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Citations de Clara Nové (101)


Ce soir, je rends les armes. Pour elle. Pour moi aussi, sans doute. Je ne l’avouerai pas. Mais en mon for intérieur, je le sais.
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Cette cuvée est la dernière. Aucun enfant n’est plus né sur Landivar depuis une décennie et demie, nous plongeant dans un chaos sans nom et un désespoir sans fin.
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…Je ne comprends pas ce qui m’arrive. Enfin si, je crois que si. Mais je ne peux pas laisser mon corps expérimenter une légende que nous croyions enfouie depuis des millénaires. La fièvre d’appariement?
Putain de bordel de merde.
Nous le pensions oubliée depuis des lustres, reléguée dans les archives. Plus aucun Landivar n’en a ressenti les effets depuis des siècles, ce n’est pas possible que ça tombe sur moi maintenant, et ici. Ou si?
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Tu es ma rédemption. Je ne le savais pas, à l'époque, mais maintenant, j'en suis sûr.
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Je veux tout voir de toi, les succès comme les défaites, les jours heureux comme les journées de déception. Je veux juste que tu me fasses assez confiance pour me les montrer, ces moments de doute et de tristesse je suis là aussi pour ca
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Ce soir, je pleure pour lui, et lui pour nous.
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La vision que les autres ont sur nous est primordiale, je ne le sais que trop bien, moi, la solitaire par nature.
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Parce que les mois passent, et rien ne change dans ma tête. Mes peurs sont toujours là, mes appréhensions sont toujours présentes. Pires, elles semblent s'ancrer, s'incruster sous ma peau comme des parasites tropicaux, m'empêchant de profiter de la vie comme les autres.
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Chacun a sa place, et son destin lui appartient, peu importe d'où il vient. Nous sommes tous une feuille de papier vierge où le scénario est à écrire de sa propre main.
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Chapitre 6 :

«… — OK ! grogné-je. C’est bon, j’ai compris. Alors c’est quoi, la solution ? Je vends à quelqu’un d’autre ?

— Putain, certainement pas ! Je vous l'interdit !

Brodel, le voilà qui s’énerve à nouveau ! Mais mince, qu’est-ce qu’il veut, à la fin !

— Faut savoir ! m’énervé-je. Vous ne voulez pas que je reste, mais vous ne voulez pas que je vende. Vous êtes compliqué, monsieur Tate !

— Vous n’avez pas idée !…»
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Chapitre 2 :

Désirée

«… – Bien, reprend-il. Nous allons donc pouvoir commencer cette réunion, qui a pour motif l’ouverture de la succession de Kelly Grey, dont le décès remonte au 5 avril. Je…

– Qui est Kelly Grey ?

J’ai parlé sans réfléchir, et mon intervention spontanée le fait s’arrêter net. Il retire ses lunettes, fronce les sourcils et se met à fouiller dans ses fiches. Bon sang, quelle organisation ! Je souffle, énervée, perdue, incapable de comprendre ma présence dans cette pièce.

– Je ne connais pas Kelly Grey, répété-je. J’ai reçu cette convocation la semaine dernière, mais je n’ai aucune idée de ce que je fais ici. Monsieur est peut-être de la famille, mais pas moi !

– Qui êtes-vous, alors ?

La voix un brin rauque du jeune homme brun qui n’a jusqu’ici rien dit me prend au dépourvu, autant que les sourcils froncés qu’il arbore et le regard sombre qu’il pose sur moi. Il n’a pas l’air ravi de me voir, sans que je sache pourquoi.

– Désirée Conrad est la fille de Kelly Grey. …»
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Chapitre 4 :

Abigail

«… Quelques clichés plus tard, et je suis plutôt satisfaite du rendu.

– C’est un essai, m’explique Lili. Je crois que Matthew n’est pas encore tout à fait décidé.

– J’aime beaucoup.

Mais j’ai à peine donné mon avis qu’une voix froide me coupe ma bonne humeur.

– Tu préférerais peut-être qu’il l’enlève ? Une photo à poil, ça serait plus vendeur pour le torchon dans lequel tu travailles, non ?

Mon raidissement est automatique, mais fait réagir Lili Hasher encore plus vite que moi.

– Oli, arrête ça ! gronde-t-elle. Elle n’est pas là pour toi, mais à la demande des mariés. Tu n’as pas à donner ton avis sur sa présence et sur son boulot, OK ? Et encore moins d’être aussi désobligeant !

L’intéressé grogne une réponse incompréhensible, dont je n’ai, à la réflexion, aucune envie de connaître la teneur, et je dévie mon regard pour me soustraire à son air noir dardé sur moi. …»
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Chapitre 3 :

Oliver

«… Je hais la presse. Je les déteste. Reporters, journalistes ou paparazzi, pour moi c’est du pareil au même. Ils s’incrustent dans votre vie comme un ver dans une pomme, vous rongent de l’intérieur et exposent chaque morceau grignoté à la vue de tous. Des parasites, voilà ce qu’ils sont ! Et celle-ci ne s’en démarque pas.

Je me lève d’un bond, incapable de rester assis plus longtemps.

– C’est juste quelques photos ! reprend Eilidh d’une voix douce. Rien de compromettant, juste de quoi satisfaire la curiosité des fans sur les tenues, la robe, le menu ou la déco.

– Et l’article ne sera publié que quand les mariés auront donné leur accord sur l’intégralité du reportage. Du texte aux photos, tout sera sous leur contrôle.

L’intervention de la journaliste, loin de me calmer, me fait la regarder avec encore plus de méfiance. Cette voix…

Oh, putain ! Ça y est. Telle une lame de fond, le souvenir me revient en pleine face. Je la connais ! J’en étais sûr ! …»
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– Putain, fait pas chaud quand même, nous lance-t-il en avisant les gros blousons que nous arborons sur nos transats.
– Tu m’étonnes, s’esclaffe Matthew. T’as les pieds tout bleus.
Oliver baisse la tête en remuant ses orteils dans ses tongs en plastique, puis resserre les pans de son peignoir dans un geste protecteur.
– Ouais, ben ma bite aussi, finit-il par sortir en tremblant. Je rentre avant qu’elle ne tombe. Ça me ferait chier de priver la moitié de l’humanité de mes capacités reproductrices, sérieux.
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À mi-chemin, alors que je m’apprête à regagner le car, il se retourne, et le sourire narquois, ajoute :
– Ah ! Et pour ce qui s’est passé sur la piste de danse, je ne m’excuserai pas. Attends-toi à ce que je recommence, ma belle, tu me plais trop pour que je renonce aussi facilement !
Oh, merde, il a vraiment dit ça 
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Chapitre 2 :

Seth

«… – Salut ! m’interpelle-t-elle aussitôt. Moi, c’est Lizzie. C’est toi Donovan ? Je t’attendais, parce que je suis…

Sa phrase s’arrête net, et j’arque un sourcil étonné : c’est quoi, son problème ? Le silence me répond, et je penche la tête pour tenter de la regarder d’un peu plus près.

– …

Sa bouche s’ouvre, mais rien ne passe, qu’un sifflement bizarre.

– Quoi ? m’énervé-je légèrement.

– Seth ?

– Euh, ouais ? Y a un problème ?

Nouveau silence, mais cette fois-ci, elle fait un pas de plus vers moi.

– Mon Dieu, Seth !

Là, elle commence à me faire peur, cette fille ! Qu’est-ce qu’il lui prend ? Je pose les mains sur mes hanches, prêt à lui demander des comptes, quand je me fige à mon tour en l’observant de plus près. Ce visage, putain. Ces traits, gravés dans ma mémoire, depuis trois ans. Trente-sept mois très exactement. Depuis ce soir où, au bord d’un pont, elle m’a cadenassé à un pilier en ferraille. Quelques minutes à peine de dialogue, quelques secondes où j’ai pu apercevoir son visage tandis que je ne voulais qu’une chose, c’est qu’elle me laisse en paix accomplir ce que j’avais à faire.

Putain.

Mon cœur s’emballe soudain, et la peur me prend. Tout, putain, mais pas elle ! Trois ans que j’essaie d’oublier ce moment, trois ans que je ne vis plus. Trois ans pendant lesquels j’ai essayé de gommer ses traits de ma mémoire, pour ne plus me souvenir de ce jour funeste où elle m’a pourri la vie !

Merde, qu’est-ce qu’elle fout là ? …»
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Prologue :
Lizzie
«Sitôt la sécurité enlevée, l’officier le plaque au sol, un genou dans son dos, et lui passe des menottes autour des poignets.
Seth hurle, se débat, pleure, mais il ne peut rien faire. Et d’un coup, je me sens hyper mal. Je sais que j’ai fait ce qu’il fallait, mais le doute m’assaille, subitement, quand je vois dans quel état de désespoir il se trouve. Il sanglote, une joue contre les lattes de bois, les yeux fermés. Mon Dieu, j’aimerais tant l’aider.
– Putain, si tu savais ce que t’as fait ! me balance-t-il. Si tu savais…
Ses paupières se sont rouvertes, et ses iris que je devine sombres se sont posés sur moi. Ils me glacent le sang, jusqu’aux os. Qu’est-ce que… Non ! J’ai bien fait, non ? Le doute me reprend, sournois.
– Merci beaucoup, mademoiselle. Vous avez super bien réagi. Vous voulez qu’on vous dépose ?
Je secoue la tête, un peu sonnée.
– Non, ça va, je vais rentrer à vélo. J’en ai pour quelques minutes à peine.
L’adjoint me sourit, et prend le volant très vite.
Pourquoi ai-je pourtant l’impression d’avoir fait une énorme bêtise ? Pourquoi ai-je cette sensation d’avoir précipité Seth vers un abîme encore plus profond que celui dans lequel il voulait se jeter ? …»
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- Ah tiens, manquait plus que lui ! ricane Baxter en me scannant des pieds à la tête.
- J’habite ici, moi, lancé-je avec un sourire narquois. Et toi, tu viens faire quoi ? Une petite visite de courtoisie, en passant dans le coin.
Mon père m’assassine du regard, mais je n’en ai cure.
- Je viens chercher ma femme.
- Ta femme ? répété-je moquer. Je croyais pourtant que tu n’en avais plus.
- Où est Monroe ? hurle-t-il.
Je hoquette de rire, avant de lui asséner :
- Dans mon lit…
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Chapitre 3 :
Matthew
«… C’est beau, rude et fragile à la fois, doux mais solide, harmonieux mais perturbant. Une voix quasi parfaite de par ses différences et ses défauts. Unique.
– C’est elle, murmuré-je.
La chanson se termine, mais je vogue encore sur son intensité quand la voix de James m’interpelle.
– Elle ? me demande-t-il. T’es sûr ?
Je fronce les sourcils, incrédule : mais il est con, ou quoi ? Il n’a pas entendu la perfection du truc ? Il a de la merde dans les oreilles ?
– T’es sûr de toi, là ? répète mon frère avec un brin de sarcasme.
– Ouais, bordel ! m’énervé-je. Je veux celle-là.
Le rire d’Oliver retentit, et je me tourne vers lui en grognant.
– C’est quoi, ton problème ?
– Oh, rien, pas de souci, continue-t-il à se marrer.
– Après tout, rien n’est définitif, grommelle James dans sa barbe. Je note donc : Eilidh pour Matthew.
Eilidh ? C’est quoi, comme prénom, ça ? Celte ? Gaélique ? Peu importe, en fait, ça va bien à sa particularité, finalement. … »
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Chapitre 4 :
Eilidh
«… Bon, ben, lui, il énonce clairement la couleur, au moins…
– Matthew ? Voilà Eilidh, ta concurrente.
Tout sourire, je me tourne vers le claviériste, mais perds tout net mon entrain en découvrant la tête qu’il tire en posant les yeux sur moi. Ses yeux écarquillés et son air mal à l’aise tournent comme une sirène dans mon cerveau. Il a l’air décontenancé, voire déçu.
– Hein ? se contente-t-il de sortir.
J’arque un sourcil, tandis qu’il reporte ses yeux bleus sur son manager, l’air choqué.
– J’ai dit…
– Ouais, j’ai compris, reprend aussi sec le blond. Mais c’est… je… C’est elle, Eilidh ?
James Landford fronce les sourcils, me jette un coup d’œil un peu perdu, puis repart vers son poulain.
– Euh, oui… Pourquoi ?
Matthew grimace et semble se renfrogner.
– Pour rien, grommelle-t-il. Je pensais, enfin, je croyais… Bref, rien.
À sa réaction, je sens le malaise. Et pour moi, c’est carrément la douche froide. Merde, c’est quoi, le problème ? … »
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