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3.84/5 (sur 136 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Northamptonshire , le 25/10/1948
Mort(e) à : Kettering , le 31/03/2009
Biographie :

Michael Cox est un biographe et romancier.

Après un diplôme à l'Université de Cambridge en 1971, il intègre le monde du spectacle musical, en tant que parolier et musicien, et enregistre deux albums et quelques singles pour EMI sous le pseudonyme de Matthew Ellis et un autre album sous le nom de Obie Clayton, chez DJM Records.

En 1977, il travaille dans l’édition au Thorsons Publishing Group qui appartient aujourd’hui à Harper Collins. En 1989, il rentre à l’Oxford University Press où il est nommé Senior Commissioning Editor, Reference Books.

Son premier livre qui est une imposante biographie élogieuse de M.R. James, écrivain érudit médiévaliste, auteur de ghost stories, est édité à l’OUP en 1983. Il est suivi par un certain nombre d’anthologies oxfordiennes de nouvelles, comme par exemple "The Oxford Book of English Ghost Stories" (1986) et "The Oxford Book of Victorian Ghost Stories" (1991).

En 2004 il se hâte d’écrire le roman qui lui tenait à cœur depuis une trentaine d’années et qui n’existait qu’à l’état d’ébauche, sous forme de notes éparses, de brouillons et de premiers chapitres à peine élaborés.

Après une opération, il continue à écrire ce qui est aujourd’hui "La Nuit de l’infamie" (The Meaning of Night, 2006). En janvier 2005, après d’âpres enchères, le livre est finalement publié par John Murray.

Son premier roman est aussitôt suivi d'un second, tout aussi victorien : "Le Livre des secrets" (The Glass of Time, 2008).

Michael Cox travaillait au troisième volet de ce qui était en passe de devenir une saga lorsqu'il est mort d'un cancer incurable.

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Citations et extraits (8) Ajouter une citation
- Vous savez, Edward, finit-il par dire, il me semble percevoir une sorte de correspondance entre les convictions que je viens de vous exposer et le procédé de la photographie. Ici, vous avez saisi et fixé à jamais un être vivant, emprisonnant lumière et forme de manière permanente, ainsi que toutes les spécificités extérieures de sa personne. Peut-être les linéaments de nos âmes et nos caractéristiques morales sont-ils semblablement imprimés dans l'esprit de Dieu, et l'objet de sa contemplation éternelle.
- En ce cas, malheur à tous les pêcheurs, dis-je en souriant.
- Mais aucun d'entre nous n'est entièrement mauvais, Edward.
- Ni non plus totalement bon.
- Non, dit-il lentement, l’œil toujours fixé sur le portrait de Lord Tansor, ni totalement bon. Mais tout-de-même, quelle grande époque nous vivons, poursuivit-il, retrouvant un visage plus serein. Avoir le pouvoir de saisir l'instant évanescent et de le fixer sur le papier au vu et au su de tout un chacun ! C'est extraordinaire. Jusqu'où irons-nous ? Que ne donnerait-on pourtant pour qu'une époque antérieure ait fait ces découvertes ? Vous vus imaginez en train de plonger les yeux dans ceux de Cléopâtre ou de Shakespeare ! Voir les choses telles qu'elles étaient il y a des siècles, accéder à une réalité dont nous ne pouvons aujourd'hui que rêver - ce serait vraiment merveilleux, vous ne trouvez pas ? Et non seulement voir les morts des siècles passés, mais aussi les êtres que nous avons récemment perdus et que nous voudrions retrouver sous leur forme humaine, comme ceux qui viendront après nous seront désormais en mesure de contempler Lord Tansor alors qu'il aura quitté ce monde. Ceux de nos amis qui ont disparu avant la découverte de ce miracle de la science ne pourront jamais être immortalisés, dans la force de leur âge, comme l'a été Lord Tansor, sur ce portrait photographique. Ils sont condamnés à vivre dans notre mémoire imparfaite et infidèle. Cette idée ne vous paraît-elle pas désolante ?
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- Que lisez-vous? me demanda-t-elle ensuite.
...
"J'aime beaucoup Stendhal, dis-je en réponse à la question de Lady Tensor, avec cet empressement spontané dont je fais toujours montre quand je parle de mes auteurs favoris, et Voltaire.
- Voltaire! m'interrompit Lady Tansor avec un rire amusé. Le stade supérieur, assurément. Quoi d'autre?
- Eh bien j'adore M.Balzac et George Sand; ah, et puis Mr Dickens, et Mr Collins, sans oublier Miss Braddon..."
A nouveau, elle m'interrompit, levant la main pour m'empêcher de poursuivre.
"Vos goûts semblent quelque peu inconséquents et indisciplinés,dit-elle, mais cela est peut-être excusable chez quelqu'un d'aussi jeune, et puis le goût est quelque chose qui se corrige aisément."
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Il faut que vous compreniez qu'il n'est pas dans ma nature de tuer, et que mon meurtre était le fruit d'une décision ponctuelle et mûrement réfléchie. Je ne l'avais commis qu'à titre expérimental et je n'avais nul besoin de répéter l'expérience. J'avais prouvé ce qui me tenait à cœur : ma capacité à accomplir un tel acte. L'innocent rouquin avait accompli sa mission, et j'étais prêt maintenant pour la tâche qui m'attendait.
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Après avoir tué l'homme aux cheveux roux, je suis allé chez Quinn m'offrir un souper d'huîtres.
(incipit)
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Je vis alors qu'il existait un chemin pour l'enfer depuis les portes memes du paradis

____________

Des avis différents sont le signe que la vérité existe quelque part à condition de savoir où la chercher
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Puis je me réveillai et me mis à pleurer: non sur ce que j'avais perdu, ni sur ces moments qui jamais ne reviendraient ; pas même sur mon pauvre cœur brisé ; moins encore sur la mort de mon ennemi ; non,, je pleurai sur Lucas Trendle, l'homme aux cheveux roux, cet étranger innocent qui n'enverrait plus jamais de bibles ni de chaussures aux Africains.
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Je passai maître dans l'art de trouver les points faibles d'un accusation et de fournir ensuite les outils susceptibles de saper les fondements d'un procès intenté à un client. J'étais particulièrement doué pour flairer la simple fragilité humaine- ces petites graines de bassesse et d'intérêt personnel qui, une fois sorties de terre et bien arrosées, donnent des pousses d'autodestruction. Je contribuais ainsi à la prospérité de l'étude et à l'élargissement du sourire angélique de mon employeur.
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- M'aimerez vous pour toujours? demanda-t-elle.
- Est-il besoin de le demander?
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