Un diptyque réussi !
Shooté à l’adrenaline. Le palpitant aux abois.
Cette suite s’inscrit dans un registre similaire et à la fois différent de son préquel.
D’abord par l’ambiance, plus pesante. On sent que le mariage arrangé n’était qu’une amorce aux desseins présents dans ce tome. L’intrigue se fait plus complexe, de part les enjeux politiques qui se conjuguent aux sentiments.
Lara et Aren sont plus que tout dans la tourmente. Ils s’affirment dans les épreuves rencontrées au fil des pages et tout deux ont fait serrer mon coeur. Le fait d’avoir de nouveau leurs points de vue en alternance permet de mettre en perspective et de vivre intensément. La tension est palpable, entière.
Lara, personnage déjà fort badass, m’a conquise par sa tenacité, sa témérité, sa sensibilité.
Si j’avais trouvé Aren presque trop parfait dans 𝐓𝐡𝐞 𝐁𝐫𝐢𝐝𝐠𝐞 𝐊𝐢𝐧𝐠𝐝𝐨𝐦, il se fait ici plus renfermé que quand on a fait sa connaissance, s’expliquant par les derniers événements et j’ai préféré son développement
De l’évolution et de la maturité dans la narration, ça se dévore.
Un bémol (mineur) du premier tome était le manque de diversité quant aux décors : on était cantonné à Ithicana, royaume bordé d’or bleu.
Avec 𝐓𝐡𝐞 𝐓𝐫𝐚𝐢𝐭𝐨𝐫 𝐐𝐮𝐞𝐞𝐧, la cartographie rend le récit fascinant car on en découvre davantage sur les différentes contrées, on voyage entre flots et désert aride. Cette variété de paysages permet à l’intrigue de ne pas s’essouffler et d’introduire les protagonistes qui suivront à cette duologie.
Trépidant. Grisant.
Un page turner de romantasy.
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