David De Thuin

Lorsque j'étais plus jeune, j'ai longtemps été abonnée au magazine D'Lire (qui était un peu la continuité de J'aime Lire, pour les plus grand·e·s) et, à chaque fois, il y avait quelques pages de bande dessinée Zélie et compagnie.



Ainsi, j'ai lu plusieurs dizaines d'aventures avec la petite fille aux cheveux qui rebiquent, et c'était un véritable plaisir de retrouver ces histoires. Dans ce livre, il y en a douze, que je connaissais déjà. Ce fût donc une relecture pour moi.



Zélie veut devenir chirurgienne, comme son père, et (s')invente des histoires avec ses ami·e·s Einstein, Boycott, Coin-Coin et le petit frère de cette dernière, Laglu. Les personnalités très diverses des personnages amènent des situations amusantes, permettant de parler de tout un tas de sujet (additifs alimentaires, les pères Noël des supermarchés, rencontres sur Internet...).



Oui, ces aventures me faisaient réfléchir et rire, pouvant apporter une réflexion sur tel ou tel sujet pour les plus jeunes. C'était un véritable moment de plaisir de lire cet ouvrage à l'âge adulte, et de retrouver ces protagonistes que j'aimais tant.
Lien : http://anais-lemillefeuilles..

C’est du Fantasy pour jeune public. Waldor et ses amis vont tenter de déjouer un complot visant à reconstituer un dragon maléfique.

Les personnages animaliers font penser à la série de mon enfance, Chlorophylle, bien plus qu’à Ralph Azham ou la série Donjon. L’univers de Fantasy est bien imaginé, mais assez simple et manichéen, adapté à un public d’école primaire. C’est une lecture plaisante, avec des retournements de situations, de l’action, des personnages attachants. Cette série démarre sur de bons rails, assez classique mais rafraichissante et sympathique, un peu comme si Macherot s’était lancé dans le genre Fantasy.

Charles et Madeleine, jeunes agriculteurs, s’achètent un taureau pour la reproduction. Mais Désiré est un taureau trans-genre, il se sent en réalité plutôt vache. Le coup de foudre, ce n’est donc pas pour Rosalie la vache, c’est un coup de foudre qui lui donne le pouvoir de parler. C’est du comique de situation qui aborde un thème encore assez rare dans la BD d’humour, c’est traité avec légèreté, sans tomber dans la vulgarité. Le dessin est simple, corps de la vache représenté par un simple rond, aplats de couleurs vives… et les personnages sont sympathiques. C’est une lecture agréable et drôle.

La petite peste de Sonia s’est inscrite pour participer au concours de chants télévisé, l’émission à la mode, et elle va reprendre le tube de la vedette qu’on entend partout. Elle a convié toutes les filles de la classe à danser dans la chorégraphie, sauf Zizi. Toute la classe va se rendre au show télévisé et Zizi va leur voler la vedette sans l’avoir voulu. Le thème de la notoriété, de la starification, est traité avec humour. L’histoire nous invite à découvrir ce qu’il y a derrière, la mode à but totalement lucratif, les textes creux des tubes, avec un petit côté caricatural, un dessin expressif, un scénario simple, mais bien pétillant et un personnage principal attachant et qui ne manque pas d'aplomb… pas si chipie que ça finalement. Lecture agréable et amusante.

Charles et Madeleine, chargés de remords pour avoir revendu Désiré le taureau, alors qu’il a fait un petit veau à Rosalie, décident de le racheter. Désiré revient donc chez eux et découvre son fils ! sauf que ce n’est évidemment pas son fils (voir tome 1). Un deuxième tome qui reprend le comique de situation avec ce taureau trans-genre qui doit à nouveau trouver un moyen de faire un veau à Rosalie. J’ai trouvé ce deuxième opus plus drôle que le premier, ici on aborde le thème de la virilité et apparaissent par-ci par-là quelques petites piques sur la “manif pour tous”, et quelques parallèles assez cocasses entre la société humaine et celle des bovins. Un BD sympathique qui traite avec humour un sujet délicat, sans jamais tomber dans la vulgarité.

Pour fêter les cinq ans de la collection 1000 Feuilles, David De Thuin s’est fendu d’un ouvrage de… 1 000 pages et de 10 000 cases exactement ! Au-delà de l’exercice de style, il nous livre une aventure palpitante et bourrée d’inventivité, dont la maîtrise narrative est telle qu’on ne voit même pas défiler les pages. Une petite bande dessinée atypique, des dessins très expressifs en noir et blanc. Les personnages rappellent un peu les Shadoks et sont tout aussi loufoques, ne manque que la voix de Claude Piéplu et sont immense talent pour nous conter l'histoire de Tipôme, Bumble et du naufragé Topuf. Un bon moment d'humour sans prétention sinon celui de nous distraire.

Un petit bousier en à marre de ne manger que du caca, il décide de se lancer dans une quête pour découvrir le Chocolat ! Une variante sur l’histoire de la grenouille à grande bouche, une quête drôle et pétillante, un brin scato, servie par le graphisme expressif de David de Thuin, un bon moment de rigolade pour les petits.

Toujours ce dessin enfantin, au couleurs intenses, et ce petit personnage au caractère bien trempé... Mais cette fois-ci, j'ai trouvé l'intrigue beaucoup plus intéressante, plus poétique et plus complète, c'est sans conteste, le meilleur des trois volumes de la série. Il est question de fugue, de fuite dans la forêt et d'esprit de la forêt. Il y a un peu de magie, de merveilleux, avec quelques surprises, et des personnages touchants. Une belle réussite qui fait regretter que la série s'arrête là.

Les renardeaux Pop et Flox sont orphelins, et doivent de débrouiller seuls pour se nourrir. Ils sont rusés - normal, ce sont des renards - mais la proximité des humain est dangereuse… Ainsi commence une histoire qu’un père raconte à son fils, la première d’une série de fables destinées aux enfants.

A l’image des illustrations, le propos est naïf mais pas niais (le sang des proies est bien rouge).

Chaque histoire se termine par une leçon (sans excès moralisateur) ou un clin d’œil humoristique (pas de quoi se plier de rire, mais les enfants aimeront).



J’ai trouvé cette lecture très plaisante, et je ne doute pas que les enfants auxquels s’adresse d’abord cette bande dessinée apprécieront.



Merci aux éditions Expé Editions pour cet envoi dans le cadre d’une opération Masse Critique.

On découvre sous forme de 12 chapitres la bande de Zélie.

Dans celui-ci :

- Portable baladeur ;

- Panique dans l’ascenseur ;

- Echec et math ;

- Noël rebelle ;

- Tony Tonio ;

- La piscine ;

- Le bras de fer ;

- La vraie vie ;

- Zélie Pozzer ;

- Blablabla ;

- Le roi du roller ;

- Les marionnettes.





La bande se compose de Benoit dit Laglu frère de Agathe dite Coin Coin, Noël dit Boycott, Albert dit Einstein et bien sûr Zélie Bistouri. Ils vivent tous ensemble à la résidence Les Galaxies.



Dans celui-ci, la petite Zélie en pince pour Dylan. Ce dernier joue avec les sentiments de Zélie et Mallory. De plus, Mallory n’est pas la dernière pour être désagréable avec Zélie. Heureusement, Zélie pourra trouver du réconfort auprès de ses petits camarades et pour l’amour, il faudra qu’elle attende un peu.

Une bande d’enfants très soudés. Amis pour la vie quoiqu’il arrive.



C’est assez sympa. Les chapitres sont courts, se lisent vite et permettent de s’interrompre facilement au moment du couché pour mieux y revenir le lendemain.

Au suivant…

Alors que sa mère est morte pendant l'été, Drazig, un lycéen, retourne au lycée pour y effecteur sa dernière année. Dans le même temps, un tueur en série sévit comme il y a de cela 20 ans dans la ville où habite Drazig. C'est l'inspecteur Tush, dont la fille Soizic a rejoint le même lycée, qui mène l'enquête. Une enquête à laquelle Drazig va être mêlée de très près et dont il va essayer de dénouer les fils avec l'aide de ses copains, d'un profileur, de Soizic et de son père.



En plus d'être un thriller bien troussé du point de vue de l'enquête en elle-même, le corps à l'ombre est aussi une bande dessinée sur la camaraderie - ses copains, Serge, Charles et Jean-Basilic l'accompagnent -, l'enfance perdu à jamais - Charles et Jean-Basilic sont les deux copains imaginaires que Drazig s'est inventé tout petit et qu'il remettra dans la "boîte" à la fin de l'histoire, marquant le passage dans l'âge adulte - et le deuil.



David de Thuin* offre dans ce one-shot, dont le dessin et la narration font penser à du Trondheim et empreint d'humour, un très agréable moment de lecture sur un temps court**.



* avec la participation de Caroline Blanchart.

** comparativement à La proie.

Il y a trois nouveaux à l’école, ils sont très étranges, le teint verdâtre, le longues canines, des costumes d’un autre temps. Et certains amis d’Arthur semble n’être plus eux-même (c’est marrant, alors que je lis en ce moment “L’invasion des profanateurs”, je lis une BD avec le même thème). Dessin enfantin, simple, mystère assez captivant, bien rythmé, plein de péripéties rocambolesques, une histoire simple et efficace, c’est une lecture agréable, pour un public jeune, 7-12 ans.

Arf ! autant le premier tome était plaisant.. autant le second n'est pas terrible. J'imaginais une "suite" avec d'autres personnages et donc d'autres histoires un peu étranges. Mais non, on prend les mêmes et on recommence, avec les mes sujets : donc, je n'ai pas été emballée.

Peut-être qu'il aurait fallut proposer une histoire par planche : ça aurait été plus sympa à lire.

Un jour, sur la plage d'une île mystérieuse, deux créatures nommées Tipôme et Bumble secourent un naufragé inanimé. Il s’appelle Topuf et n’a rien à voir avec les habitants du coin. Il semblerait même qu'il soit l'élu d'une obscure prophétie. Topuf, lui, n'en a rien à faire de cette histoire de prophétie. Il veut juste retrouver son fils, disparu lors du naufrage, et rentrer chez lui... Ses sauveurs lui promettent qu'il aura toutes les réponses en se rendant au sommet de la Pire-Aînée, la plus haute montagne du continent. Mais c’est un voyage long et semé d’embûches durant lequel ils vont tous devoir apprendre à surmonter leurs peurs. À travers une formidable épopée, Topuf, Tipôme et Bumble rencontreront également une foule de personnages hauts en couleur venus assister, eux aussi, à la réalisation de la prophétie…Pour fêter les cinq ans de la collection 1000 Feuilles, David De Thuin s’est fendu d’un ouvrage de… 1 000 pages et de 10 000 cases exactement ! Au-delà de l’exercice de style, il nous livre une aventure palpitante et bourrée d’inventivité, dont la maîtrise narrative est telle qu’on ne voit même pas défiler les pages.

On découvre sous forme de 12 chapitres la bande de Zélie.

Dans celui-ci :

- L’extraterrestre du 21 ;

- La tache noire ;

- Meurtre en série…de un ! ;

- Le Père Noël est un voleur ;

- Bande de légumes ! ;

- L’écho des Galaxies ;

- Week-end à roulettes ;

- Requin d’avril ;

- Le square aux dinos ;

- Le crime de la mère Michel;

- Amourette sur internet ;

- Les vacances des Zélie.



Premier tome de la série où l’on découvre la bande de potes qui se compose de Benoit dit Laglu frère de Agathe dite Coin Coin, Noël dit Boycott, Albert dit Einstein et bien sûr Zélie Bistouri. Ils vivent tous ensemble à la résidence Les Galaxies.

Une bande d’enfants sympathiques qui se prennent pour des adultes car ils ont une imagination débordante. Dans celui-ci, le père noël en fera les frais.



Les chapitres sont courts, se lisent vite, et permettent de s’interrompre facilement au moment du couché pour mieux y revenir le lendemain. La police de caractère est agréable à lire. Il y a des bulles de tailles, formes et couleurs différentes qui facilitent la lecture. Les illustrations sont originales, bref, au suivant…

Il y a un côté nostalgie en lisant ce petit livre. J'avais l'impression d'ouvrir un vieux Pilote trouvé sur une brocante ou oublié dans un grenier. Ces histoires en quelques cases ou quelques planches que l'on retrouve régulièrement dans son magazine avec une histoire et des gags.

Le soucis c'est que là, il y avait 100 pages et que du coup c'était un peu trop long à mon goût.



Ce n'est pas un livre qui me laissera un souvenir impérissable, mais je n'ai pas passé un mauvais moment en le lisant.



Un ouvrage lu dans l'espace des éditions Delcourt à Paris plage.

Deuxième tome de la série, avec cette fois-ci une chasse au trésor dans l’école. Arthur Minus tente de retrouver le trésor caché par L’ancien directeur, Ernest Oblique. Aventure sympathique, pour un public plutôt jeune, jusqu’à 12 ans. Le graphisme est simple, efficace, le rythme soutenu, des personnages sympathiques, des passages secrets, une carte au trésor, des mystères, des rebondissements, il y a tout ce qu’il faut pour accrocher… ça fonctionne bien, on se prend au jeu, même si ça reste assez léger.

Si cette bande dessinée est totalement improbable elle se lit avec plaisir. Zizi est drôle, ingérable et à un " foutu" caractère. Si on ne peut croire à ce voyage au USA, sans qu'aucun adulte ne l'arrête, la suite est du même acabit. Malgré tout on s'amuse de l'histoire et donne envie de poursuivre la découverte de ce personnage au nom étonnant.

Ce n'est pas de la "grande" BD avec des dessins grandioses et un scénario super travaillé.... c'est simple et efficace.

Et en plus, ça parle d'un sujet dont on ne parle que dans les documentaires super spécialisé ou dans des essais de sociologie (enfin j'imagine), mais pas en BD, en plus en toute simplicité et sans vulgarité. En faisant rire.

Et rien que pour ça je trouve que c'est une super BD.

Première découverte de cette nouvelle BD prêtée par une amie de mon enfant.

On découvre sous forme de 12 chapitres la bande de Zélie.

Dans celui-ci :

- Devoirs de vacances ;

- La mère Michel est une sorcière ;

- le match ;

- La reine Dagobert ;

- La communauté de l'Agneau ;

- Victime de la mode ;

- Comme chien et chat ;

- Si j'étais riche ;

- le tour du monde en 80 secondes ;

- Privée de portable ;

- Les enfants de la pub ;

- Les vacances chez mamie.



La bande se compose de Benoit dit Laglu frère de Agathe dite Coin Coin, Noël dit Boycott, Albert dit Einstein et bien sûr Zélie Bistouri. Ils vivent tous ensemble à la résidence Les Galaxies.

Ils partagent bonheurs et malheurs et même leur argent de poche pour s'offrir quelques gourmandises.

D'une grande gentillesse lorsque l'un d'entre eux est puni de sorties. C'est une bande d'enfants qu'on a plaisir à suivre et qui ne manque pas d'imagination.