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Critiques de Claude Chabrol (14)
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Hitchcock

Aborder Hitchcock par Eric Rohmer et Claude Chabrol me semblait indispensable puisque j'adore le cinéma d'Hitchcock et qu'à chaque fois que je lis ou vois un documentaire sur Sir Alfred, les intervenants mentionnent ce livre.



Il faut dire qu'il a tout du livre culte puisqu'il fût le tout premier bouquin écrit sur le cinéaste. Jamais avant Rohmer et Chabrol, la critique ne s'était à ce point intéressée à l'oeuvre de l'artiste.



C'est avec plaisir et impatience que j'ai débuté ma lecture et mon enthousiasme est vite retombé. Et ceci pour une raison : ce livre s'est pris un terrible coup de vieux.



Il est publié pour la première fois en 1957 et les deux futurs cinéastes dispensent des idées bien dans leur époque mais qui m'ont fait bondir de ma chaise. Entre autre : une vraie femme est une femme au foyer et surtout une bonne ménagère, l'homosexualité est un vice et, misère ! l'homosexuel est un pédéraste (on a échappé de peu à sodomite). Les premières pages ont été un calvaire pour mes nerfs tant ces propos rassis m'ont dérangée.

Autre époque, autre moeurs me dira-t-on...



Mais le livre date aussi dans son analyse car il s'arrête au moment de la sortie du Faux Coupable (The Wrong Man) et n'a pas été actualisé au regard des neufs films réalisés par Hitch après le Faux Coupable. Aussi l'étude des auteurs a perdu de sa pertinence à l'aune de l'évolution du travail d'Hitchcock.



Par exemple, lorsqu'ils nous disent que pour Hitchcock, la femme idéale est une ménagère, on voit bien qu'ils n'ont pas vu Sueurs Froides, Les Oiseaux, Psychose, La Mort aux Trousses et même Pas de Printemps pour Marnie. Quid de la ménagère chez Madeleine, Melanie, Marion, Eve et Marnie ?



En outre le style est souvent pompeux et les analyses des films poussent parfois le bouchon. Le cinéma est symbole et peut-être que celui d'Hitchcock plus qu'un autre mais de là à tomber dans des travers métaphysiques, il y a des limites.



Ce qui m'a aussi agacée, et là c'est vraiment très personnel, c'est que les auteurs et moi ne sommes pas souvent d'accord sur la qualité des films présentés. Et même si nous les apprécions, ce n'est pas pour les mêmes raisons. Les voir anéantir The Skin Game qui n'est pourtant pas un navet et à peine égratigner le Chant du Danube qui est probablement un des plus mauvais film de l'histoire du cinéma m'a fait mal aux dents.

Dire que L'Homme qui en savait trop de 1934 est l'un de ses moins bons films de la période anglaise m'a donné envie de hurler et je préfère ne pas revenir sur Rebecca ou sur Mr and Mrs Smith, je risque de faire une attaque.



Je pense que ce livre conserve sa réputation de standard pour deux raisons : 1/ c'est le premier bouquin sur Hitchcock ; 2/ les deux auteurs sont devenus des cinéastes réputés dont la parole s'est transformée en or.

Je ne dis pas que tout est à jeter dans cet ouvrage mais il n'est pas à la hauteur de sa réputation. Pour en savoir plus sur Hitchcock, mieux vaut lire le Hitchcock/Truffaut et mieux encore, voir les films d'Alfred.
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Simon Siméon

Une lecture divertissante et plutôt courte. C'est une histoire bien écrite, totalement loufoque, avec très peu de personnages mais dont l'intervention est indispensable dans la métamorphose de Simon Lazare. L'auteur se permet dans les dernières pages une petite intervention pour expliquer le dénouement à suivre et expliquer les raisons de son livre pour ceux qui ne l'auraient pas compris.

La fin inachevée nous laisse le choix du destin de cet homme hors normes.



Et si la société actuel faisait en sorte d'empêcher chacun de nous de se dépasser, de se libérer et de vivre au gré de nos pulsions.

La réponse est évidemment OUI, nous sommes bridés par le politiquement correct et toutes ces règles de la société qui ne supporte pas que l'on soit différent. Si nous voulons vivre, vivre intensément il faut éclater et laisser libre court à ses pulsions et ses envies.



Ce thème est abordé au travers du personnage Simon, qui après avoir éclaté finira par être un homme riche et puissant poussé par ses pulsions auxquelles il laisse libre court.



Ce conte philosophique m'a parfois fait rire, et il est important de préciser que l'idée que l'auteur souhaite transmettre est exagérée à l’extrême. Au final, il faut retenir que nous devons nous écouter un peu plus et ne pas toujours réfréner nos émotions, notre instinct tant que cela n'implique pas de conséquence tragique pour autrui.



L’égoïsme est une des clés du bonheur.









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Hitchcock

Quand deux immenses auteurs français décident d'aborder le cas Hitchcock on ne peut que se plonger avec passion dans cet ouvrage remarquable d'intelligence . Ils étaient encore à l'époque au début de leurs parcours , mais l'acuité de leur regard sur l'oeuvre de Hitch est remarquable . S'employant par tout les moyens à faire découvrir cet auteur plutot perçu comme banal à l'époque comme un grand artiste , ils livrent un ouvrage prenant de bout en bout . Un grand moment de dialogue intelligent entre deux monstres sacrés du cinéma français qui nous manquent bien . Et qui parviennent à faire découvrir Hitchcock d'une maniére différente . A ne pas manquer !
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Pensées, répliques et anecdotes

Il est vivifiant de lire ce petit livre. Loin du style branlatoire et ampoulé des critiques de la juste pensée et de la vacuité cinématographique ambiante avec ses thème obligatoires... Godard est un escroc, ce n'est pas un scoop !
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Comment faire un film

Quand un des auteurs majeurs du cinéma français , la téte d'ujne filmographie que peu atteindront donne un cours sur le cinéma , on l'écoute . Et quand le cours est aussi pertinent , pédagogique et intelligent, on se fait tout petit et on écoute . Pour ceux qui veulent un jour voir aboutir un projet de film , ce livre est trés important car venant de l'un des plus grands artisans français du 7éme art .
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Par lui-même et par les siens

Un livre-testament qui n'en demeure pas moins joyeux et très plaisant.


Lien : http://www.nonfiction.fr/art..
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Vingt mystères de chambres closes

Dans la littérature policière, incontestablement ce sont les histoires de meurtres commis dans un local clos, les meurtres impossibles, qui sont les plus fascinantes, les plus étranges, mais aussi les plus difficiles à écrire.



Posée comme un véritable problème, cette histoire doit posséder une solution simple, évidente et paradoxalement farfelue. L’imagination et la créativité sont sollicitées aussi bien par le narrateur que par le lecteur. Le lecteur pris sous le charme essaie de comprendre le comment tandis que le rédacteur qui lui, possède la solution, doit dissimuler celle-ci dans un texte frôlant le surnaturel, l’irrationnel, mais agencé mathématiquement. Comme derrière un écran de fumée.



La banalité n’est plus de mise. Ce n’est plus de l’assassinat considéré comme l’un des beaux-arts, comme l’a écrit Thomas de Quincey, mais l’apanage de l’ingéniosité, l’architecture narrative, la prestidigitation, le talent de conteur. Tout y est mis à contribution.



Roland Lacourbe, en maître de cérémonie exigeant et cultivé, en Monsieur Loyal de la nouvelle, nous présente vingt textes dont les trois-quarts sont inédits en France, qui tous illustrent de façon parfaite combien un auteur de romans policiers, a fortiori dans le domaine du mystère de chambre close, combien un tel auteur doit être maître de son sujet, même dans un pastiche ou une parodie.



N’est pas écrivain qui veut. Raconter une histoire, c’est bien, mais il faut aussi intéresser le lecteur, le capter, le captiver, le retenir. Savoir manier la logique et l’illogique tout en employant l’humour, brasser le tout comme un illusionniste, relève du grand art, mais inspire aussi du respect : respect mutuel entre le lecteur et l’auteur.



Un livre, une anthologie dont le lecteur, même s’il connait les solutions des problèmes, ne se lassera pas, qu’il relira avec un égal plaisir, tel est Vingt mystères de chambres closes. Un livre qui n’est pas uniquement réservé aux amateurs, mais également à tous ceux qui aiment les belles histoires, construites intelligemment, à tous ceux qui possèdent un esprit curieux, qui ont l’esprit mathématique, qui aiment le jeu, la recherche, et surtout à tous ceux qui ne lisent jamais. Une entrée en matière, une ouverture de l’esprit propice à la découverte de romans, par le biais d’histoires courtes mais passionnantes.







Mais que vaudrait cette notule sans exemple concret ?



Je vous propose donc de découvrir quelques-unes des histoires qui composent ce recueil.



Jacques Futrelle, auteur malheureux qui périt en mer lors du naufrage du Titanic, fut l’un des précurseurs du crime impossible et des meurtres en chambres closes. Pourtant dans Le problème de la cellule 13, il s’agit juste d’un défi lancé par la Machine à penser, surnom du professeur S.F.X. Van Dusen, à ses amis. Pouvoir sortir d’une cellule de prison en une semaine alors qu’il est surveillé nuit et jour de l’intérieur comme de l’extérieur, en ne prenant avec lui que quelques objets comme un tube de dentifrice et trois billets de dix et cinq dollars.



Certaines histoires sont ancrées dans le temps, et pour les écrire il faudrait les dater, comme le fait Melville Davidson Post dans Le mystère Doomdorf, au milieu du XIXe siècle. Le thème est toujours d’actualité seule la procédure en est différente, car la technologie est passée par là. Un trafiquant d’alcool frelaté est décédé, enfermé dans sa chambre dans une maisonnette située en pleine campagne. Nul moyen d’accès pour accéder dans la pièce sauf par la porte qui est close de l’intérieur. Un juge et L’oncle Abner, personnage récurrent chez M.D. Post, arrivent sur place et les deux personnages qui les accueillent s’accusent du meurtre. Et pourtant, ils sont innocents.



Célèbre auteur de crimes impossibles, John Dickson Carr, que l’on ne présente plus et dont cette nouvelle, sa première écrite à l’âge de vingt ans, était restée inédite en France, à l’époque de la parution de cet ouvrage. L’ombre du Malin met en scène l’un des personnages favoris de Carr, Henri Bencolin. Il va découvrir le coupable dans une histoire qui pourrait être un tour de passe-passe, et comme l’on dit, y’a un truc. Pourtant tout est logique, il suffit d’un minutage serré dans la réalisation d’un forfait.



Le minutage est aussi à l’origine de Une chute qui n’en finit pas, de Edward D. Hoch, malgré le laps de temps écoulé entre la chute par la fenêtre du président d’une société, qui devait fusionner, et sa réception sur le bitume. Près de quatre heures. Quatre heures au cours desquelles le responsable de la sécurité, va tenter de résoudre ce mystère qui est entouré de brouillard, tout comme l’immeuble où s’est produit le drame.



Même auteur mais histoire totalement différente dans sa conception, L’énigme du pont couvert dont le principal protagoniste est le médecin Sam Hawthorne qui, venu soigner une patiente, se trouve confronté à un mystère apparemment insoluble. Le fils de la maison est parti en voiture à cheval suivi peu après par le docteur et la fiancée catholique du jeune homme, dont la famille professe une autre religion, dans un équipage identique. Il neige mais les traces du boghei s’arrêtent au milieu d’un pont couvert. Le jeune homme, son cheval et son tout-terrain hippomobile ont disparu. Une farce de sa part, ce ne serait pas la première fois qu’il s’amuserait ainsi, mais son corps est découvert quelques heures après, une balle dans la nuque. Humour volontaire ou non, je ne peux résister à signaler cette phrase :



Comme je partais, le shérif Lens entra dans l’épicerie-droguerie de l’autre côté de la rue. Je le rattrapais devant le baril de cornichons.







Dans L'arme à gauche, de Bill Pronzini qui fut un auteur phare de la Série Noire et dont certains romans comportaient des énigmes de meurtres en chambre close, le lecteur entre dans ce qui pourrait être une histoire à connotation fantastique, car le présumé assassin, enfermé dans la pièce où il a perpétré son forfait, nie. De plus l’arme du crime est introuvable.



Enfin, une petite dernière pour la route par l’un des auteurs protéiformes les plus passionnants : Fredric Brown. Un crime à la campagne est bourré d’humour et celui-ci prédomine tellement que l’histoire passe en arrière-plan, ou presque. Mais il existe un point commun entre cette nouvelle et celle de Pronzini. L’indiquer serait dévoiler le ressort de ces deux nouvelles.



Tout ceci n’est sorti que de l’imagination fertile d’auteurs connus ou méconnus, mais parfois la réalité dépasse la fiction comme le démontre Roland Lacourbe dans son article intermédiaire : De vrais crimes en chambres closes.



Chaque nouvelle est précédée d’une notice sur l’auteur et son œuvre, ce qui n’est pas négligeable.




Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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Hitchcock

Les deux auteurs nous présentent les films du maître par ordre chronologique. On apprend pourquoi il décide de faire tel et tel film, ce qu’il a voulu montrer, les techniques qu’il a voulu appliquer, les qualités des acteurs qu’il a choisi. On apprend aussi quel a été le sort du film : succès, demi-échec, échec et si ce résultat était ou non mérité selon le point de vue des auteurs mais aussi du metteur en scène.



Au fil des pages et des films, on se rend compte d’une réalité dépeinte par tous les artistes : les œuvres les plus personnelles d’Hitchcock, celles qu’il a le plus peaufinées ont été, en règle générale, mal comprises par le public. Alors que les adaptations faites sans recherche, sans effet de style, sans technique novatrice dans le mouvement de caméras ou le son, sont en général celles qui ont obtenu le plus de succès. Le cinéma d’auteur tel qu’Hitchcock le concevait le confinait à l’échec alors qu’il excellait dans le cinéma simplement commercial, c’est-à-dire des histoires policières mouvementées, voire débridées.



Pour ce faire, « il inventa un nouveau genre : le feuilleton d’espionnage intelligent. Beaucoup d’action, de voyages, de mines patibulaires, de gags, avec par instants un approfondissement inattendu de certaines situations » (p. 44-45).



Mais, pour prendre, la recette réclamait un savant mélange des éléments : sa perception du monde, la morale, la mauvaise conscience, l’un de ses procédés préférés : la brusque rupture de ton, la mauvaise conscience, le coupable présumé en réalité innocent, mettre plus de lui-même, élever le débat.



On retrouvera tout au long de ce parcours cinématographique son don inné pour choisir les acteurs à même de transmettre ces sentiments qu’il souhaite faire partager au public.



On remarquera aussi que Alma Réville s’implique plus directement encore dans les adaptations à partir des « 39 marches » avec le succès que l’on sait.



Si ce livre est très agréable à lire c’est parce que les auteurs ont su nous entraîner de façon graduelle dans leur analyse de l’œuvre d’Hitchcock. Les analyses se font plus cinématographiques au fil des pages. Et le lecteur se forme suffisamment en lisant les premiers chapitres pour être ensuite capable de comprendre les analyses plus pointues des derniers films commentés.



Il est aussi très agréable de lire cette succession d’histoires courtes qui résument les scénarii. Assurément ces deux auteurs qui deviendront plus tard des réalisateurs reconnus ont le don de raconter des histoires (dans le bon sens du terme). Que cela fait du bien de lire des propos si intelligents !





Seul regret : la publication de ce livre date de 1957. Le dernier film analysé est donc "Le faux coupable" de 1956. "La mort aux trousses" échappe donc à la sagacité des deux auteurs dans ce livre !

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Et pourtant je tourne...

Pour mieux connaître Chabrol. L'humour et l'ironie qui étaient siens s'y expriment mais aussi des propos un peu plus sérieux sur sa conception du cinéma et sa manière de faire des films, ses difficultés parfois pour tourner. C'était la 1ère fois que ce relatif dilettante s'exprimait par un livre. Il dit ne pas dessiner ses plans, pour "fuir l'académisme" . La musique, souvent écrite par son fils, apporte en effet un style plus abstrait. Il écoutait les idées des comédiens et des techniciens. Il y évoque d'autres cinéastes, qu'il apprécie : Murnau, Lang, Renoir, Hawks, Ford, Hitchcock... . Il parle aussi de la censure, de l'argent, de la violence, de la pornographie, de la politique (qu'il déteste en général), de la télévision. Il y expose des idées pour changer le système .. il évoque la critique, les récompenses, son goût pour des écrivains, peintres, musiciens..
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Hitchcock

Plus grand cinéaste selon un classement dressé en 2007 par la critique au Royaume-Uni, The Daily Telegraph écrit : « Hitchcock a fait davantage qu'aucun autre réalisateur pour façonner le cinéma moderne, lequel sans lui serait tout à fait différent. Il possédait un flair pour la narration, en dissimulant avec cruauté (à ses personnages et au spectateur) des informations cruciales et en provoquant comme nul autre les émotions du public. Un livre qui revient sur le maître,sa vie , son oeuvre? parfait !
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Hitchcock

Sorti au milieu des années 50 ( il s’arrête au "Faux Coupable"),ce livre avait fait date pour l'époque au sens ou pour la première fois, le réalisateur était présenté non comme un simple faiseur de suspens mais comme un "auteur" avec des thématiques propres à part entières.

Les deux critiques d'alors des Cahiers du Ciné' optent pour un approche biographique pour la période anglaise ( description et analyse des films dans l'ordre chronologique) avant ensuite de s' efforcer pour la période Américaine de privilégier une approche plus analytique (et plus ardue,verbeuse dans le style à mon gout)
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Comment faire un film

Plus une retranscription écrite d'un entretien vidéo de Claude Chabrol interrogé par François Guérif, l’intérêt seul étant d'avoir une trace écrite.

Un quatrième de couverture alléchant puisque le réalisateur annonce qu'il ne faut que quatre heures grand max pour apprendre comment faire un film! Plus que pour faire ce livre et le lire donc ;)

Blague à part, cela peut représenter un bon panorama général de l'envers du décors d'un film (courts paragraphes sur chaque étape et chaque métier ponctués d'anecdotes chabroliennes pour la plupart, certaines parties manquent d'exemples concrets à mon goût) pour les béotiens purs ou simple curieux. Peut-être aussi pour les vrais amateurs du réalisateurs qui pourront apprécier les anecdotes qui parsèment le livre, drôles et piquantes.

A lire rapidement mais sans attendre le miracle chabrolien annoncé ;) ceci n'étant que mon tout petit avis.
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Par lui-même et par les siens

Avec sa malice habituelle, Claude Chabrol se fend de pensées sur tout. Gourmet ou gourmand, il aimait profiter de la vie et avait un avis sur tout, sans forcément se prendre au sérieux. Ancien critique de cinéma, il connaissait les rouages de la langue et savait en user à bon escient. Cet ouvrage est une anthologie dans la mesure où il rassemble un nombre incalculable d’aphorismes qui penchent plutôt vers la légèreté que vers le grave. Bel hommage à rendre au cinéaste disparu il y a un peu plus de deix ans que de se replonger dans ce livre.
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Autour d'Emma : Madame Bovary, un film de C..

Chabrol propose une lecture distante du chef-d’oeuvre de Flaubert et s'obstine à tout vouloir mettre dans le film. Les petites phrases, les traits d'esprits, les personnages clés, les scènes d'anthologie, tout est taillé au même format pour que ça rentre au forceps dans cette malle bourrée à craquer. Résultat, toutes les pistes sont lancées, mais aucune n'est retenue. L'adaptation d'un classique de la littérature à l'écran exige un choix, des partis pris, un ton. Chabrol se contente de l'adaptation broderie du drame bourgeois. Adultère, surendettement et suicide, dans une version pastel et crinoline de bon ton, très revue de mode. L'ironie vinaigrée de Chabrol laisse ici place au sirop douceâtre d'une lecture au coin du feu. Ce livre revient sur les coulisses du film.
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