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Citations de Dalila Heuse (100)


Les plus belles mains sont celles des chirurgiens ou des musiciens. Les premières, parce qu’elles guérissent les corps, les secondes parce qu’elles guérissent les cœurs. Mais les plus jolies d’entre toutes, Elena, sont celles des chirurgiens qui guérissent les cœurs !
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Elle se sentit minuscule. Plus petite que la plus petite des bactéries que l’on traque avec tant de vigilance dans les salles d’opération. Elle eut envie de répliquer mais ne s’y risqua pas. Cet homme avait la réputation d’être un pince–sans–rire à l’humour plutôt provocateur, elle n’aurait jamais eu le dernier mot.
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Cet homme allait changer sa vie, cela devenait évident. Selon elle, le destin n’existait pas. « Seules les rencontres balisent votre chemin et trace votre route, mais personne ne le doit pas au hasard. » disait-elle. C’est impossible. Il y a forcément une force invisible, une âme bienveillante, proche ou lointaine, morte ou vivante, à l’origine de tout ça.
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Ce fut mon tout premier contact avec la mort. Je venais d'avoir cinq ans et recevais en plein cœur cette terrible réalité : non seulement nous ne sommes pas éternels, mais, en plus, la mort pouvait nous faucher n'importe où, n'importe quand, même si nous ne l'avions pas méritée.
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Il est parfois des mots qui vous sifflent aux oreilles, plus meurtrières que des balles de révolver. Ces mots qui portent en eux une souillure qui vous colle à l'âme et vous empêchent à tous jamais d'accepter votre image dans un miroir, ou dans un regard.
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C'est à travers ma vie avec la bête que j'apprends à me battre. Les règles du jeu sont très simples : tu es plus fort, tu gagnes ; tu es plus faible, tu dois te protéger, être protégé, ou tu perds ! A six ans, je vis, impuissante, le triste et définitif enterrement de mon enfance, avec cette lucidité qui m'impose ce dépassement de moi-même. Seul mon corps refuse de grandir, de s'épanouir, me maintenant dans l'anormale petite taille qui fut la mienne durant cette enfance devenue vieille bien avant l'âge.
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Chaque minute, chaque seconde de ta vie, les sens en éveil, remplis ton âme de toutes ces émotions qui te grandiront et feront de toi quelqu'un d’extrêmement riche. Ainsi parée, va au bout de tes rêves et ne laisse personne t'en détourner. Tu es et seras ce que tu auras fait de toi, alors, deviens un joyau parmi les joyaux.
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Je n’avais, depuis, plus le droit de me plaindre, car, ce jour-là, je compris que la vie n’était rien d’autre que l’avenir dont nous disposions, parce que c’est là et seulement là que se cache l’espoir.
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Il était heureux et fier. Grâce à l’omerta, il vivait en toute impunité chaque joie de la vie et comble de tout, c’était moi, sa victime, qui lui offrait ce bonheur qu’il ne méritait pas. J’avais pourtant payé à la sueur de tout mon corps et de mes souffrances le poids de ce lourd silence protecteur. Je compris ce jour-là que pour l’être humain, l’évidence qu’il veut ignorer n’existe pas, même si elle déborde de vérité. Il la refoule dans un recoin de sa raison pour garder bonne conscience et profiter de la vie
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Le pardon est une preuve de bon sens et non de faiblesse.
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L’éducation n’a rien à voir avec l’argent, c’est juste une affaire de savoir vivre et d’éducation !
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On est toujours sali par plus sale que soi !
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J'avais beaucoup hésité à l'acheter à cause du sujet traité. Et puis comme il plaisait à tant de personnes, qu'à un moment donné le prix ???, je l'ai téléchargé. J'ai lu, et je ne l'ai plus lâcher. En deux jours je l'avais lu, avec une surprise croissante, étonnante quant à l'écriture. Le sujet biographique nous démontre le lien très fort qui unit la mère et la fille, c'est du moins ce que j'en ai retenu. Une maman qui se trouve dans tant de sentiments contradictoires, un peu comme la mienne, mais qui n'a pas pu réagir de la même manière et m'a tourné le dos dans ma solitude. Donc, j'ai happé les mots, et je les ai bus avec gratitude vis à vis de l'auteur.
Bravo pour son écriture. Je suis curieuse de lire celui de Christine Angot traitant du même sujet d'une autre manière certainement. Bravo pour la sincérité des propos, bravo pour cette histoire réelle où les personnages rebondissent, surtout la rescapée, je préfère l'appeler ainsi. Car elle revient de loin cette petite fille qui va grandir et former sa propre famille.
Un merveilleux témoignage et un livre qui n'est pas à la hauteur de la publicité non faite dans les librairies ou médias. Pourquoi être resté uniquement dans le monde numérique ? Je me pose la question. Ce livre à totalement sa place dans l'édition réelle. Merci à vous pour cette belle lecture, et pour ce témoignage.
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Il pouvait tromper sa femme sans trop de culpabilité, mais en ce qui concernait ses enfants, c’était une autre paire de manches. Il voulait à tout prix donner une image reluisante de lui-même et refusait jusqu’à l’idée de les tromper sur sa personne. Elles ne devaient rien savoir.
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J’aime à croire que mes quarante-huit ans portent encore les stigmates d’une jeunesse pas trop lointaine. Les cheveux longs souvent relevés en un chignon sauvage, j’ai sur le visage un grain de beauté sous l’œil gauche, comme une larme perpétuelle qui me rappelle que le bonheur peut être douloureux. Eh oui, le paradoxe de l’amour, probablement.
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La douceur de votre regard m’inspire que, peut-être, vous auriez de l’amour à revendre. Et lorsque me vient une envie de douceur, je pense à vous et m’apaise aussitôt. Quelque peu habile un crayon à la main, j’écris et dessine des livres pour enfants.
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Régulièrement en conflit, les époux s’opposaient pour des futilités, détériorant leur relation comme on démolit une vieille bâtisse prête à s’effondrer, sans se soucier des dégâts que cela occasionnaient chez leurs filles. Le mal de vivre les tenaillait et le manque de complicité les réduisait à l’état de cohabitants plutôt que de mari et femme.
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L’écriture devenait sa prison, son refuge doré, l’endroit où elle exprimait ses émotions à défaut de les vivre, se satisfaisant de cette situation ambigüe et platonique plutôt que de rompre avec elle. Par un étrange phénomène, cet état amoureux atténuait la douleur qu’il provoquait et en aucun cas elle ne souhaitait prendre le risque d’y échapper, car de toute façon, elle se savait incapable d’abandonner cet amour inachevé sur le bord de sa vie.
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...mais les sentiments humains ne sont régis par aucune règle mathématique, ils se moquent bien des effets qu’ils provoquent, des douleurs qu’ils engendrent ou du désastre qu’ils occasionnent dans les vies des uns et des autres : il est, et lorsqu’il est, il est sans limite. Car seul l’amour peut se targuer d’égaler l’univers dans sa démesure.
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Il était question de toi, de moi, de nous. D’un bonheur qui grandissait, d’une histoire qui m’emportait loin de la crainte qu’elle m’inspire, loin de ce quotidien qui s’enlise dans l’insatisfaction que provoque la douleur d’être écartelée entre un homme que je n’arrive plus à aimer et un autre que je n’arrive pas à ne pas aimer. De nous que je sens tellement attirés l’un par l’autre sans aucun moyen d’empêcher les conséquences. Il est possible que je me trompe, que seul le jeu t’intéresse, que seul le fantasme t’inspire, auquel cas il est urgent que tu me le dises afin que je retourne auprès des miens que je trahis tous les jours par ce désir de toi qui continue de grandir en moi. Lorsque nous nous voyons, chaque silence qui s’impose dans nos conversations contient tout le désir que j’ai de me blottir dans tes bras, du besoin qui m’envahit de te toucher, de respirer ta peau, de pénétrer ton âme afin de sonder tes propres pensées et me rassurer sur le fait que tu partages également mes aspirations.
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