AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Daryl Delight (52)


Un attroupement d’élèves surexcités se forma autour d’eux. Ils criaient et
tapaient dans leurs mains. Les encouragements abondèrent, sans réelle
préférence pour l’un ou pour l’autre. Ils voulaient juste voir de l’action, un
peu de sang pour certains.
Commenter  J’apprécie          00
Certaines personnes font même la route pour aller voir de leurs propres
yeux le « Manoir des cauchemars ». Les familles des victimes viennent y faire
leur deuil, et des inconnus débarquent juste par curiosité. C’est presque
devenu une attraction touristique pour certain.
Commenter  J’apprécie          00
Le cerveau humain est si particulier. Il vous dit les choses de manière
abstraite. Comme un rêve qui mélange réel et fiction pour en faire une
bouillie incompréhensible.
Commenter  J’apprécie          10
Amalia ne peut plus penser à rien. Sa vision est confuse, la pièce est
totalement plongée dans l’obscurité. Elle ne voit que Daniel qui scintille de
satisfaction, avec son sourire narquois, son regard de manipulateur et sa pose de cow-boy. Elle n’entend que ce ricanement, celui d’un calculateur savourant sa victoire.
La main d’Amalia reste figée de colère sur le stylo doré. Elle l’empoigne
comme une arme, la plume vers le bas. Elle se jette sans réfléchir sur l’ordure qui vient de l’humilier une fois de plus. Elle fonce tête baissée, dents serrées dans l’optique de faire mal, juste pour le voir souffrir un peu.
Daniel n’a pas le temps de réagir lorsqu’il voit le stylo lui atterrir dessus,
guidé par une hystérique. Il tente de l’esquiver en faisant marche arrière, mais tout ce qu’il arrive à faire c’est se prendre les pieds dans le tapis et trébucher.
Amalia qui visait l’épaule se retrouve à élancer son bras en direction du
visage. La plume poursuit sa course, tout droit vers le globe oculaire, pénètre la pupille verte puis transperce le nerf optique jusqu’à buter sur le cerveau et s’y loger. Le peu de blanc encore visible, autour de l’objet doré, se colore alors de rouge laissant une larme de sang s’échapper sur sa joue.
Amalia est tombée dans l’action, à califourchon sur sa proie. Elle est
prostrée face au corps qui repose sur le tapis, un stylo à plume enfoncé dans son globe oculaire, et un seul œil indemne pour admirer une dernière fois son assassin.
Commenter  J’apprécie          00
Ce soir-là, il était joyeux. Cela faisait un moment qu'un jeune couple n'était pas venu baiser comme des bêtes au manoir. Deux semaines au moins. Une éternité. Il avait l'intention de profiter pleinement du spectacle.
Commenter  J’apprécie          00
On ne peut pas avoir le beurre et l’argent qui va avec. C’est le divorce ou la bonne à tout faire.
Commenter  J’apprécie          10
Les gens se comportent tellement différemment lorsqu'ils se croient seuls. Ils laissent tomber le masque qu'ils se sont créés. Tu ne peux pas imaginer combien de femmes, de premier abord prudes, aiment se faire fouetter pendant l'acte sexuel. Mais à force d'observer la vie, on désire la goûter. J'ai essayé de profiter de leur sommeil, cela dit je ne suis pas friand de frigidité. Je préfère qu'une femme soit consciente de ce que je lui offre à chaque seconde.
Commenter  J’apprécie          00
J'aime ces moments d'intimité. On ne peut vraiment se confier à une personne que lorsqu'on sait qu'elle ne parlera plus. Un secret n'est bien gardé que dans une tombe. Même les prêtres ne sont pas de bons gardiens. Ils sont comme tous les autres, trois verres et ils te balancent tous les potins que tu veux entendre. Il est pourtant essentiel de se vider la tête parfois.
Commenter  J’apprécie          00
— Ces satanés portables... poursuit Miss Nilsen. Les gens ne profitent plus de ce qui les entoure. Ils vivent par procuration à travers leur écran. Je trouve ça malsain. Nous avons vu une émission l'autre jour qui parlait de ce genre de chose. Comment était-ce déjà ?
— La nomophobie, réponds Bruce. La peur d'être séparé de son téléphone.
Commenter  J’apprécie          00
Bizarrement, toute anxiété quitte son corps après avoir déversé sa haine sur la terre. Elle se sent légère pendant quelques secondes, le temps de revenir à la réalité. Cette réalité qui lui revient en fixant cette lueur qui semble lointaine. Mais il va falloir la rejoindre, car là-bas, dans la chambre, se trouve une preuve dont il faut s'occuper. Une preuve de cette rage qui l'habite depuis trop longtemps. Garder sa rage au fond de soi ne fait que retarder l'inévitable. Mais ça elle ne le comprend que maintenant.
Commenter  J’apprécie          00
Alors mieux vaut ne pas traîner pour trouver une solution à ce cadavre de presque cent kilos qu'elle a sur le dos.
Le faire fondre avec de l'acide est une solution très appréciée dans les séries qu'Amalia adore. Daniel et elle avaient débattu, un soir de mauvais temps postés devant la télé, de la manière dont faire disparaître un mort. Daniel avait parlé de s'en débarrasser dans un de ses chantiers de l'époque. Il suffisait de faire couler du béton et le tour était joué. Amalia avait opté pour l'acide. Le dire est une chose, mais passer à l'acte en est une autre, tout se complique. Quel acide choisir ? Où le trouver ? Et puis faire ça où exactement ? De la chair humaine en train de fondre doit empester à des kilomètres à la ronde.
Commenter  J’apprécie          10
Il faut trouver une solution, n'importe quoi, elle improvisera, l'important c'est d'essayer. Et si rien ne se passe comme prévu et qu’elle se fait arrêter, elle pourra toujours plaider la légitime défense.
Commenter  J’apprécie          00
Amalia ne peut que finir son verre d'une traite, ingurgiter quelques degrés d'alcool de plus et se préparer au pire. Elle connaît ce calme avant la tempête. Elle sait ce qu'il risque d'arriver maintenant, il lui a déjà prouvé à maintes reprises de quoi son ego était capable. Elle se rappelle cette foutue gifle qu'il lui avait assenée la première fois, puis la deuxième, et comme le dicton disait vrai, jamais deux sans trois.
Commenter  J’apprécie          00
Elle s'est d'ailleurs mise en beauté, ce soir encore. Une envie de séduire ou un désir de provoquer ? Elle ne sait pas trop mais il est hors de question de paraître fanée. La jupe qu'elle a choisie est si courte qu'elle doit la redescendre au moins trois fois pour ne pas avoir les fesses à l'air avant d'arriver au manoir.
Commenter  J’apprécie          00
Amalia n'a peur ni de la route montagneuse ni de l'orage. Les panneaux triangulaires qu'elle croise signifiant un risque d’éboulement ne la contrarient pas. Ce ne sont que des avertissements comme on en trouve sur toutes les routes de montagne. Ce qui la ronge c'est l'endroit où elle se rend. Un manoir isolé où les couples se rendent généralement pour s'éloigner un peu. L'endroit est plutôt modeste de l'extérieur, mais les chambres y sont luxueuses, et si les prix sont si élevés, c'est parce que les clients se font rares, ce qui signifie également plus de tranquillité.
Commenter  J’apprécie          00
La nature fait les hommes semblables,la vie les rend différents.

                                          Confucius
Commenter  J’apprécie          00
Si Amalia avait rencontré Chad pendant sa crise de démence hier, elle sait qu'elle l'aurait immédiatement soupçonné. Il faut dire qu'il semble louche. Bien sûr ce n'est pas de sa faute, mais si ses propres parents n'avaient pas parlé de lui en ces termes, comment aurait-elle su que ce garçon était atteint d'un problème psychologique ? Il ressemble plus à un tueur en série en manque d'animaux à torturer qu'à un déficient mental. La méfiance envers un individu au regard sombre et à l'allure psychotique est une réaction humaine. C'est même un instinct qu'on ne peut pas contrôler. Pourtant les gens les plus dangereux se cachent souvent sous une façade sereine. Les gens qu'on qualifie dans la norme sont ceux dont on doit se méfier le plus. Voilà encore un adage que la mère d'Amalia aimait répéter.
Commenter  J’apprécie          10
Trois coups retentissent depuis l'entrée, comme des battements de cœur sourds qui éclatent dans les tympans d'Amalia. La crise est passée mais quelques effets secondaires indésirables persistent. Comme une vue trouble, des bourdonnements dans les oreilles et des jambes lourdes.
Elle se traîne difficilement jusqu'à la porte puis se colle contre celle-ci, histoire de reprendre de l'aplomb. On dirait que Miss Nilsen ne veut pas la laisser tranquille. Que veux encore la vieille femme ? Amalia voudrait juste un peu de tranquillité, elle ne veut pas de bout de gâteau, pas de compagnie, pas de compassion
Commenter  J’apprécie          00
CRITIQUE
En pleine forêt, devant un feu de bois, trois jeunes garçons décident de se donner des frissons en se racontant, chacun à sa manière, la légende urbaine de Spellman.
Daryl Delight nous replonge avec nostalgie dans les films d'horreur cultes de notre adolescence et le pari est réussi!
Il a créé une ambiance angoissante, pesante et ne lésine pas sur les détails macabres mais que serait un roman d'horreur sans hémoglobine?
L'auteur est parvenu à m'immerger dans son récit, moi qui ne suis pas friande de nouvelles, tant le rythme est soutenu .Je ne vais pas nier qu'il y a quelques imperfections, mais la trame accrocheuse les ferait presque oublier.
A lire le soir, dans le silence.....sueurs froides garanties.
Commenter  J’apprécie          10
Elle est médecin, la science et elle ne font qu'un. Elle lui inculquait cette philosophie depuis son plus jeune âge, il n'était pas non plus question de croyances religieuses à la maison.
Commenter  J’apprécie          10



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Daryl Delight (514)Voir plus


{* *}