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Critiques de Cullen Bunn (203)
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Harrow County, tome 1 : Spectres innombrables

Pour certains, une sorcière est une femme laide qui concocte des potions magiques dans une maison tordue avec des chats noirs ou un être diabolique qui fricote sexuellement avec des boucs les 31 octobre dans la clairière d'une forêt, avec des fleurs sur la tête. Pour d'autres, ce sont des personnes qui n'aiment pas le beurre salé. Mais en réalité, aujourd'hui, nous savons tous que les hérétiques sont les gens qui mettent de l'ananas dans les pizzas.



Dans Harrow County, la sorcière ne met pas de l'ananas dans sa pizza.

D'ailleurs, nous ne verrons pas de pizza. Probablement parce que l'histoire ne se situe pas à l'époque des pizzas.



Hester Beck est une sorcière qui ne veut définitivement pas se faire tuer. Les villageois ont essayé de la poignarder, de la battre, de la pendre, de la brûler… Rien à faire. Elle prévient les lyncheurs : « Pas de fin pour moi. Je reviendrais à nouveau. Soyez vigilants. Je vous retrouverez tous. »

Alors évidemment, les villageois sont un peu tendus.



Plus tard, Emmy est soupçonnée d'être la sorcière revenue se venger. Mais elle semble bien trop gentille cette petite, comment pourrait-elle être la vilaine sorcière ?… On se demande tout de même, pourquoi cette peau dépecée et ses fantômes tentent de la protéger... Qui est Emmy?



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Cyberpunk 2077 : Trauma Team

Je ne connais pas le jeu vidéo, je suis tombée par hasard sur ce comics et j'ai été attirée par la couverture.

Le graphisme est magnifique et très dynamique. L'univers est crasseux, pessimiste, ultra-violent et totalement injuste.

Nadia travaille pour Trauma Team, société qui regroupe des médecins faisant des interventions très dangereuses dans des zones hostiles. Lorsque les clients les appellent, ils doivent les secourir au péril de leur vie.

Lors d'une mission de sauvetage, Nadia a perdu toute son équipe, et malgré le traumatisme psychologique, elle décide trop rapidement de revenir sur le terrain...
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Deadpool Massacre Marvel

Je remercie d’abord Babelio et les éditions Pannini pour m’avoir offert ce cadeau de Noël, euh… original.



En cochant « Deadpool massacre Marvel » à Masse Critique, je comptais bien me taper une grosse marrade. Le pitch est simple : on prend le perso le plus allumé du PMU (Paysage Marvel Universel hein, pas le tiercé) et on l’envoie buter tous les héros et vilains de la galaxie et au-delà, si possible en plaçant quelques bonnes vannes et avec un peu de style, la mort hein.



Bon, comme Deadpool est un gars à l’écoute de ses coaches scénariste et dessinateur, il fait le job. Tout le monde y passe, de Spider-man à Thanos en passant par Captain America. Deadpool prend bien quelques baffes, mais comme il guérit de tout sauf des blagues vaseuses, ça le fait.

Certaines morts sont plutôt rigolotes ; mention spéciale à Thor, écrasé par un Mjollnir de douze mille tonnes, arf !



Mais au bout d’un moment ça devient un peu répétitif. Et le répétitif, ça ennuie son homme. Surtout que, pour la plupart, les jeux de mots de Wade Wilson (parenthèse : vous saviez que Wade Wilson s’appelle et s’attife en hommage inversé à Slade Deathstroke Wilson de DC Comics ? Si non, vous mourrez moins bête quand Deadpool passera vous voir) tombent à plat.



Heureusement que ça ne dure pas très longtemps. Et la fin rattrape le bazar en jouant avec les abîmes de mise et le talent particulier de Deadpool qui sait qu’il est un héros de comics et que, tout ça, ben, c’est du fake quoi !



Le dessinateur Dalibor Talajic ne s’en sort pas si mal. Bon, sauf à la fin. Enfin… c’est pas qu’il décide mal à la fin… c’est que… ben… on n’échappe pas à un perso de comics qui sait que vous le dessinez quoi ! Si j’étais Deadpool, je serai en colère aussi moi.



Bon, voilà. C’est livré avec un petit digestif très gras sur des vampires qui font exploser leurs proies avec la malbouffe et se font maroufler par un gros Deadpool. Passablement drôle.



Enfin, c’est pas de l’Audiard non plus hein.

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Deadpool Massacre Marvel

Comme beaucoup, ce sont les films avec Ryan Reynolds qui m'ont poussé vers le comics. Je n'ai trouvé que celui-ci dans ma bibliothèque. Bon j'avoue avoir été déçue. Pas tant le fait qu'ils tuent tous nos héros Marvel, mais surtout parce que je n'ai pas ri. Sinon c'est graphiquement soigné et dynamique.
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The Sixth Gun, tome 2 : A la croisée des chem..

Ce second tome se déroule à La Nouvelle-Orléans, au milieu de ses mythes et légendes. Moins d’évènements sont au programme de ce tome mais cela n’empêche pas l’histoire d’être toujours aussi captivante. Sinclair cherche par tous les moyens de briser le lien du sang entre les 6 revolvers et le général mort-vivant avant que des troubles fêtes, bons ou mauvais, ne viennent gâcher l’ambiance.



Ce second tome confirme l’excellente découverte pour cette série. Je crois bien qu’elle va bientôt rejoindre les étagères de ma bibliothèque. Iznéo ne possède que 4 tomes sur 7, je vais donc les lire tous les 4 sous format ebook (les ayant tous achetés lors d’une OP) pour les acheter ensuite en format papier. Ma curiosité est loin de s’éteindre avec ce second tome et j’en redemande !!



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Earth 2, tome 5 : La fin d'un monde - 2eme ..

C’est beaucoup trop long. Je me lasse.



Ce tome 5 continue à fond la caisse sur la lancée du tome 4 : foultitude de personnages, terrains d’action multiples, incroyables actions d’éclat au résultat mitigé de la part des héros de la Terre. Darkseid a pris le mors aux dents. Il intervient directement à présent.



On a l’impression d’assister à un combat de boxe qui ne s’arrêtera qu’au KO final de l’un des adversaires. Les relances, belote, rebelote et dix de ders épuisent les héros et surtout le lecteur qui n’en voit plus la fin. On pressent ce qui va arriver ; après tout c’est un univers jetable. C’était intéressant mais ce combat à outrance qui grille les personnalités me fatigue à présent.

Il fatigue aussi les scénaristes qui font moins attention, tuent des personnages qui se révèlent bien vivants l’épisode d’après ; ils fatiguent l’armada de dessinateurs qui attribue une barbiche à Oliver Queen, puis lui enlève, puis la replace.



Il faudrait que ça s’arrête.

Car ce n’est pas fini, il reste un tome.

Pfff !

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The Sixth Gun, tome 1 : De mes doigts morts..

Comics acheté avant son apparition sur une Masse critique mais lu avec quelques années de retard. Lors de mes achats sur Iznéo, je me fie beaucoup aux couvertures mais je lis également les résumés. Pour cette série, j’ai les 4 premiers tomes en ma possession, je pense que la critique enthousiaste de Tatooa y a beaucoup contribué.



Les graphismes ne sont pas totalement à mon goût mais l’histoire est intrigante, on y trouve un peu de tout : oracle, fantômes, détectives privés, … Les évènements s’enchaînent vite et bien et on n’a pas vraiment le temps de s’ennuyer. A la lecture de ce tome, on ne voit pas le temps passé tant on est pris dans cette histoire de pistolets-clés ayant tous des pouvoirs différents. Les visions de Becky sont dessinées en rouge et je trouve qu’elles sont plus détaillées que le reste du graphisme. On finit d’ailleurs par s’y habituer tant l’histoire est captivante et obscure à souhait. J’avais toujours hâte d’en savoir plus.



Comme vous l’aurez compris, ce premier tome est une excellente découverte et je vais de ce pas lire le tome 2. L’histoire est complexe à souhait mais très bien ficelée et maintient l’intrigue de bout en bout. J’ai été complètement accaparée par cette lecture et j’en redemande. Si vous êtes amateurs de comics complexes, sombres et captivants, je vous conseille très fortement de découvrir celui-ci. La série compte 7 tomes et semble être terminée.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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The Sixth Gun, tome 3 : Enchaîné

Nos trois personnages se retrouvent séparés malgré eux mais ils continuent à essayer d’en apprendre plus sur ces 6 armes liées à leur propriétaire. On en apprend également plus sur le passé de Gord, rencontré à la fin du tome 1, un passé bien sombre. Sinclair est-il au courant ? Sans doute que non.



L’histoire est toujours aussi passionnante à suivre malgré les personnages séparés et cette quête insensée. Quand va-t-elle prendre fin ? Pour le meilleur ou le pire des personnages principaux ? Ce troisième tome confirme l’excellente découverte pour cette série et je vais de ce pas lire le 4ème tome à ma disposition.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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The Sixth Gun, tome 1 : De mes doigts morts..

Plus fort que les quatre cavaliers de l’Apocalypse, il y aurait six pistolets capables de ravager la planète. A ne pas placer entre de mauvaise mains si vous voulez mon avis.



C’est le point de départ de ce comics, avec son histoire très prenante, très mystique qui se déroule au XIX eme siècle, avec un coté rétro très appréciable.



Sociétés secrètes, visions prophétiques, confédérés, des batailles a coups de pistolets comme dans les vieux westerns. Tout est réuni pour faire une saga très intéressante à suivre.



Le premier tome est actuellement en prix de lancement a seulement dix euros jusqu’a la fin de l’année. Le deuxième tome est sorti il y a peu, donc c’est le moment de se lancer, la saga ne fait que débuter.
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Deadpool massacre les classiques

Oui, j’avais envie de découvrir cet album dans la saga "Deadpool Killogy" où il s’en va massacrer les Classiques de la littérature.



Pénétrant dans les multivers, notre assassin disert a déjà massacré tous les super-héros de tous les mondes.



Maintenant, on lui a expliqué que s’il tuait les personnages des Classiques dont s’étaient inspirés les auteurs pour créer les super-héros, il arriverait à vraiment les supprimer tous. Tuer la source dans l’œuf, en quelque sorte.



Le voilà donc parti dans l’Ideaver pour tuer Don Quichotte, Tom Sawyer, Dracula, Moby Dick et le capitaine Achab, les quatre filles du Docteur March, Scrooge, Mowgli, La petite Sirène, Sherlock Holmes…



Holmes qui lui donnera du fil à retordre en traquant Deadpool (mention pas bien pour son accoutrement non canonique avec le deerstalker et la cape macfarlane) à l’aide de la machine à voyager dans le temps de Mr Wells.



L’humour est très second degré et mis à notre univers par les traducteurs, puisqu’à un moment donné, avec les jeunes filles en nuisettes de chez Dracula, il se demande où est DSK.



Les dessins sont agréables et comme toujours, notre assassin cause, cause, cause, pour ne rien dire ou pour faire rire, ajoutant à ses paroles des références à notre monde, comme "Pirates des Caraïbes", par exemple.



Cet album est un condensé de scènes de bagarres, de baston monumentale (les classiques ne se laissent pas tous faire), d’humour noir, d’humour gore, de têtes coupées, de sang qui gicle, coule et de blessures en tout genre. Bref, c’est du délire total.



Au moins, c’est un peu plus drôle que le massacre des Marvel et le scénario est poussé un peu plus loin dans ce tome-ci (en tuant l’idée de groupe, Deadpool ne tue pas que les Avengers, mais aussi les Spice Girls, et en tuant Charybde et Scylla, il supprime aussi une chanson du groupe Police).



Un album non dépourvu d’humour (noir et glauque), rempli de massacres en tout genre où les héros de notre enfance (de notre adolescence, de notre âge adulte) vont en prendre plein la gueule pour pas un balle.



À réserver aux amateurs de glauque et de Deadpool, bien entendu !

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Black Hammer - Visions, tome 2

Confier ses personnages à d'autres auteurs

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Ce tome met en scène des personnages issus de la série Black Hammer créée par Jeff Lemire, dessinée par Dean Ormston. Il est possible de lire ces histoires sans rien connaître de ces personnages. Elles prennent plus de sens quand on a lu la série mère. Il fait suite à Black Hammer - Visions, tome 1 (épisodes 1 à 4) qu'il n'est pas nécessaire d'avoir lu avant. Il regroupe les épisodes 5 à 8, chacun réalisé par une équipe créative différente. Il contient également les couvertures variantes d'Annie Wu, Marguerite Sauvage, Dan Brereton, Brian Hurtt, Veronica Fish, Yuko Shimizu, Patric Reynolds, Genn Fabry, 12 pages contenant des crayonnés et des pages d'études de personnages.



Skulldigger : écrit par Kelly Thompson, dessiné et encré par Leonardo Romero, avec une mise en couleurs de Jordie Bellaire. Skulldigger est rentré dans ce qui lui sert de base. Il retire son casque, se passe les mains sous l'eau et s'en asperge le visage. Il arbore une expression fermée et se regarde dans la glace. Il y a quelques temps, il faisait le guet sur un toit et avait vu passer au loin une jeune femme au bout d'un filin, une supercriminelle appelée Bijou. Il la suit. Elle a un peu d'avance et a pénétré dans un musée par la verrière sur le toit. Elle commence à découper un rond dans la vitrine en verre qui protège un précieux diamant, don de monsieur Andres Venger. Alors qu'il vient de la repérer depuis le toit, le vigile pénètre dans la pièce où est exposé le diamant et tient Bijou en joue, la sommant de s'arrêter. Elle s'amuse avec lui, lui demandant si elle doit d'abord s'immobiliser, ou d'abord remettre le diamant en place. Il lui dit qu'il va appeler la police : elle répond qu'elle préfèrerait que personne ne se fasse tirer dessus. Skulldigger finit par intervenir.



Le lecteur retrouve avec plaisir ce superhéros évoquant un amalgame entre Batman et Punisher, pour une aventure rapide, ayant bénéficié de sa propre minisérie Skulldigger & Skeleton Boy (2021) par Jeff Lemire & Tonci Jonzic. La scénariste met sur son chemin une supercriminelle assez enjouée, malicieuse, maniant le bola avec dextérité, et capable de jouer de ses charmes. Le lecteur perçoit tout de suite la tension régnant entre les deux, pas seulement parce qu'ils sont de part et d'autre de la loi. Il s'agit d'une cambrioleuse attirée les bijoux de prix. Il ne fait pas longtemps pour additionner deux et deux : une variation sur Catwoman, et la relation ambivalente qu'elle entretient avec Batman. Les dessins sont un peu secs, avec une utilisation copieuse des aplats de noir. L'artiste joue de l'apparence avenante de Bijou qui sait sourire, de son costume jaune pâle, par contraste avec le visage fermé et dur de Skulldigger et de son costume sombre. La tonalité de la narration visuelle est à la fois pulp et bon enfant, plus intemporelle que nostalgique, une ambiance personnelle qui ne cherche pas à imiter des prédécesseurs, que ce soit David Mazzuchelli ou Darwyn Cooke. Le lecteur prend plaisir à ce récit rapide, cette tension entre Skulldigger et Bijou, cette romance qui semble couru d'avance, la joie de vivre de Bijou et sa capacité à obtenir ce qu'elle veut grâce à son intelligence plutôt que sa force. La fin s'avère dévastatrice, en cohérence totale avec le personnage principal, ramenant le lecteur à la réalité de son mode opératoire. Une grande réussite.



Cthu-Lou : écrit par Cullen Bunn, dessiné et encré par Malachi Ward & Matthew Sheean, avec une mise nten couleurs de Dave Stewart. Comme à son habitude, Cthu-Lou est vautré dans son fauteuil en train de regarder n'importe quoi à la télévision, en l'occurrence les informations, tout en descendant des bières. Dans les égouts, la déité anguleuse émet son appel en continu. Un rat l'observe et répond à son appel : il indique qu'il sait que les constellations prendront bientôt la configuration requise, et qu'il faut que l'émissaire rassemble les fidèles pour pouvoir construire la machine nécessaire. Elaine, l'épouse de Cthu-Lou est rentrée du travail et retrouve son époux avachi dans le fauteuil, qui n’a pas bougé : elle lui adresse les remontrances habituelles et lui fait observer que l'accouchement approche et qu'il faut qu'il puisse subvenir aux besoins de sa famille.



Ce personnage est précédemment apparu dans Black Hammer: Streets of Spiral : Chtulhu est présent sur Terre, logé dans les égouts, et Cthu-Loui est son émissaire. Le scénariste raconte son histoire de manière très prosaïque : un bon à rien fainéant qui ne décolle pas ses fesses de devant la télé, et qui laisse son épouse l'entretenir. Il ne fait même pas l'effort de répondre à l'appel de son maître anguleux. Le lecteur ressent tout de suite un mépris appuyé à l'encontre de ce personnage, certes accablé par son apparence son manque de qualification à part la plomberie, son manque d'égard vis-à-vis de son épouse. Les deux artistes réalisent des dessins dans un registre réaliste et descriptif, avec des traits de contour assez fins, une densité d'information pas très élevée, mais une mise en couleurs qui vient nourrir chaque case, à la fois pour les textures, le relief et l'ambiance lumineuse. Les pages se tournent toutes seules pour suivre cet individu pitoyable, et la manière dont il se retrouve en face de la déité anguleuse. L'intrigue s'avère bien construite avec une ironie mordante, mais la narration reste plate et peu stimulante.



Ms. Moonbeam : écrit par Cecil Castellucci, dessiné et encré par Melissa Duffy, avec une mise en couleurs de Bill Crabtree. Dans un monde pas bien fini, sur une planète mal dégrossie, la presque superhéroïne Ms. Moonbeam se souvient de la fois où Colonel Weird était apparu sur leur planète et qu'elle avait participé à sa victoire, avec Insector et Golden Goose. Elle s'était sentie vivre, exister pleinement. Mais la banalité d'un quotidien superficiel a repris le dessus, et elle se retrouve à jouer aux cartes avec Instector, Golden Goose, un lapin et un cochon doués de conscience. Mais un jour, une petite annonce dans le journal indique la tenue d'une audition pour trouver un personnage.



Effectivement, Ms. Moonbeam était apparue dans les épisodes 6 & 7 de la série, réunis dans Black Hammer Volume 4: Age of Doom Part Two , un passage en forme de métacommentaire aussi touchant que les personnages étaient dérisoires. La scénariste décide de prolonger la vie de ces protagonistes à demi-conçus le temps d'un épisode. Contre toute attente, elle réussit à la perfection cette histoire périlleuse, entre intrigue premier degré et métacommentaire touchant. La narration visuelle évoque par moment la naïveté des dessins de Michael Allred, à d'autres moments la naïveté de ceux de Jeff Lemire ou d'Emi Lenox. Le lecteur est profondément touché par la situation existentielle de Moonbeam, par sa détermination à améliorer sa condition, par l'acceptation de leur situation des autres personnages, par la désinvolture de l'auteur présent dans l'épisode, et par celle de Golden Grail. Un numéro d'équilibriste extraordinaire de justesse et d'émotion, de premier degré, et de commentaire sur l'art de donner de la consistance à un personnage pour le faire exister aux yeux du lecteur.



Horseless Rider : écrit par Scott Snyder, dessiné, encré et mis en couleurs par David Rubín, En 1955, dans une maison de repos au beau milieu de l'ouest de l'Arizona, Buck, un pensionnaire en chaise roulante, est poussé vers sa chambre, par l'infirmier Eppley. Buck fait observer au soignant que des biens personnels disparaissent des chambres des personnes âgées, c'est arrivé à Bernard Petal, à Madge. Eppley lui promet de veiller sur lui, de veiller à ce que ses affaires ne disparaissent pas. Dans les années 1880, un cowboy essaye de fuir le shérif et son adjoint qui le poursuive pour vol. Il parvient de justesse à plonger dans une rivière en bas d'une falaise alors qu'ils lui tirent dessus. Au temps présent, la nuit venue, Eppley va visiter la chambre de Buck



Avec cette histoire, le scénariste crée un nouveau personnage assez générique : un cowboy sans nom surnommé Cavalier sans monture. Il raconte une histoire selon deux lignes temporelles, une sur des vols dans une maison de retraite, une autre sur un détrousseur de morts et de sépultures. Le lecteur n'éprouve pas beaucoup de doute sur le fait qu'il s'agisse d'une histoire de transmission d'identité de justicier masqué, et que Eppley va devenir le prochain Cavalier sans monture. La narration visuelle présente une personnalité marquée : dans le registre descriptif et réaliste, mais avec une touche caricaturale dans les visages, des décors simples sans être simplistes et un découpage de planche s'adaptant à chaque scène, avec une mise en couleurs très sophistiquée développant des ambiances marquées. Confiant, le lecteur attend la chute, certain de sa nature, et il se retrouve surpris par un dénouement différent, en cohérence pleine et entière avec la saveur pulp et la justice immanente.



Deuxième tome dans lequel Jeff Lemire confie ses créations à d'autres auteurs : peut-être un (demi) cran en-dessous du précédent en fonction de la sensibilité du lecteur. Deux histoires extraordinaires, celle de Skulldigger et celle de Ms. Moonbeam, une très bonne, celle de Horseless Rider, une à la narration moins marquante (Cthu-Lou), globalement une réussite.
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The Sixth Gun, tome 4 : Les frères de Penance

Dans ce tome, on en apprend un peu plus sur Sinclair, son passé est loin d’être clair et simple pour lui aussi. De drôles de bestioles dont également leur apparition dans ce tome, comme si il n’y en avait pas assez avec les zombies, les fantômes, les oracles et autre. Plusieurs pages sont carrément sans dialogues mais en même temps, il n’est pas compliqué de comprendre que c’est la débandade chez l’ennemi. Un nouveau personnage entre dans la danse, c’est à se demander ce qu’il fait encore là. La fin donne à penser que la suite sera loin d’être calme pour nos amis et qu’ils ne sont pas au bout de leurs surprises concernant les six revolvers et le sceau. Qu’est-ce que l’avenir peut bien encore leur réserver ?



Comme vous l’aurez compris, c’est une excellente découverte renouvelée dont il me tarde de connaître la fin. La suite sera donc à acheter en format papier. Si vous êtes amateurs de comics mêlant western et fantastique dans une quête insensée, je vous conseille très fortement de découvrir cette série. Pour ma part, malgré des critiques mises en décalée, les 4 tomes ont été lus dans la même journée en 4h tant j’étais à fond dans cette histoire.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Deadpool : La nuit des morts-vivants

Deadpool, j’ai adoré le personnage dans le film : décalé, m’en-foutiste, cynique, caustique, à l’humour grinçant, bref, un anti-héros ! Donc, j’avais envie de le découvrir en comics et ma pioche fut bonne.



La première chose que j’ai apprécié, ce sont les dessins. Ceux-ci sont d’excellente facture et réalistes.



La deuxième chose, ce sont les couleurs, ou plutôt, l’absence de couleurs ! Tout le récit est en noir et blanc, les seules touches de couleurs sont pour Deadpool, puisqu’il n'a pas été zombifié.



Il est donc repérable. Le décalage est garanti. Cela donne à l’album une touche colorée qui m’a bien plu.



Ses phylactères sont en jaunes, ce qui rend ses paroles encore plus visibles. Enfin, bien souvent, ce sont des monologues, Deadpool parle pour lui tout seul, fait ses petites réflexions et c’est ce qui fait sourire.



Oubliez votre peur des zombies, laissez de côté l’horreur et l’épouvante, nous sommes plus dans un style de zombies de Séries B que ceux qui foutent vraiment la trouille comme dans Walking Dead.



Oubliez aussi la profondeur des personnages ou du scénario, qui est d’un classique absolu. Deadpool a fait une longue sieste, l’apocalypse a eu lieu, tout le monde, ou presque, est transformé en zombie et tous les super-héros sont morts en combattant les morts-vivants !



Le but n’était sans doute pas de faire un album intelligent, mais de rendre hommage au film "Nuit des Morts Vivants" de George Romero, ainsi qu’à d’autres, que je n’ai pas repérés, ma culture du zombie étant assez basique.



Ce qui m’a troué le cul, c’est d’apprendre que TOUS les super-héros sont morts en combattant les zombies… Vu le nombre de super-héros dans l’écurie Marvel, vu les super-puissants qui s’y trouvent avec des armures ou des peaux à l’épreuve de tout, apprendre qu’ils sont tous morts, voir le bouclier du Cap abandonné, ça fait mal au bide et pose des questions sur leurs super pouvoirs…



Anybref, il devait sans doute en être ainsi pour laisser le champ libre à ce fou de Deadpool et lui donner le rôle de sauver le Monde…



Donc, zéro cauchemar en vue lors de la lecture de ce comics, mais des sourires assurés, notamment dans les réflexions de Deadpool. On aura quelques scènes un peu gore, trash, avec des têtes coupées, mais si j’y ai survécu sans soucis, vous devriez vous en sortir haut la main.



C’est amusant, sympathique et on prend plaisir à lire ce récit de zombies totalement déjanté.



La seconde histoire, "Frappe aveugle" bien plus courte et aux dessins moins bien exécutés (c’est une histoire de goût) reste néanmoins un moment humoristique avec Deadpool en fâcheuse position qui nous gratifiera de ses réflexions toujours caustiques ou humoristiques.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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The Sixth Gun, tome 2 : A la croisée des chem..

C'est avec plaisir que je retrouve Drake Sinclair dans ce tome 2 de "The Sixth Gun", regroupant les épisodes 7 à 11. Après avoir réussi à enfermer le général Hume (mort-vivant de son état) dans un cercueil et récupérer les six revolvers ancestraux, aux pouvoirs divers, Sinclair et ses compagnons résident à la Nouvelle-Orléans. L'humeur n'est pas forcément au beau fixe, surtout pour Drake, qui se sent coupable de la mort de son ami Billjohn O'Henry (bien qu'il l'est ressuscité sous la forme d'un golem, grâce au pouvoir d'un des pistolets), tombé lors du combat contre Hume. De plus il se demande d'ou viendra la prochaine menace, bien conscient que les armes ancestrales vont en intéresser plus d'un. Gord Cantrell, quant à lui, cherche, à travers la lecture d'un vieux livre écrit par un allemand, il y a 200 ans, à en savoir plus sur les pistolets. Enfin Becky s'entiche d'un mystérieux cow-boy, aussi doué avec les femmes, qu'avec ses colts...



Si le tome 1 était axé sur les zombies, celui-ci nous livre une ambiance vaudou avec tous les ingrédients nécessaires : esprits plus ou moins maléfiques, cimetière, marais infestés d'alligators, démons, receleur d'objets magiques haïtiens...Le rythme est aussi soutenu que dans le premier tome, on ne s'ennui pas une minute. Nous faisons la connaissance de nouveaux personnages : Kirby Hale, séducteur mais néanmoins redoutable tireur et qui s'intéresse de près aux pistolets et le frère Roberto, membre d'un ordre mystérieux, répondant au nom de "l'épée d'Abraham", et qui semble veiller, depuis longtemps, sur les diaboliques armes à feu. Sur la base d'un schéma simple, ultra connu, mais efficace, les auteurs peuvent s'en donner à cœur joie quant à la multiplication des "monstres de la semaine" : un objet maléfique ancestral et powerfull, capable de changer la face du monde, est convoité par les méchants autant que par les gentils. Au milieu, une bande de héros essayent d'éviter le pire. Ainsi, dans un esprit finalement assez proche d'une série TV, type "Buffy contre les Vampires", le scénariste peut développer une temporalité duelle, à la fois sur le court et le long terme tout en piochant allègrement dans le bestiaire du fantastique, voir de la fantasy, afin de varier les menaces et les références. L'introduction des nouveaux personnages amorcent l'intrigue de fond et on se laisse volontiers embarqué, même si on a l'impression d'avoir déjà vu ça mille fois. Les personnages demeurent un brin caricaturaux, malgré la tentative de les rendre plus humain (Drake et sa culpabilité, Becky et sa naïveté)



Au final un comic vraiment fun, pas forcément très original dans l'esprit mais fort bien fait et qui ravira les amateurs du genre. Dommage qu'il ne soit pas vraiment mis en valeur par un dessin, certes correct, mais très mainstream et dénué d'une véritable identité.



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The Sixth Gun, tome 1 : De mes doigts morts..

Décidément, les éditions Urban Comics n'ont pas fini de nous surprendre, et ils le doivent en partie à leur collection « Indies », des comics proposant des histoires complètement différentes des récits traditionnels de super-héros que l'on retrouvent habituellement dans ce genre de format. Après « Off Road », « Pax Romana » ou encore les trois excellents premiers tomes de « Saga » signés Brian K. Vaughan, est ainsi parue cette année en France une toute nouvelle série intitulée « The sixth gun ». Direction cette fois l'Amérique du XIXe siècle, juste après la fin de la Guerre de sécession, où de vieux périls, supposément neutralisés, menacent de refaire surface. C'est dans ce contexte que le lecteur fait la connaissance de Drake Sinclair, un homme dangereux que l'on serait bien en peine de qualifier d'honnête ou d'affable, qui a, lui, bien compris que quelque chose de louche commençait à se tramer. Accompagné de son acolyte (un vétéran un peu bedonnant et beaucoup plus amène que son compère) et d'une jeune femme dépassée par les événements mais néanmoins pleine de ressources, notre héros va parcourir le Grand Ouest à la recherche d'un moyen d'éviter le retour d'une ancienne connaissance et des puissances néfastes qu'il menace de réveiller.



On découvre avec ce premier tome les six premiers chapitres du comic écrit par Cullen Bunn qui nous propose là une histoire originale et bourrée d'idées prometteuses. Le choix de l'Amérique d'après la Guerre de sécession en tant que cadre est à mon sens judicieux, l'époque et le décor se prêtant bien à une course poursuite dans des paysages dépouillés où la magie est loin d'avoir disparue et se manifeste aussi bien dans des objets que dans des forces de la natures. Difficile cela dit d'oublier que l'on a avant tout affaire ici à un tome d'introduction, la faute notamment au personnage principal auquel on a du mal à s'attacher et à la personnalité duquel l'auteur ne nous donne presque aucune indication. Les personnages secondaires paraissent toutefois plus aboutis car plus loquaces et expressifs, qu'il s'agisse des compagnons de voyage de notre héros ou des « méchants » de l'histoire, parfois un peu caricaturaux mais tout à fait convaincants dans le rôle qui leur a été attribué. Les graphismes réalisés par Brian Hurtt sont pour leur part plutôt réussis, sans être pour autant renversants.



Avec « De mes doigts morts », Cullen Bunn et Brian Hurtt nous offrent un premier tome prometteur prenant place à une époque et dans un contexte dépaysant et dans lequel on retrouve les principales caractéristiques des westerns classiques. Reste maintenant à voir si la suite (qui devrait également paraître cet été) saura se montrer à la hauteur...
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Deadpool : La nuit des morts-vivants

Ce recueil comprend les quatre épisodes de la mini-série "Night of the Living Deadpool", scénarisés par Cullen Bunn et dessinés par Ramon Rosanas, ainsi que le récit "Frappe Aveugle" écrit par Duane Swierczynski et illustré par Philip Bond, sur lequel je ne reviendrai pas car il est sans liens avec l'histoire principal et sans grand intérêt.



Cullen Bunn, à qui l'on doit, dans l'univers de Deadpool, le triptyque communément appelé "Massacrologie" (un ensemble de trois mini-série : "Deadpool massacre Marvel", "Deadpool massacre les classiques" et "Deadpool massacre Deadpool") entend, avec "Night of the Living Deadpool", rendre hommage au fameux film de Georges Romero "la Nuit des Morts-Vivants", sorti en 1968.

Ainsi, comme ce dernier, et à l'exception de Deadpool, l'ensemble des décors et protagonistes sont dessinés en noir et blanc. Le choix de conserver la couleur pour représenter le personnage central est une façon de souligner le décalage entre Wade Wilson et un univers qui n'est pas le sien ordinairement.



Le dessin de Rosanas, basé sur les nuances de gris, est vraiment agréable, à la fois dynamique, expressif et très lisible. Les clins d’œil aux films et bd de zombies sont nombreux (l'oeuvre de Romero mais aussi "28 jours plus tard", Shaun of the Dead", "Walking Dead"...) Le ton est globalement humoristique, ce qui n'est n'empêche pas quelques scènes gores et de fugaces moments où Deadpool montre l'humanité qui se cache derrière le personnage fantasque.

Au niveau du scénario proprement dit cela reste très classique (Deadpool se réveil d'une sieste prolongée et découvre que la fin du monde a eu lieu, se joint à un petit groupe de survivants qui s'engage dans un road-movie dangereux en quête de sécurité, lesdits survivants meurent les uns après les autres, Deadpool finit par trouver l'origine du fléau et y remédie).

Outre une absence d'originalité (qui peut s'expliquer par la volonté de rendre hommage à un genre très codifié), il faudra également passer outre le postulat de base, à savoir que Deadpool est le dernier héros encore en vie, notamment grâce à son facteur guérisseur. Du coup, on se demande bien comment les zombies sont parvenus à vaincre Wolverine mais aussi les héros surpuissants de la Maison des Idées que sont Hulk, Thor, Sentry voir un Luke Cage et sa peau à l'épreuve des balles (et donc des morsures de zombies)



Mais finalement l'ensemble reste assez sympathique et il faut bien avouer que Deadpool est taillé sur mesure pour pulvériser des hordes de zombies à tour de bras. Et puis le moyen qu'il trouve pour arrêter l'apocalypse zombie est, pour le coup, assez original et tout à fait en phase avec son ego sur-dimensionné.
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The Sixth Gun, tome 1 : De mes doigts morts..

Ceci est western qui surfe sur les éléments fantastiques, sans se priver, ajoutant à tout cela des zombies et une bonne dose d’épouvante (non, ça ne fait pas peur, mais les morts vivants, ça ne sent pas bon).



Si je n’ai pas été conquise par les graphismes, qui manquaient de détails, que ce soit dans les visages ou dans les équipements des chevaux (mon dieu, leurs selles !), je me suis attachée au scénario, qui ne manque pas d’inventivité, même si tout reste assez classique.



Des détectives de la Pinkerton, des artefacts à retrouver (des révolvers), possédant chacun un pouvoir, un général Confédéré mort mais pas tout à fait, des esprits qui reviennent quand on les appelle, un oiseau-tonnerre et des oracles pendus, ce n’est pas du neuf, même si les retrouver tout dans un western est plus rare.



L’histoire est captivante, avec du rythme, du suspense et des courses-poursuites dans des décors de l’Ouest sauvage, dignes des westerns spaghettis, le tout dans une période post guerre de Sécession.



Le personnage de Drake Sinclair, l’enquêteur solitaire (bon, il a un acolyte), n’est pas tout blanc et c’est ce que j’ai apprécié chez lui : il a des secrets pas jolis, jolis et on ne sait pas trop si on peut le caser dans le camp des Bons.



En tout cas, Drake Sinclair est moins pire que les cavaliers maudits du général confédéré Oleander Hume (qui est un homme suspendu entre la vie et la mort et enchaîné dans un cercueil).



Alors oui, ce premier tome est prometteur, il m’a bien plu et j’ai envie de lire la suite. J’ai apprécié le mélange entre le western classique et le fantastique, qui se sont bien mélangés.



L’époque post guerre de Sécession s’y prête bien aussi : paysages dépouillés, nature omniprésente, chevauchées fantastiques, sorcellerie (ou magie) présente, maisons isolées, saloon rempli de buveurs et de joueurs de cartes…



Un tome d’introduction (176 pages tout de même) qui avance très vite, qui ne vous laisser pas respirer et qui donne envie de découvrir la suite.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Minimum Carnage

Cullen Bunn & Christopher Yost présentent: "Minimum Carnage" - Panini France - 03.10.2018 - 136 pages;

Les persos sont mal introduits.

Tout ça est très moyen...

Le personnage de Carnage n'est absolument pas attachant.

Malgré la baston on s'ennuie. Et le public colle peu à la marque Dark Marvel (Ou faire un méchant sans côté lumineux moi aussi je peux le faire facilement...).

Les graphismes de la dernière partie sont mieux.

Le protagoniste n'a aucune "motivation" il est est juste méchant par essence.

Là aussi très déçu ...

Phoenix

++
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg
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The Sixth Gun, tome 2 : A la croisée des chem..

Nous voici avec cinq nouveaux chapitres de ce comics fort intéressant. On retrouve les protagonistes du premier volume avec plaisir. Notre petite bande se met à avoir une quête personnelle et de fait, nos trois acteurs ont une fâcheuse tendance à se séparer pour vaquer à leurs occupations.



Gord Cantrell semble très intéressé par la recherche de plusieurs livres qui lui permettraient d’en savoir plus sur les mystères de ce monde pendant que Drake va parcourir les marais de la nouvelle-Orléans à la recherche de réponses.



Beaucoup d’actions et de révélations. De nouveaux personnages font leur apparitions et certains nous quittent, pour quelques chapitres. L’histoire se lit aisément, les dessins sont corrects, sans être magnifiques mais au moins ils ne gênent pas la lecture. On en sait un peu plus sur les six pistolets et l’intérêt s’en trouve relancé.



Je suis juste un peu déçu par le personnage de BillJohn dont j’aurais aimé voir une évolution. je crains que là il ne disparaisse définitivement, alors que je l’avais adoré dans le premier volume.



La suite dans le tome 3 !
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Deadpool : La nuit des morts-vivants

Fan de comics dans mon enfadolescence (ouais je fais des néologismes pour situer une période floue de ma vie), je suis passé à côté de Deadpool. Logique en fait car il n'est apparu qu'en 1997 et que j'ai surtout lu les comics des années 80.



Le film sorti cette année me l'a donc fait découvrir. Enfin les bandes annonces, les affiches et les compte-rendus des amis qui l'avaient vu. Je n'en avais donc qu'une vision très partielle, un a priori positif tout de même avec son image de super-anti-héros à l'humour grinçant et caustique, très moderne.



La lecture de cette mini série fut donc un plaisir, le personnage respectant sa réputation. Le travail pictural de Rosanas est impressionnant et rend très bien l'univers, notamment par le choix de l'opposition noir et blanc de l'univers et du rouge vif de Deadpool. Un agréable et sanguinolent intermède dans ce dimanche météorologiquement grisâtre.
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