Des livres sur les chiens, il y en beaucoup, celui-ci est particulier car c'est l'histoire de Colette et de Douchka, que c'est bien écrit et qu'il vous touche en plein coeur, voilou...
C'est une histoire simple, facile à lire, la rencontre entre un humain et un animal, la découverte l'un de l'autre, la confiance, la tendresse, les jeux, et ces merveilleux regards posés sur nous, sans jugement, uniquement de l'amour.
Mon chien est mort à 20 ans, mon chat (qui est mon avatar) aura 26 ans en septembre. Un animal c'est beaucoup d'amour mais aussi des obligations, des contraintes et qui financièrement, surtout s'ils vivent très vieux comme les miens, coûtent cher, très cher avec les soins vétérinaires, mais leur amour n'a absolument pas de prix.
Au départ cet amour, Colette le refuse puis le temps fait son chemin et l'amour fou arrive entre ces deux là.
Un livre touchant, riche à lire si vous aimez les animaux
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En me penchant au-dessus de la tête de la baignoire, j’ai vu son museau pointé contre le mur, ses yeux clos, à peine entrouverts sur une fente couleur de plomb, et un bout de langue. Il y avait sous sa queue une très petite plaque de sang noir. Je me suis mise à répéter tout haut : Douchka, Douchka. Et d’entendre ma propre voix qui chevrotait – c’est bien ça, chevrotait, parce que mes épaules étaient secouées de sanglots secs – m’a fait taire, m’a dégoûtée, comme toutes les fois qu’on se surprend à parler seul (en pire). Et puis j’ai quand même recommencé sans plus écouter ma voix parce qu’il fallait bien que mon malheur sorte de moi de quelque façon et que je ne pouvais pas pleurer.
Sa petite queue en trompette ne me faisait pas de souci. J’espérais qu’elle se corrigerait un jour toute seule. Ce jour n’est jamais venu. Jean-François n’aimait pas lui voir montrer comme ça son trou du cul. Je n’ai pas eu le courage de la faire opérer, bien que je ne me sois jamais complètement résignée à un défaut qui avait quelque chose de dérisoire. « Ça fait plus gai », disait-on pour me consoler. Je ne sentais pas le besoin de cette gaieté, et toutes les fois que l’inquiétude ou une extrême attention provoquait la queue à s’abaisser, je m’émerveillais de cette fugitive perfection canine : une échine nette que prolonge et achève la retombée soutenue de la queue.
À l'occasion du cycle «Â Albert Londres à la BnF », la Bibliothèque nationale de France et le site de presse, RetroNews, proposent une série de cinq podcasts de 7 à 10 minutes chacun, revenant sur l'histoire du grand reportage. De la figure pionnière d'Albert Londres, globe-trotter infatigable, aux grandes reportrices du début du XXe siècle comme Andrée Viollis, de la question de l'engagement et de l'histoire du Prix Albert Londres, ces cinq épisodes se veulent une entrée originale dans l'histoire du grand reportage du métier de journaliste.
Hervé Brusini est journaliste, ancien lauréat du Prix Albert Londres, dont il est désormais président. Il a notamment été rédacteur en chef du journal de 20 h de France 2 ainsi que directeur du média FranceTv.info.Séverine Liatard est historienne, autrice d'une thèse consacrée à Colette Audry. Ancienne journaliste à France Culture, elle a été productrice déléguée à La Fabrique de l'histoire durant de nombreuses années, et est actuellement chargée de cours à l'ICP.
5 - le Prix Albert Londres
À l'occasion de la remise du Prix Albert Londres le 15 novembre au Grand auditorium de la Bibliothèque nationale de France, ce dernier épisode revient sur l'histoire d'un prix devenu incontournable et notamment sur sa naissance et ses premières éditions.
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