P31
Le concept
Le terme « permaculture » a été inventé par Bill mollison et moi-même au milieu des années 1970, pour décrire « un système intégré et évolutif d'espèces végétales et animales pérennes, ou s'auto pérennisant, utiles à l'homme ».
Selon une définition plus actuelle, reflétant l'élargissement du concept, ce sont ouvrez des « des paysages élaborés en toute conscience qui imite les schémas et les relations observées dans la nature et fournissent nourriture, fibre et énergie, pour subvenir aux besoins locaux ». L'individu, son habitat et son mode d'organisation sous au centre de la permaculture.
P93, Le problème est la solution
La réalité n'est pas toujours ce qu'elle semble être deux. Il arrive que des choses que nous avons tendance à rejeter et des aspects positifs, plus importants [...]
L'illustration la plus classique de ce principe nous vient des mauvaises herbes et autres formes de vie que nous considérons comme nuisibles et qui, au contraire, peuvent s'avérer bénéfiques.
Ainsi, les mauvaises herbes et les ravageurs peuvent être :
Des indicateurs environnementaux signalant qu'un changement de gestion est nécessaire ;
Des agents restaurant un sol abîmé;
Des ressources que, pour des raisons économiques et culturelles, nous sommes incapables d'apprécier.
P71
Pour prendre soin des humains, il faut commencer par s'occuper de soi-même. Cette attention s'étend ensuite à des cercles de plus en plus grands, famille, voisin, communauté locale et plus éloignée.
[...]
L'un des meilleurs moyens d'appliquer ce principe est de s'attacher aux valeurs et aux avantages non matériels.
Lorsque l'on s'émerveille d'un coucher de soleil plutôt que de regarder un film, qu'on prend soin de sa santé en marchant plutôt qu'en avalant des médicaments, qu'on passe du temps à s'amuser avec un enfant plutôt que de lui acheter un jouet, on prend soin de soi-même et des autres sans produire ni consommer de ressources matérielles.
P69
Nous considérons que toutes les formes de vie et espèces ont une valeur intrinsèque, quels que soient leurs inconvénients, pour nous ou pour d'autres formes de vie importante à nos yeux ;
Nous réduisons notre impact environnemental total, meilleur moyen selon nous de prendre soin de tout ce qui est vivant, sans qu'il soit nécessaire de comprendre les nombreux impacts de chaque action individuelle, de les contrôler ou d'en endosser la responsabilité.
Lorsque nous maltraitons une forme de vie ou que nous la tuons, nous le faisons toujours en conscience et avec respect ; ne pas utiliser ce que l'on tue constitue la forme suprême du mépris.
P82; principe n°1 observer et interagir
Grâce à une observation attentive il y a une interaction réfléchie, les concepteurs en permaculture réduisent à la fois les besoins de travail manuel répétitif, d'énergie non renouvelable et de haute technologie.
L'agriculture traditionnelle exige ainsi beaucoup de main d'oeuvre, l'agriculture industrielle, beaucoup d'énergie, et les systèmes permaculturels, beaucoup d'informations et de conception.
P27
[la permaculture] s'appuie plus fondamentalement sur la probabilité d'un certain effondrement de la technologie, de l'économie et même de la société. Cet échec, que n'envisage pas les adeptes de la technologie verte, constitue une réalité de tous les jours pour beaucoup de gens dans le monde ;
Elle considère que les sociétés pré-industrielles représentent des modèles soutenables [...] Applicable à des systèmes postindustriels.
L'éthique s'exprime généralement à travers trois grands principes ou Maximes :
Prendre soin de la terre
Prendre soin des humains
Fixer des limites à la consommation et à la démographie, et redistribuer les surplus.
[...]
Ils sont enseignés en permaculture comme des fondements éthiques simples et relativement incontestés au sein du mouvement.