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Critiques de Chuck Palahniuk (453)
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Berceuse

Carl Streator, journaliste traumatisé par le décès de sa femme et de sa fille, enquête sur des morts subites de nourrissons. C'est ainsi qu'il découvre l'existence d'un conte africain, apaisante berceuse qui a le pouvoir de tuer ceux qui l'entendent, mais pas seulement puisqu'il se rend compte qu'il lui suffit de penser à ladite berceuse pour voir une victime s'effondrer morte sous ses yeux. Devenu un involontaire serial killer, le voilà parti pour une véritable odyssée à travers les Etats-Unis dans le but de détruire la page 27 de tous les livres contenant la comptine létale.

L'accompagnent la propriétaire d'une agence immobilière spécialisée dans la vente de maisons hantées, une secrétaire apprentie sorcière, et un copain écolo radical. Ces trois compagnons de route réalisent peu à peu que leur périple les conduit vers le fameux "livre des sorciers", grimoire maudit renfermant l'intégralité des sorts du monde entier. La tentation d'un tel pouvoir pervertit ce qui au départ relevait d'une démarche altruiste pour aider Carl...

On retrouve dans ce roman le style propre à l'auteur, fait de flash-backs, de digressions. Son intrigue lui sert régulièrement de prétexte à de percutantes et sardoniques réflexions sur le caractère matérialiste et superficiel de la société américaine.

C'est à la fois hilarant et terrifiant !
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Berceuse

L'idée de départ était excellente mais au fil des pages on perd complètement l'intérêt. Trop de détails inutiles, des transformations de personnages, et une histoire qui ne se tient pas du tout. A éviter.
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Berceuse

Berceuse macabre pour une société à la dérive



Saviez-vous que la poésie pouvait tuer ? Un poème, un simple texte à la puissance inouïe, capable d’arracher la vie en un souffle. C’est dans cette danse macabre que nous invite Chuck Palahniuk avec son roman Berceuse, un hymne cauchemardesque qui résonne comme un cri d’effroi dans la nuit. La trame nous conduit dans un univers où une comptine ancestrale, héritage du peuple Zoulou, devient l’ultime sentence. Dissimulée au sein d’une banale anthologie pour enfants, cette berceuse d’un autre temps trouve des échos lugubres dans notre modernité désenchantée. Un trésor mortel récité innocemment par des générations de parents à leurs progénitures, semant le malheur sans que personne ne s’en doute.



« Les experts de la culture grecque antique disent que disent que les gens à l’époque ne voyaient pas leurs pensées comme leur appartenant en propre. Quand une pensée traversait l’esprit des Grecs de l’antiquité, ils y voyaient un ordre que leur donnait un dieu ou une déesse. Apollon leur disait d’être brave. Athena leur disait de tomber amoureux. Aujourd’hui, les gens entendent une publicité vantant des chips à la crème aigre et ils se précipitent pour les acheter, mais aujourd’hui, ils appellent ça le libre arbitre. Les Grecs de l’antiquité, eux au moins, se montraient honnêtes. »



Carl Streator, journaliste désabusé, se voit confier l’étrange tâche d’investiguer sur le mystérieux syndrome de mort subite du nourrisson. Le voilà plongé dans un monde où la menace ne vient pas d’une maladie, mais d’une mélodie funeste. Une mélodie qui lui rappelle douloureusement sa propre tragédie personnelle, où sa famille a été emportée par ce chant maudit. Aux côtés d’Helen Hoover Boyle, une agent immobilière spécialisée dans les maisons hantées, et de ses compagnons de route, Mona et Oyster, Carl Streator entreprend un voyage macabre à travers le pays pour éradiquer ce poème de la mort. Leur quête les mène à la recherche du grimoire d’où est tirée cette malédiction, offrant un pouvoir démesuré à quiconque le possède.



« Ce bon vieux Georges Orwell a tout compris à l’envers. Big Brother ne surveille pas. Il chante et il danse. Il sort des lapins d’un chapeau. Big Brother est tout entier occupé à attirer votre attention à chaque instant dès que vous êtes éveillé. Il fait en sorte que vous soyez toujours distrait. Il fait en sorte que vous soyez toujours absorbé. Il fait en sorte que votre imagination s’étiole. Jusqu’à ce qu’elle vous devienne aussi utile que votre appendice. »



Dans ce roman à l’humour noir mordant, Palahniuk nous livre une critique cinglante de notre société obsédée par les médias, mettant en lumière nos dépendances malsaines et nos désensibilisations croissantes à la violence qui nous entoure. Une invitation à méditer sur notre relation ambivalente avec un monde médiatique de plus en plus étouffant. Berceuse se révèle être bien plus qu’un simple thriller ; c’est un cri d’alarme face à nos excès, un réveil brutal à la réalité d’un monde hypnotisé par la puissance de la parole. Palahniuk orchestre cette danse macabre avec une maestria sombre, résonnant comme un écho dans nos âmes troublées. À lire, mais surtout à méditer, car la complainte de Berceuse ne risque pas de s’effacer de sitôt de nos mémoires tourmentées.
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Berceuse

Extrait : Philosophe des plaies ouvertes, Palahniuk nous égratigne la peau avec des phrases lacérantes comme des rasoirs. Il continue son oeuvre de déconstruction de nos certitudes, de nos convictions judéo-chrétienne. Et ne pas rentrer dans son jeu, ne pas lâcher prise sur le réalisme durant la lecture, c'est prouver qu'il est dans le vrai. Berceuse, au delà de la part fantastique, c'est ce qu'on a du mal à admettre, ce qu'on refuse de valider comme contemporain. Dans tous les cas, Palahniuk a raison.


Lien : http://livrepoche.fr/berceus..
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Berceuse

C'est l'histoire de l'étrange pouvoir de mort d'une berceuse... Un journaliste découvre cette vieille chanson et ses effets et veut s'en débarrasser malgré les conseils d'une étrange femme qui finit par le faire douter. Un scénario prenant, envoûtant, brutal ... Le tout servi par un style particulier avec une pointe d'humour noir.
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Berceuse

Lullaby


Traduction : Freddy Michalsky





Quel drôle de petit roman ! Il part d'une intrigue fantastique : une berceuse qui, chantée à n'importe qui, petit ou grand, a le pouvoir de l'endormir à jamais, pour entraîner son lecteur dans une critique plutôt sombre des Etats-Unis - et, de façon générale, de la société de consommation.


Y croit-on ou pas ? Moi, hélas ! je ne suis pas parvenue à y croire.


A vrai dire, le lecteur est très vite désorienté. A l'origine, il a choisi ce livre parce que l'histoire de la berceuse maléfique et de la quête qui allait s'en suivre le tentait. Mais quand les événements et les personnages partent dans tous les sens, il a beaucoup de mal à se maintenir à leur hauteur.


Pour y parvenir, mieux vaut peut-être considérer ce roman comme un conte, une fable moderne, dont les personnages - Helen, le narrateur, Mona et Oyster, cette espèce de succédané baroque et vicieux du Christ en personne - sont des symboles et non des êtres vivants.


Là où ça achoppe, c'est quand on se demande : "Oui, mais que symbolisent-ils, justement ?"


J'avoue n'avoir pas saisi pleinement où voulait en venir l'auteur. Je le regrette et je ne désespère pas qu'un jour, peut-être ... ;o)
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Choke

Un type s’étouffe volontairement avec la nourriture dans un restaurant. Des gens lui viennent en aide . Plus tard il les parasite car quand on a sauvé la vie de quelqu’un on s’en sent responsable . Un type va aux réunions de drogués du sexe (sexoliques anonymes) pour y satisfaire ses fantasmes . On met au pilori les employés défaillants dans un musée vivant.C’est ça le monde où évolue Victor Mancini , c’est ça le monde de Palaniukh . Délirant, improbable mais décapant les apparences et soulignant les dingueries de notre « vrai » monde.
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Choke

Plus peut-être que "fight club", c'est le roman à lire de Chuck Palahniuk. Foncez, vous ne serez pas déçus, vous me remercierez sans doute ;)
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Choke

Roman étrange et provocateur, qui explore les thèmes de la mort, de la sexualité, de la religion et de la famille. Il est plein de violence, de sexe et de langage cru. En même temps, il est aussi drôle et un peu touchant.





Quand j'ai refermé le livre, j'étais un peu abasourdie. Je ne savais pas trop quoi en penser. Ce livre est « différent », mais est-ce que j'aime ou pas ? Difficile à dire. Le sexe ne me dérange pas d'habitude, et d'habitude je supporte très bien la vulgarité, surtout quand c'est drôle. Je pense qu'au final, c'était trop de tout et trop violent pour moi, tout ensemble, pour que je puisse aimer beaucoup - comme le disent d'autres, trop un livre pour plaire aux (anti-)bourgeois.





J'ai envisagé une relecture pour mieux rentrer dans l'ambiance, au cas où je serais passée à côté de quelque chose. En même temps, l'idée de cette ambiance me rebute aussi, alors cette relecture ne se fera sans doute pas.

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Choke

En quelques mots : cruel, déjanté, sexoolique (la comparaison des cabines de toilettes en avion est succulente... ;-)), triste, subversif...
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Choke

En général un des romans les plus appréciés de Palahniuk, Choke est une oeuvre subversive, intrigante et parfois choquante, mais surtout un excellent divertissement. On y retrouve tous les éléments qui font le succès de l'auteur, et sa manière si particulière de développer son récit. Un roman qui enchantera les fans de l'auteur.
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Choke

Il y a quelques années, j'ai acheté le bien nommé Festival de la Couille, un recueil d'histoires plus vraies que nature d'une Amérique authentiquement timbrée, écrite par l'auteur de Fight Club. Séduit par le style d'une littérature gonzo qui m'est assez étrangère, je mets depuis les autres écrits de Chuck Palahniuk sur ma liste de Noel, espérant ainsi limiter le nombre de paires de chaussettes traditionnellement offertes.



Le gros bonhomme rouge a exaucé mon souhait cette année en déposant Choke ainsi que Survivant sous le sapin.



Choke, c'est l'histoire d'un type qui fait semblant de s'étouffer dans des restos pour créer des héros persuadés de lui avoir sauvé la vie, et qu'il arnaque ensuite. C'est l'histoire d'un pote obsédé par la masturbation dont le palliatif est de collectionner des cailloux de plus en plus gros qu'il promène en poussette, la nuit tombée, tout en s'enivrant à plat ventre dans les jardins en buvant la bière destinée à tuer les limaces. C'est l'histoire d'une mère placée en hospice qui ne s'alimente plus et refuse de reconnaitre l'enfant qu'elle a passé sa vie à kidnapper dans ses familles d'accueil pour lui imposer sa vision de la vie et de la liberté. C'est celle d'un musée d'histoire vivante où le moindre anachronisme au XVIIIe siècle est puni par le pilori, et où vaquent des poulets mutants sortis d'œufs secoués par des mômes. C'est surtout l'histoire d'un héros sexaholique qui baise tout et à tout va, à l'exception de la femme en blouse blanche qui s'occupe de sa mère et voit en lui la résurrection du Christ.



"Bordel sans nom" n'est pas vraiment le terme, mais c'est le premier qui vient à l'esprit concernant la vie de Victor Mancini. Ca pourrait sembler ridicule, malsain ou abject parfois, mais Chuck Palahniuk à le don de décrire cette surenchère d'anormalité avec un style cru et désarmant, satyre à l'humour féroce ponctuée d'honnêteté sur les obsessions et les carcans de la société de consommation.



Qu'on aime ou qu'on déteste, on n'a rarement lu quelque chose de comparable.
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Choke

« Déjanté » n’est pas le mot qui convienne, mais c’est le premier qui vient à l’esprit pour qualifier ce livre. Victor a été élevé par une mère qui partageait son temps entre la prison et l'enlever à ses parents adoptifs. C'est désormais à son tour de s'occuper de sa génitrice, placée à l'asile pour cause de folie dure.



Pour ce faire, Victor a deux sources de revenus : un boulot minable de figurant dans un musée historique, et un rôle de victime en détresse : en feignant l'étouffement dans un restaurant, il est fort probable que la personne qui vous sauve la vie, ravie de passer du statut de banal quidam à celui d'héros des temps modernes, se sente responsable de vous et vous envoie un petit chèque régulièrement.



Palahniuk a décidément le don de scruter les âmes, mais plutôt que de décrire les traits généraux que partagent les êtres humains, il décortique les zones de folie, les passions secrètes et les petites manies que l'on préfère généralement cacher pour les montrer au grand jour. Il ne décrira jamais un personnage comme un médecin rêvant de faire le tour du monde mais toujours comme un drogué incapable de passer une journée sans ramener une pierre à la maison pour la rafraîchir au congélateur. Ce voyeurisme peut mettre mal à l'aise, mais si on parvient à passer outre, il reste du récit une réflexion percutante sur la quête de sens dans un monde qui n'en a plus aucun.
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Choke

Un gros bof... Pour moi il y a les histoires choquantes et bien construite puis celles où on essais tellement de choquer que c'est manqué. L'histoire manque de direction, les personnages sont peu attachants et la vulgarité est poussée a un point tel où il est évident que son utilisation n'est là que pour se démarquer du lot. Il manque une ligne directrice a ce texte, autre que la tentative de choquer.



Le roman se termine par le soulagement du héros de sa constipation, c'est exactement comment je me suis senti lorsque j'ai lu la dernière ligne. Très décevant a mes yeux.
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Choke

L'auteur chamboule nos repères passant de la vulgarité à la tendresse, de l'addiction au détachement, de l'escroquerie à l'amitié et du sexe sans lendemain à l'amour platonique.



L'histoire part dans tous les sens, abordant des sujets tels que Jésus, les extra-terrestres, des "Sex and Love Addicts Anonymous ",la vieillesse, la tromperie, le pardon et j'en passe et des meilleurs...



Impossible pour moi à résumer.



Ne laisse pas indifférent... mais je ne sais toujours pas quoi en penser ! On aime, on déteste ... ou pas !





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Choke

Un vrai régal. C’est complètement barré, tous les personnages sans exception sont des fêlés intégraux. Le vrai sujet de ce livre, c’est à mon sens la question de la norme et de la normalité : ce qui la définit, ce qui y appartient, comment on y entre, comment on en sort. Ces personnages sont tous hors-normes, à tous les points de vue : social, professionnel, familial, sexuel… Ils explosent tous les cadres traditionnels, ce qui les rend finalement très libres.

Par ailleurs, ce livre est écrit à la mitraillette, dans un style très visuel, très speed, avec plein de trouvailles géniales qui constituent de petits gimmicks tout le long de la narration, et dont se dégage un effet comique imparable. Car ce bouquin, avant d’être trash ou déjanté ou déconcertant, est par-dessus tout vraiment très, très drôle.

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Choke

Fan absolu du film "Fight Club" de David Fincher, je voulais découvrir le créateur littéraire de cette oeuvre. Par peur de confronter le film au roman, j'ai voulu entrer dans le monde de Palahniuk par une autre production.

Avec une écriture décousue et grâce à des retours dans le passé, l'auteur essaye de développer son personnage dans son intégralité pour que l'on puisse appréhender au mieux son comportement hors normes. Et c'est justement en voulant crédibiliser les actes de son protagoniste que l'histoire perd un peu de sa superbe. Ce roman reste finalement comme une succession de scènes plus loufoques les unes que les autres. Certaines situations sont extrêmement glauques presque choquantes mais ont eu un effet désopilant sur moi. J'ai beaucoup ri en me disant "Mais jusqu'où va-t-il aller?". Et c'est uniquement cette question qui m'a motivé dans la lecture de ce récit, et pas le personnage, qui devient presque irréel tant les rebondissements de sa vie sont peu plausibles.

C'est un Objet Littéraire Non Identifié, bourré d'excentricité, de sexe, de drogue et de folie, parfois même à outrance, qui surnage plus par sa forme que par son fond. "On ne peut pas prétendre avoir tout lu, si on n'a pas lu ça!"
Lien : https://leslivresdek79.wordp..
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Choke

C'est du Palahniuck. En général, j'adore. C'est barré, très bien écrit, poignant, personnel. Là, bof. Ca fini comme un rien, laisse un gout d'inachevé, de bordélique. On sent une note de vulgarité quasi gratuite par moment, que je n'avais ressenti ni dans Fight club ni dans Peste, que j'avais adoré. Une déception.
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Choke

Palahniuk nous sort encore un livre barré fou , une sale histoire de famille entre une mère et son fils, un héros sexoolique qui cherche un but à sa vie et qui à un travail improbable pour payer l hospitalisation de sa mère.C 'est fun, frais du Palahniuk quoi.
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Choke

Victor Mancini est accro au sexe et a été longtemps sous le joug de sa maman, une folle dingo désormais mourante dans un hospice. Pour arrondir ses fins de mois, il fait semblant de s’étrangler avec de la nourriture dans les restaurants afin de se faire sauver et faire cracher de l’oseille à ces naïves personnes. Il a un copain qui s’appelle Denis et qu’il appelle Coco et blablabla…

C’est visqueux, abscons, m’as-tu-vu, chiant, vide et sans âme.
Lien : http://puchkinalit.tumblr.com/
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