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Critiques de Cristina Alger (100)
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La femme du banquier

Ce thriller mêle intrigue autant économique que politique et s'inscrit parfaitement dans l'actualité en évoquant des scandales tels que le Panama Papers. L’occasion d’explorer les relations bancaires troubles entre des individus influents, les malversations financières et les montages visant à cacher ou à blanchir de l'argent. Ce roman se distingue par son réalisme, citant des noms de personnalités célèbres, ce qui lui confère une réelle pertinence. "La Femme du Banquier" expose ainsi les rouages complexes d'un monde financier impitoyable, où la légalité peut souvent être contournée grâce à la complicité d'instances financières et de juristes.
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Au nom de nos soeurs

Une jeune femme revient dans sa ville de naissance pour y enterrer son père.

Elle avait avec lui une relation particulière, sa mère étant morte assassinée lorsqu'elle avait 7 ans. Ce dernier étant flic à temps très plein et ayant plongé dans la boisson.

Elle connait tous les collègues de ce dernier et est elle-même agent du FBI, en repos car elle a été blessée après avoir tué un homme.

Un des policier va venir la chercher pour l'aider à retrouver un tueur qui vient de sévir pour la seconde fois. La première enquête était menée par son père.

Deux femmes de même origine, jeunes, call-girls, tuées d'une balle dans la tête et démembrées. Un cairn à proximité.



Je ne trouve pas qu'il y ait vraiment de suspense.

Je ne me suis pas, non plus, attachée à Nell.

Par contre, l'autrice fait ressentir l'ambiance pesante et glauque de ces meurtres violents.

Je ne sais pas s'il y a une série car j'ai l'impression qu'elle fait suite à un autre roman et d'ailleurs la fin semble en appeler une.

Vous l'aurez compris, cette lecture n'est donc pas un coup de coeur et s'il y a une suite, je ne pense pas la lire.
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La femme du banquier

Parfait ! Tout est parfait dans ce livre! Le sujet,le ton,la trame, l'écriture, le rythme !

Génial !

Un roman sur un thème contemporain (lol), une intrigue qui nous laisse des surprises,rien n'est cousu de fil blanc...et des héroïnes comme on en voudrait plussss...

Laissez vous embarquer ou vous pourrez le regretter 😉



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Park avenue

Histoire intéressante, située dans le monde de la finance, dans ce monde on ne connait pas le respect d'autrui, tous les coups sont permis pour se sortir de l'illégalité, on y berne les gens sans scrupules pourvu qu'on fasse du fric ! Les relations business/amitiés /famille sont mises à mal. Un peu trop de personnages, on s'y perd... Écriture fluide, l'autrice maîtrise parfaitement son sujet.
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Au nom de nos soeurs

Bonjour les babeliophiles petit retour sur ma dernière lecture de 246 pages sur ma liseuse.

Meurtres,prostitution,politique,pouvoir,corruption et argent bien sûr voilà a quoi va être confronté Nell agent du F.B.I revenue à Long Island pour la mort de son père. J'ai passé un agréable moment de lecture avec ce thriller .une intrigue prenante même si par moments certaines situations sont previsibles. Ce n'est pas le livre de l´année même si Harlan Coben écrit " ce qui se fait de mieux en matière de thriller psychologique"

Mais comme je dis toujours ceci n'est que personnel.
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Au nom de nos soeurs

Un roman qu’on a bien aimé, et que l’écrivain américain Harlan Coben a adoré.
Lien : https://www.journaldequebec...
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Au nom de nos soeurs

J’ai bien aimé dans l’ensemble, un bon roman à suspense du début à la fin.

J’ai aimé la plume de l’auteur.

Ça ne sera pas une lecture inoubliable, mais j’ai vraiment passé un bon moment.

Si vous aimez les lectures qui vous tiennent en haleine, ce livre est fait pour vous !
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Au nom de nos soeurs

De bout en bout, on se croit dans un film américain primé dans un quelconque festival policier. C'est élégant, c'est bien construit, les scènes et les twists se succèdent sans heurt dans ce territoire de Long Island qui est long en effet, débutant par les quartiers new-yorkais de Brooklyn et du Queens pour s'achever, plus de 150 kilomètres plus loin dans les Hamptons, lieu de villégiature huppé des new-yorkais capables de mettre 15 millions de $ et plus dans une résidence secondaire.



Tout est donc en place, du retour de la fille rebelle entrée au FBI aux comportements de cowboys de la police locale (où son père travaillait), des meurtres de jeunes hispaniques aux frasques du Jeffrey Epstein local, pour faire passer un agréable moment de lecture dont il ne restera (hélas) pas grand-chose, à la fin.
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Au nom de nos soeurs

Au programme de mon été, entre Ernaux et quelques ouvrages de rentrée, je n’oublie pas de placer quelques polars, lectures certes plus légères mais raccords avec la période. Et ça commence avec Au nom des sœurs de Cristina Alger (traduit par Nathalie Cunnington), dont je gardais un bon souvenir du Park Avenue, lu il y a longtemps.



A la mort de son flic de père, Nell Flynn, agent du FBI, est de retour dans le berceau familial de Long Island pour gérer la succession. Elle-même convalescente, elle y retrouve la bande d’inspecteurs qui entourait son père et notamment Lee, son dernier équipier.



La découverte dans les dunes d’un corps de femme mutilée va la conduire à se joindre à l’enquête locale de Lee et de fait, à replonger dans le passé familial dont les zones d’ombres persistent depuis son enfance et le décès de sa mère.



Si ce livre ne va pas révolutionner le genre du polar psychologique à suspense, il a le mérite d’être parfaitement en phase avec les attendus : propre, addictif, cohérent et rythmé. Et simple aussi (ce qui est un compliment au regard de tant d’autres lancés dans des surenchères de construction).



Il manque certes un peu de style et de travail des personnages pour une immersion plus profonde mais il fait ce qu’on attend de lui : passer un bon moment de lecture. Et pour cet été, ça me suffit amplement !
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Au nom de nos soeurs

C'est un thriller qui est très court mais efficace...

J'ai mis un peu de temps à rentrer dans l'histoire parce qu'au début, j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de personnages mais ensuite je l'ai trouvé addictif et il se lit très vite.



J'ai bien aimé cette lecture, l'enquête est intéressante et j'ai aimé l'histoire et les thèmes abordés.

Je n'avais pas deviné le dénouement même si je n'ai pas eu l'effet Waouh, j'ai été surprise mais pas scotchée par cette fin !



Je n'ai pas réussi à m'attacher à Nell, le personnage principal et c'est dommage car ça joue forcément sur mon avis final.
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Au nom de nos soeurs

Voilà un thriller psychologique comme je les aime.



Une histoire qui, de la première à la dernière page, m'a tenue en haleine, sans besoin d'une abondance d'hémoglobine pour me faire vibrer.



Une héroïne pour qui on se prend d'empathie.



Une enquête qui vient s'imbriquer dans des secrets de famille.



Un suspense qui donne envie de tourner page après page jusqu'au fin mot de l'histoire.



Un thriller psychologique qui fait "le job"!



J'ai aimé Nell, agent du FBI, ses questionnements, ses retours dans ses souvenirs d'enfance, ses interrogations envers son père disparu.



J'ai eu envie de découvrir ce qu'il était advenu de ces jeunes filles dont le malheur était d'être trop belles, trop jeunes et sans défense.



J'ai aimé la solitude de Nell, ses états d'âme, sa personnalité sensible et forte à la fois.



Sa façon de fonctionner dans son boulot pour faire avancer une enquête sur laquelle pèse une puissante omerta.



Le courage d'une femme peut il avoir raison de la violence des hommes?



A vous de le découvrir, aux côtés de Nell et de quelques uns de ses alliés dans ce suspense aux accents de vérité touchants et réalistes!



Au nom de ses soeurs, ces femmes qu'on a oubliées, dont le sort malheureux n'a inquiété personne ou si peu, Nell a eu envie de dévoiler la vérité.



Un thriller psychologique d'atmosphère. A découvrir!


Lien : https://www.facebook.com/La-..
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Au nom de nos soeurs

De temps en temps, j’ai envie de lire un bon thriller… La couverture de Au nom de nos sœurs et le fait que le nom de l’autrice, Cristina Alger, me soit inconnu m’ont attirés. À raison ? Découvrons-le.

Dans Au nom de nos sœurs, nous découvrons Nell Flynn, profileuse du FBI rentrée dans sa ville natale suite à la mort de son père, inspecteur de la Criminelle sur place. Quand un corps de femme est découvert démembré et ligoté dans de la toile de jute sur la plage, l’ancien coéquipier de son père lui demande son aide informelle. Peu à peu, elle va s’apercevoir que la police locale n’est pas réellement pressée de résoudre réellement cette affaire et que son père n’était peut-être pas l’homme qu’elle pensait.

J’ai lu avec beaucoup de plaisir cette histoire, mais ce ne sera pas un grand thriller à mon goût et je doute que rechercher plus particulièrement d’autres livres de cette autrice. D’une part, l’intrigue est assez convenue et les retournements de situation plutôt prévisibles, jusqu’à la révélation du « au fait, moi aussi en vrai j’suis du FBI » qui m’a fait levé les yeux au ciel. Sans parler du nœud de l’affaire se calquant peu ou prou sur l’affaire Epstein qui a défrayé la chronique lors de la parution en VO de l’ouvrage. D’autre part, les personnages sont souvent très clichés, sans réellement d’étoffe, y compris la protagoniste qui n’est jamais assez sympathique pour qu’on s’intéresse à son sort ou à ses angoisses. C’est un bon passe-temps parfait pour vous changer les idées entre deux lectures plus denses, mais à moins de relire mes notes un jour, ne me demandez pas de vous en raconter l’intrigue dans six mois, ou même deux… j’aurais surement oublié. Le livre de plage idéal en somme.
Lien : https://www.outrelivres.fr/a..
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La femme du banquier

L’autrice nous emmène dans le monde de la finance avec ce roman et va nous montrer l'envers du décor avec les comptes offshore et les sociétés écrans.

Nous allons suivre deux femmes courageuses à la recherche de la vérité.

Nous faisons d’abord connaissance avec Annabel, qui vient de perdre son mari banquier dans un accident d'avion. Annabel va rapidement avoir des doutes sur les circonstances de la mort de son époux et va tenter d'en apprendre davantage.

Ensuit nous avons Marina, journaliste, fiancée à Grant, fils d'un candidat à la présidentielle. A la suite de l'assassinat de son mentor, celle-ci va décider de continuer ses recherches sur les tricheurs fiscaux.

J'ai beaucoup aimé roman policier qui m’a tenu en haleine tout au long de ma lecture. L’écriture est très agréable. L’alternances des chapitres entre les deux personnages féminins permet de bien suivre les deux histoires en parallèle.

Une très bonne lecture.

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Au nom de nos soeurs

+++++++ DES FILLES COMME NOUS +++++++



Cet opus constitue le quatrième livre de Cristina Alger, une juriste née à New York en 1980 et diplômée d'Harvard. Après "Père et fils", "La femme du banquier" et son grand succès "Park Avenue", place à un thriller captivant plein de surprises terrifiantes.



Nell Flynn, agente du FBI et protagoniste principale, rentre au bout de 10 ans d'absence à Suffolk County sur Long Island dans l'État de New York pour l'enterrement de son père, Martin Daniel Flynn, membre du département local de la police (SCPD).

Après le meurtre de sa mère, il y a 21 ans, lorsque Nell en avait 7, les relations difficiles avec son père, alcoolique et colérique, l'avait poussé à entreprendre des études loin de chez elle et de solliciter un emploi auprès de la police fédérale, plus particulièrement à l'unité d'analyse comportementale - la "Behavioral Analysis Unit" ou BAU du FBI.



Le lendemain de l'enterrement, l'inspecteur Lee Davis, ancien collègue de son paternel, vient lui supplier de l'assister comme experte dans l'enquête d'un crime odieux sur une gamine, dont le corps vient d'être trouvé dans les dunes de Shinnecock, un peu plus à l'est sur Long Island.



Nell accompagne Lee et voit avec horreur le corps démembré et emballé dans une toile de jute d'une jeune fille tuée par un coup de revolver à bout portant.



Un crime tout à fait analogue à celui commis l'année précédente sur Ria Sandoval, une adolescente de 17 ans d'origine latine, et jamais résolu.

La seconde victime, également d'origine latine, avait 18 ans et s'appelait Adriana Marques.



Nell aimerait contribuer à l'enquête de ce double homicide, mais n'a officiellement aucune mission de sa base et doit par ailleurs faire attention à de possibles représailles de la part d'un gang dangereux de trafiquants de drogue dont elle a liquidé un membre.



Lee et Nell découvrent vite les points communs des 2 affaires : Ria et Adriana travaillaient toutes les deux pour le service d'escorte d'un certain Giovanni Calabrese et elles étaient toutes les 2 enceintes au moment de mourir.



Le duo constate aussi que le paysagiste Alfonso Morales a connu les 2 victimes, mais Nell trouve que son profil psychologique ne correspond pas à celui de l'auteur de tels crimes atroces.



Ce qui inquiète et gêne notre Nell particulièrement c'est que certains indices pointent en direction du département de la police locale... et de son père, décédé dans des conditions étranges.



Comme elle explique à Sarah Patel, son chef au FBI, : "Ce sont des filles comme nous, Sarah... je veux savoir qui les a tué ! Elles méritent cela, au moins."



Suit une enquête plein de rebondissements et de surprises que Harlan Coben a qualifié d'imprévisibles ("you don't see coming") et qui garantissent un suspense d'une qualité rare.



Les critiques outre-Atlantique ont été dithyrambiques, entre autres celles de Lisa Scottoline, Chris Bohjalian et Riley Sager.



Je suis persuadé que l'éditeur Albin Michel, qui a assuré la publication de ses livres cités au début de mon billet, nous offrira bientôt une version française de ce thriller ensorcelant.

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La femme du banquier

2 flingueuses JP et Oph pour une Chronique à deux Voix pour Collectif Polar

Mais alors de quoi nous parle « La femme du banquier » :

Un matin de novembre, un avion privé à destination de Genève, pris dans un orage, disparaît des radars et s'écrase dans les Alpes. Parmi les victimes figure Matthew Lerner, cadre à la Swiss United, une importante banque offshore. Sa jeune veuve, Annabel, découvrant que le crash n'est pas accidentel, se trouve à son tour en danger, poursuivie par de puissants ennemis.

Oph :Annabel, Marina, Zoé… Trois femmes. Trois histoires. Un combat…

JP : Vous l'avez compris ce roman est construit en alternance de point de vue ce qui en fait un véritable page-turner.

Oph : Un univers rarement abordé dans le domaine littéraire

JP : J'avais peur que cette lecture soit rendue complexe par son sujet principal : la finance, mais pas du tout. C'est accessible et clair bien que l'intrigue soit riche

OPh : Une intrigue à tiroirs intelligente et passionnante, portée non seulement par la plume délicate de son auteur mais aussi et surtout par trois femmes d’une force exceptionnelle.

JP : Une intrigue bien menée, un thriller haletant et addictif dans le monde de la finance. Très bon moment de lecture.

Oph : Les 416 pages se lisent rapidement au point que j’en aurais souhaité plus.


Lien : https://collectifpolar.wordp..
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Park avenue

A l'instar de la Saison 3 de Damages , Park Avenue nous propose de revisiter l'une des plus grosse arnaque financière de l'humanité, la célèbre pyramide de Ponzi de Bernard Madoff. Et tout comme dans la série, l'angle choisi est celui de la destruction d'une famille de puissants dont l'héritage est bâti sur le mensonge, plutôt que celui des victimes anéanties ou celui du peuple qui a pu se réjouir de voir les nantis se faire prendre à leur tour au piège du jeu de la bourse. Sans être trop technique, l'intrigue est crédible et le suspense agréablement dosé, à la manière d'une série policière où l'on découvre les uns après les autres les épisodes clés des suites de la découverte de l'affaire, les manoeuvres politiques désespérées de dernière minute, les codes et les moeurs de cette haute société qui se révèle vulgaire et indécente sous ses artifices. Mais si le ton est juste et le plan habile, la pauvreté de ce style sans fioriture et le goût trop prononcé de l'auteur pour les détails matériels assomment malheureusement le lecteur à petit feu : la faute à une traduction clinique sans grande originalité ou à l'écrivain focalisé sur son plan plutôt que sur sa tournure de phrase ? Ici, vous ne serez pas bercés par la "petite musique" du style, et encore une fois, le sentiment prédominant est qu'il s'agit davantage d'un scénario sans identité que d'un véritable roman, fâcheuse tendance de ces romans grand public venus d'Amérique du Nord...
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Park avenue

Si - sommes toutes - la lecture est agréable, une fois la dernière page tournée, c'est une immense impression de déjà vu qui apparaît. Les personnages sont hyper typés - le patriarche surproctecteur de son clan mais finalement pas si clean et plus fragile qu'il n'y paraît. La fille si jolie, si mondaine mais également tellement superficielle et puis sa sœur aînée, moins bling bling mais beaucoup plus belle à l'intérieur... Le milieu de Wall Street avec les avocats véreux et les traders avides et sans morale... Et enfin, New York, les Hamptons et les new-yorkais de la WASP.... L'intrigue est tout aussi commune : des fonds qui disparaissent, des imbroglios boursiers... Même l'épilogue ne surprend pas... Des clichés, des clichés, des clichés !
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Park avenue

Par un week-end gris et pluvieux d’Halloween, quoi de mieux que de rester au fond de la couette, en compagnie d’un livre et d’une bonne tasse de thé ?



Carter Darling est un self-made man à la tête d’un empire financier gigantesque qu’il a bâti à partir de rien (ou presque). Malheureusement, le monde de la finance est à l’agonie depuis les événements du 11 septembre qui ont bouleversé les Etats-Unis, et qui ont surtout annoncé une crise sans précédent, soldée par le crash boursier de 2008. Mais c’est la mort de son associé principal qui signe le début de la chute de l’empire Darling, confrontant Carter et sa famille à des choix difficiles: la bourse ou la vie ?



L’intrigue plutôt saisissante fait qu’on se laisse emporter facilement, malgré quelques pertes de repères à certains moments en ce qui concerne les personnages. Quand il ne s’agit pas des Darling, on peine un peu à tous les replacer, bien qu’il s’agisse en quelque sorte d’une représentation de chaque « partie prenante » de cette sphère un peu nébuleuse de « gens riches, voire très riches» (les journalistes, les avocats, les dommages collatéraux); la tâche n’est pas toujours facilitée avec les pirouettes chronologiques qui rythment le livre.



La chronologie est d’ailleurs intéressante dans ce livre : les ellipses et les retours en arrière sont nombreux ; agrémentés par les alternances de point de vue des personnages, ils constituent un élément important dans la narration, que ce soit pour la mise en contexte, ou la présentation des personnages et de leurs antécédents. La gymnastique est assez déstabilisante au début mais pas désagréable, puisque les transitions sont plutôt bien faites. L’histoire se déroule sur une semaine, comme l’indiquent les titres de chapitres, mais le nœud de l’histoire est centré sur le week-end de Thanksgiving, un laps de temps sensé s’écouler rapidement, mais pourtant qui semble s’étirer, menant une sorte de tension ambiante à son apogée.



Tout au long de ma lecture, je n’ai pas pu m’empêcher de faire le parallèle avec Les Feux de l’Amour (avec le côté léger et glamour en moins) et Une place à prendre de J.K Rowling. En effet, le personnage de Carter Darling, P-DG de son entreprise familiale, patriarche d’exception et reconnu comme une figure assez importante dans « la haute » n’est pas sans rappeler Victor Newman ; Inès, sa femme, mystérieuse, élégante et charismatique ressemble un peu à Nikki Newman sur certains aspects. L’intrigue en elle-même (la mort d’un personnage, la confrontation de bulles sociales, un peu hors-sol, la multiplicité des personnages et de leurs failles - même si Cristina Alger a été plus subtile sur ce dernier point -, la course au pouvoir et à la reconnaissance qui anime les personnages) m’a ramenée à Pagford.



Malgré des rebondissements que je trouve assez attendus, c’était une lecture plutôt prenante, pas du tout barbante même si le sujet n’est pas ma tasse de thé (question finance, je n’ai pas compris grand-chose, mais ai vite capté que la société et famille Darling allaient avoir des soucis). En dépit des histoires personnelles des personnages (qui pourraient leur servir de « circonstances atténuantes »), je n’ai réussi à m’attacher à aucun d’eux, et ce n’est pas faute d’avoir essayé. Leurs interactions sont souvent tendues, dépendant de leur rapports hiérarchiques, amoureux, amicaux ou familiaux (à l’exception peut-être de Merrill et Paul, le seul couple qui en soit vraiment un à mon sens), tout comme l’atmosphère générale du livre finalement, un peu comme dans un thriller, dont on peut distinguer quelques bribes ici: le temps qui semble s’étirer, la tension toujours plus forte qui ne se relâche que dans les dernières pages, la course contre la montre qui se dessine en filigrane. Le lecteur est en quelque sorte animé par la question «tombera? tombera pas?» et enchaîne assez facilement les chapitres.



Dans cette ambiance un peu «soap noir», on a donc un focus sur la famille Newman/Darling, ses déboires familiaux et bientôt ses démêlés avec la justice. Cristina Alger nous dépeint un univers qui semble solide sur le papier, scruté de tous les côtés – peut-être admiré et envié par beaucoup – , mais dont on se rend vite compte que la solidité ne repose sur pratiquement rien, tant et si bien qu’au moindre faux-pas, la bulle de verre se fissure jusqu’à exploser en mille morceaux, pour ne faire place qu’à des êtres humains fragiles et vulnérables, aux histoires façonnées de toutes pièces, saupoudrées par des sacrifices douloureux. Il est question de famille, d’ascension sociale, de ce que l’homme est prêt à faire pour réussir et avoir de la reconnaissance, se faire une place dans la société, et du prix à payer pour arriver à ses fins.



Bonne lecture !
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La femme du banquier

"Il y a tout un monde offshore Miss Tourneau. Un monde d'argent sale, caché dans des comptes-écrans, qui appartient à des personnes très puissantes et très dangereuses."



Annabel et Marina sont deux femmes qui n'ont rien à voir l'une avec l'autre. Pourtant, leurs destins vont se croiser. L'une est journaliste et vit aux Etats Unis, l'autre, mariée à un banquier d'affaires, vit en Suisse...



J'ai plutôt bien aimé ce thriller qui nous plonge de le monde la haute finance. Je dois avouer toutefois qu'un mois après cette écoute, il ne m'en reste pas grand chose. Les personnages sont nombreux et l'histoire assez alambiquée. Côté positif, le thriller a du rythme et la lectrice est à la hauteur.



Je ne connaissais pas Christina Alger. En faisant quelques recherches, j'ai vu qu'elle était issue d'une d’une grande famille de la finance new-yorkaise. Elle semble effectivement bien maîtriser le sujet et nous décrit un monde impitoyable où l'humain passe loin derrière l'argent.







Une lecture agréable mais rien de transcendant.
Lien : http://www.sylire.com/2020/0..
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Park avenue

Le thème est intéressant mais l'auteur se permet dans la description de détails familiaux sans réel intérêt.

A la fin, on reste sur sa faim. Au lieu de développer l'enquête et la façon dont les montages financiers se faisaient et de clarifier le rôle de chacun, le livre se termine en quelques pages bâclées.



Bref, lisez autre chose.
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