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Citations de Claire Casti de Rocco (19)


Claire Casti de Rocco
Ne laisse pas cette histoire n'être que l'histoire d'un soir
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Après tout, nous ne nous connaissons pas. Il y a vingt-quatre heures, chacun d'entre nous ignorait l'existence des autres
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Question flirts, j’en avais eu quelques-uns, mais jamais cela n’avait duré... Des amours de jeunesse, comme on dit. A mon âge (dix-sept ans), la situation était loin d’être dramatique ou exceptionnelle, et cela dit je n’étais pas prête à m’installer ou à fonder une famille, donc je ne m’alarmais pas le moins du monde sur le sujet.
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Je perçois d'infimes murmures, et le petit tintement fluet
que je connais si bien.
C'est sans doute cette fois, le fruit de mon imagination.
Elle ne peut pas être ici.
Pas si loin de la maison.
— Élisa ?
— Oui ?
— C'est bien toi ?
— Oui. Tout près de toi.
— Non... Je ne te vois pas...
— Pourtant je suis là.
— Pourquoi es-tu revenue... ?
— Je suis venue te dire adieu.
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Des gens formidables sans qui je n’aurais pu suivre de folles péripéties. Avec eux tous les coups étaient permis, et les bons moments, indénombrables. Des amis tels qu’on en rencontre rarement dans l’ère qui est la nôtre. Une amitié comme celle-ci s’immisce à l’improviste, vous prend par surprise. Si étonnante, qu’elle en devient grisante.
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A coup sûr, il y aura des joies aussi. Ainsi va la vie. Elle nous condamne, nous met à l’épreuve. Du bonheur qui devient lourd naîtront de l’anxiété, de mauvais pressentiments... Alors apparaîtront des déceptions qui reviennent de loin. C’est souvent comme cela que les choses se passent. C’est un cycle. Une fatalité. Et la durée en est variable.
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Quand votre vie se vide et que vous vous sentez seul, affreusement seul. Les douleurs mûrissent, grandissent, et on attend chaque fois leur total épanouissement pour en guérir. Personne n’ignore qu’une plaie mal pansée ne pourra se fermer de la façon qui convient. J
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Quand j’y pense, je ressens encore les picotements doux de son regard sur moi. Jamais personne ne m’avait fait cet effet-là, juste avec ses yeux.
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À l’école, j’étais vite devenue la petite fille seule de la maison sur la falaise, élevée par sa grand-mère mystérieuse. J’avais appris à me taire, à condamner mes peurs, au bénéfice d’interprétations personnelles, que j’atténuais autant que possible. Je me souviens encore des ombres que j’avais observées dans ma chambre, et qui s’approchaient de mon lit, le soir, au moment de m’endormir. Me revient aussi la facilité avec laquelle elles disparaissaient.
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La France était entrée malgré elle dans une année de révolte et de grands rassemblements. Des villes s’embrasaient d’une indignation trop longtemps réprimée, tandis qu’une menace se rapprochait, palpable de toutes parts, rendant nos vies si fragiles. On parlait de terrorisme. Les actes de barbarie se multipliaient. Et à cause de cela, les gens redoublaient de violence pour des futilités. Des changements s’opéraient dans l’ombre. Petit à petit, la méfiance avait assombri les foyers. Une torpeur s’était emparée de nos esprits désorientés. Cette décadence nous empêchait de balayer la poussière, nettoyer les sols râpés par les ans. De vivre normalement.
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La France était entrée malgré elle dans une année de révolte et de grands rassemblements. Des villes s’embrasaient d’une indignation trop longtemps réprimée, tandis qu’une menace se rapprochait, palpable de toutes parts, rendant nos vies si fragiles. On parlait de terrorisme. Les actes de barbarie se multipliaient. Et à cause de cela, les gens redoublaient de violence pour des futilités. Des changements s’opéraient dans l’ombre. Petit à petit, la méfiance avait assombri les foyers. Une torpeur s’était emparée de nos esprits désorientés. Cette décadence nous empêchait de balayer la poussière, nettoyer les sols râpés par les ans. De vivre normalement.
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Son sourire m’apparut.
Ce sourire, précisément.
Un charme qui m’avait coupé le souffle. J’ignorais son nom.Il avait respecté mes silences. Même quand il m’avait demandé mon prénom, j’avais simplement souri.
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J’ai toujours eu de grandes difficultés à m’ouvrir au monde qui m’entoure. De même que je n’ai jamais vraiment saisi la définition du bonheur…
Quoi de plus fort que la volonté farouche de vivre ? Cette question m’a longtemps été indifférente, même si ses arcanes ont tourbillonné tout autour de moi, invisibles.
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Le besoin irrépressible de se lancer dans la lecture l’envahissait à mesure que les minutes s’écoulaient. Plus elle s’attardait sur sa quête, plus la tentation de lire les premières pages se faisait pressante.
Elle céda à son aspiration de parcourir sans plus attendre le contenu des premières pages qu’elle avait mis tant d’ardeur à libérer. Et c’est sous l’empire de la frénésie qu’elle parvenait à peine à maîtriser, qu’elle s’exécuta sur-le-champ, parcourant les paragraphes qui s’alignaient sous ses yeux.
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Elle se dit que s’apaiser demeurait encore le meilleur remède pour s’assoupir un peu. Puis tout s’arrêta soudain. Elle se vit replonger dans des souvenirs épars. Ces moments de grâce à la dérive qui lui tournaient autour depuis le départ du train. Inouï, comme tout remontait à la surface et se heurtait, avec violence parfois. Comme si les scènes qui se jouaient défiaient sa mémoire et n’avaient cure de tant d’années vécues au côté d’un autre, des enfants qu’elle avait eus, et de la vie qu’elle avait menée depuis que son chemin s’était séparé de celui de Laurent. « Deux ans d’amitié, d’amour même, ça ne s’oublie pas comme ça ».
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Marianne était entière. Très intelligente, un caractère fort, et surtout, faite de cette sensibilité qui caractérise si bien sa mère. Impénétrable et parfois ombrageuse, elle se renfermait sur elle-même au moindre conflit. Autonome, d’une maturité précoce, elle faisait la joie de ses parents. Elle était dotée d’une étonnante débrouillardise. Brillante élève pour sa dernière année au collège, elle suscitait la jalousie manifeste d’autres élèves, et dont elle se serait bien passée d’ailleurs. Plutôt de grande taille, son corps gracile abritait de belles formes. Sous le poids de ses cheveux clairs, elle rayonnait au fil de ses humeurs changeantes. Marianne était l’ombre, la lumière, le soleil de son jeune âge. Elle était tout cela à la fois, et se voyait adorée dans son cercle amical.
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D’innombrables beaux moments avaient succédé, des déboires aussi. Quatre années en arrière, à l’arrivée de Lilou, ils avaient bien failli se séparer. Quelle catastrophe cela aurait été pour les filles... La vie n’était pas meilleure non plus en ce moment. Il fallait croire qu’aux perturbations à venir, tout basculait. La peur de l’avenir, l’angoisse de l’inconnu. Une anxiété s’installait et fragilisait les caractères, chamboulait le semblant d’harmonie déjà précaire, presque instable.
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La maladie ne l’avait pas laissé en réchapper. Le cancer des poumons, sombre et sournois, n’avait pas eu pitié... Il était déjà installé, perfide, quand se manifestèrent des toux chroniques vaguement louches, des douleurs thoraciques permanentes. Mais c’était trop tard. Il l’avait assailli en traître, indélogeable parasite. Et Laurent avait dépéri pendant près d’un an.
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Il est parfois curieux de constater à quel point les joies de la vie sont incertaines. On pleure en riant, on rit en pleurant, c’est déconcertant... Surprenant, même. La vie est une route semée d’embûches.
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