Citations de Daniel Meurois (311)
Il ne s’agit pas simplement de savoir pour comprendre… et il n’est pas suffisant de comprendre pour connaître. Seule notre stagnation au fond du gouffre de la densité nous permet de toucher à cette vérité.
Nous jouons au jeu absurde de la victime comme pour nous excuser de ne pas savoir nous prendre en main.
Nous nous sommes réfugiés dans l’Oubli et dans la volonté de ne plus savoir… par peur d’être blessés par une Lumière libératrice peut-être trop puissante. Le plein soleil aveugle, c’est bien certain ! Voilà pourquoi les barreaux de la prison que nous nous sommes bâtie nous paraissent plus sécuritaires que la vue d’un horizon que nous ne pouvons même pas délimiter par le seul exercice du mental.
La foi, quant à elle, est comme un souffle qu’aucun mur, qu’aucune prison ne sauraient contenir ni même freiner.
Les morales sont les inventions des masques humanoïdes que nous portons. Elles changent d’une époque à l’autre, d’un peuple à l’autre, en fonction des sensibilités mouvantes et des jeux de pouvoirs.
On raisonne par moins ou par plus, en tant qu’homme-mâle et femme-femelle et comme des fourmis qui prétendraient approcher les concepts de base d’un ordinateur.
Un Jeu ne signifie pas nécessairement une plaisanterie. On dit d’un acteur qu’il joue, mais on pourrait tout aussi bien dire qu’il interprète.
L’Amour, en vérité, s’élève donc avec les briques de la volonté. Et en vérité aussi, il est discernement car celui qui se répand sans vigilance ne donne pas mais salit le meilleur. La vigilance fait grandir celui qui reçoit comme celui qui donne et c’est par elle que se révèle donc le sacré qui réside au centre du don.
L’Amour ne se bâtit pas dans la faiblesse mais au contraire dans la force de la volonté.
Celui qui craint ne se réjouit pas de la Présence de ce qu’il dit vénérer. Il n’aime pas, il courbe le dos, se dessèche et fait enfin de l’oubli une loi.
Toutes les voies ont leur richesse et donc leur utilité. C’est la compréhension sans limite de cet état de fait qui devra peu à peu s’imposer comme étant de l’ordre de la raison. Notre survie en dépend.
Les interdits, voyez-vous, commencent à naître lorsque l’être prend conscience de lui en tant qu’individu isolé des autres et de la Création.
On a besoin de règlements dès que l’on commence à marcher loin des Lois.
Un sentiment demeure un sentiment L’amour reste toujours l’amour et l’indifférence évoque toujours la même chose, dans quelque monde que ce soit.
L’eau, dans sa réalité éthérée, est à la fois le sang de la Terre et la base de tout organisme. Lorsqu’un corps matériel ou immatériel y plonge, il se met en contact avec la mémoire, non seulement de ses propres origines, mais aussi
de celles du monde.
Vos frères les chats, par exemple, aiment plutôt à sommeiller, lorsqu’ils sont seuls, sur des lieux où l’humain aurait, quant à lui, tendance à se décharger en vitalité.
L’Intelligence, c’est la Connaissance, c’est-à-dire la faculté de puiser à volonté, dans l’Esprit de Vie lui-même, tout ce qui est nécessaire à l’harmonie de l’instant présent. Elle ne se projette pas dans le futur parce qu’elle en connaît l’illusion. Elle est donc la perfection à travers la simplicité puisque la notion de problème à résoudre n’existe pas pour elle.
L'âme animale lit toutes les empreintes de la vie, au niveau où les habitudes et les émotions les ont créées. Cette vision, cette appréhension du monde fait partie de son univers proche.
Les lieux qui vivent depuis fort longtemps attirent toujours vos frères animaux, affirme la voix-guide en reprenant place en nous. Ils sont auréolés d’une lumière subtile que l’on voit parfois de très loin. La vie humaine exerce une fascination sur vos frères.
C’est dans ce qui n’est pas encore humain que bourgeonne l’humain et que c’est à partir de l’humain que s’élance le supra-humain. Ceci est une chaîne sacrée... non parce qu’un être l’a décidé ainsi, mais parce que cela représente l’axe de la Vie elle-même. Si votre cœur vient à souffrir, seul, coupé de tout, peut- être est-ce parce qu’il n’a jamais voulu vivre qu’à travers ses propres battements...