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Critiques de Claude-Jean Philippe (20)
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Le journal d'un cinephile

Le journal d'un fou ........ de cinéma.



Claude-Jean Philippe n'est pas de ces critiques ou spécialistes de cinéma qui vous écrasent de termes techniques incompréhensibles et d'analyses

" métaphysiques " sur les films et qui font qu'à la fin de l'article, vous avez l'impression de ne pas avoir vu le même film qu'eux.



Non, Claude-Jean Philippe, est un passionné. Il partage avec vous son amour du cinéma très simplement, sans mépris, sans condescendance. Il vous explique avec ses mots à lui, si il a aimé ou détesté un film , sans jamais se cacher derrière une prose trop intellectuelle mais par contre avec toujours des arguments rationnels.







Dans son journal qui s'étale sur trois ans, de 1986 à la fin 89, il nous raconte sa vie quotidienne, ses tourments, sa solitude, ses déprimes et ses joies. Il nous fait revivre également les quelques faits marquants dans la société de l'époque.

Mais rassurez vous le cinéma n'est jamais bien loin. Il nous critique et explique tous les films qui sortent ( il en voit entre deux et trois par jour) et ses digressions sont souvent matière à remonter le temps et évoquer les réalisateurs, acteurs et films qui ont fait la grandeur du cinéma français mais aussi mondial.







Vous l'aurez compris, j'ai une affection particulière pour l'auteur. Pour moi, Claude-Jean Philippe sera toujours ce Monsieur un peu timide qui apparait sur la pointe des pieds, à la fin de l'émission " Apostrophes " et qui, à travers une présentation de cinq minutes, vous communique sa passion pour le film du soir et finalement fait que vous allez vous coucher bien plus tard que prévu mais avec en rêve un nouveau chef d'oeuvre.





Voilà, son journal est comme lui, simple mais passionné et passionnant.

N'oublions pas qu'il a permis à toute une génération de découvrir un cinéma d'auteur de multiples époques et pays.
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Le roman du cinéma

Un roman mais aussi une histoire du cinéma.





Un roman, en effet, parce que d'entrée, Claude-Jean Philippe nous propose de nous transporter en 1928 et de parcourir avec lui les villes, le monde et de revivre les grands évènements de cette époque à travers le cinéma.



Pourquoi 1928 ? Parce que c'est la naissance du cinéma parlant avec les désillusions pour certains et une gloire naissante pour d'autres. A peine remis de ce choc cinématographique , arrive le krach boursier de 1929 aux Etats-Unis. En Europe, c'est l'accession de Hitler au pouvoir en 1933, le front populaire en France, la Guerre Civile en Espagne et partout dans le Monde, cette menace de guerre.



L'auteur va se servir du cinéma pour décrypter tous ces évènements, nous expliquer leurs ascendances sur les films, leurs influences politiques sur les réalisateurs et les scénaristes.



Ce sera l'occasion de rencontrer, comme si nous y étions, les plus grands cinéastes ( Chaplin, Lubitsch, Lang, Renoir), les plus grands acteurs et actrices ( Greta Garbo, Marlène Dietrich, Michel Simon) et nous souvenir de tous les grands films et de les mettre en perspective par rapport à la marche du Monde de cette époque.



C'est bien un roman un peu magique, donc, mais aussi l'Histoire de cette décennie riche dans tous les domaines puisque nous croiserons aussi beaucoup de poètes, d'écrivains, de peintres prestigieux, mais aussi parcourue de beaucoup trop de drames.



Une lecture facile et passionnante que l'on ne veut pas lâcher tant son auteur parvient à transmettre sa passion comme il savait le faire, il y a quelques années, à la fin de l'émission " Apostrophe " quand il présentait le ciné club.



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Bogey

Excellente biographie dessinée.

Tout y est, de la vie privée à la vie professionnelle.

En allant à l'essentiel, on en apprend beaucoup sur le grand Humphrey Bogart, star inoubliable, avec se qualités et ses travers et c'est beaucoup moins barbant qu'une biographie classique...

On y reconnait et retrouve avec plaisir toutes les vedettes d'Hollywood de la grande époque.

Un régal.

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Jean Renoir, une vie en oeuvres

Claude-Jean Philippe nous raconte Jean Renoir en se servant des films de celui-ci.



L'auteur, en nous présentant la genèse de chaque film, avec de multiples témoignages des participants qu'ils soient producteurs, techniciens, scénaristes ou acteurs, parcourt toute la vie du réalisateur.



Ce livre, qui n'est pas une biographie , reste passionnant grâce à de nombreuses anecdotes sur les tournages mais aussi sur les doutes et les difficultés que rencontra Jean Renoir à chacun de ses films.
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Le roman de Charlot

Ce livre, écrit dix ans après la mort de Charlie Chaplin, n'est pas une biographie mais plutôt une étude de son oeuvre à travers sa vie.



Pour cela, l'auteur s'appuie sur l'autobiographie "Histoire de ma vie", de nombreuses biographies de ses proches collaborateurs ainsi que de multiples articles se rapportant au cinéaste tout en cherchant à faire la part des choses vraies où fausses parues à l'époque.



Claude-Jean Philippe retrace la vie de celui qui deviendra Charlot en nous expliquant, film après film, l'influence des événements qui la composent sur l'oeuvre du cinéaste.





L'étude des films, de leur genèse jusqu'à leur sortie en salle, est pour moi le plus intéressant du livre, l'auteur étant dans son domaine de prédilection.



Si vous aimez les films de Charles Chaplin et que vous êtes cinéphile, ce livre vous séduira mais si vous êtes plus intéressé par l'homme lisez plutôt une de ses biographies.



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François Truffaut

Petit livre qui passe en revue la vie de François Truffaut à travers ses films.



Après avoir évoqué son enfance malheureuse, l'auteur tente de nous démontrer que tous ses films sont marqués par cette épreuve, douleur qui ne cicatrisera jamais.



L'analyse de chacun de des films est intéressante, elle apporte de nombreuses anecdotes et informations assez originales.



A noter, de très belles photographies malgré un petit format (21 sur 13 cm).



Ce n'est pas une biographie au sens strict mais peut néanmoins constituer une bonne première approche de l'univers de François Truffaut.
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Captain Flynn

"Et tant mieux pour nous, après tout, si sa vie ressemble à ce point à une bande-dessinée" remarque Claude Jean-Philippe à propos de son héros l'immortel Errol Flynn. Et c'est peu dire tant l'homme et sa vie furent particulièrement exceptionnels.

Tête brulée, sans beaucoup de préjugés ni de discernement, il fut un véritable aventurier, écumant la planète en entreprises foireuses, petites arnaques sordides et coup de reins vainqueurs.

Jusqu'au jour où, enfin Hollywood découvrit Flynn et en fit le grand acteur que l'on sait.

Cet album dessiné par Patrick Lesueur rend un très bel hommage à ce Diable de Tasmanie qui refusa de vivre avec modération et prudence.
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Métropolis, images d'un tournage

Cet ouvrage, aujourd'hui difficile à trouver, est avant tout un recueil d'images du tournage de ce film, devenu avec le temps une référence.

Boudé lors de sa sortie en 1927, il fut l'un des plus cinglants échecs financiers de la Ufa tant le tournage avait été long et difficile.

Des milliers de figurants avaient participé au tournage entre 1925 et 1926.

On retrouve dans ce livre les images connues de Metropolis, dans un grand format qui permet d'en scruter les détails.

Certaines photos montrent la scène en même temps que son tournage, ce qui confirme les dimensions colossales de cette production pour l'époque.

Je retiens de ce film, au-delà d'un scénario dont les ficelles sont parfois un peu grosses, son incroyable esthétique et l'incroyable jeu d'acteurs qui a donné au mouvement le nom d'expressionnisme.

Brigitte Helm est remarquable, tout comme Rudolf Klein-Rogge qui a jalonné le parcours allemand de Fritz Lang dans quasiment tous ses films des années 20.

Un ouvrage que chaque fan de Metropolis doit avoir dans sa bibliothèque, d'autant plus qu'aucune réédition comparable n'a été proposée depuis sa sortie en 1989.

De belles archives photographiques.
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Une nuit chez les Marx

Saviez-vous que les Marx brothers étaient de par leur père, français d'origine ?

Qu'ils revendaient de l'argent d'occasion à des flics ?

Que Groucho n'a jamais porté à l'écran qu'une moustache peinte ?



Cet album sympathique n'est pas une bonne biographie des Marx, plutôt une sorte d'hommage à leur inventivité, leur originalité.

Les dessins de Patrick Lesueur sont assez inégaux en qualité. Très bons lorsqu'ils sentent le calque de photographies, exécrables parfois mais l'ensemble est souriant, agréable et rapidement lu.
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Bogey

Une biographie tout juste moyenne d'un des plus grandes légendes d'Hollywood à savoir Bogart dit "Bogey" qui symbolisait l'homme sûr et intègre. Ce portrait souvenir est tout de même intéressant pour les cinéphiles car tout à fait honnête. Je regrette juste un manque de panache dans la présentation. C'est cependant une vieille bd qui était pris dans le carcan des règles d'une époque où l'audace des cases n'existait point.



On aborde aussi bien la vie sentimentale de Bogart qui s'est marié quatre fois avant de trouver le bonheur auprès de Lauren Bacall que sa filmographie avec le célèbre "Casablanca" dont la réplique finale est passée dans les annales ("Faut pas être un génie pour piger que personne ne s'intéresse aux petits problèmes de trois péquenots dans ce monde de dingue...").



Ou encore pour son rôle dans Africa Queen auprès de la grande Katharine Hepburn où il recevra enfin l'oscar du meilleur acteur comme consécration d'une bien longue carrière. Comme chacun le sait, il va mourir d'un cancer en 1957 rongé par le tabac et l'alcool. Depuis, l'étoile de Bogart ne s'est jamais éteinte. Cette bd lui rend hommage et c'est très bien.
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Captain Flynn

Cette bd est une ode à la gloire d'Errol Flynn, la plus bravache des grandes stars du cinéma qui était aussi célèbre pour ses frasques hors écran que pour ses coups d'éclats sur la pellicule (Capitaine Blood, Robin des Bois, la charge fantastique...).



On découvre que cet homme né en Tasmanie (petite île australienne) était un véritable aventurier du style Indiana Jones avant de tomber par hasard sur le cinéma. On suit avec un certain plaisir toutes ces aventures en se demandant si c'est bien la réalité.



En effet, saviez-vous qu'Errol Flynn s'est débarrassé d'un requin en le nourrissant de dynamite? Cela pourrait paraître étonnant d'un premier abord mais plus du tout après avoir lu cette biographie très surprenante. Je ne plaisante pas.



Cette bio ne cache pas non plus les mauvais côtés de cet homme de nature destructeur. En effet, il noyait sa santé et sa fortune dans l'alcool. Il ne vivra pas vieux puisqu'il sera victime d'une crise cardiaque âgé d'à peine 50 ans. Il ne voulait pas d'ailleurs. Vivre vite et intensément était sa devise. C'était également un collectionneur de femmes ce qui lui joue des tours comme en 1942 où il est accusé de détournement de mineures ce qui équivaut à un viol selon la loi californienne.



Ce récit entretient un peu sa légende sans faire toute la lumière sur ses liens avec les nazis par exemple ce qui semble être regrettable.



On retiendra surtout qu'Errol Flynn, archétype de la beauté masculine, semble avoir fait de son mieux pour coller à sa légende...
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Jean Renoir, une vie en oeuvres

L’auteur n’évoque pas de manière structurée des films de Jean Renoir, mais virevolte, se laissant emporter par la genèse des films, le pouvoir de séduction de tel ou tel acteur, des changements ad-hoc du scénario, la virtuosité du cadrage, les collaborateurs ou les amis du moment... Tous ces éléments sont intéressants, passionnants même. Le texte s’adresse à un cinéphile niveau expert. Tout le parcours du cinéaste sur 400 pages.
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Le roman du cinéma

Le deuxième opus. Quand on aime vraiment le grand cinéma
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Le roman du cinéma

Pour les amoureux du cinéma.
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Bogey

Petite pensée émue pour le Ciné-Club et son présentateur Claude-jean Philippe. Cet amoureux du cinéma nous a fait partager sa passion durant pas mal d'années sur le petit écran.

Avec cet album, il s'est essayé à un autre art, la bande dessinée mais toujours à propos du cinéma. Avec "Bogey", il s'attaque à une légende du cinéma américain, l'acteur Humphrey Bogart.

Il ne s'en sort pas trop mal, bien que ce ne soit pas son métier (ça se sent par moment) et les dessins de Patrick Lesueur m'ont plutôt séduite. Même si le scénario n'est pas très dynamique, il y a de la matière d'autant plus que Bogart se raconte puisqu'il est le narrateur.

Car Humphrey a eu de la chance dans la vie même s'il est mort d'un cancer assez jeune, à 57 ans. C'était un fils issu d'une famille plutôt aisée et il s'est retrouvé presque par hasard acteur après avoir été régisseur. C'était le temps ou le cinéma parlant remplaçait le muet. Il a beaucoup joué les méchants à l'écran puis est devenu un romantique. Il faut dire qu'avec son regard de cocker intelligent, il est craquant. Entre Broadway et Hollywood, il n'a jamais cessé de tourner et son image de séducteur est très forte. Mais sa plus belle histoire d'amour c'est avec Betty alias Lauren Bacall, qu'il l'a vécu. Il a d'ailleurs eu deux enfants avec sa quatrième femme qui avait 24 ans de moins que lui. Ils ont tourné plusieurs films ensemble notamment le Port de l'angoisse et le Grand Sommeil. Alors vite, à vos DVD !

Ceci-étant, l'acteur oscarisé et alcoolique n'était pas que cela. Claude-Jean Philipe met aussi en avant sa prise de position durant le maccarthysme et c'est bien.



Sur la forme, j'ai été agacée par les guillemets à chaque phrase totalement inutiles (on a compris qui est le narrateur) et le titre "Bogey" ne va pas car le surnom donné à Bogart dans la BD est Bogie. Certes, c'est du détail mais j'ai envie d'être exigeante par rapport à l'ampleur de la légende de celui qui est considéré comme la plus grande star masculine de tous les temps.





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René Goscinny

Si je vous dis Goscinny, il y a neuf chances sur dix que vous me répondiez "BD", "Astérix" (dessin Uderzo), "Lucky Luke" (dessin Morris), "Iznogoud" (dessin Tabary), "Le Petit Nicolas" (dessin Sempé), "Les Dingodossiers" (dessin Gotlib), etc.

Normal. Et c'est justice, les titres évoqués sont tous des incontournables du genre "île déserte" La chance restante, du coup, correspond à tout le reste de l'activité de notre homme. Et ce n'est pas peu dire.

Pour ne pas quitter la littérature... (j'en vois d'ici certains qui disent "oui mais la BD c'est pas de la littérature"… on va s'expliquer à la récré)... Goscinny est l'auteur de plusieurs recueils de courtes histoires : "La Potachologie", "Le Potache est servi", "Les Interludes", "Tous les visiteurs à Terre", sans compter tous les textes hilarants qu'il a confiés aux divers journaux où il a travaillé : Paris-Match, le Journal du Dimanche, le Figaro, et bien sûr Pilote.

Goscinny c'est aussi un scénariste de films : en plus des adaptations de se œuvres (Astérix et Lucky Luke, essentiellement) il est l'auteur de deux films de son ami Pierre Tchernia, "Le viager" et "Les Gaspards".

Enfin - last but not least - il est, en 1959, l'un des co-créateurs (avec entres autres Albert Uderzo et Jean-Michel Charlier), de la revue "Pilote". Autant dire qu'il est un des fondateurs de la nouvelle BD française : les plus grandes séries : en plus des séries déjà citées, Tanguy et Laverdure de Jean-Michel Charlier et Albert Uderzo, Achille talon de Greg, Blueberry de Jean-Michel Charlier et Jean Giraud, Barbe-Rouge, de Jean-Michel Charlier et Victor Hubinon, La Rubrique à Brac, de Marcel Gotlib, ou encore Valérian de Jean-Claude Mézières et Pierre Christin. et une pléiade d'auteurs et de dessinateurs déjà célèbres ou appelés à le devenir : Jijé, Jean-Marc Reiser, Fred, Claire Bretécher, Jean-Claude Forest, Jacques Tardi, Jacques Lob, Enki Bilal, Philippe Druillet, Hugo Pratt, René Pétillon, Max Cabanes, Gérard Lauzier, Nikita Mandryka, etc.etc.

L'humour de Goscinny est d'une finesse exceptionnelle, et relève à la fois de la grande tradition de l'esprit français (Alphonse Allais, Tristan Bernard) et à la fois d' un côté populaire "tous publics", consistant à des gags quasi cinématographiques (style Chaplin, Buster Keaton ou les Marx Brothers) et à un emploi immodéré du calembour : Astérix : "Il ne faut jamais parler sèchement à un Numide", "Chaque été les Ibères deviennent plus rudes"; Lucky Luke : "Si vous éteignez son incendie, je vous refroidis ! - Si vous éteignez le sien, je vous brûle !", "Le moment est venu de nous dire au revoir, mon vieux Jolly Jumper - Je n'aime pas le voir partir seul. Sans moi, il est démonté." C'est dans Iznogoud que Goscinny s'est le plus lâché : on croise à Bagdad le calife Haroun el Poussah, le grand vizir Iznogoud (vous savez celui qui veut…), son fidèle homme de main Dilat Lahrat, et d’autres persans dûment fêtés, comme le conteur Agaz, Khoud le marchand d'huile, ou encore le mède Indjapahn...

Dans ses textes, Goscinny fait preuve en plus d'un merveilleux sens d'observation, il décrypte tous les petits défauts de l'existence, sans méchanceté aucune, avec toujours un clin d'œil malicieux. Les deux textes que je vous mets en citation vous en convaincront.

S’il en est un qui peut prouver que la BD est bien un des formes de la littérature, c’est bien l’ami René : mais oui, on peut dire l’ami René, comme on disait l’Ami public n° 1à propos de Walt Disney… Farpaitement !







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Métropolis, images d'un tournage

Dans l’histoire du cinéma, aucune œuvre n’a subi autant de transformations que Metropolis. Le film de Fritz Lang avait nécessité deux ans de travail. Le déploiement technique et financier avait éclipsé tout ce qui avait été imaginé, au point que Metropolis mena la société U.F.A. au bord de la faillite. Avec ce projet colossal, les producteurs espéraient de gros bénéfices et un succès commercial international. Malheureusement, le film ne connut pas le succès escompté. Metropolis fut un fiasco. Seuls 15.000 Berlinois assistèrent à la projection en janvier 1927. Le film fut très vite retiré de l’affiche afin d’être remonté et raccourci. D’une durée originale de 153 minutes, le film fut réduit à 118 minutes. C’est cette version de deux heures qui fut projetée à travers le monde. Mais rien n’y fit, le public bouda Metropolis. Le film subit encore de nombreuses coupures, notamment une version américaine distribuée par la Paramount, indigne de la vision de Fritz Lang. Il faudra attendre la fin de la Seconde Guerre mondiale pour que le film soit redécouvert et trouve enfin son public.
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Une nuit chez les Marx

Claude-Jean Philippe vient de nous quitter mais il nous a laissé sa passion du cinéma.

Le dessinateur, Patrick Lesueur, l'a mis en scène il y a déjà longtemps (1990) dans "Une nuit chez les Marx", bande dessinée trouvée à la bibliothèque et qui retrace la vie des célèbres comiques américains. Ce titre résonne comme un clin d'oeil a un de leur film « Une nuit à l'Opéra ».

Claude-Jean Philippe est donc mis en scène dans cette histoire. Il n'arrive pas à trouver l'entrée en matière pour raconter la vie de Groucho, Chico et Harpo. Il est en train de chercher l'inspiration quand les fantômes des trois frères viennent lui rendre visite. Ils vont exiger la vérité historique et en profite pour faire tourner en bourrique le journaliste français spécialiste de cinéma (qui va en profiter pour faire de l'humour juif new-yorkais).

Les Marx Brothers sont de vrais frères. Ils ont traversé une bonne partie du 20ème siècle et connu le début du cinéma parlant. Dans la BD, on apprend que Chico joue du piano avec une seule main parce que sa professeure ne lui a pas appris à se servir des deux, que Groucho a un don pour le chant ou encore qu'Harpo n'est pas muet dans la vraie vie.

Avec des parents à forte personnalité ils vont vite se diriger vers le spectacle en créant un quartet vocal dès 1910 pour être embauchés par la Paramount en 1928. Et le succès ne semble pas les avoir quittés.

Il n'y a plus qu'à aller chercher les DVD pour voir ou revoir leurs films pour une franche rigolade.





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Bogey

J'ai trouvé le texte de Claude Jean-Philippe agréable qui parle à la première personne en se mettant dans la peau d'Humphrey Bogart pour évoquer sa vie et sa carrière. Mais je n'accroche pas trop au graphisme qui s'inspire de photos ou de plans de films en les colorisant. Je ne trouve pas les personnages toujours très ressemblants alors je ne vois pas trop l'intérêt.

La qualité de ce livre est néanmoins de faire revivre cet acteur et de donner envie de se replonger dans quelques vieux films en noir et blanc comme je les aime.
Lien : http://toutzazimuth.eklablog..
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Captain Flynn

Même s'il participe à quelques comédies, c'est dans l'action et l'aventure qu'il excelle : films de pirates (L' Aigle des mers), westerns (La Charge fantastique de Raoul Walsh, un autre de ses réalisateurs fétiches), films de guerre (Aventures en Birmanie)... Fidèle à ses metteurs en scène, il l'est également à sa partenaire Olivia de Havilland, avec qui il forme un véritable couple cinématographique, réuni 8 fois à l'écran (entre autres dans La Charge de la Brigade Légère). Après avoir incarné des figures historiques, telles que le général Custer (La Charge Fantastique), et le sus-cité Robin des bois, il retourne sur le ring pour Gentleman Jim, et endosse l'habit du cynique séducteur Don Juan (Les Aventures de Don Juan), un rôle sur mesure pour cet acteur qui collectionne les conquêtes féminines.
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