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Citations de Corinne Atlan (741)


Adieu –
au-delà du brouillard
un brouillard plus profond

(Takajo Mitsuhashi)
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Car le décalage est partout, non seulement entre la langue de départ et la langue d'arrivée, entre l'oeuvre et les yeux, mais aussi entre ce qui est écrit et ce qui est compris, entre l'intention de l'auteur et la perception du lecteur. Les mots sont toujours à la fois en-deçà et au-delà de leur sens. Pourtant, si impossible, si imparfait que soit l'acte de traduire, "quelque chose" passe dans le miroir tendu de la littérature, quelque chose d'indéfinissable et d'essentiel.
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Face à l'auteur qu'il admire, le traducteur est intimidé comme face à un ami dont il a longuement écouté les confidences, mais qui semble avoir oublié d'être livré de manière du intime.
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Lire est une chose (s'imprégner, ressentir, absorber), traduire en est une autre (choisir, trancher, voire retrancher)
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J'ai aussi pressenti, d'emblée, que le traducteur ne pouvait être ce personnage invisible à qui l'on demande de "s'effacer" totalement derrière le texte original. Il ne s'agit pas seulement d'une opération technique. Avoir le goût de la littérature et connaître le mieux possible les ressources des deux langues en jeu sont des conditions nécessaires mais loin d'être suffisantes. La traduction littéraire est une activité de création, davantage liée à la question de la représentation artistique du réel qu'à un savoir académique. Traduire ne fait pas seulement appel à l'intellect, mais à une intelligence des choses poétique, sensible. Comme tout processus d'écriture, cela engage l'ensemble de l'été : émotions, perceptions, imagination, souvenirs de lecture pour de vie, les deux d'ailleurs souvent mêlés. Sans compter le rôle que joue dans toute authentique rencontre, humaine comme littéraire, le réseau de racines souterraines qui court au fond de chacun de nous et nous relie à notre insu les uns aux autres.
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A l'ombre des andromèdes
les dernières neiges
cèdent peu à peu

Tomiyasu Fûsei
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Chatons noirs à la queue leu leu -
nuit
de lune!


Iida Ryûta
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Dans la nuit triste
quelqu'un
s'est mis à rire

Sumitaku Kenshin
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Me lavant les cheveux
je me lave
le cœur

Awano Seibo
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L'été arrive
avec ses breloques
en forme de coquillages

Mayuzumi Madoka
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Au fond du jardin
père et fils
se penchent sur les pissenlits

Yamaguchi Seison
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Même derrière les barreaux
on peut souffler
des bulles de savon

Hirashata Seitô

(Hirashata Seitô fut arrêté avec d'autres poètes lors du mouvement de répression des artistes pacifiques en 1940)
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Foudre de printemps-
elle joue dans le ciel
sans descendre sur terre

Fukuda Kineo
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Bashô

Mes larmes grésillent
en éteignant
les braises
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Tagami Kikusha-ni


Je voudrais tant partir —
coiffée de lune
sous le ciel vagabond !
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Shiki

La nuit est sans fin —
je pense
à ce qui viendra dans mille ans
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Kobayashi Issa

Un coquelicot à la main
je traverse
la foule
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Ueshima Onitsura

Cette montagne au loin
où la chaleur du jour
s’en est allée
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Shiki

Qui déteste ce monde
se doit d’aimer
les fleurs de chardon
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Kobayashi Issa

Averse de pétales —
je voudrais boire
l’eau des brumes lointaines !
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