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3.5/5 (sur 31 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

David Fisher est l'auteur de plus de 40 livres sur une variété de sujet très large. Son travail s'est vendu tel un bestseller à travers le monde.

Il vit à New York City avec sa femme Laura, ses deux enfants, ses deux chats et son chien.

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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
"Le plus drôle, à mon avis, pour nous, m'expliquait-il, c'est de nous montrer vraiment affectueux envers des gens qui sont allergiques aux chats. C'est tordant, c'est à mourir de rire. Tu comprends, nous nous apercevons tout de suite quand quelqu'un qui nous est allergique entre dans une pièce : c'est une sorte de quinzième sens. Il n'y a rien de plus drôle que de sauter sur eux et de les voir faire des efforts désespérés pour éviter de nous toucher." Cette pensée lui arracha un miaulement. "Plus ils se donnent du mal pour nous éviter, plus le défi est grand. Parfois, ça demande un débordement d'affection : mais c'est si extraordinairement satisfaisant de voir quelqu'un se mettre à larmoyer, puis de l'écouter commencer à souffler et éternuer... C'est à ce moment-là que nous les ignorons complètement."
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Ce soir-là, il me révéla ce que font les chats quand on les laisse seuls à la maison.
"Il y a des années, expliqua-t-il, c'était si simple... Nous dormions un moment, nous faisions un tour dans la maison, nous mangions quand il y avait quelque chose à grignoter et puis nous faisions de nouveau un somme. Si les chats aiment tant dormir, tu sais, c'est parce que nous faisons des rêves merveilleux. Dans nos rêves, nous sommes libres de jouer partout où nous en avons envie, nous ne risquons jamais rien. Nous rêvons parfois qu'au printemps nous courons dans des champs d'herbe à chat ou bien que nous tournons en rond indéfiniment en cherchant à attraper une queue longue d'un kilomètre. Evidemment, ces rêves sont si épuisants que nous devons dormir encore un peu. Alors nous recommençons à rêver.
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"Miaou..." supplia Bombard. Il traversa prestement la pièce pour venir me rejoindre et se frotter contre ma jambe d'une manière à la fois sensuelle et soumise.
"Pas maintenant, répondis-je avec énergie.
-Miaaaoouu", répéta-t-il. C'était un cri poignant qui montait des profondeurs de son estomac vide.
Je le regardai et, en articulant avec soin, déclarai : "Une seconde, s'il te plaît." Je m'acharnai sur mon noeud de cravate pour lui signifier que seules les règles d'un comportement civilisé étaient acceptées.
Baissant d'un ton, il gémit encore une fois : "Miaaaoouu..."
Je m'arrêtai, les mains autour de mon cou, et d'un regard lui imposait le silence. Il attendit. "Tu ne comprends donc pas le français? demandai-je. J'ai dit pas maintenant.
- Et moi je dis maaaiinntenant", dit Bombard. Et cet instant marqua à jamais l'écroulement de l'univers douillet que j'avais connu jusque-là.
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La différence sans doute la plus significative entre le français et le caudal, , c'est que, si le français sert à exprimer des pensées et des idées, on utilise le caudal pour communiquer des sentiments. D'ailleurs, on appelle souvent le caudal le “langage des sentiments”. Il paraît qu'il y a des dizaines de milliers
d'années, les humains avaient une queue. Mais même en ce temps-là, ils voulaient dissimuler leurs sentiments : on inventa donc des vêtements essentiellement pour couvrir leur queue. Et, peu à peu, ces queues disparurent.
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Le berger était incapable de se rappeler l'homme qui avait tué sa compagne, il ne ressentait que la douleur profonde occasionnée par cette odeur. Son esprit ne pouvait établir tous les relais nécessaires pour aboutir à l'idée de vengeance, mais le chien savait d'une manière absolue que l'ennemi était là et qu'il devait mourir. Sans cesser d'aiguiser leur perception de cette odeur familière et qui se déplaçait constamment, les chiens continuaient à se rapprocher de Thomas et Larry Hardman.
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Alice posa sa main sur mon épaule.
"David, fit-elle avec douceur, les chats ne parlent pas."
Je me secouai. Des gouttes de sueur ruisselaient sur mon visage. Je savais pertinemment ce qu'il était en train de faire.
"Celui-ci parle, insistai-je entre mes dents serrées. Il fait exprès de ne rien dire. Il cherche simplement à me faire passer pour un menteur. Très bien, fis-je, capitulant. Tu as gagné. Tu peux avoir la pizza... celle aux anchois. Tu n'as qu'à le demander. A voix haute." Le silence était assourdissant. "J'attends", dis-je en tapotant du pied sur la moquette.
Je crus l'entendre rire intérieurement.
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Si les chats aiment tant dormir,c'est parce que nous faisons des rêves merveilleux. Dans nos rêves, nous sommes libres de jouer partout où nous en avons envie, nous ne risquons jamais rien.
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- A vrai dire, reprit-il, je n'ai pas envie de voyager ce week-end. Vous devriez peut-être rester à Paris." Nous nous dévisageâmes un instant, le regard fixe. Je ne savais pas quoi faire. Dans ma colère, je levai la main pour le frapper : heureusement, je me retins. Même lui n'allait pas faire de moi un bourreau de chat. J'entendais Alice qui allait et venait dans la chambre. "Bon, lançai-je, tu as gagné. Nous resterons à Paris. Mais boucle-la."
Il sortit de la salle de bains en trottinant gaiement.
Alice était à moitié habillée quand je revins dans la chambre. "Qu'Est-ce que tu fais, AL ?" demandai-je avec prudence.
Elle continuait à s'habiller. "A qui parlais-tu là-bas, David ?
- Je ne parlais pas...
- Je t'ai entendu, riposta-t-elle, comme si j'avais trahi sa confiance. Je t'ai entendu parler." Elle était très belle quand elle était en colère, ses joues rougissaient de façon délicieuse.
Il me fallait réfléchir vite. La seule chose que je ne pouvais pas avouer, c'était que je discutais avec Bombard. Cela ferait repartir toute l'histoire. Evidemment, je ne pouvais pas lui dire non plus que ce n'était pas à Bombard que je m'adressais : elle croirait alors que je recommençais à parler tout seul. Il n'y avait qu'une étroite issue à pareille situation et je m'y engouffrai : nier totalement.
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" Bien sûr, reprit-il, nous venions de cours d'immeubles différentes, mais ça n'avait pas d'importance. Nous savions qu'il y avait entre nous quelque chose de spécial. Chaque fois que je la voyais, je me mettais à saliver et ma queue se dressait toute droite. C'était parfait : jamais entre nous la moindre remarque désobligeante. Cela s'est poursuivi comme ça pendant des mois, et puis ... " - il me regarda tristement - " ... et puis l'automne est arrivé : tu t'es mis à fermer les volets. Nous avons dû cesser de nous voir. Lorsque le printemps est revenu, elle avait disparu. Nous ne nous sommes jamais revus. "
Je le regardai. Je perçus une profondeur de sentiment dont jamais auparavant je n'avais soupçonné l'existence. Je ne me doutais pas qu'il était capable d'une émotion aussi profonde à propos d'autre chose que de la nourriture. L'histoire me semblait si triste : un vrai film de Rohmer. Deux amants séparés par un abîme, et que jamais le destin ne réunira.
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L'amour n'est pas aussi compliqué que les humains veulent le faire croire. Si tu dois te demander : Est-ce que je suis amoureux ? alors tu ne l'es pas. C'est un peu comme l'élan. Ou bien il est là, ou bien il n'est pas là. Pour nous, l'amour était là. Nous pouvions rester des heures à sentir chacun la présence de l'autre. Je l'aimais, je le savais.
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