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Critiques de Dario Correnti (39)
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La Nostalgie du sang

Permettez moi tout d'abord d'adresser un grand merci à toute l'équipe de Babelio et aux editions Albin Michel pour m'avoir adressé un exemplaire de ce roman qui , il faut le dire , m'a beaucoup plu . J'avais déjà remarqué sa couverture sur un étal et j'avoue que c'est avec plaisir que.....

Nous sommes en Italie où sévit un serial killer qui déjoue pour l'instant tous les plans de la police...Police que , si vous le voulez bien , nous allons abandonner à ses recherches pour nous tourner vers d'autres protagonistes . Oui , dans ce roman , nous n'accompagnerons pas les policiers mais nous allons nous transporter dans un journal qui , il faut bien l'avouer , ne respire pas la santé, menacé de liquidation à plus ou moins long terme...Classique , hélas . L'orientation de l'enquête sera donc un peu différente de celles auxquelles nous sommes généralement confrontés et c'est , me semble- t - il , une bonne chose . Recherche du scoop et , pour cela , autres méthodes...

Bon , revenons donc à notre journal . En " première ligne " , le " vieux " mais expérimenté Marco Besana , tombé toutefois en disgrâce , quitté par sa femme , alcoolique , désabusé mais toujours fin limier , un " à qui on ne la fait pas ", à qui nombre de collègues aimeraient bien piquer la place et ...les idées. Et puis , il y a la stagiaire...Ah , la stagiaire ! Ilaria Piatti...La risée du bureau ...27 ans , un peu enveloppée, très mal fagotée , mal dégourdie ....Et puis , stagiaire dans un journal qui " va mal " , les perspectives , hein...Seulement voilà , c'est que sous des allures de "Nunuche " , ele n'est pas bête, mais pas bête du tout , au point de susciter l'intérêt de son idole , Besana , celui pour qui " elle se ferait tuer "...Dès lors , ce couple improbable va se lancer dans une enquête palpitante , une enquête qui va " s'enrouler autour d'eux " comme le lierre sur un tronc , et chaque détail les mènera pas à pas vers la découverte de l'identité de ce serial killer qui paraît pourtant bien inaccessible...Besana et " Morpion" , deux vrais personnages attachants qu'on quittera avec regret lors d'un dénouement classique , certes , mais efficace.

Le roman se lit vite malgré sa longueur , est composé de courts chapitres et le parallèle entre l'action actuelle et l'histoire du premier serial killer italien, Vincenzo Vernezi , donne de la profondeur au récit dans lequel , au début , des scènes du XIXème siècle vont s'intercaler avec bonheur.

Voilà donc un roman qui , pour moi , vaut surtout par la découverte de la vie cabossée de ces deux beaux personnages que sont Besana et Ilaria , tellement différents que complémentaires....Père et fille ? A vous de voir , en tout cas , une belle transmission .La vie , quoi ...
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La Nostalgie du sang

Dans le cadre d’une Italie du nord qui marque le récit sans pour autant le confisquer, « La nostalgie du sang » est le récit d’une enquête menée par une paire de journalistes d’investigations policières. Marco Besama, l’ancien, est sur le départ, Ilaria Piatti, la ‘stagiaire kleenex’ jetée par l’équipe est reprise en main par le vieux briscard qui a envie de transmettre le métier à une jeunesse apte à se former, à aller jusqu’au bout et à ne pas oublier que la nostalgie du sang existe. Quand on a goûté au sang versé injustement par les victimes, on ne peut quitter cette obsession de vouloir comprendre et confondre les coupables. Rien d’autre n’existe que cette quête de vérité. Et le confort d’une vérité accommodante avec une bonne conscience qui ne se laisse pas perturber par le doute est une ignominie qui n’a pas droit de cité.



Est-on dans un polar? Un thriller? La situation est certes complexe: Un serial killer qui, de nos jours, s’inspire des pratiques du premier On retrouvera donc, dans ce récit, toutes les ficelles d’un schéma narratif qui boulonne la lecture: adjuvants, opposants, distracteurs et indices qui permettront au lecteur de deviner qui, quoi et comment… Rien de bien neuf et l’inversion des rôles habituels, à savoir une police qui enquête et des journalistes qui informent, n’est pas de nature à « thrillerdiser » le récit!



Finalement, le côté le plus sympa est encore de marcher dans les pas de ce vieil ours qui tente de transmettre l’âme de son métier à cette jeunette à qui la vie fait peu confiance alors qu’elle a en elle la capacité de la décoder pour faire émerger la vérité.



Il restera un bon moment de détente et de lecture sans prise de tête que je dois à Babelio, sa Masse critique et les éditions Albin Michel qui, une nouvelle fois, m’ont accordé leur confiance.
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La Nostalgie du sang

Ce polar me laisse une impression de… fraîcheur. Ce n’est pas habituel, vous en conviendrez. Nous avons pourtant bien affaire à un tueur en série, cannibale de surcroît.

Alors, à quoi ça tient ? Au soleil de l’Italie ? A nos deux enquêteurs, qui ne le sont pas réellement puisqu’ils sont journalistes d’investigation (c’est pratique)? Nous avons là un vieux briscard de la profession, proche de la retraite, flanqué d’une jeune stagiaire aux débuts chaotiques, malgré une belle intelligence de son sujet de prédilection : le crime.

J’ai beaucoup apprécié ce duo d’inadaptés sociaux, tout aussi attachants l’un que l’autre, chacun à sa façon.



Au niveau de l’intrigue, pas de rebondissement ni de coups de théâtre. Une enquête solide, qui progresse à son rythme, au final que je n’irai pas jusqu’à qualifier d’inattendu, sans être convenu pour autant. J’ai beaucoup aimé également le fait que l’auteur ne charge pas son action de fioritures : il va droit au but, passant les détails sans importance, et c’est tant mieux !



Pour terminer, vous trouverez également dans ce roman, une certaine critique des médias à sensation ainsi qu’une belle réflexion sur ce que devient la presse, écrite en particulier, à notre époque où la compétition fait rage et où la réflexion cède le pas à l’action.



Bref, un bon policier à glisser dans vos valises (si vous avez la chance de partir en vacances) cet été, que je vous souhaite excellent !



NB : merci à Babelio et aux éditions Albin Michel, pour cette « masse critique » privilégiée.

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La Nostalgie du sang

Tout d'abord, merci à Babelio et aux éditions Albin Michel de m'avoir envoyé ce livre, à l'occasion d'une Masse Critique. Un petit pavé de 500 pages que j'ai dévoré en quelques jours.



Un crime spectaculaire a eu lieu en Italie, dans la région de Bergame. Une jeune fille est retrouvé morte, éventrée, les restes de son corps disposés dans une mise en scène macabre. Des organes manquent, on parle de cannibalisme. La police pense qu'il s'agit d'une secte. Marco Besana, journaliste de terrain, est tout disposé à les croire, quand il reçoit un message d'Ilaria Piatti, une jeune stagiaire de sa rédaction. Selon elle, le tueur imiterait Vincenzo Verzeni, le tout premier tueur en série italien de la fin du 19e siècle. Si son intuition est bonne, alors d'autres crimes suivront...



Marco Besana est un journaliste expérimenté et talentueux, que son journal pousse à la retraite anticipée pour raisons budgétaires. Il est blasé, colérique, grande gueule, mais a un bon fond. Ilaria Piatti est une jeune idéaliste, maladroite, un peu naïve et méprisée par la rédaction parce qu'elle est mal fagotée et pas très dégourdie. Mais Marco lui découvrira un réel don pour l'investigation et la prendra sous son aile. Ils forment un duo classique, mais qui fonctionne très bien. Ils ont une bonne alchimie et sont très attachants.



La Nostalgie du sang est un roman qui met l'accent sur l'investigation au détriment de l'action. On découvre le quotidien du journaliste : interview de témoins, recherche du scoop, mais également nécessité d'écrire un papier même quand on a rien découvert de neuf. Le récit alterne enquête et vie quotidienne. Le rythme est assez lent, mais les chapitres sont si courts (rarement plus de six pages) que je n'ai pas trouvé le temps long. L'enquête est passionnante et on a envie de lire toujours quelques pages de plus.



Quelques chapitres se déroulent au 19e siècle et nous mettent dans la peau des personnages de l'époque. Mais ces passages n'apportent rien au roman. Il aurait fallu soit les développer, soit les enlever. En l'état, c'est trop court (mis bout à bout, cela doit représenter une vingtaine de pages) pour être intéressant. Ceux qui seraient principalement tentés par le côté historique du roman seront forcément déçus.



Pour résumer, des personnages attachants, un rythme lent, mais une enquête prenante pour une lecture agréable. Je ne sais pas si c'est l'intention de Dario Correnti, mais je je ne serais pas contre retrouver le duo de journalistes pour une nouvelle enquête.
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La Nostalgie du sang

Des crimes atroces bouleversent Bottanuco, une petite ville du Nord de l’Italie. Les corps des femmes tuées sont dans un état horrible : des viscères éparpillés, des marques de cannibalisme, etc. J’ai pensé qu’heureusement que c’était un livre, car dans un film, je n’aurai jamais supporté de telles scènes. ☺️





Alors que la police piétine, un duo improbable de journalistes mène l’enquête. Il s’agit de Marco Besana, un reporter spécialiste des affaires criminelles, que la direction pousse vers la retraite, et de Ilaria Piatti, une stagiaire dont toute la rédaction se moque. C’est Ilaria qui a perçu de fortes similitudes entre les meurtres actuels et ceux de Vincenzo Verzeni. Ce dernier était le premier tueur en série italien qui a sévi à Bottanuco, à la fin du XIXe siècle. Tout laisse penser que les victimes connaissent le tueur.





J’ai beaucoup aimé le binôme que forment le vieux briscard du journalisme et la jeune débutante qui ne semble pas avoir les armes pour faire sa place dans ce milieu. Ilaria est mal fagotée, elle manque de confiance en elle, elle ne sait pas aller à l’essentiel et se perd dans de longues explications. Marco n’est pas un modèle de patience, les investigations ont toujours été sa passion, au détriment de sa vie familiale. Et pourtant, ils se complètent. Leur enquête est entrecoupée par des moments de complicité et de chamailleries. J’ai apprécié ces moments d’humanité au milieu de l’horreur des crimes.





Les chapitres sont courts, aussi j’ai utilisé, à outrance, le « encore un chapitre et j’arrête ». Résultat : j’ai lu les 524 pages en deux jours.





Au niveau de l’intrigue, le fait d’être du côté des journalistes et non de la police m’a plu. Cela a fait que j’en suis venue à soupçonner tout le monde puisqu’il me manquait des éléments. On est totalement dans une enquête d’investigation et cela permet de pousser les hypothèses.





La conclusion m’a semblé venir abruptement et je ne l’ai pas trouvée détonante, mais j’ai tellement aimé l’ambiance du livre que ce n’est pas très grave, surtout qu’avant qu’elle arrive, je suis partie dans toutes les directions et j’ai tremblé plusieurs fois. Je me suis méfiée de tant de personnes.





Je remercie sincèrement Babelio et les Éditions Albin Michel pour ce page-turner que j’ai adoré.
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La Nostalgie du sang

J'écume depuis longtemps les rayons Romans policiers de nombreuses librairies. Il est plus facile d'y succomber à une valeur sûre, dernier roman à succès d'un auteur connu, que tenter des découvertes au risque de déconvenues.

La nostalgie du sang est pour moi une découverte, mais pas l'ombre d'une déconvenue ici. L'intrigue, centrée autour d'un serial killer aux crimes bien sanguinolents, est portée par deux personnages attachants. Ce sont eux, beaucoup plus que l'enquête, qui apportent vraiment au roman et le font sortir du lot.

Ilaria Patti est stagiaire dans un grand quotidien milanais, attirée malgré elle par la rubrique criminelle. Carlos Besana, lui, a fait toute sa carrière dans le domaine. La menace de mise en pré-retraite pèse sur ses épaules, tandis que Piatti rêve d'un avenir que les dirigeants du journal n'envisagent pas un instant.

L'enquête va réunir ces deux personnages improbables. Il y a une grande richesse dans ce roman, outre l’enquête, somme toute très classique et dont on peut trouver le dénouement décevant. Le dynamisme de l’écriture, portée par de courts chapitres, rend difficile de lâcher le roman -même à des heures indues ; mais aussi le cadre sociétal, les petits villages autour de Milan, à la population plutôt fermée, ou encore la transformation profonde des pratiques du journalisme, où l'information ne se monnaye plus qu'au travers de signatures au bas d'articles gratuits sur internet.

Rajoutez à cela un brin d'exotisme avec les nombreuses pauses plus ou moins gastronomiques des protagonistes, et l’on obtient un cocktail très réussi, beaucoup plus riche que d’autres nombreuses parutions ‘policières’.

Merci à Babélio et aux éditions Albin Michel pour cet envoi dans le cadre d’une masse critique. Bien qu’ayant reçu un exemplaire d’épreuves non corrigées, ma lecture n’en a pas été entravée : les erreurs ne m’ont pas sauté aux yeux ni ‘sorti’ de ma lecture, comme peuvent le faire parfois les traductions ratées.

Voici une très bonne surprise !

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La Nostalgie du sang

J'ai reçu ce livre dans le cadre d'une opération "Masse critique privilégiée", organisée par Babelio.



Merci à Babelio et aux éditions "Albin Michel" qui m'ont permis de découvrir ce roman policier passionnant.

L'action se déroule en Italie entre Milan et Bergame.



Un crime horrible vient d'être commis : une jeune femme a été éviscérée, un mollet arraché. Marco Besana, journaliste sur le déclin, mal vu par sa rédaction, se voit confier l'affaire.



Illaria Piatti, stagiaire au journal, mise à l'écart car réservée et peu attachée à son apparence, a une illumination sur le crime qui lui en rappelle un autre commis par Vincenzo Verzeni, tueur en série, au 19ème siècle. Besana, d'abord hostile à celle qui a été surnommée : "Le morpion" à la rédaction, va finir par l'écouter.



Les victimes vont se succéder : Aneta, Rossella, Dana, Mélissa, toutes assassinées selon un rituel bien établi. Les suspects aussi vont défiler.



Nous découvrons les coulisses d'une rédaction, de nos jours, avec ses travers et les impératifs liés à la publication sur le net.



Dans ce policier "détonant", ce sont les deux journalistes : l'ancien qui s'attend à être mis à la retraite et la stagiaire, tenace et douée, mais inexpérimentée, qui vont enquêter. Giorgio, le beau-frère de Besana, policier, leur fournira des informations.



J'ai beaucoup apprécié ce duo de journalistes, très attachant, surtout Illaria, à la perspicacité étonnante, jamais découragée. Besana va la prendre sous son aile et en faire son héritière, en lui apprenant les ficelles du métier. Ils vont s'apprivoiser au fur et à mesure de l'enquête et leur complémentarité va les faire progresser.



Je serais ravie de retrouver ce duo efficace dans un prochain roman de Dario Correnti.
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Le destin de l'ours

Depuis qu’il a pris sa retraite et travaille sous contrat, le journaliste Marco Besana a la sensation qu’il récupère les sujets qui n’intéressent pas ses collègues. Aussi, lorsque son rédacteur en chef lui demande un papier sur un homme tué par ours, il s’énerve. La victime est un industriel de renom, aussi le journal doit en parler. Marco accepte de regarder les dépêches. Ilaria Piatti, une jeune pigiste, est convaincue que l’affaire n’est pas un banal accident, mais l’œuvre d’un tueur en série. Elle parvient à convaincre la rédaction que Marco et elle doivent enquêter. Tous deux partent en Suisse.





Leurs découvertes renforcent les soupçons d’Ilaria. De plus, pendant leur enquête, des morts accidentelles allongent la liste qu’elle a établie. Dans celle-ci, aucun décès n’a la même cause : infarctus, attaque d’ours, accident de voiture suivi d’une noyade, etc. Ces morts sont considérées comme naturelles ou accidentelles, seul le duo détonnant de journalistes détecte un point commun dans les modes opératoires. Pour comprendre le fonctionnement du meurtrier, ils se documentent sur le parcours de Giovanna Bonanno, une tueuse du XVIIIe siècle. Des chapitres relatant son histoire sont intercalés dans le récit des investigations du présent.





Ilaria et Marco s’étaient rencontrés dans le livre précédent de Dario Correnti : La nostalgie du sang. J’avais aimé ce binôme improbable. Dans ce nouvel opus, leur complicité s’est renforcée. Ils ont appris à accepter les défauts de l’autre et à en rire. Ils se taquinent beaucoup et leur attachement l’un à l’autre est plus fort. Ilaria a pris de l’assurance et son ancien mentor se laisse guider avec amusement. La jeune femme est toujours en décalage avec son époque et ses réparties sont amusantes. Elle est, aussi, émouvante quand elle se confie sur le drame qui a brisé sa vie.





Ilaria est déterminée à prouver que les morts ne sont pas accidentelles. Hélas, elle se heurte au silence des autorités suisses. À chaque question, elle reçoit la même réponse : le devoir de confidentialité. Seuls Marco et elle semblent penser que cette série de meurtres est suspecte. Son investissement est entier, elle agit sans protection et avec pugnacité. J’ai été captivée et effrayée par ses déductions. Si vous souhaitez tuer quelqu’un, ce thriller peut vous donner des pistes pour faire passer votre crime en mort naturelle ou accidentelle. Après l’avoir lu, vous vous méfierez si vous trouvez certaines substances anodines à votre domicile.





J’avais adoré La nostalgie du sang, même si la fin m’avait semblé abrupte. J’ai encore plus aimé Le destin de l’ours, qui m’a tenue en haleine jusqu’aux dernières pages. J’ai été fascinée par la conclusion de cette affaire, autant par les armes utilisées que par l’identité du coupable. Le plan est sans faille et très intelligent. Ce suspense est génial. J’ai adoré.




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Le destin de l'ours

Lorsque son rédacteur en chef l'envoie faire un article sur un homme déchiqueté par un ours, Besana fulmine. Mais sa collègue d'investigation qui trouve ce fait bizarre le convainc de se rendre sur place. Sur place une femme interrogée affirme que l'homme d'affaires a été empoisonné comme les autres, ce que confirme l'autopsie.

Lorsque le corps d'un homme est découvert dans une crevasse et que lui aussi a été empoisonné, pour Piatti il n'y a pas de doute ils ont affaire à un serial-killer.



L'enquête qui s'avère intéressante traîne toutefois en longueur car la police suisse refuse de fournir la moindre information. Le tueur semble toutefois s'inspirer d'une célèbre empoisonneuse du 18ième siècle.



Avec une femme riche dont le mari à lui aussi semble t-il été assassiné vient s'immiscer entre les deux journalistes. De ce fait le duo fonctionne un peu moins bien que dans le précédent roman. Le dénouement ne parvient pas non plus à convaincre totalement le lecteur.



Un roman certes intéressant mais qui toutefois qualitativement parlant est un peu en deçà du premier roman de l'auteur.
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La Nostalgie du sang

Habituellement, dans un thriller, même si on n'est pas totalement emballé, il y a toujours de bons moments, des retournements, du suspense. C'est la 1er fois que je trouve un thriller soporifique.

D'entrée de jeu, j'ai trouvé le personnage de Besana agaçant et ce sentiment ne m'a pas lâché de toute ma lecture. J'ai trouvé Ilaria bien plus intéressante.

Par contre, l'exécution n'est pas à la hauteur de l'idée de départ. C'est beaucoup trop brouillon.
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La Nostalgie du sang

Avec ses chapitres courts et rythmés, et une alternance présent/passé efficace, La nostalgie du sang est un thriller entraînant qui happe l’attention des lecteurs dès les premières pages. À mesure que l’on remonte la piste d’un tueur en série sanguinaire qui a la fâcheuse tendance de massacrer le corps de ses victimes avant de s’adonner au cannibalisme, on retrace l’histoire du premier tueur en série qui a sévi en Italie au XIXe siècle, Vincenzo Verzeni. Deux tueurs, deux époques différentes, mais un même mode opératoire. A-t-on affaire à un simple copycat ou à un individu avec ses propres motivations et/ou névroses ?



Une question, parmi tant d’autres, que ne pourront que se poser les deux journalistes en charge de l’affaire, Marco Besana, spécialiste des affaires criminelles et Ilaria Piatti, une stagiaire à l’avenir incertain, son contrat ayant pris fin sans qu’aucune proposition d’embauche ne lui ait été proposée. Il faut dire qu’en ces temps de restrictions budgétaires, une stagiaire mal fagotée, assez maladroite et dépourvue du fameux papier rose ne suscite guère d’enthousiasme parmi la direction…



Heureusement que la pugnacité d’Ilaria, sa capacité de travail prodigieuse (miracle de la caféine ?), son intelligence et ses talents de déduction n’échapperont pas à Besana qui finira par la prendre sous son aile. Tout au long de leur collaboration, il aura à cœur de lui apprendre les ficelles du métier et surtout, la nécessité de prendre de la distance… Une chose difficile pour la jeune femme qui reste hantée par un événement traumatisant de son passé. Celui-ci explique probablement son appétence, frisant parfois l’obsession, pour les affaires criminelles et son envie presque maladive de rendre justice aux victimes.



Une envie qui va fortement guider sa pratique du journalisme et que seul le côté plus rationnel et froid de Besana viendra contrebalancer. C’est que pour faire face aux scènes de crime, au sang, à toute cette haine, cette violence et cette folie humaine qu’un journaliste d’investigation côtoie dans sa carrière, il faut s’endurcir et bien avoir la tête sur les épaules. Question de survie, ce que va intégrer notre apprentie journaliste qui, petit à petit, va arriver à mettre de côté sa sensibilité à fleur de peau ! La condition sine qua non pour réussir dans ce métier pour lequel elle semble prédestinée…



La dynamique autour du duo Besana/Ilaria est intéressante, leurs différences de vie et de caractère les rendant parfaitement complémentaires. Si on a bien le schéma typique du protagoniste bourru qui a roulé sa bosse et du bleu au passé tourmenté qui fait ses armes, j’ai trouvé que le duo dégageait une certaine fraîcheur, peut-être en raison de la personnalité très fille d’à côté, limite empotée, d’Ilaria. Grande gaffeuse dans l’âme, j’avoue d’ailleurs avoir pas mal ressenti d’empathie pour cette dernière d’autant que son histoire familiale ne peut laisser indifférente. Quant à Besana, on le voit évoluer grâce à cette femme qui lui fournit l’impulsion nécessaire pour remettre de l’ordre dans une vie personnelle partie en déliquescence.



L’enquête, quant à elle, est dans la lignée des bons thrillers, c’est-à-dire rythmée, efficace et sous tension. Le parallèle entre notre tueur en série et un tueur d’anthologie fait monter la pression et apporte pas mal de suspense. Mais petit à petit, l’auteur brouille les pistes et nous laisse entrevoir une autre réalité, celle d’une personne dérangée qui ne suit aucun agenda si ce n’est le sien. Devant l’accumulation des meurtres et cette impression d’un tueur tellement passe-partout qu’il en devient insaisissable, une certaine parano finit par s’installer… Après tout, le monstre pourrait se cacher en n’importe qui, du gentil beau-frère qui cache un secret, à cet individu que l’on ne remarque que lorsqu’il est trop tard.



L’anxiété monte d’un cran, notamment pour nos deux journalistes qui, en progressant dans leur enquête, flirtent avec le danger. Cette tension croissante mettra le cœur des lecteurs à rude épreuve, mais elle permettra également à un personnage de vraiment se révéler. À cet égard, j’ai apprécié son évolution, mais j’ai quelque peu regretté qu’elle donne lieu à une fin qui aurait mérité d’être un peu plus développée… Cela ne m’a pas empêchée d’apprécier la tournure prise par les événements, l’auteur nous prouvant qu’il n’y a pas besoin de tomber dans le spectaculaire pour marquer les lecteurs et leur offrir une fin solide.



Si l’intrigue est parfaitement calibrée pour offrir un moment de lecture prenant et immersif, peut-être un peu trop au regard de certains détails sur le cannibalisme, elle permet également de faire un rapide état des lieux d’une Italie en pleine mutation, et du métier de journaliste qui a connu, notamment en raison de l’avènement des réseaux sociaux et d’internet, de profonds changements. À côté de cette nostalgie du sang qui réunit nos deux journalistes, il y a donc aussi cette nostalgie d’un certain journalisme d’investigation qui a laissé progressivement sa place à un journalisme de l’instantanéité dans lequel on se doit d’être sur tous les fronts, tout le temps, quitte à faire passer la qualité et l’authenticité de l’information au second plan.



Autre point intéressant de cette enquête dans laquelle notre duo tirera son épingle du jeu par rapport à des forces de police dépassées par la psyché de notre tueur en série, les sauts dans le passé qui permettent de se rendre compte de l’évolution des méthodes d’investigation criminelles qui, au fil du temps, sont devenues de plus en plus scientifiques, précises et fiables.



En conclusion, porté par deux journalistes très différents, mais parfaitement complémentaires et attachants, La nostalgie du sang est un thriller efficace, plein de tension et rythmé qui joue avec habilité sur l’alternance présent/passé, et sur la ressemblance entre deux tueurs en série séparés par les années, mais réunis par une même soif de sang. En plus d’une enquête menée tambour battant qui vous réservera quelques sueurs froides et vous fera tourner les pages avec entrain, l’auteur fait également le pari réussi d’apporter une certaine profondeur à son récit en l’ancrant dans une Italie où modernité et tradition se côtoient, et dans laquelle le métier de journaliste a connu de profondes mutations… pour le meilleur et pour le pire.
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La Nostalgie du sang

Un thriller mettant en scène des crimes horribles commis sur des femmes. Un de plus ! Bien sûr, derrière ces meurtres odieux se cache un inquiétant tueur en série. Encore un ! Et voici le dernier page-turner formaté pour plaire au plus grand nombre avec son lot de recettes bon marché : première partie, fausse piste ; deuxième partie, fausse piste ; troisième partie, voici le bon meurtrier. Si l’on est un peu attentif, on peut avoir deviné l’identité du coupable bien avant la fin. Avec cela, un roman sans aucun style, paragraphes courts, délayages à n’en plus finir : l’histoire du premier tueur en série italien – Vincenzo Verzeni – étudié par le criminologue Lombroso, un rappel sur la condition asilaire au XIXe siècle, une histoire brève de l’ADN, une synthèse sur les différentes sortes de cannibalisme… J’avais oublié, il nous faut quand même un tandem improbable pour enquêter. On fera appel à un journaliste sur le retour, grognon, mal embouché et goinfre, Besana, et une pauvre stagiaire forcément laide, mal attifée et, bien entendu tourmentée, Piatti.

Derrière le pseudonyme de Dario Correnti se cachent deux auteurs, heureux bénéficiaires d’un succès de librairie en Italie. Mais succès commercial ne veut pas dire talent. Pour me laver le cerveau de ce gros pavé insipide, j’ai enchaîné avec un James Lee Burke de derrière les fagots. Avouez que la Louisiane, ça une autre gueule que la région de Bergame.
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La Nostalgie du sang

Un duo classique – un journaliste spécialiste des affaires criminelles, un peu alcoolique et désabusé, en compagnie d’une jeune stagiaire moins nunuche qu’elle en a l’air et qui se révèlera une profileuse accomplie – pour une histoire pas très nouvelle de meurtres en série de jeunes femmes dans la région de Milan. Cela en chapitres courts et datés, d’une écriture nerveuse et juste avec des épisodes revenant sur des faits plus anciens, technique assez commune dans le polar nordique.



La nostalgie du sang repose sur le personnage de Marco Besana, prétexte à une investigation journalistique qui va le conduire à chercher le coupable avec l’aide de sa jeune stagiaire, Ilaria, recherche que favorise des contacts privilégiés avec la police locale et l’aide de l’inévitable hacker. Le duo se déplace beaucoup dans la région milanaise, se déplace sur les scènes de crime, interroge de nombreux témoins, fréquente assidûment bars et restaurants… Il faudra finalement aller débusquer le coupable bien loin de la Lombardie et de l’Italie, dans un final sans grande originalité ni suspens, un peu bâclé à mon avis. Pourquoi donc certains auteurs produisent-ils plus d’un demi-millier de pages d’interrogatoires, d’entretiens, de réflexions etc. pour terminer un roman jusque là assez prenant en un court chapitre pas très convaincant ?



L’intérêt du livre est à chercher ailleurs. Par exemple dans les considérations amères de Marco sur la campagne lombarde et ses « kilomètres de pavillons familiaux avec jardins remplis d’amphores et de vénus en terre disproportionnées » avec « un silence si pesant que l’on entend le bruit des couverts dans les maisons ». Une région où le « culte du soupçon » ne favorise pas les conversations.



La nostalgie du sang est également riche en considérations sur le métier de journaliste, surtout celui de reporter-enquêteur en affaires criminelles à la recherche du scoop, prêt à (presque) tout pour doubler ses confrères. L’occasion pour Marco Besana de livrer son sentiment sur l’évolution de la profession, les coupes budgétaires, la fragilité de la presse écrite face aux réseaux, et, du fait de la présence (forte) d’Ilaria, la place des femmes dans un monde professionnel assez machiste. En résumé, un roman pas inintéressant mais sans grande originalité, même si le duo fonctionne parfaitement et semble prêt à revenir dans un nouvel épisode.



Merci à Babelio et à Masse critique pour leur confiance.


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La Nostalgie du sang

⭐ Un duo magistral ⭐

Marco Bessana, 58 ans roule sa bosse dans la rédaction d’un des plus grand quotidien papier d’Italie depuis plus de 20 ans. Les affaires criminelles n’ont plus de secrets pour lui. Depuis tout ce temps, il en a vu des cadavres, des tueurs fous. Ce métier c’est sa vie, ses tripes. Il lui a tout donné tout laissé. Mais à quelques mois d’un départ forcé en pré-retraite une dernière enquête va chambouler sa vie et sa vision du métier.



Ilaria Piatti, surnommée « Morpion », est une petite stagiaire de 27 ans. Jeune fille un peu empotée et fagotée pire qu’en Desigual intégral (pardon pour ceux qui me lisent et qui en porte) elle est la risée de la rédaction du journal. Personne ne la prend au sérieux, personne ne croit en elle. Son rêve, c’est le journalisme en affaires criminelles. Pour elle, Bessana est un mythe, un dieu qu’elle ose à peine approcher. Pourtant une enquête hors norme va lui donner le courage de l’appeler pour lui fournir une intuition capitale. Le duo le plus improbable de Milan vient de naître.



Ce duo c’est plus qu’un coup de cœur, c’est un coup de foudre pour moi. Deux personnages qui s’allient à la perfection. Une osmose narrative comme j’en ai rarement lu. Bien souvent, dans les binômes, un des deux prend le pas sur l’autre. Ici, rien de tout ça. Marco et Ilaria s’équilibrent, se complètent. Ils ont tous deux leurs failles, leurs rêves, leur personnalité et sont tout simplement profondément humains. Les répliques, ironiques de l’un et l’autre m’ont souvent fait sourire, parfois rire. Petit à petit ils se découvrent, s’apprivoisent et comprennent l’un et l’autre que la meilleure chose qui pouvait leur arriver à cet instant de leur vie c’est leur rencontre et cette enquête.



⭐ Un autre regard ⭐

Que c’est bon de suivre une intrigue criminelle sans le prisme omniprésent du système judiciaire. Ici, pas de commissions rogatoires, de perquisitions à gogo et d’arrestations musclées. Tous les rouages habituels d’une enquête criminelle classique sont relégués au second plan. Les vrais héros de ce roman ce sont les journalistes. Dans la campagne isolée de la périphérie de Milan, ils vont se lancer avant tout dans une quête de vérité.



Lorsqu’un cadavre de femme est retrouvé, éventré, en partie mangé avec d’étranges épingles disposées autour, les médias se mettent en alerte. C’est Ilaria la première qui fait le rapprochement avec une série de meurtres survenus dans les années 1870. Pas n’importe quels meurtres puisqu’ils sont attribués à un homme qui sera considéré comme le premier serial-killer d’Italie. Alors que les cadavres s’accumulent dans la campagne milanaise, Marco et Illaria vont multiplier les recherches pour apporter chaque jour à la rédaction les nouvelles révélations de cette enquête qui terrifie l’Italie.



Le livre est purement et simplement inlâchable. Une fois la première page tournée, il faudrait presque une alerte incendie chez vous pour vous faire décrocher des pages. Moi, il ne m’aura fallu que deux soirées pour engloutir les 500 pages. Le rythme est donné par des chapitres très courts de 3 à 5 pages maximum qui rendent cette histoire complètement addictive. Alors oui, certains petits détails auraient pu être creusés, d’autres auraient pu être évités. Peut-être que la fin aurait pu être un peu plus subtile. Mais l’ensemble est tellement magistral que les quelques petits défauts sont presque invisibles, noyés par tant de qualités.



⭐ En bref ⭐

Après seulement 20 pages, je savais que j’allais engloutir ce livre à la vitesse de l’éclair et que je ne pourrais le lâcher que difficilement. La force de roman est incontestablement ce duo d’enquêteurs auquel je me suis vraiment attachée. Un binôme d’un nouveau genre qui restera une référence dans ma mémoire de lectrice. Ce thriller est une vraie pépite et je n’espère qu’une chose : que l’auteur nous écrive prochainement une nouvelle aventure du duo de choc Bessana/Piatti. Leurs dialogues cyniques me manquent déjà. Pas vraiment besoin de le dire mais bien évidemment je recommande !
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La Nostalgie du sang

 Un assez bon premier roman à l'intrigue assez classique mais avec un duo d'enquêteurs, journalistes, sympathiques et que j'ai pris plaisir à suivre. Dommage que l'auteur prenne un peu trop de raccourcis et que la fin soit beaucoup trop rapide. Au final, un roman à la lecture assez agréable malgré son manque de consistance et d'originalité.
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La Nostalgie du sang

Besana, un journaliste d'investigation, que sa hiérarchie voudrait pousser vers la sortie, enquête sur un crime particulièrement spectaculaire. Une jeune fille a été retrouvée éventrée, la jambe rongée par le tueur, la bouche pleine de terre, ses organes mis en scène de manière particulière et près du corps sont disposés dix aiguilles.

Quand Ilaria Piatti, une stagiaire du journal, voit les photos elle informe Besana que la mise en scène correspond aux meurtres perpétrés un siècle plus tôt par le premier tueur en série de l'Italie.



Dans ce roman policier qui met l'accent sur l'investigation,l'enquête faite par les deux journalistes est particulièrement bien traitée et très complète. On suit pas à pas les indices trouvés et l'avancée de leurs recherches.



Le rythme est certes lent, du fait de l'absence d'action, mais les chapitres sont courts ce qui favorise tout de même une assez bonne dynamique de lecture.



Le récit alterne enquête et vie quotidienne des deux journalistes. Cette deuxième partie aurait gagné a être moins présente.



Quelques chapitres nous plongent dans le passé et nous font découvrir les faits qui se sont déroulés au 19e siècle.



Les personnages sont attachants, avec des caractères diamétralement opposés. D'un côté l'on a un journaliste chevronné et blasé et grande gueule, et de l'autre une jeune femme idéaliste et naïve : un duo qui fonctionne à merveille.



Une enquête prenante et maîtrisée de main de maître font de ce premier roman un excellent policier.


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La Nostalgie du sang

De Dario Correnti on ne sait que peu de chose, que c’est le pseudo choisi par deux auteurs sans doute journalistes tout comme le duo d’enquêteur que forme Marco Besan et Ilaria Piatti. L’intrigue de La nostalgie du sang repose sur une série de meurtre ritualisé à la façon de Vincenzo Vernezi , le tout premier tueur en série italien fin du XIXème siècle, dans la région de Bergame. On entre facilement dans l’histoire et puis captivée, je n’ai pas vu passé ses 524 pages. Dès la découverte du premier corps, Bessana pense que ce sera sa « dernière affaire » car il sent bien qu’on le pousse à la retraite. Alors que sa toute jeune collaboratrice ne maîtrise pas encore tous les codes de journaliste d’investigation, Bessana se prend une âme de Pygmalion pour Ilaria qui va montrer rapidement des aptitudes inattendues. Une belle relation s’instaure entre confiance et amitié débutante. Une enquête menée tambour battant avec des passages sur le monde journalistique intéressants et d’autres emplis de suspense haletants. J’ai beaucoup aimé l’atmosphère des petits villages italiens ou « la réserve » et le silence sont de mise une sorte d’omerta. Le livre se présente sous trois parties et est écrit un peu comme un journal ponctué de flashback sur une victime du XIXème de Vincenzi Vernezi. Tout de suite on sait que l’on aura des aperçus de la vie privée de nos deux protagonistes tout autant que des scènes de leur travail et cela les rends accessibles et touchants. Alors commence le jeu des questions que l’on se pose sur tout à chacun sans obtenir de réponse, avec une montée en tension délicieuse qui fait que l’on suspecte tout le monde. J’avais envie d’en connaître plus sur le tueur, le pourquoi, le comment et surtout si on finit par l’attraper. Un polar qui nous change des enquêtes policières pour faire la place belle à celles des journalistes. Bonne lecture.
Lien : http://latelierdelitote.cana..
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La Nostalgie du sang

Un résumé prometteur...

Une déception au final....



Du déjà vu et revu, de la facilité et un manque de profondeur total.



C'est assez rare que je dise ça d'un roman, mais rien dans cette lecture ne m'a plu.

Des journalistes, un alcoolique, l'autre nunuche à souhait, voici les gros clichés qu'on a pu voir mille fois. Ce ne sont que des journalistes mais ils sont plus futés que la police, qui on se demande bien à quoi elle sert.

Une histoire de fond avec la journaliste nunuche qui aboutie nul part et en devient franchement lassant au bout d'un moment.



L'histoire tourne en rond, se répète, du copié collé sur les meurtres et les pseudos indices.



Un final tiré par les cheveux digne d'une série B hasbeen.
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La Nostalgie du sang

Ilaria, une jeune journaliste stagiaire, pressent que le crime atroce qui vient d'être commis doit être l'œuvre d'un tueur en série. Impressionné par sa perspicacité et ses connaissances, Besana, le reporter chargé de l'affaire, lui demande de se joindre à lui et de cosigner les articles.

Et nous voilà partis avec eux sur les traces de ce serial killer qui multiplie les crimes en s'inspirant de Vincenzo Verzeni, le premier tueur en série italien connu.

Dario Correnti nous entraîne dans le milieu de la presse écrite, avec son histoire et l'évolution de ses méthodes, ses difficultés d'aujourd'hui avec Internet qui diffuse les informations pratiquement au moment même où les évènements se produisent.

À la fiction, il mêle un vrai fait divers qui avait bouleversé la population de Bottanuco dans les années 1870 :

"C'est avec Vincenzo Verzeni — l'étrangleur de femmes que les essais journalistiques sur la criminalité considèrent aujourd'hui comme le « premier tueur en série italien » — que Lombroso construira un autre exemple d'atavisme. Homme sauvage, vieux cannibale, signalé par sa férocité sanguinaire mâtinée de luxure, celui-ci fournira l'exemple parfait de la parenté entre folie, crime et atavisme. - Cesare Lombroso et l'anthropologie criminelle entre crime et folie - RENZO VILLA".

Couple improbable et attachant que ce journaliste quinquagénaire (que le directeur tente de pousser vers une retraite anticipée) et cette jeune stagiaire obstinée et douée mais toujours mal attifée. Deux blessés de la vie unis par un même désir, un même besoin : connaître et faire connaître la vérité.

Un roman comme je les aime : des personnages attachants, des énigmes, des questions, des indices à glaner, des fausses pistes, des frissons et l'histoire émaillée de petits riens ou au contraire de grandes pages de l'Histoire.

524 pages qui se laissent dévorer avec plaisir et gourmandise. Merci à Babelio de m'avoir fait découvrir cette friandise.

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La Nostalgie du sang

Marco Besana est journaliste dans un grand quotidien milanais, célèbre par la grande qualité de ses reportages sur les crimes commis en Lombardie, et la ténacité dont il fait preuve dans ses enquêtes. Proche de la retraite, il est en train d’être dépassé par les nouvelles tendances du journalisme, qui font primer le sensationnel sur la qualité et surtout la fiabilité des investigations. Fort heureusement, sa rencontre avec Ilaria Piatti, une jeune stagiaire, pas très tendance dans sa façon de s’habiller et de se comporter en société, mais intelligente en diable et ayant fait de lui son modèle, va le réveiller et lui redonner goût aux enquêtes fouillées. L’occasion va leur en être fournie lorsqu’un crime crapuleux, assorti de cannibalisme, rappelle étrangement par son rituel une série de meurtres ayant été commis au dix-neuvième siècle par le premier tueur en série ayant sévi en Italie. Et nous voilà parti pour une chasse à l’homme, haletante à souhait, bourrée de fausses pistes, qui va nous emmener, depuis une petite ville de la région de Bergame, jusqu’en Ukraine à la poursuite d’un tueur fou mais terriblement malin. Amoureux(ses) des énigmes policières, vous ne serez pas décu(e)s par ce polar noir, très noir, à l’atmosphère savamment travaillée.
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