'ai plus peur, elle
ne m'aura pas, la marée, je glisse entre elle et le soleil, si
je continue comme ça je vole jusqu 'au soleil, aussi haut
que lui, aussi loin que mon père, qui me passe devant et
me taquine,
Tu ne me rattraperas pas, tu ne me rattraperas pas,
alors je continue, de toutes mes forces, contre l'eau,
la marée, il faut que je gagne, mes bras et mes jambes
fouettent l'eau, ils me font mal, et j'ai les yeux qui piquent,
mais je tiens bon et je le rejoins, papa me cueille dans ses
bras, me serre contre lui, contre le dessin sur sa poitrine,
ma joue frotte sur ses poils, sa peau, je souffle tellement
fort que c'est mon cœur qui souffle, et papa dit Tout ça est
à toi, mon fils, à toi, il me retient d'un bras, et de l'autre
il me montre la mer le ciel et le soleil, sa main touche le
soleil, je le sais car il y a une flamme autour de ses doigts
et il dit encore C'est à toi, tout ça, ça t'appartient.
On vole bien droit devant le ciel , entre le soleil et la mer .
ensemble .
P452 Fin
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C'est lui qui a peur maintenant. Il jauge l'immensité qui nous sépare .
Tendu comme une corde de piano, il ouvre de grands yeux effrayés.
-J'ai fait de la prison.
Pour la première fois je le vois , ce visage; ce que j'ai commis , détruit ...
c'est Clyde qui pleure.
P72
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Mais qu'est ce qu'il fout cette espèce de con ?
je suis dans l'eau .elle plie devant moi , se déplace pour moi.
Me souhaite la bienvenue.
Je nage .
C'est mon élément .
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Quand lui avait-on dit pour la dernière fois qu'il était bon à quelque chose?
Utile à quelque chose ?
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l'acide commence à mordre , tordre , étrangler mes muscles...
J'ai peine à articuler , mes dents sont du verre glacé, c'est tout juste si je parle , mais je lâche :
-j'ai été bon.
J'ai mal , j'ai la fièvre- nager répand le poison dans mon corps.P343
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Les mots .
Dehors , les mots ne sont plus les mêmes qu'à l'intérieur.
P368
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Et donc il s'était trompé : les livres n'existaient pas seulement dans l'esprit, mais aussi dans le corps. Les mots étaient un souffle, on les ressentait, on les comprenait par le corps et par l'esprit.Ils sont l'eau, et lire nager. Comme autrefois dans l'eau, on peut s'y abandonner : le corps et l'esprit forment un tout.
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Pourquoi est-ce que tu te laisses faire ?
– Quoi ?
– Pourquoi tu les laisses te parler comme de la merde ?
On entendait son accent quand il disait le mot « merde ».
Danny haussa les épaules. « Sais pas. »
– Fiston, réponds-leur toujours quand ils t’insultent. Fais-le tout de suite. Même s’il n’y avait pas de mauvaises intentions, mets-toi en position de force, réponds-leur. Une insulte c’est une attaque. Tu dois la contrer. Tu comprends
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je pense que la fidélité est plus souvent minée par négligence que par le dépit ; (p170)
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« Angus a cassé le stylo à bille, puis il a fait couler l'encre, soigneusement, dans une soucoupe.
-Alors, je fais quoi ?
-Je veux deux cicatrices, une sur chaque omoplate.
Désorienté, il a haussé les épaules.
-Hein ?
J'ai répété :
- Deux cicatrices.Là où j'avais des ailes, là où on les a arrachées.
Il a hoché le tête.
-Ah.
Cette fois, il a pigé.Il allume son briquet, la flamme bleue lèche l'aiguille un moment.Je n'ai pas eu besoin d'ajouter que que ce soit, il avait compris.On a le même soleil bidon. »
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« Et si disais à Luke que je me suis finalement intéressé à Shakespeare ? Après tous les efforts qu'avait fournis M. Gilbert, en vain, pour me faire comprendre Jules César, dans ce lycée de privilégiés avec tous ses moyens, il faut que j'échoue ici pour saisir pleinement la beauté de l’œuvre, l’esprit qui la traverse, l'audace époustouflante de cette langue. Et si je disais «  Luke, j'ai découvert Shakespeare, ainsi que la sodomie.Deux trucs merveilleux, le bonheur. » J'aimerais pouvoir lui expliquer que j'ai découvert Shakespeare en me faisant enculer, et que j'ai accepté de l'être grâce à Shakespeare. »
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« Je suis dans l'eau.Elle plie devant moi, se déplace pour moi. Me souhaite la bienvenue.Je nage.C'est mon élément »
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« Ces muscles qui dorment depuis des années, ces muscles abandonnés, voilà qu'ils chantent »
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Tout l'intérêt d'habiter dans un appartement : les murs le cachaient, mais il avait conscience des bruits, des mouvements, de l'énergie autour de lui. La vie l'entourait et il restait à l'abri. (p.297)
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