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Critiques de Chuck Palahniuk (453)
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Survivant

Survivant est l'un des romans les plus intelligents que vous pourrez lire.



Après avoir lu Fight Club, je découvrais alors quel génie était Chuck Palahniuk, je ne pouvais m'attendre à découvrir un texte qui me ferait cogiter plus encore, qui m'obséderait plus encore, qui me permettrait de découvrir bien des choses. À l'image de beaucoup de ses personnages, Chuck Palahniuk est une mine d'informations utiles, il a un sens critique sur tous les sujets possiblement abordables et un sens de l'humour sans la moindre limite.

Dès les premières pages nous tombons dans l'univers de ce Tender Branson, ce personnage complexe qui nous emmène avec lui dans cet avion et que nous écoutons nous conter son histoire, page après page nous sommes de plus en plus submergés et jusqu'au dernier mot il est difficile de lâcher ce bouquin.

Il n'y a pas un mot pour définir ce livre tant il nous emmène dans des lieux si différents les uns que les autres, lorsqu'on me demandait "Il parle de quoi ton livre ?" d'un jour à l'autre j'avais l'impression de parler d'une histoire totalement différente.



À lire absolument tant que vous êtes en vie.
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Survivant

Ce livre parle d’un exilé, d’un être hors la norme, hors des codes. Ce livre a plus de 20 ans et évoque de pleine face les dérives de nos sociétés actuelles : haine de la différence, perte de communication, uniformisation des vivants, de la société, extrémisme, intolérance… et au bout du couloir des éclairs de vie qui nous donnent envie de continuer à profiter de la lumière du jour.

L’histoire ne m’a pas transportée. Même si les personnages sont hauts en couleur, même si le style est percutant, même si la forme est osée, même si c’est Palahniuk… je me suis un peu ennuyé, la forme ne sauvant pas le fond.
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Survivant

Je vais vous raconter une drôle d’histoire sur les Creedish.



Ne me dites-pas que vous n’avez jamais entendu parler de cette communauté ?



Non ?



Bon OK, je reprends depuis le début.



A l’origine de l’humanité, il y avait un gars qui se prénommait Adam et une nana dont j’étais trop bourré pour me souvenir de son nom.



Puis plus tard, il y a eu les Amish, les Mormons, les témoins de Jéhovah et toutes ces autres bandes spirituelles avec des déguisements du siècle dernier, des chapeaux de paille et des bretelles pour tenir le futal.



Bon, vous me suivez ?



Alors on les oublie tous ceux-là. Trop gentils, trop mièvres, trop « Gloire à mon Seigneur », trop « Ayez pitié de moi ». En somme, trop vivant !



Là je vous parle d’une communauté qui s’accomplit dans le suicide, à l’instar des Portes du Paradis, de Charles Manson ou du Temple Solaire. Voilà comment on peut remercier son créateur, en fusionnant tous ensemble dans une même mort.



Il ne doit en rester qu’un !



A l’origine il y a Adam, creedish mâle à qui on donne une épouse, creedish femelle, que l’on prénommera Biddy. C’est joli, Biddy. Ca fait presque Birdie, ça fait presque oiseau mais sans r et donc sans aile. Pas la peine de l’attacher, femme, tu ne t’envoleras point et tu te soumettras à ton gentil époux Adam.



Adam et Biddy ont eu des enfants et c’est là que l’histoire se complique. Dans la tradition creedish, le premier fils s’appellera toujours Adam, les autres se prénommeront tous Tender, quand aux nanas, elles porteront toutes par défaut le nom de Biddy. A 17 ans, tous les Tender sont chassés de la communauté, pour devenir des genres de « femmes » de ménage ou « hommes » de maisons chez des gens bien, genre bourgeois qui planifieront quart d’heure par quart d’heure toutes vos tâches à faire pendant des décennies. Les Biddy seront mariées à un Adam, et ainsi de suite, pour des siècles et des siècles, Amen.



Je vous avez prévenu (Non ?). L’histoire est compliquée, loufoque, surréaliste.
Lien : http://leranchsansnom.free.f..
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Survivant

Charles Michael « Chuck » Palahniuk, né en 1962 dans l'État de Washington, est un romancier satirique américain et un journaliste indépendant. Après des études de journalisme qui ne lui permettent pas de vivre de ce métier, il devient mécanicien pendant 10 ans. Il écrit à cette époque Monstres Invisibles qui est refusé par les éditeurs en raison de son contenu trop provocant. Il entreprend alors l'écriture de Fight Club (1996) qui rencontre un succès certain ce qui lui vaut d’être porté à l'écran par David Fincher. Survivant, son second roman, date de 1999.

Tender Branson, le narrateur, a détourné un Boeing 747. Alors que l'avion est en pilotage automatique et qu’il ne reste plus que quelques heures de vol en kérosène avant qu'il ne s'écrase, il raconte sa vie dans l'enregistreur de vol avec l'espoir que la boîte noire gardera une trace de son récit expliquant ses motivations.

D’emblée l’écrivain fait dans l’originalité puisque le roman commence par la page 365 et le chapitre 47, la suite du récit avançant décrescendo en un compte à rebours particulièrement intrigant. Le lecteur va apprendre que Tender Branson est le dernier survivant d’une secte religieuse particulièrement stricte et aux mœurs douteuses qui à l’approche de l’apocalypse impose le suicide collectif à ses membres pour atteindre la Délivrance. La situation particulière du narrateur va l’entrainer dans une histoire rocambolesque : il va devenir une sorte de prêcheur à la portée internationale, encadré par un staff calculant ses moindres faits et gestes, poursuivi par le FBI qui le pense responsable d’un meurtre, retrouver un de ses frères qui n’est pas mort et croiser le chemin de Fertilité Hollis qui a le don de prescience de l’avenir. Un prêcheur associé à une personne qui voit l’avenir (surtout ses catastrophes), quelle fine équipe ! Ce sont les grandes lignes du scénario mais je vous laisse découvrir les détails – nombreux – qui en ponctuent le déroulement. Quant au dénouement, il n’est pas aussi clair qu’on pourrait le croire…

Le roman est bon mais déroutant à lire – c’est aussi son point fort. Le lecteur ne comprend pas toujours se qui se passe, le propos semble décousu parfois, cette sensation s’expliquant parfaitement par le récit à l’envers, choisi par l’écrivain et amplifié par son imagination débordante, sans négliger son style d’écriture très particulier. Des situations abracadabrantes, des personnages tous plus ou moins barjots, un parfum d’apocalypse et de secte, tous les ingrédients d’une recette qu’on croyait bien connue mais qui ici est savamment repensée par Chuck Palahniuk.

Comme il n’est pas de bon roman sans le petit quelque chose en plus derrière le scénario de base, l’écrivain se déchaine contre la société de consommation, le monde de l’image et du marketing (et ce bien avant l’arrivée de Facebook et Instagram), le poids des religions… Le narrateur pris dans ce tourbillon, obligé d’avouer « J’ai besoin d’être photographié (…) pour survivre, il faut que je sois constamment interviewé. Il faut que je retrouve mon habitat naturel, la télévision. » Et là, j’ai cru reconnaitre le regard sévère et pointu d’un T.C. Boyle sur notre civilisation ainsi que ses réflexions anticonformistes semées de-ci de-là dans le récit.



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Survivant

Tender Branson a été élevé dans une secte religieuse dont un des grands principes était la délivrance, le suicide plutôt que de devoir renoncer à sa foi. Aujourd’hui, il est l’unique survivant de l’église Creedish mais plus pour longtemps car il est seul à bord d’un boeing 747, qu’il est incapable de piloter et dont le kérosène sera bientôt épuisé. En pilotage automatique à destination de l’Australie, il décide de raconter ce qui l’a amené à détourner cet avion …



J’avais déjà beaucoup entendu parler de Chuck Palahniuk, l’auteur de Fight Club, comme un des écrivains les plus géniaux mais les plus déjantés actuels. L’histoire de Fight Club ne m’attirait pas spécialement. J’ai choisi ce titre en particulier après avoir appris que les Suicide Girls, communauté de jeunes femmes libres qui refusent les conventions, avaient tiré leur nom de ce roman. Cela dit, le terme n’apparaît qu’au détour d’une phrase et n’éclaire absolument pas sur ce mouvement, mais bon.



Il est difficile de résumer ce roman et même d’en parler tant il est particulier. De par sa construction tout d’abord, car il se déroule à rebours. Les pages sont numérotées à l’envers et se décomptent. Elles commencent à la page 366 pour se terminer à la première et va du chapitre 47 au chapitre un. C’est original et la première fois que je lisais un roman utilisant un tel procédé. Il faut dire que le roman débute par la fin. Mais Survivant est également déstabilisant dans ce qu’il raconte. Il est impossible de deviner la suite des événements. Chuck Palahniuk réussit à nous transposer dans un monde qui est le nôtre, et qui pourtant nous semble complètement différent. Il nous surprend par des rebondissements inattendus, des situations cocasses et imprévisibles et surtout des personnages hors du commun.



Avec un humour noir et cynique, l’auteur livre une critique au vitriole de la société américaine plongée dans une consommation effrénée, des dérives sectaires qu’elle engendre, de la crédulité des gens prêts à croire en n’importe quel miracle, de la manipulation des médias, et de bien d’autres maux de notre siècle. Même si le propos peut sembler déstabilisant, on ne peut que saluer la prouesse d’un écrivain atypique qui n’épargne ni son lecteur ni le monde dans lequel il vit. Je n’ai pas eu de coup de cœur pour l’histoire et les personnages ne sont pas attachants mais la dénonciation acerbe à laquelle l’auteur se prête et la folie du récit m’ont beaucoup plu. Être entrainé dans un récit sans deviner quelle direction il va prendre ni quelle invention l’auteur va pouvoir tirer de son imagination est rare et appréciable en littérature.



Je n’en ai pas fini avec les livres de cet auteur qui n’a pas froid aux yeux.
Lien : http://www.chaplum.com/survi..
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Survivant

(lu en anglais)... rien que le fait que le bouquin soit paginé à l'envers, de la dernière page à la première, devrait vous donner la puce à l'oreille (ce mec est un génie de l'intrigue)
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Survivant

Y a un gars dans un avion il vole direction l'Australie, le problème c'est qu'il est tout seul, comment en est-il arrivé là ? On fait un gros rewind sur 365 pages durant lesquelles l'auteur à son accoutumée dézingue les travers de la société contemporaine, la consommation, la réussite sociale, la foi etc.

Charges féroces, jubilatoires, déjà présentes dans fight club, pas déplaisant, certains passages sont très chouettes, le scénario est orignal, par contre tout comme le zing dans le ciel, on se demande si Chuck n'est pas en pilotage automatique
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Survivant

"Survivant" est, clairement, un des meilleurs livres de Palahniuk. Un condensé de cynisme, d'humour noir et cinglant, le tout dans un style très "gonzo", dans son essence la plus pure, la plus directe, un condensé de H.S. Thompson et de porno gonzo.



Bien peu d'auteurs réussissent à captiver et par leur style et par leur talent de scénariste, certains s'enfermant dans l'un ou l'autre, d'autres se caricaturant jusqu'à l'excès. Palahniuk est une excellente plume, a une excellente plume - encore qu'il se soit perdu en route, mais ça ne concerne absolument pas ce livre - et il y a en plus un réel talent de "scénariste" chez lui.



"Fight Club" est souvent mis en avant pour vanter son travail, mais c'est justement parce qu'il est "iconique", parce qu'il est devenu Hollywoodien, qu'il ne faut pas attaquer Palahniuk par là. "Survivant" est une excellente approche d'un auteur tout aussi excellent.
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Survivant

Créativité est le premier mot qui me vient pour décrire Chuck Palahniuk et originalité pourrait bien décrire Survivant. Lire Chuck Palahniuk, c’est entrer dans un univers unique. Un tourbillon littéraire. Une claque.



Survivant, c’est un postulat de départ hallucinant (le résumé est explicite). Sur cette base, Chuck Palahniuk déroule son style en forme de punchlines. Avec virtuosité, il met en scène l’histoire de Tender Branson sous forme d’un carnet de bord. Et ce procédé qui appelle le protagoniste à s’adresser directement à ses futurs auditeurs, par extrapolation, ses lecteurs et cela permet un impact total sur la lecture. On se sent concerné.



Roman des débuts, Survivant est (encore) ultra inspiré. Du même ordre que Monstres invisibles ou Fight club. D’une richesse rare, Chuck Palahniuk aborde des situations extrêmes mais des thèmes empreints d’une philosophie civilisationnelle plus communs. C’est jouissif. Ne pas être dans les schémas connus et archi rabattus est très vivifiant.



De plus, le second degrés de Chuck Palahniuk amène un humour décapant. Le talent de Chuck Palahniuk est aussi de nous faire parvenir à être en empathie avec le personnage pourtant totalement extra ordinaire!

La suite sur le blog…
Lien : http://livrepoche.fr/surviva..
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Survivant

1ere fois pour moi dans l univers déjanté de Chuck Palahniuk.

Jusqu'à cette lecture Palahniuk pour moi c'était juste le gars qui a écrit Fight Club.

Ayant adoré le film de Fincher je suis donc allé cherché de l'originalité et de l'anti- conformisme avec ce livre.

Le moins qu'on puisse dire c 'est que je n'ai pas été déçu sur ce point.

L'auteur nous livre un récit complètement hors-normes dans lequel nous suivrons un personnage principal complètement paumé, rescapé d'une secte religieuse et qui nous raconte son histoire dans le cockpit d'un avion qui est en train de s'écraser.

Palahniuk déroule son récit a l'envers et nous emmène à réfléchir sur notre société de consommation,le fanatisme religieux,l'amour,le sexe,la place que chacun doit prendre dans sa vie et le suicide.

C'est décalé,acide et bourré d'humour noir.

Bon point pour l'auteur qui possède un univers et une identité forte et un style qui est inimitable.

Là où ça a coincé pour moi c'est que ça manque de profondeur et d'émotion.

Je n'ai ressenti aucune empathie,aucune projection ,que ce soit avec le personnage principal ou avec l'étrange Fertilité, personnage féminin auquel je ne me suis pas attaché une seconde.



Pour conclure je dirais que " Survivant" est un livre original mais pas intéressant au final.

Très réussi sur la forme mais pas vraiment réussi sur le fond.
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Survivant

Compte à rebours vers l’écrasement de l’avion qui transporte Tender Branson . Celui-ci enregistre son histoire sur la boîte noire : celle du seul survivant du suicide collectif d’une secte apocalyptique devenu un gourou médiatique . lui qui a ses moments perdus squattait un SOS suicide ( Le Père Noël est une ordure , bonjour) où il conseillait aux correspondant de passer à l’acte . Bref , j’en passe et des meilleures ( Fertilité , la prophétesse !) , c’est du Palaniukh pur jus. Histoire une fois de plus de dézinguer à tout-va la société américaine , sa religiosité pudibonde accro au porno, son obsession de l’argent , son attirance pour les sunlights . C’est franchement jouissif !
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Survivant

Mon premier Chuck Palahniuk! J'ai donc découvert cet auteur avec Survivant. Ce roman narre l'histoire de Tender Branson, un homme qui faisait partie d'une secte dont la plupart des membres ce sont suicidés. Seul survivant, le voilà propulsé au rang de survivant. Il va alors devenir une superstar.



Alors là, je ne m'attendais pas du tout à ça! Cette histoire a été une véritable surprise. J'avoue m'être montrée récalcitrante à la lecture de mes premières pages mais ensuite, je me suis retrouvée prise dans les méandres de cette intrigue. Ce que je retiendrai de ma lecture, au-delà de l'histoire originale, c'est également le rythme effréné de ce roman. Tout passe à une vitesse folle et on se sent emporté par l'ensemble.



Le personnage principal est vraiment original. Nous sommes directement plongés dans sa tête et autant vous dire que ce n'est pas tout le temps beau à voir. Son esprit est tortueux, presque malade et j'ai tout simplement adoré... Les personnages qui entourent Tender Branson sont tout aussi haut en couleur. Les protagonistes sont donc la vraie force de ce roman.



Le style de Chuck Palahniuk est inimitable. C'est vif, enlevé, avec un vocabulaire précis. J'ai été vraiment emballée par le style de l'auteur. C'est brut, presque brutal et c'est tout ce que j'aime. 
Lien : https://aufildesplumesblog.w..
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Survivant

Au sortir d'un Fight Club trés bien reçu, Chuck Palahniuk remet le couvert avec un second roman dans la même lignée : sombre, dénonciateur, et puissant...







Tender Branson est à bord d'un vol vers l'Australie. Il n'est pas pilote mais il est à l'avant. Il a débarqué les passagers, laissé le copilote s'en aller et il s'apprête à laisser l'avion s'écraser. Mais avant de mourir, il a une histoire à raconter, qu'il veut laissé à jamais imprimer sur la boite noire : la sienne...







Et si le titre du roman a plusieurs significations, il dévoile aussi beaucoup sur le destin et l'histoire de Tender Branson. On découvre vite qu'il a fait partie de l'église Creedish, un groupe de survivaliste démantelé dont il ne reste qu'une centaine de survivants, les autres s'étant suicidé.Et au fil du roman, l'auteur en profitera pour dévoiler des méthodes de contrôle, et aussi toute l'horreur de ses groupes. Mais, par d'autres personnages, on y croisera aussi la peur d'un trop grand contrôle, de ne plus avoir de surprise. Les membres de l'église Creddish voit leur vie contrôlé de A à Z dés la naissance. Et Branson sera suivi par cela du début à la fin, même quand il croira que ce n'est plus le cas. Avec cet humour noir typique, et son écriture cru, mais trés calculé, l'auteur nous plonge dans l'histoire de Tender et plus on avance, plus on comprend son acte ultime. Et pourtant, il nous laisse une touche d'espoir final, sans certitude cependant qu'il s'agisse d'une réalité, ou d'une fausse promesse.







Pour illustrer tout l'inéluctabilité de l'histoire, l'auteur a d'ailleurs tenu à ce que le roman soit chapitré à l'envers (du 47éme au premier, bien que l'histoire soit presque chronologique) et que la numérotation des pages suivent la même logique.



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