![La sagesse des mythes : Les guerres de Zeus par Bruneau La sagesse des mythes : Les guerres de Zeus](/couv/cvt_Les-guerres-de-Zeus_7806.jpg)
Il y a quelque temps, la série La sagesse des mythes avait tenté l’aventure en proposant en album risqué sur La naissance des dieux. Sans se l’avouer en introduction (il faudra attendre la conclusion) voilà que l’on nous commet une suite qui n’en est pas vraiment une… Pire, une suite de la suite est déjà annoncée… même si l’essentiel est déjà dit. Vous l’aurez compris, il y a là matière à une certaine irritation. Passons sur ce sentiment qui d’ailleurs n’arrivera qu’en fin de volume, avec la volonté de balancer l’album contre le reste de la série.
La lecture du volume précédent n’est pas vraiment nécessaire. Même s’il n’y a pas de résumé, les personnages s’en chargeront dans les premières pages. Le tout est plutôt habilement mené sous la forme d’une dispute entre Poséidon et Harès avec une Héra médiatrice. Une suite pas vraiment assumée ? Oui… à l’évidence, mais attendons encore un peu, le moins drôle arrive.
Autre belle surprise, nous découvrons les dieux dans une version rajeunie, et pourtant clairement inspirée du reste de la série. Le travail est réussi, se fond bien dans l’ensemble et nous donne envie de lire la suite, tant tout cela semble prometteur. Seuls leurs attributs et costumes peuvent poser question alors que la déesse tutélaire se balade nue comme un ver, mais les seins à l’air, mais promis le ridicule arrive !
Passé les premières planches, voici Zeus qui s’impose aux enfers et puis… plus rien ! Ou si, justement un album à rallonge qui nous propose une guerre contre les géants et Typhon (mais attention, hein, lecteur, à un approfondissement droit tu auras). Quelle belle initiative, car franchement déjà que cet album sent le vide…. Mais c’est peut-être de la faute du lecteur.
Quasiment tout l’album sera consacré à des combats sans fins : untel contre untel. untel fuit, bidule le rattrape et lui joue un tour pendable. Machin fuit et trucmuche lui joue le même coup que bidule. Puis vient Typhon, Zeus disparait, revient et gagne… Sans commentaire et sans intérêt, sinon voir les autres dieux se cacher (par peur du ridicule ?).
Luc Ferry tente de sauver ce qui est sauvable. Mais sa contribution n’est pas sa meilleure et ne restera pas les annales tant celle-ci sent également le réchauffé et le recuit.
Une belle déception donc, à oublier, car elle n’apporte rien à la série. Espérons que la suite programmée sera abandonnée en cours de route. Qui sait la pénurie de papier aura-t-elle au moins cet effet positif ?
Commenter  J’apprécie         160 ![La sagesse des mythes : Apollon par Bruneau La sagesse des mythes : Apollon](https://m.media-amazon.com/images/I/51ZrUktvEpS._SX95_.jpg)
La collection la sagesse des mythes ne cesse de s’étendre et de consacrer un nombre toujours constant (sinon croissant) d’albums, malgré une matière qui finira bien par lasser ou se tarir. Le constat est ce qu’il est… mais il est toujours difficile de résister à l’idée de lire un nouvel album, surtout s’il est consacré à un dieu majeur.
Apollon, qui est déjà apparu dans nombre de volumes, se voit ici consacrer son propre album, uniquement constitué de faits nouveaux ou non évoqués ailleurs. Cela limite donc inutilement le champ du possible. Cette volonté est appréciée mais déjà mise à mal avec l’épisode consacré à Asclépios qui aura droit à une partie d’album et d’autres références que les plus avertis pourront découvrir.
Autant se l’avouer, ce n’est qu’une déception parmi de nombreuses autres. La plus frappante tient ici aux dessins. Les dieux son méconnaissables (Héra, la pauvre, en premier lieu), et c’est à croire, qu’initialement le projet visait une autre série. Franchement cette déception, inscrite dès les premières planches frappe le lecteur qui aura du mal à s’en défaire.
D’autant que par la suite, des détails viendront renforcer cette impression (notamment des protections visuelles apportées aux parties intimes, pourtant d’habitude exposées sans vergogne, tel ou tel personnage…).
Pour ne rien arranger, plusieurs planches d’introduction, répétitives et convenues donnent l’impression de faire du remplissage. Le contexte de la naissance posé voilà qu’Artémis est consciencieusement oubliée… Il n’y a en vraiment que pour Apollon… encore et toujours.
Hélas, les faits d’armes présentés ici ne plaident guère en sa faveur, tant nous avons l’impression d’avoir avoir à un insupportable rejeton de Zeus, mystérieusement préservé des foudres paternelles (et ne parlons pas de la mystérieuse clémence de la reine mère tombée comme un cheveu dans… la soupe).
Fort heureusement (et c’est dire, sans ironie), nous pouvons compter sur Luc Ferry aux contributions pourtant inégales pour tenter de sauver les meubles. Et il s’en sort bien en apportant une analyse connectée à l’album (elle s’appuie sur le récit final) pertinente et compréhensible. Dommage qu’elle n’est davantage été exploitée durant le reste de l’album. Il y a avait pourtant de la matière…
Apollon méritait mieux. Il aurait été plus pertinent de s’abstenir que de se lancer dans tentative maladroite et mal inspirée. Album à éviter donc et qui sombre dans le tartare de la série (à côté de quelques autres titres du même acabit).
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Second départ de chez Éole pour Ulysse et ses marins.
De Circé aux troupeaux d'Hélios, ils vont tomber de Charybde en Scylla (ah ! ah !), passer par une descente aux enfers (ah !...) et résister au chant des sirènes (ah...).
Le dessinateur a changé depuis le tome un, ça semble un peu plus brouillon, même si le style global est cohérent.
Rien de transcendant dans la scénarisation, on pourra se demander pourquoi avoir choisi de titrer sur Circé alors qu'elle n'est pas prédominante ici et que l'épisode des pourceaux est d'ailleurs assez insipide.
J'ai commencé à lire la post-face de Luc Ferry, mais la resucée, l'absence de nouvelles thématiques et d'évolution d'analyse a fait que j'ai vite lâché pour ne pas me faire de mal ... :)
Commenter  J’apprécie         220 ![L'Iliade, tome 3 : La chute de Troie (BD) par Bruneau L'Iliade, tome 3 : La chute de Troie (BD)](/couv/cvt_LIliade-tome-3--La-Chute-de-Troie_5054.jpg)
Bien qu'ayant lu les deux premiers tomes il y a quelque temps déjà, je n'ai pas eu trop de mal à me replonger dans l'histoire, d'une part grâce au court résumé se trouvant en début de ce troisième et dernier volet et d'autre part parce que j'ai longuement étudié l'Illiade et l'Odyssée lorsque j'étais en fac dans un de mes cours intitulé "Etudes des textes fondateurs" (pour lequel je me suis passionnée soit dit en passant, d'où le fait que j'en garde un très bon souvenir même si mes années de faculté remontent un petit peu déjà).
Ici, dénouement tant attendu de la guerre qui opposa les grecs à la ville de Troie (légende ou réalité ou un peu des deux...j'opte pour la dernière option) car une fois encore ici, ce sont les dieux qui décident, d'une part de mettre un terme à celle-ci (après dix ans de lutte et de ravages) et sur ordre de Zeus, c'est à chaque dieu et déesse de se positionner vers l'un ou l'autre des parties.
ATTENTION SPOILER :
L'Histoire, je suppose que vous la connaissez tous et toutes donc je dirais que dans ce troisième et dernier volet, le lecteur assiste à la perte de nombreux de ses héros mais avec un dénouement heureux puisqu'Ulysse va enfin retrouver sa belle et douce dulcinée qui l'attend tranquillement chez elle, à savoir la belle et douce Pénélope...du moins c'est ce qu'il croit !
Des graphismes extrêmement bien travaillés et un scénario très bien adapté, même si je pense que ce dernier tome se finit un peu trop rapidement à mon gout (le découper en deux parties aurait été appréciable car là, les morts de nos héros arrivent à trop peu d'intervalle et cela est un peu dommage à mon goût !
Quoi qu'il en soit, j'ai été ravie, en faisant un peu de tri dans ma bibliothèque de retrouver ce dernier afin de pouvoir enfin boucler la boucle de cette trilogie commencée (en ce qui me concerne pour la lecture des deux premiers tomes) il y a déjà trop longtemps mais bon, j'aurai tout le loisir de les redécouvrir, comme je vous incite à le faire pour ces trois volumes !
Commenter  J’apprécie         550 ![L'Odyssée, tome 1 : La colère de Poséidon (BD) par Bruneau L'Odyssée, tome 1 : La colère de Poséidon (BD)](/couv/cvt_Lodyssee-tome-1--La-colere-de-Poseidon_3421.jpg)
Après avoir lu L'Odyssée de la collection "La mythologie en BD" chez Casterman, je me suis dis que j'allais prendre la version adulte afin de comparer un peu les deux :)
Alors oui, ça n'a rien à voir côté dessins. On sent le coup de crayon d'un professionnel de l'illustration. Mais pourtant, certains choix ne parviennent pas à me plaire, et notamment celui qui veut que les personnages de second plan perdent leurs visages au profit de gros aplats de couleur chair...
Mais passons.
Côté contenu, ce tome 1 débute en mer, alors qu'Ulysse et sa flotte sont au commencement de leur voyage de retour vers Ithaque, et il se clôt sur le retour chez Éole. Entre temps, on aura visité les Cicones, les Lotophages et les Cyclopes.
Certains enchaînements sont un peu énigmatiques et la partie avec Polpyphème est assez mal amenée (- Oh, là, là, pourquoi portons-nous tout ce vin ? - Je ne sais pas, ça pourra être bien de se saouler la gueule !").
Rien de bien transcendant, mais le tome fait son job de vulgarisation et le fait plutôt pas mal.
Là où il pèche par contre, à mon avis, c'est au niveau du cahier avec lequel il finit. Signé de Luc Ferry, le texte qui le compose est franchement décevant. Non pas pour le contenu (il est toujours appréciable d'avoir un résumé condensé des connaissances sur la question), mais car il ne répond pas du tout à son objectif. le philosophe veut nous prouver par a+b que l'Odyssée est un récit avant tout philosophique, ok, je veux bien qu'on cherche à le regarder autrement que comme un vulgaire roman d'aventure, mais alors, pourquoi s'attarde-t-il des plombes sur l'Illiade et ne cherche-t-il pas à relier précisément les actes d'Ulysse dans le début de son Odyssée ? le massacre des Cicones est totalement absent du texte final, alors qu'il s'agit d'un grand moment d'hybris (ah, ça, on l'aura lu ce terme) suivi d'une prise de conscience et d'un repentir. le pacifisme dont Ulysse fait preuve chez les Lotophages pourrait également être développé, en même temps que des informations sur le peuple en question dans la mythologie grecque, sur ces fameux lotos et sur l'étymologie. Enfin, le passage chez Éole aurait également gagné à être développé, enrichi à la lumière des réflexions philosophiques qu'il peut entrainer.
Mais non.
Rien.
Juste nous dire que le chaos c'est pas bien, et que l'ordre c'est bien.
Je passe (mais j'aimerais mieux connaître le bonhomme pour me faire un avis tranché) sur les clins d'oeils machistes dégueulasses ("Hé, hé, hé, on aurait tous choisi de donner la pomme d'or à Aphrodite pour ken la plus belle meuf du monde, toi-même tu sais frère ! Quoi ? le consente... quoi ? Non, mais j'suis un philosophe moi, je peux dire de la merde en mettant des points de suspension ça passe crème !), sur le verbiage et la logorrhée, et je finis avec un dernier point important à mes yeux :
La philosophie n'est pas une vérité unique.
Les faits sont là, mais chacun en conclut ce qu'il veut ou peut en fonction de sa vision du monde et de la mise en relation des éléments du système dans lequel il se positionne.
Alors nous marteler une vérité unique en professeur inculquant son savoir aux bêtes lecteurs que nous sommes, je dis non.
Je ne sais pas si c'est Luc Ferry qui signe le dernier billet concernant Aphrodite et Héphaïstos (il n'est pas signé) mais au delà d'un rapide résumé de leur situation, je ne crois pas qu'on puisse forcément en tirer les conclusions qui sont avancées ici comme étant les seules valables.
"Oui, Aphrodite a trompé Héphaïstos car il était difforme, handicapé par sa jambe tordue !"... heu ? Quoi ? C'est elle qui te l'a dit ? Causalité ou coïncidence ?
"Oui, les dieux grecs sont cruels et moqueurs car ils rient d'Héphaïstos au lieu de le plaindre !"... mais mec, ils sont tous cousins germains au minimum là-dedans, forcément c'est pas glorieux mais ils peuvent bien se foutre un peu de sa gueule de temps en temps non ? est-ce que ça signifie qu'ils valent moins qu'un dieu qui punit l'adultère de mort ou que sais-je ?
Bref, ça m'a gavé.
Mais la BD en elle-même est pas si mal, hein, et je vais bien vite lire la suite pour arriver jusqu'au bout de cette... Odyssée ! xD
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La célèbre pièce de Sophocle : Antigone, en bande dessinée colorée, offre une très agréable relecture d'un des classiques de la littérature de la Grèce Antique. Le récit nous replonge avec esthétique dans ce monument de la tragédie Grecque. Antigone, Créon et les frères d'Antigone déploient leurs batailles d'ego irréconciliables dans cette immense tragédie.
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La collection "La Sagesse des Mythes" ne m'a jamais vraiment emballé, alors que le potentiel est énorme... la faute à un dessin bien trop impersonnel où les personnages n'ont aucun charisme, et des histoires où l'on ne ressent que peu d'émotions et d'attachement aux protagonistes... Ce nouveau tome consacré aux Enfers est d'autant plus décevant qu'il est extrêmement "fourre tout" en voulant présenter de nombreux personnages, mythes, lieux etc. en seulement 45 pages. Tout est très vite expédié, du travail à la chaîne sans âme. Un comble vu la thématique.
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Dans ce tome, Gilgamesh, toujours à la recherche de l'immortalité, se rend dans les jardins du Dieu soleil avant de traverser un océan empoisonné et trouve enfin le super sage. Malheur à lui, l'immortalité ne peut être transmise. C'est quand même l'occasion pour Gilgamesh d'en apprendre plus sur l'histoire de l'humanité et du déluge. Les rédacteurs de la Bible ont en effet plagié les sagesses sumériennes pour décrire le même épisode avec Noé. Là encore, quand Gilgamesh finit pour trouver une herbe de jouvence à défaut de l'immortalité, le serpent vient troubler le monde idéal...
Le dessin est de bonne qualité mais l'histoire est rapide. C'est quand même un excellent moyen d'entrer dans la mythologie sumérienne méconnue en Europe.
Commenter  J’apprécie         70 ![La sagesse des mythes : Les Enfers, au roya.. par Bruneau La sagesse des mythes : Les Enfers, au roya..](https://m.media-amazon.com/images/I/51I8IOFRsyL._SX95_.jpg)
Lancée il y a plusieurs années, la collection la sagesse des mythes semble être devenue une source inépuisable d’histoires, même si au fil des ans, la source commence à se tarir. Cet album consacré aux enfers fait partie de ces albums peu réussis, peu irrigués par l’inspiration mythologique.
Chose surprenante nous allons retrouver Ulysse au moment où il va devoir aller aux enfers… thématique déjà traitée par ailleurs comme les lecteurs assidus le savent fort bien. Pourquoi ne pas avoir raccroché ce volume aux aventures d’Ulysse ? La réponse est évidente : celui-ci ne sert que de fil rouge à une longue description.
Plusieurs histoires sont ici collées les unes aux autres pour tenter de former un tout et justifier une compilation thématique. Nous allons retrouver Perséphone, Cerbère, Charon, mais aussi les grands criminels, des ennemis des dieux et quelques créatures des enfers.
L’ensemble manque cruellement de sens, et l’on peine à entrer dans ce récit, tant celui semble avoir été constitué de bric et de broc. Il faudra néanmoins saluer le travail de la scénariste qui fait ce qu’elle peut, quitte à oublier Hadès dont ont aurait aimé en savoir davantage.
Les dessins ne sont en revanche pas à la hauteur. Les traits des personnages bien connus sont ici très différents des volumes précédents, ce qui toujours exaspérant. Dans l’ensemble les dessins sont réussis mais sans plus.
Les explications de Luc Ferry se décomposent en deux temps : une partie descriptive et une analyse philosophique qui aurait peut-être méritée d’être davantage travaillée. Dommage qu’elle soit aussi courte.
Ce volume n’est donc pas le meilleur de la série et n’apportera pas grand-chose en termes de connaissances, une belle déception, malgré une thématique des plus prometteuses…
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C'est l'histoire d'Oedipe en BD. Depuis sa naissance jusqu'à sa mort en passant par l'énigme du sphynx. Pour ceux qui connaissent peu ou mal ce célèbre mythe ou pour ceux qui veulent le redécouvrir. LA BD est très bien faite: l'histoire est bien racontée et les dessins réussis. Efficace!
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J’ai adoré cet album sur les Enfers comme les autres de la même collection de Luc Ferry. Le dessin est beau, les histoires bien retranscrites et j’aime beaucoup le dossier documentaire à la fin accompagné des représentations artistiques les plus connues de la Mythologie grecque. Une fois encore, c’est une belle réussite.
Commenter  J’apprécie         20 ![La sagesse des mythes : Les Enfers, au roya.. par Bruneau La sagesse des mythes : Les Enfers, au roya..](https://m.media-amazon.com/images/I/51I8IOFRsyL._SX95_.jpg)
Afin de pouvoir retourner à Ithaque, Ulysse doit se faire aider par Tiresia. Le problème est que celui-ci est mort et se retrouve dans les enfers. Tout du long de son passage dans le royaume d'Hadès, le narrateur va raconter les divers obstacles qui vont se retrouver face à lui tout en rencontrant divers héros ou mythes.
Cet album consacré au maître des enfers est écrit par Clotilde Bruneau et dessiné par Diego Oddi, un duo habitué à œuvrer dans la collection "la sagesse des mythes". Graphiquement, l'artiste excelle à tous les niveaux, que ce soit pour illustrer tantôt des paysages/lieux sombres tantôt lumineux lors des diverses mini histoires. Les divers personnages évoqués sont également très bien détaillés, ce qui permet de les reconnaître au premier coup d'œil. Sans trop rentrer dans les détails, l'album plaira aux lecteurs débutants en mythologie durant ce (trop) bref passage d'Ulysse en enfer.
Lu et commenté sur izneo
Commenter  J’apprécie         30 ![La sagesse des mythes : Les Enfers, au roya.. par Bruneau La sagesse des mythes : Les Enfers, au roya..](https://m.media-amazon.com/images/I/51I8IOFRsyL._SX95_.jpg)
Contrairement aux autres tomes de cette série qui mettent en images des épisodes mythologiques assez cohérents, cet album est un pot-pourri de passages mythologiques sur les enfers, avec une tentative, plutôt infructueuse, de les rassembler autour d'un passage de la vie d'Ulysse.
Cependant, même si on peut critiquer la cohérence de l'ensemble, au niveau de la narration, cet album a le grand mérite de recenser en images les différentes facettes des mythes grecs sur la mort, et sur le châtiment éternel des damnés, ou même de ceux tombés dans l'oubli. Il semble que seule une vie héroïque et vertueuse permette de goûter à la vie éternelle, et quelle vie! Aux champs-élysées ou aux îles fortunées, voire à l'immortalité.
Il y a toute une écologie de la vie et de la mort qui se dessine à travers ces mythes, et quoi de mieux que l'histoire de perséphone, déjà racontée dans un autre album, pour l'évoquer : enlevée aux enfers, partiellement sauvée par Démeter, la déesse des moissons, elle reviendra au monde des vivants tous les printemps. Je pense que l'écologie intrinsèque à ces mythes va beaucoup plus loin : rien n'est jetable dans nos vies comme le serait un kleenex, tout compte et l'harmonie avec le cosmos est absolument nécessaire, ce qui ne va pas sans un certain courage héroïque, sans une certaine ruse/intelligence et sans beaucoup de détermination.
De la bonne philosophie, servie par de belles images.
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Le livre traite de 10 des 12 travaux d'Hercule qui sont présentés rapidement et un peu trop succinctement ! J'aurais aimé pouvoir découvrir plus en détail les différents travaux d'Hercule ; il faut dire que chacun des douze travaux mériterait carrément une petite BD !
La première de couverture est très belle et nous incite à lire la BD mais les vignettes sont beaucoup moins travaillées ce qui est dommage. La manière dont les femmes sont dessinées (postures et regards notamment) nous éloigne, me semble-t-il, de la magie du mythe.
Malgré cela, le livre reste agréable à lire et nous donne envie de nous plonger au cœur de la mythologie gréco-latine, ce qui est déjà une réussite en soi ! La collection La sagesse des mythes comprend L'Iliade, Œdipe, Thésée, Jason, Persée, Héraclès, ou encore l'Odyssée... Une bonne manière de commencer à découvrir le monde foisonnant de la mythologie gréco-latine !
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Hadès, dieu du royaume des morts, règne sur les enfers.
Dans ce tome nous n'avons pas vraiment une histoire mais un aperçu général des enfers. Hadès n'est même pas le personnage central, c'est plutôt Ulysse. Grace aux conseils avisés de la magicienne Circé, il va se rendre aux enfers pour retrouver l'âme du devin Tiresias et lui demander son avenir.
Circé brosse donc à son protégé, et aux lecteurs par la même occasion, le portrait du royaume souterrain et ses petites histoires.
C'est sympathique, bien dessiné et permet un bon aperçu de la mythologie grecque tournant autour des enfers. Un bon tome de vulgarisation donc, mais sans plus.
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