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Citations de Colette Laussac (37)


Je me sens désarmée, sans mots, pour décrire l'extraordinaire beauté de cette campagne avec ses vignes au vert cru et ses près odorants de parfum.
Dieu, que c'est beau !
Je m'en repais les yeux, je m'en remplis le coeur. j'absorbe ma dose de bonheur comme d'autres le font de la drogue, sans retenue, avec une délectation à nulle autre pareille, afin qu'à l'heure de ma mort, je n'ai aucun regret.
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Ma mère pouvait crier après moi, rager contre mon père, éclater en colères inutiles. Qu'importait. L'amour dont tante Yvonne m'avait entourée me portait, m'inondait.
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J'ai beaucoup pardonné à ma mère. elle était malade, elle ne savait pas ce qu'elle disait.
Mais cette phrase était pure méchanceté.
Je ne l'ai jamais oubliée.
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A l'heure où le cercueil a franchi le seuil de la maison en cognant la porte dans un bruit sourd, à l'heure où il s'est définitivement immobilisé sur la terre creusée, j'ai cru que j'allais mourir, moi aussi, d'un chagrin démesuré dans lequel je me perdais, me noyais. et qui a laissé en moi , malgré le temps passé, une trace indélébile.
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J'ai pressenti, ce matin là, que quelque chose de grave se préparait, quelque chose qui allait bouleverser ma vie.
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C'était un de ses rêves si vrais, si présents, que l'on s'en souvient toute sa vie, dans tous ses détails.
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Un Noel, j'avais trouvé dans la cheminée une pomme bien rouge. Une autre fois, une orange aux couleurs du soleil et au parfum indéfinissable, ainsi qu'une poupée de chiffon confectionnée à l'aide de vieilles robes usagées. Ces cadeaux m'apparaissent tellement extraordinaires que je garde de ce temps une nostalgie et une tendresse infinies.
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Aussi loin que remontent mes souvenirs, je ne me rappelle pas une seule fois où ma mère m'ait prise sur ses genoux, ou qu'elle soit venue le soir; auprès du lit, pour m'embrasser et me chanter une berceuse.
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J'en voulais seulement cette petite soeur qui n'avait pas voulu vivre, et par la faute de laquelle venait notre malheur.
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Aujourd'hui, je le sais.
J'en suis certaine.
Chacun forge son bonheur ou son malheur.
Ma mère, elle, s'enfonçait dans le désespoir, nous entraînant tous avec elle.
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Il n'a jamais eu à mon égard le moindre geste de tendresse, retenu par une pudeur qui est celle des hommes de la terre.
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J'aimais aller aller le rejoindre, surtout le soir, lorsqu'il donnait à manger aux vaches et faisait leur litière.
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Mon père était un homme paisible qui détestait toute forme de conflit. Certainement était-ce dans sa nature. Mais il avait fait aussi la guerre, la terrible, celle de 1914, dont il ne parlait jamais, dont l'horreur s'était inscrite en lui en lettres de feu, en lettres inoubliables.
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Je voulais aller au grenier. Il y avait tant de trésors à voir, à toucher, à découvrir : des vieilles robes, des objets insolites, bouteilles, papiers à l'encre passée, quelques livres d'images pieuses avec lesquels je jouais des heures entières.
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Certainement le vieux Pons a-t-il pressenti ma tristesse.
_ Guillaume, mon garçon, a-t-il continué, les temps sont durs, l'heure n'est plus au choix, depuis longtemps. L'inquisition se fait de plus en plus pressante, plus terrible que jamais, afin de nous faire disparaître tous. Un à un, jusqu'au dernier d'entre nous. Je crains que notre foi ne survive pas à une telle cruauté, à un tel acharnement...
Je n'ai rien répondu. Je ne voulais pas le contredire, assuré, avec l'inconscience et le feu de la jeunesse, que cela ne pouvait jamais être.
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J'ai perçu la voix de mon compagnon de geôle.
_ Garçon, disait-il, n'oublie jamais, chaque jour que Dieu fait, de bien regarder autour de toi. De savourer chaque instant, il peut être le dernier. Afin qu'au jour de ta mort, tu n'aies aucun regret. Et puis, tu penseras à moi, très fort. Peux-être de mon cachot pourrais-je voir par tes yeux...
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