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3.38/5 (sur 25 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Orange (Vaucluse) , le 6 juillet 1906
Mort(e) à : Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) , le 20 octobre 1990
Biographie :

Colette Audry, née le 6 juillet 1906 à Orange et décédée le 20 octobre 1990 à Paris, est une dramaturge, romancière, scénariste et dialoguiste française.

Petite-nièce de l’ancien président de la République Gaston Doumergue, elle est agrégée de Lettres et fut enseignante au lycée Molière à Paris, avant d’entamer une carrière de romancière et de scénariste. Elle fut professeur au lycée Jeanne d'Arc de Rouen (1930-1936) en même temps que Simone de Beauvoir.

Directrice de collection chez Denoël, elle est l’autrice de nombreux livres. Elle a, de 1945 à 1955, collaboré aux "Temps Modernes" de Sartre et obtenu en 1962 le prix Médicis pour son roman "Derrière la baignoire".

Elle a notamment été la scénariste de "La Bataille du rail" de René Clément, ainsi que des films réalisés par sa sœur Jacqueline Audry : "Les Malheurs de Sophie" et "Fruits amers".

Militante socialiste de longue date (elle fut notamment militante du Parti socialiste ouvrier et paysan), elle est membre du comité directeur du Parti socialiste de 1971 à 1981. Elle a présidé l’Institut d’études et de recherches socialistes (ISER) et fut co-fondatrice du Mouvement démocratique féminin (MDF) au début des années 1960.
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Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Colette_Audry
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À l'occasion du cycle «Â Albert Londres à la BnF », la Bibliothèque nationale de France et le site de presse, RetroNews, proposent une série de cinq podcasts de 7 à 10 minutes chacun, revenant sur l'histoire du grand reportage. De la figure pionnière d'Albert Londres, globe-trotter infatigable, aux grandes reportrices du début du XXe siècle comme Andrée Viollis, de la question de l'engagement et de l'histoire du Prix Albert Londres, ces cinq épisodes se veulent une entrée originale dans l'histoire du grand reportage du métier de journaliste. Hervé Brusini est journaliste, ancien lauréat du Prix Albert Londres, dont il est désormais président. Il a notamment été rédacteur en chef du journal de 20 h de France 2 ainsi que directeur du média FranceTv.info.Séverine Liatard est historienne, autrice d'une thèse consacrée à Colette Audry. Ancienne journaliste à France Culture, elle a été productrice déléguée à La Fabrique de l'histoire durant de nombreuses années, et est actuellement chargée de cours à l'ICP. 5 - le Prix Albert Londres À l'occasion de la remise du Prix Albert Londres le 15 novembre au Grand auditorium de la Bibliothèque nationale de France, ce dernier épisode revient sur l'histoire d'un prix devenu incontournable et notamment sur sa naissance et ses premières éditions.

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Citations et extraits (9) Ajouter une citation
Pendant l’automne je n'avais pas arrêté de lire et relire Stendhal. J'étais devenue incandescente de Stendhal. Jusqu'au jour où je me le suis figuré, lui, à Civitavecchia en train d'écrire la Chartreuse, ses deux chiens à ses pieds, tout seul, se pensant vieux ; s'oubliant pour dégorger son être sur du papier.
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En me penchant au-dessus de la tête de la baignoire, j’ai vu son museau pointé contre le mur, ses yeux clos, à peine entrouverts sur une fente couleur de plomb, et un bout de langue. Il y avait sous sa queue une très petite plaque de sang noir. Je me suis mise à répéter tout haut : Douchka, Douchka. Et d’entendre ma propre voix qui chevrotait – c’est bien ça, chevrotait, parce que mes épaules étaient secouées de sanglots secs – m’a fait taire, m’a dégoûtée, comme toutes les fois qu’on se surprend à parler seul (en pire). Et puis j’ai quand même recommencé sans plus écouter ma voix parce qu’il fallait bien que mon malheur sorte de moi de quelque façon et que je ne pouvais pas pleurer.
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En dehors de ceux avec qui je me trouvais tout naturellement en accord, cette société ne m'intéressait pas. Je comptais y vivre à ma guise sans casser trop de vitres pour ne pas être fracassée moi-même, mais sans précautions avilissantes non plus. J'avais d'ailleurs commencé depuis longtemps. Et j'allais tout de même jusqu'à prévoir que je pourrais prendre quelques coups.
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Sa petite queue en trompette ne me faisait pas de souci. J’espérais qu’elle se corrigerait un jour toute seule. Ce jour n’est jamais venu. Jean-François n’aimait pas lui voir montrer comme ça son trou du cul. Je n’ai pas eu le courage de la faire opérer, bien que je ne me sois jamais complètement résignée à un défaut qui avait quelque chose de dérisoire. « Ça fait plus gai », disait-on pour me consoler. Je ne sentais pas le besoin de cette gaieté, et toutes les fois que l’inquiétude ou une extrême attention provoquait la queue à s’abaisser, je m’émerveillais de cette fugitive perfection canine : une échine nette que prolonge et achève la retombée soutenue de la queue.
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Et il lui arrivait de se coucher à quatre ou cinq heures du matin, par flemme de se mettre au lit.
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Je me dis parfois que la traversée de ces steppes d'ennui était inéluctable, que l'ennui est inhérent à la condition d'enfant, à la situation d'un être dont les désirs excèdent infiniment les possibilités, dont la prise sur le monde est à peu près nulle. Il se pourrait même que l'homme ne fût un être insatisfait que parce que l'enfant l'a été si cruellement, si continuellement que jamais plus il ne l'oubliera.
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Beaucoup d'enfants de mon âge me paraissaient bêtes, je voyais trop bien où ils voulaient en venir. Mais les grandes personnes aussi pouvaient être bêtes, les hommes avaient leur façon de bêtise, les femmes aussi. C'était toujours le même déroulement : placés dans certaines circonstances, les gens s'imaginent qu'il leur faut se comporter de telle ou telle façon, que ça fait bien.
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Vous ne pouvez pas savoir comme je vous ai aimée
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Pour un enfant, le rôle de spectateur est nécessairement méprisable parce qu'il est le seul qu'on lui laisse à jouer dans la plupart des cas.
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