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EAN : 978B088G2MSZ7
343 pages
(10/05/2020)
4.25/5   14 notes
Résumé :
À New York, Shirley Abbott est la reine incontestée de l’Art, elle règne d’une main de fer sur sa revue le New York Art et compte sur son mari, Parker Beats, l’irréprochable Gouverneur de l’État pour la soutenir. Celui-ci vient d’ailleurs d’être choisi par le Parti Démocrate pour se présenter aux prochaines élections et viser le poste suprême poursuivant ainsi les chantiers entrepris sous l’ère Obama. Mais alors que le couple est destiné à devenir les prochains Kenn... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Mais quelle aventure nous propose ce roman c est vraiment dingue. Nous voilà au centre d un thriller époustouflant du fait de sa qualité mais aussi de sa maîtrise. l'auteure nous enferme dans une véritable histoire à multiples entrées qui nous emmène inexorablement vers un final explosif. La narration basée sur un voyage temporel nous permet de suivre les actions, pensées et angoisses des différents personnages gravitant dans ce roman. Si vous aimez les histoires alambiquées vous allez vous régaler. En effet, loin d être une histoire linéaire l auteure créée une intrigue incroyable qu elle se complet à agrémenté d une série de voies sans issues dont il est difficile de ne pas tomber dans le panneau. Tout cela se déroulant dans un univers qui implante ses racines dans la quête de pouvoir et la puissance de l apparence mais qui petit à petit prend un obscur virage dans les faux semblants, la trahison, l absence et la punition. le suspense est omni présent tout le long du récit pour ne jamais s essouffler grâce à une écriture qui instaure un fond de suspicion nous entrainant dans un véritable travail d investigation comme un chemin de croix pour découvrir le ou les coupables, avec un rythme plus ou moins soutenu grâce à une alternance entre un exposé classique d événements de la vie courante et une enquête policière comprenant tous les éléments classiques du genre. le tout accentué par une série de rebondissements qui vont vous rendre dingue et une couleur fantastique que vous n imaginez même pas. On aime l utilisation que fait l auteure concernant le troisième art dans cette histoire. C est dans cet univers qu interagissent un ensemble de personnages fracassés, revanchards, sournois et sans foi ni loi. Ils vont tout au long de l histoire ressentir de la haine, du remords et de l inquiétude. Vont devoir faire face à de lourds secrets qui vous changer lors destinée à jamais. Et remettrent en question leur existence. Ce roman est composé comme un véritable film qui nous prends à la gorge des le début.

Un thriller intense dont vous ne sortirez pas indemne
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Voilà une lecture qui a su m'étonner, honnêtement, je ne m'attendais pas à y ressentir autant d'intensité à tout les niveaux. Je n'aurais pas voulu me retrouver entre les pages de ce livre, peu importe quel rôle l'auteure aurait voulu me donner !

Claudine Faivre nous embarque dans un policier aux tendances thriller dans lequel le lecteur pense souvent avoir pointé la solution du bout du doigt. Mais, à aucun moment nous ne pouvons être certain que ce que nous pensons avoir compris soit ce que l'auteure a imaginé. Oui, nous pouvons nous douter que tel ou tel personnage tient tel ou tel rôle, mais jamais rien n'est totalement certain. Une chose est certaine du début à la fin, elle est douée dans l'art de la vengeance !

Nous naviguons entre passé et présent, le passé a forgé les personnages que nous rencontrons au fil des pages, il a fait d'eux ceux qu'ils sont aujourd'hui. Pourtant, à aucun moment nous ne pouvons avoir de réelles certitudes sur qui est qui, sur qui fait quoi, sur qui semble tirer les ficelles. Imaginez un grand puzzle, vous avez toutes les pièces devant vous, pourtant, chaque fois que vous pensez avoir enfin trouvé celles qui s'imbriquent à la perfection, un détail vous fait changer de pièces, et de là, il devient impossible de tout assembler.

La solution est pourtant simple, il suffit de prendre un peu de recul, de regarder attentivement, de ne rien oublier des petits détails, même ceux que vous pensiez sans importance, et là, petit à petit, vous parviendrez à ressentir cet art de la vengeance dans lequel vous avez plongé tête la première sans réfléchir à deux fois.

Personnellement, je ne connaissais pas du tout l'auteure, faire partie du comité de prix du roman autoédité aura su me faire découvrir des plumes de talents que je ne suis clairement pas prête à lâcher. Quand à toi qui me lit en ce moment, j'ose espérer que tu ne passeras pas à côté de ce livre, voir même de cette plume, sans même t'arrêter un cours instant ! Si vous êtes amateurs d'intrigues palpitantes, vous devez lire au moins ce titre de Claudine Faivre !
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1987 : Un châtelain français retrouve un nouveau-né abandonné dans le parc de son domaine.

2005 : Un jeune enfant est renversé et tué par un chauffard qui prend la fuite.

2015 : Un graffeur talentueux et anonyme réalise des fresques géantes et diffamantes sur les murs de Manhattan.

Quel lien peut-il y avoir entre ces évènements ? Les fils vont se démêler un à un, les histoires se croiser et se lier avant que la vérité n'éclate enfin.

En avril 2015, Mary Garner, mère célibataire, est embauchée en tant qu'assistante au service de Shirley, dirigeante d'un célèbre magazine de culture et d'art new-yorkais. Sa patronne est l'épouse de Parker Beats, futur président des États-Unis. Avec son fils Danny, Mary essaie, tant bien que mal, de reprendre le fil de sa vie après un passé douloureux.

Elle se retrouve projetée dans un univers où la soif de pouvoir et de réussite, l'exposition médiatique et la manipulation forment un cocktail détonant.

Mensonges, secrets, trahisons, disparitions,

tout y est au service d'une intrigue habilement ficelée. le lecteur se creuse les méninges tout au long du récit.

Ce thriller-policier nous entraîne dans les méandres d'un piège machiavélique et d'une vengeance soigneusement orchestrée.

Le mal ne se retourne-t-il pas toujours à celui qui le fait ?

C'est un peu la leçon à tirer de cette histoire.

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Une très bonne lecture traitant de politique et d'art, deux métiers très opposés qui vont se rejoindre, portés par le couple en vogue de new york. Lui, c'est Parker beats, gouverneur promu a un bel avenir politique. Elle, c'est Shirley Abott, directrice du New York Art un magasine renommé, c'est d'ailleurs elle qui fait la pluie et le beau temps des artistes qui tentent leur chance à New York.


Puis il y a leur entourage, proche et moins proche. Lorsqu'un jour, leurs réputations va être ébranlées.. Tout à coup, ce sont un cadavre et des disparitions, une accusation de meurtre qui sont mit à jour mais quel est le lien avec eux ? La cause ? de gigantesques fresques peintes sur des buildings de la ville d'un talent tout de même remarquable. Mais qui peint ? Pourquoi ces représentations ? Pourquoi atteindre ce couple, en apparence irréprochable, que l'on surnomme les nouveaux Kennedy ?

Une enquête policière qui ne va pas être des plus faciles au vue des personnalités qu'ils vont devoir questionner.. Une vengeance pré établie qui va révéler de bien sombres secrets, mensonges et trahison.. Connaissons nous parfaitement les gens que l'on côtoie depuis toujours, les gens avec lesquels nous vivons ?
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Un résumé qui intrigue, un peu court à mon goût.
Après un premier chapitre intéressant côté intrigue en 1987, nous passons à 2015 et nous faisons la connaissance de Mary, qui vient d'être embauchée pour être l'assistante personnelle de Shirley Abbott, rédactrice en chef du New York Art. Oui vous voyez tout de suite le lien avec le titre. On comprend vite que Shirley – attention ne l'appelez pas madame – est une dragonne et qu'elle a un secret. Sinon pourquoi avoir besoin d'un sanctuaire ? Et si c'était vrai ? Ou une fausse piste ?

Niveau personnage, Shirley est intéressante, plutôt poussée et assez complexe. Même si on la voit trop peu contrairement aux autres. Idem pour Mary qui se révèle au fil des pages. Ange m'a laissée plus dubitative… Côté flic Ray et Olivia tentent de s'en sortir, faut dire que Parker et Mike sont tout aussi étonnés. Ou pas.

Après, la plupart des persos se révèlent, en positif ou dans leurs noirs desseins au moment de la réception. Surtout s'agissant de Mila ! La vérité à travers les fresques ? Peut-être bien ! Enfin, tout ce qui tourne autour de Gary, à un moment je me suis dit mouais. Avec tous les journalistes qui papillonnent autour de Parker Beats, je reste dubitative. Je mets volontairement un personnage de côté, qui lira comprendra ? Héhé peut-être.

J'ai aimé, le fait qu'on revienne en 1987, que l'intrigue se construire au fur et à mesure et qu'on apprenne à connaître les personnages jusqu'à ce que le puzzle se forme… Y a de très bonnes idées au niveau des relations, des enchaînements et pointes de suspenses agréables. Je pense notamment à la scène entre Stella et X (no spoil j'ai dit !) ou encore en 87 avec Steven. C'est vrai ça, qui est le géniteur ? On a envie d'avancer, de découvrir la vérité et de faire le lien entre la France et les Etats-Unis.
J'ai moins aimé, niveau mep, il manque les retraits pour mettre en valeur les idées, certains enchaînements sont similaires et y a des petits éléments, j'aurais apprécié plus de développements, peut-être plus de fausses pistes aussi.

La suite sur ma page.
À savoir, j'ai eu la nouvelle version, avec une autre couverture que celle présentée ici ^^
Lien : https://www.facebook.com/mar..
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Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
Danny se vengeait des personnes qui brutalisaient sa mère, il leur adressait directement des menaces: Shirley qui l'avait violentée lors de la soirée se retrouvait nue comme un ver sur un mur. Elle avait fait le recoupement avec l'autre fresque et le message que Danny avait dessiné sur le mur de Long Beach la terrifiait. Danny n'était qu'un petit garçon lorsque Sean et Adam étaient morts. Elle ne lui avait jamais parlé de cette période horrible, de ces morts, de ces tombes qu'elle avait dû affronter seule, de ces cauchemars. Sean était devenu fou, il ne supportait pas la mort de leur bébé, il voulait retrouver le conducteur qui avait pris la fuite. Il s'était jeté dans les recherches avec passion, il ne dormait plus, il fouillait, il questionnait, il avait posé des affiches dans toute la ville, il en avait perdu la raison. Il pensait même avoir retrouvé le chauffard, il avait attendu que le policier chargé de l'affaire revienne de congé pour lui donner le nom de ce meurtrier mais il n'avait pas eu le temps. Il s'était pendu, le médecin avait dit que c'était un épisode de dépression ultra sévère, ça arrivait parfois.
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Il connaissait ce genre d'hommes, depuis le temps qu’il les fréquentait, il savait ce qu’ils cachaient en les observant. Parker, je sais que tu caches quelque chose et je devine que pour toi c'est important, la preuve, tu te sens tellement mal que tu quittes la pièce. Il faudra que tu t'expliques et si besoin, que tu expies ta faute. Parker s’était réfugié dans la pièce voisine, son cœur battait à tout rompre, il avait des sueurs froides mais il était persuadé d’avoir berné Gary. Il avait berné tellement de monde jusqu’à présent, il se pensait intouchable. Il se préparait maintenant à sourire au bras de Shirley, en dégustant des toasts et des coupes de champagne que sa nouvelle oie blanche d'assistante avait sélectionnés. Une de plus qui allait subir les foudres despotiques de sa femme mais il fallait reconnaître qu’elle s’était bien débrouillée. Parker parcourut les tables et reconnut que l’attachée de Shirley avait du goût. La réception s’annonçait parfaite, entre chic et glamour, avec une touche d’élégance.
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Les jeunes filles étaient toutes plus belles les unes que les autres et l’uniforme qu’elles portaient ne parvenaient pas à cacher leurs formes appétissantes. Le doyen l’avaient prévenu, il ne fallait pas  qu’il se laisse distraire, elles allaient rivaliser d’astuces pour le mettre dans leur lit. Pierre Duval n’avait rien dit, le portait que faisait le doyen   de son école s'apparentait à celui d'une maison close, c'était sans aucun doute pour lui faire peur, avait-il deviné ses intentions?
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Parker s'en moquait complètement, il n'avait  plus la force de se battre, sa vie entière prenait l'eau de toutes parts, il allait finir comme ces politiciens véreux qu'il exécrait, ceux qui avaient connu la gloire et se retrouvaient au bord du précipice après un scandale financier ou sexuel. Le pire pour Parker c'est que lui s'était toujours comporté en homme intègre, il n'avait jamais trempé dans la moindre combine, le plus petit scandale. Il faisait tout pour les éviter, ils les fuyait et ne supportait pas ceux qui tombaient dedans à pieds joints à cause d'un pot de vin ou d'une strip-teaseuse peu farouche. L'ère Clinton avait laissé des souvenirs mémorables, la robe bleue souillée, les excuses de Bill, ça avait été un véritable naufrage et servi de leçons à certains.
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Il devait se rendre aux réceptions de sa femme et montrer que cela lui plaisait sans pour autant se laisser distraire, rester professionnel. Tout devait être pesé, soupesé et cela gênait Parker. Il n’aimait pas les réceptions de Shirley, il n’aimait pas les gens qu’elle côtoyait, les stars de la télé, les pseudo rois des platines, tous ces gens qui ne se regardaient que le nombril et se moquaient de ce qui les entourait… Mais Gary lui avait fait comprendre que son image en souffrait, les premiers sondages top secrets laissaient entendre que l’opinion le trouvait froid et distant. En contrepartie, tous saluaient son travail et les résultats qu’il obtenait. C’est le plus important, avait pensé Parker mais il avait cédé aux volontés de Gary.
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