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Citations de Claudine Faivre (31)


Juin 1987

Les douleurs devenaient de plus en plus intenses et lui tordaient le ventre. Une explosion éclata dans ses reins, si puissante qu'elle eut peur de perdre connaissance. Elle allait mourir, seule au milieu de ce parc désert; elle pourrait hurler, sangloter, supplier, personne ne viendrait l'aider.
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Danny se vengeait des personnes qui brutalisaient sa mère, il leur adressait directement des menaces: Shirley qui l'avait violentée lors de la soirée se retrouvait nue comme un ver sur un mur. Elle avait fait le recoupement avec l'autre fresque et le message que Danny avait dessiné sur le mur de Long Beach la terrifiait. Danny n'était qu'un petit garçon lorsque Sean et Adam étaient morts. Elle ne lui avait jamais parlé de cette période horrible, de ces morts, de ces tombes qu'elle avait dû affronter seule, de ces cauchemars. Sean était devenu fou, il ne supportait pas la mort de leur bébé, il voulait retrouver le conducteur qui avait pris la fuite. Il s'était jeté dans les recherches avec passion, il ne dormait plus, il fouillait, il questionnait, il avait posé des affiches dans toute la ville, il en avait perdu la raison. Il pensait même avoir retrouvé le chauffard, il avait attendu que le policier chargé de l'affaire revienne de congé pour lui donner le nom de ce meurtrier mais il n'avait pas eu le temps. Il s'était pendu, le médecin avait dit que c'était un épisode de dépression ultra sévère, ça arrivait parfois.
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Il avait devant lui ce qu’il attendait depuis le début de sa carrière, un cas, Le cas dont il se souviendrait toute sa vie. Un enfant d'à peine quatre ans qui savait lire et écrire sans fautes et possédait le vocabulaire d’un gamin de douze ans. Il ne savait pas si c’était un génie ou une erreur de la nature.
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Les jeunes filles étaient toutes plus belles les unes que les autres et l’uniforme qu’elles portaient ne parvenaient pas à cacher leurs formes appétissantes. Le doyen l’avaient prévenu, il ne fallait pas  qu’il se laisse distraire, elles allaient rivaliser d’astuces pour le mettre dans leur lit. Pierre Duval n’avait rien dit, le portait que faisait le doyen   de son école s'apparentait à celui d'une maison close, c'était sans aucun doute pour lui faire peur, avait-il deviné ses intentions?
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Claudine Faivre
J'ai beaucoup aimé cette lecture de Noël. C'est comme regarder un téléfilm mais en faisant durer le plaisir un peu plus longtemps 😉 Une lecture facile et agréable que je conseille.
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"Le comte avait bien intégré le fait que le couple de marginaux qui squattait le terrain de son château ne se laisserait pas reprendre l'enfant"
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Elle détestait la pitié, c'était pour les faibles et elle ne faisait pas partie de cette race. Elle entra dans l'appartement et vit que Parker et Gary étaient dans le bureau. Elle entendait des éclats de voix, c'était devenu une habitude alors qu'avant on marchait sur la pointe des pieds pour ne pas faire de bruit. Elle enavait marre de cette folie qui encombrait même son logement.
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Mary se laissa faire, elle avait besoin qu'un homme la prenne dans ses bras, elle avait besoin de la chaleur d'un homme, de sa protection, depuis tout ce temps qu'elle était seule et luttait seule, face au destin qui lui avait pris son mari et son fils, face à la maladie de Danny...Danny, le simple fait de penser lui la ramena à la réalité. Et si Mike savait quelque chose? S'il était au courant pour la fuite de Parker cette nuit là? Il avait bien dit qu'ils étaient inséparables?
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Comme d'habitude,  elle se pensait au dessus des lois, après tout, c'est son père qui les élaborait!
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Mary avait compris, elle savait qu'ils avaient raison et que son fils, son adorable fils, allait devenir une cible. Que se passerait-il si cela venait à se savoir, si l'on apprenait que Danny pouvait tout savoir, la police lui demanderait de toucher les criminels arrêtés pour savoir s'ils étaient coupables ou innocents, les avocats lui demanderaient de toucher leurs clients, ça n'en finirait jamais...Ils avaient décidé de ne pas en parler pour le moment, c'était encore trop tôt, il fallait prendre le temps de réfléchir.
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Parker s'en moquait complètement, il n'avait  plus la force de se battre, sa vie entière prenait l'eau de toutes parts, il allait finir comme ces politiciens véreux qu'il exécrait, ceux qui avaient connu la gloire et se retrouvaient au bord du précipice après un scandale financier ou sexuel. Le pire pour Parker c'est que lui s'était toujours comporté en homme intègre, il n'avait jamais trempé dans la moindre combine, le plus petit scandale. Il faisait tout pour les éviter, ils les fuyait et ne supportait pas ceux qui tombaient dedans à pieds joints à cause d'un pot de vin ou d'une strip-teaseuse peu farouche. L'ère Clinton avait laissé des souvenirs mémorables, la robe bleue souillée, les excuses de Bill, ça avait été un véritable naufrage et servi de leçons à certains.
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Parker était celui qui allait réduire en miettes Trump qui avait le culot de s'épancher dans tous les médias pour annoncer sa prochaine candidature. Shirley ne croyait pas une seconde aux chances de ce personnage, Parker allait le balayer, il avait la classe, elle avait le talent, ils seraient les nouveaux Kennedy, l'Amérique avait besoin de rêver et ils incarnaient ce rêve, la Dream Team. Shirley ne devait pas se défiler, le pays avait besoin d'elle. Elle regarda sur son bureau les innombrables messages reçus auxquels elle devait répondre, elle respira profondément, releva les manches de son pull et prit son portable. Un à un, elle commença d'appeler les personnes qui avaient demandé à lui parler...
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Les jours d'école étaient pour lui un intermède, un doux moment qui lui faisaient oublier ce qui l'attendait le soir. Il aimait Béa et ses contes, il l'écoutait avec ravissement lire les histoires, elle prenait la voix de ses personnages et il riait aux éclats. Il ne comprenait pas que certains enfants s'endorment, il y avait tant à apprendre, il était toujours en demande et Béa répondait à toutes ses attentes. Lorsqu'il sauta deux classes et se retrouva au CP, les choses se compliquèrent pour lui. Non pas sur le plan intellectuel, il était toujours le premier de la classe dans tous les domaines, plutôt sur le plan amical.
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Elle jeta un coup d’œil vers le bureau de Shirley et eut de la peine pour la femme qui chutait de son piédestal. C'était plus fort qu'elle, elle savait ce qu'on ressentait quand le monde entier semblait tourné contre vous.
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Ce n’était pas trop le choix de la robe qui la mettait mal à l’aise, elle savait que ses formes généreuses attireraient les regards masculins mais elle était plus dubitative sur le fait d’avoir accepté l’invitation de Mike. Il s’était montré charmant la dernière fois qu’il l’avait vue, l’avait complimentée sur son travail et l’avait encouragée. Avec lui, elle se sentait bien mais il y avait un quelque chose d’inexplicable qui l’empêchait d’être tout à fait bien. Ça faisait dix ans maintenant, il était temps d'aller de l'avant.
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Non pas qu'il soit machiste, non, les femmes ils les aimait dans son lit, pas dans l'univers froid et violent de la police de New York, il trouvait que les homicides n'étaient pas faits pour des cerveaux féminins. En fait si, c'était un vrai macho! Olivia l'avait tout de suite compris et bien remis à sa place. Avec elle, il avait appris que les femmes avaient un esprit vif et analytique bien supérieur à ses autres collègues masculins.
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...vous êtes comme vous êtes, il est important de ne pas jouer un rôle.
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Elle était une des élèves de Manuel Rivas et sa dernière conquête, et le Maître, comme elle l’appelait, l’avait plantée là, au milieu de tous ces inconnus pour aller se taper cette garce pleine aux as. Elle le savait pourtant qu’il ne pouvait pas résister à un jupon, il était faible et elle ne devait pas se formaliser s’ il s’éclipsait avec une femme, il l’avait prévenue. Elle avait cru qu'avec l'arrivée du petit il se calmerait mais non, il continuait de se retourner sur tous les jupons qui passaient à côté de lui, elle espérait toujours qu’un jour il n’y aurait qu’elle.
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Shirley était une femme qui avait des besoins et Parker ne devait pas vraiment les satisfaire. Elle avait une façon bien à elle de faire comprendre aux hommes qui l’intéressaient qu’elle était favorable à une partie de jambes en l'air.
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Lorsqu’elle s’approcha du peintre, une de ses bretelles tomba légèrement laissant pointer un bout de ses seins. Elle remit prestement en place sa robe, personne ne s’en  était rendu compte, ce fut furtif et délicat mais Manuel Rivas eut le temps d’observer le sein rond sur lequel trônait un téton nacré. Il se passa la langue sur la bouche. Shirley fit mine de n’avoir rien remarqué et continua de s’approcher comme si de rien n’était. Arrivée à sa hauteur, elle nota cependant la bosse sur le pantalon qui indiquait clairement que le peintre bandait comme un taureau. Elle sourit et Manuel ne sut pas interpréter ce qu’elle pensait, se moquait-elle de lui ou avait-elle envie de lui.
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