Claude K. Dubois

Un tout tout gros coup de coeur qui est resté en souvenir dans ma bibliothèque longtemps après que mes enfants ne soient devenus grands.

Armée de son filet en fil de fer barbelé, Kakafania capture des rêves des enfants. Mais un soir, elle tombe sur 7 enfants qui ne se laissent pas voler leurs rêves aussi facilement...

Un bel album, aux couleurs pastels et aux graphismes doux et tout en rondeurs. Toutes les pages de droite se déploient, donnant plus de perspective à l'histoire.

Il permet aux enfants de dépasser la peur du croque-mitaine, puisque celui-ci se laisse prendre à son propre jeu !

Je n’ai pas lu le récit original de Claude K. Dubois, je n’ai donc aucun élément pour apprécier la justesse de cette adaptation ni la pertinence des propos de cet auteur.



En revanche, la lecture de cet album me laisse perplexe. Je déplore le caractère prévisible du scénario et l’emploi abusif de clichés. On situe rapidement les personnalités des protagonistes en raison de leur aspect caricatural, on devine prématurément l’issue tragique de l’histoire privant ainsi le lecteur de tout effet de surprise. L’intrigue n’est pas ménagée, le suspens n’est pas préservé, on ne ressent pas la tension qui devrait aller crescendo. Cette lecture n’offre pas de plaisir, elle ne nous apprend rien que nous ne saurions déjà.



Arnaud Floc’h et Christiane Germain campent des personnages stéréotypés ; naïfs et insouciants pour certains, colériques et manipulateurs pour d’autres, relativement dociles pour les derniers. Leurs réactions sont sur-jouées au point d’en perdre toute crédibilité, leurs accès d’humeur n’impressionnent pas et sonnent faux. De plus, je n’ai pas eu l’impression qu’il y ait réellement d’interactions entre les différents acteurs, chacun restant campé sur ses positions et ne voyant que son intérêt personnel. Je dois dire qu’excepté le passage où le jeune homme (Thomas) se rétracte et décide finalement de ne pas participer à ce voyage en Afrique, le reste du scénario m’a donné l’impression d’être cousu de fil blanc.

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J'ai adoré.

Les enfants à qui j'ai lu en "avant-première" cet album ont adoré également : je précise, enfants âgés entre 7 et 9 ans, non francophones.

L'introduction pour présenter ce livre aux enfants a été la vie des alpages, les montagnes, et bien sûr les marmottes et l'hibernation.

Et puis, nous avons découvert tous ces mots en "otte"... et nous sommes parties dans des parties de rigolades et de régalades : nom d'une carotte, nom d'une échalote, nom d'une bouillotte, etc...

Et puis, nous avons découvert la prudence, l'anticipation.

Enfin, nous avons dessiné les marmottes, Compote la fofolle qui ne pense qu'à jouer, et Biscotte la frileuse, qui grelotte.

Un régal, un plaisir.

Jules le petit chien voit débarquer Tao le petit chat. Ils s'apprivoisent, deviennent les meilleurs amis. Or ; Tao se blessent et l'attente de son retour commence.



C'est une petite histoire toute douce, toute mignonne sur l'amitié et l'attente. Ce que j'aime particulièrement, ce sont les illustrations de Claude K. Dubois. A chaque fois, je fonds devant tant de finesse et de douceur.

Maman sait tout, Maman voit tout, et elle sait mieux que ces diablotins d’enfants où tout est.

Ah cette maman qu’on appelle à corps et à cris.

L’album a pas mal de texte car les petits chenapans ont nombre de sollicitations à faire. Nous voyons bien sur la couverture leur bec bien ouvert.

Le graphisme est d’une grande douceur. Et figurez-vous que maman cane aimerait bien lire son livre tranquillement, c’est donc quelqu’un qui a goût à la lecture.

De plus, quand elle lit son roman, le texte est en italique. Nous voyons des détails qui parleront aux lecteurs du monde entier.

Ils ne lui laisse pas un moment de répit, elle leur répond toujours avec douceur, puis elle aimerait bien leur faire comprendre qu’elle a aussi besoin de temps pour elle.

De plus, j’imagine qu’il faudrait bien qu’ils apprennent où ils laissent leurs affaires.



Vers la fin, ça m’a beaucoup fait rire. Mais la dernière image elle aura totalement fait fondre nos cœurs, elle a trouvé l’ultime conciliation XD.



Cela met autant en avant les super-pouvoirs de la maman, qui par exemple sait mieux retrouver les affaires de ses enfants qu’eux-mêmes, tout comme de faire attention à la charge mentale, et le besoin d’avoir des moments pour soi. Ainsi que l’impatience de ces chenapans qui crient à tout va. Le tout très en douceur, très subtilement.



Ayant aimé le dessin et la façon tendre de nous conter cette histoire, si un jour c’est possible les autres albums de Claude K. Dubois seraient à découvrir.



Mini avis Ly’s week :

Maman Maman : Bonne lecture douceur, pauvre maman sollicitée de toutes parts par ces petits qui ne savent jamais où les choses sont, dessins tout doux et vous savez quoi la maman aimerait bien lire tranquillement son livre.
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Un bel album sur le retour à leurs terres de Mayas qui quittent les plantations de café où ils étaient exploités pour travailler la terre en respectant la nature dans la forêt.

La jolie petite Lola est touchante et généreuse, on prend plaisir à lire une autre aventure de notre petit hamster au grand coeur, elle est tellement mignonne ! Les illustrations sont toujours aussi adorables et l'histoire touche le lecteur à chaque fois car elle est habilement tricotée pour mettre en évidence une qualité de Lola.

Cette petite série d'albums mettant en scène Lola, sa famille et ses amis est vraiment craquante ! Mais comme Lola a un caractère fort, on ne tombe pas dans la mièvrerie et les histoires sont à la fois légères et intelligentes.

Ici Lola voudrait grandir plus vite pour gagner son pari avec Franckie, alors elle essaye toutes sortes de méthodes : sauter, s'étirer, faire du sport... Mais au final, est-ce que le plus important ne serait pas de grandir dans sa tête ?

J'aime beaucoup la façon dont sont amenées les questions existentielles de ces albums : on voit Lola qui est confrontée à un problème et qui cherche des solutions. On la voit cheminer et évoluer jusqu'à en ressortir grandie (c'est le cas de le dire), et ce par ses propres moyens. Les parents sont là, présents et bienveillants, mais ils n'imposent pas leur point-de-vue, ce que je trouve fort appréciable.

Un album pertinent et efficace aux très jolis dessins dans les tons pastels.

Pour les 3-5 ans.

Claude K. Dubois n'a pas son pareil pour croquer avec tendresse ses petits héros ! Je suis véritablement passionnée par ses illustrations et la douceur pleine de malice de son univers...



Les mots de Carl Norac, quant à eux, viennent saupoudrer leurs albums de jolis, poétiques et espiègles traits d'esprit. L'univers de l'enfance est là, rassurant, déroutant, charmant, tremblant, dansant...



Je me laisse bercer par leurs sublimes petites histoires, à chaque fois. Celle de L'île aux câlins ne fait pas exception, et ne peut que ravir petits et grands, qui se retrouveront certainement dans cet album.



A lire et relire sans modération ! ; )

Kakafania est une horrible sorcière qui vit au fond des bois. Elle fait peur aux enfants et entre la nuit dans leur maison pour leur voler leurs rêves. Mais les enfants ne l’entendent pas de cette oreille et sont bien décidés à l’affronter pour les récuperer.

Un très bel album où les enfants affrontent courageusement leurs peurs et se vengent à leur manière sur un final surprenant.



J’ai particulièrement aimé la mise en page de cet album dont chaque page de droite s’ouvre comme une fenêtre formant une troisème page, donnant une perspective intéressante aux illustrations pastelles de Claude K. Dubois dont le trait arrondi apporte beaucoup de douceur.

Le texte de Béa Deru-Renard est entrainant, parfois drôle, parfois surprenant, le tout donnant un petit côté effrayant, délicieusement excitant pour les jeunes lecteurs, accentué par cette mise en page originale qui fait que l’enfant ne sait à quoi s’attendre.


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Adorablissime !
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Et si, pour une fois, Marine dépassait l’évidence? Si elle allait au-delà des apparences? Si elle ne s’arrêtait pas au fait que Tante Louisa pique quand on l’embrasse? Si elle parvenait à faire fi de l’absence de bonbons chez elle?



C’est ce que Carl Norac dans raconte dans cet album joliment illustré par Claude K. Dubois.



Alors que Marine imaginait d’avance l’horreur de sa journée auprès de sa grand-tante, elle vit une expérience si exceptionnelle auprès de celle-ci qu’elle verra désormais la vieille dame avec de nouveaux yeux. Imprégnés d’une telle tendresse et d’un tel amour qu’il lui aurait été impossible de les imaginer avant que l’orage les réunisse tant elle avait une opinion toute faite sur Tante Louisa et sur les journées passées avec elle.



Un album porté par la poésie des images, qui livre un message que petits et grands devraient retenir : ne pas toujours se fier aux apparences.
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Il est mignon tout plein. C’est donc avec ma vision de maman que j’ai choisi cet album trop choupi trognon. Cette jolie demoiselle que nous voyons sur les images est laissée toute seule à la maison pour la première fois par ses parents. Elle se rend compte qu’elle ne peut pas avoir de câlins et donc cherche ce qui est doux et cocoonnant. Elle mets donc le bazar dans la maison. J’adore les dessins qui sont tout doux. L’histoire est mignonne et parlante.

Bref, j’aime beaucoup…. mon fils moins. Il trouve qu’elle a mis trop de bazar. Ce à quoi, je pense, les parents de la demoiselle sont en accord.

Éclats de rire assurés avec ce petit livre que Gaspard redemande souvent.

Il est à lire avec beaucoup de théâtralité. Les changements dans l'expression de Lola quand elle prononce la phrase "Je suis un amour" font tout le sel de cette petite histoire du quotidien. Les illustrations sont pleines d'humour, on s'amuse à chercher les bêtises de Lola qui dit (presque) à chaque page qu'elle est un amour.

Ce livre d'une poignée de pages d'aspect répétitif est en fait un bestseller des histoires du soir !

J'ai découvert cet album grâce à la chronique de Rev'en pages et il me l'a fallu vite vite, tant je sentais que l'album était indispensable...
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Paie ta chronique.

Vous l'aurez certainement compris, ce livre traite de la mort. Thierry a eu l'immense gentillesse de me l'envoyer pour enrichir ma collection d'albums sur le sujet.

Celui-ci est une merveille. C'est très doux très tendre, presque éthéré dans le dessin comme brossé par le vent qui souffle ce jour-là. Le tout à hauteur d'enfants dans les spéculations et les "on m'a dit que".

Mon fils (de 5 ans) et moi avins adoré aussi. Tout.

Le jour où la petite Noémie réussit à se mettre debout son univers bascule en même temps que l’assiette-Ming-offerte-par-tante-Lucie-qui-valait-une-fortune. Dès lors, elle sera pour tous -et surtout pour sa maman- Miss Catastrophe et de fait, enchaînera bien malgré elle les désastres.

Afin de retrouver l'admiration dans les yeux de sa maman, elle n'aura de cesse d'essayer de faire de son mieux sans succès, jusqu'au jour où la petite fille assistera à un spectacle de cirque...



"Miss Catastrophe" est un livre qui traite avec une grande sensibilité du thème de la différence à travers les yeux d'un enfant : son ressenti, ses interrogations, ses peines mais aussi ses espoirs et ses réussites.



Béatrice Hammer a écrit un superbe texte sur la résilience portée par un personnage attendrissant auquel les jeunes lecteurs pourront facilement s'identifier.

Un petit oiseau vient d'emménager dans une maison et il ne rêve que de faire une sieste mais le bruit environnant risque de compromettre ses projets de tranquillité. Un album très doux, avec des différents personnages, des bruits que l'on peut imiter avec les enfants. Un bon moment de lecture, c'était sympa.

Incontournable Août 2021





Lison est une chaperonne rouge qui va échanger sa famille avec celle de Maxime le louveteau. Durant quelques jours, ils vivront le quotidien d'une autre communauté, avec leurs moeurs, leur régime alimentaire, leurs codes sociaux et , bien sur, leurs activités, dans la famille de l'autre.





Ce petit album, devenu roman débutant grâce à la collection Passerelle des éditions Mijade, est, à l'instar de ses frères de collection, un vrai régal. C'est également l'un des trop rares romans de ce niveau sous forme épistolaire, c'est à dire un livre où des lettres constituent le récit. Un choix très intéressant puisque nous sommes donc directement dans leur regard et leur psyché. Ils partagent avec nous leur perceptions et leurs constats, c'est très immersif. Et ô combien touchant.





Fait cocasse, leurs écoles portent des noms de sommités en matière de contes et fables: L'école Charles Perrault et l'école Lafontaine.





Vous trouverez en outre des images au dessin sketchy, aux coloris pâles, très en phase avec le récit, signé Claude K.Dubois, qui a un talent certain pour les dessins doux.





Véritable ode au partage culturel, "L'échange scolaire" illustre avec humour et douceur l'importance de porter son regard au-delà du terrain connu, pour s'ouvrir aux autres et, qui sait, faire de belles rencontres?





Pour un lectorat à partir de la troisième année primaire (7-8 ans) environ.