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Critiques de David Lagercrantz (764)
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Millénium, tome 4 : Ce qui ne me tue pas

J'étais hésitante avant d'aborder Millénium 4 craignant une violente déception après l'enthousiasme que la trilogie avait déclenché chez moi. J'ai quand même fini par le lire, ce que je ne regrette pas et je vais même me dépêcher de le chroniquer avant la sortie du 5, prévue pour septembre !

J'ignore ce que Stieg Larsson aurait pu penser de la suite donnée à son œuvre, mais, en tout cas, il n'a pas été trahi car David Lagercrantz a quand même réussi à faire revivre de façon très crédible aussi bien Mikael que Lisbeth ainsi qu'une partie des protagonistes des trois premiers volumes.

Il a également su intégrer l'esprit de la série pour le restituer de façon très convaincante et même s'il y manque la magie que Stieg Larsson avait su insuffler à son univers – magie due à l'effet de surprise causé sur le public par ce polar novateur et jubilatoire – le plaisir de retrouver ce petit monde est là et bien là.

Une intrigue bien enlevée, quoiqu'un peu tarabiscotée, mais pas plus que dans les précédents volumes tout bien considéré, un Mikael peut-être un peu fatigué, (il a vieilli le bougre!), mais une Lisbeth toujours aussi battante, brillante, imbattable et insubmersible, embarquant avec délectation le lecteur dans le sillage de son énergie dévastatrice, avec toujours l'esprit intransigeant et épris de justice qui la caractérise..... (avec pour seul hic, qu'elle est quasi un peu trop de tout ça !)

Et puis, une utilisation intelligente des pistes semées par Stieg Larsson pour développer une intrigue parfaitement nouvelle, mais bien ancrée dans la continuité de « l'esprit Millénium ».

Enfin un polar mené tambour battant, bien construit, sans temps mort, au suspense bien gradué et à la conclusion ouverte, appelant évidemment une suite …

La sortie de cet ouvrage avait déclenché une polémique, certains accusant « de pillage de tombe » l'initiative prise par David Lagercrantz, avec l'aval du père et du frère de Stieg Larsson. Je me garderai bien d'exprimer la moindre opinion à ce sujet. S'agit-il d'un coup médiatique ? Possible,

il était tellement tentant de surfer sur le succès phénoménal de Millénium !

Quoi que l'on pense de cette initiative, il faut reconnaître que le résultat, même s'il n'est pas parfait, réjouira les amoureux de la trilogie, en leur proposant une suite tout ce qu'il y a de savoureux, succulent, croustillant, gouleyant, capiteux … je vous laisse trouver l'adjectif qui vous paraîtra le plus approprié !



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Millénium, tome 4 : Ce qui ne me tue pas

Il a fallu du cran à Lagercrantz pour poursuivre la série initiée -et avec quel talent- par Stieg Larsson. Perpétuer un discours et des héros si mémorables, la gageure était sérieuse !



C'est donc avec une appréhension bien légitime que j'ai ouvert ce quatrième pavé : bien m'en a pris, j'ai plaisamment dévoré la suite des aventures de Mikael Blomkvist et Lisbeth Salander.



L'intrigue est complexe mais solidement étayée : la collusion entre la NSA ( National Security Agency ), de grands groupes industriels et une frange de la mafia russe est au coeur d'une intrigue qui va un train d'enfer. L'écriture est ingénieuse à défaut d'être originale mais toujours agréable.



Je regrette que Blomkvist et Salander ne soient pas plus présents dans le récit, le journaliste joue les comparses dans cette guerre d'informations et Salander a perdu de son panache. La gironde gothique, plus mutique et conceptuelle que jamais, incarne sa Némésis jusqu'au-boutiste avec une énergie amoindrie.



La véritable bonne surprise vient d'un personnage secondaire, le petit August Balder, autiste savant type Asperger : sa relation avec Salander est réjouissante (toutes proportions gardées si l'on considère que l'on est en présence de deux grands silencieux). J'espère vivement le recroiser dans la suite annoncée de la saga.



Peut-on, par contre, se réjouir de la création (subodorée dans La reine dans le palais des courants d'air) de Camilla, la soeurette de Lisbeth ? Dans ce combat sadien (Justine versus Juliette), le lecteur était en droit d'attendre une créature plus flamboyante que celle que nous inflige Lagercrantz : juste une poupée gonflable machiavélique, objet de tous les fantasmes et dont l'arme fatale est l'immense pouvoir de séduction. Lisbeth méritait mieux comme double négatif qu'une James Bond Girl vénéneuse !



Dans ce roman de transition, on devine que l'auteur prend ses marques : on attendra avec d'autant plus d'impatience Millénium 5.
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Millénium, tome 4 : Ce qui ne me tue pas

J’hésitais un peu à lire la suite des aventures de Mikael Blomqvist et Lisbeth Salander. Mais, au fur et à mesure de ma lecture, j’ai compris pourquoi l’auteur premier ne pouvait pas laisser ses personnages là.



J’ai beaucoup aimé cette suite, quelque peu différente stylistiquement parlant, mais c’est normal. J’ai trouvé le style plus fluide et le propos plus net.



Cette fois-ci, Lisbeth est opposée à sa soeur jumelle.



Et même si je n’ai rien compris aux séries mathématiques, je n’ai pas boudé mon plaisir.



L’image que je retiendrai :



Celle de la tempête de neige qui bat son plein pendant tout le déroulement de l’action. Winter is comming….



Quelques citations :



« Que ce qui compte, ce n’est pas de croire en Dieu. Dieu n’est pas mesquin. Ce qui compte, c’est de comprendre que la vie est précieuse et riche. Nous devons l’apprécier et essayer de rendre le monde meilleur. Celui qui trouve l’équilibre entre les deux est proche de Dieu. » (p.174)



« Que ce qui caractérise l’être humain, ce sont ses contradictions. On rêve à la fois de partir et de revenir.(…) Etre vivant, c’est manquer de cohérence, partir dans différentes directions. » (p.400)
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Millénium, tome 4 : Ce qui ne me tue pas



Le quatrième livre de la série Millénium. J’ai hésité un peu avant de l’emporter, car j’ai vraiment aimé les trois premiers livres de cette série. Je n’ai pas voulu « perdre » ce sentiment de satisfaction.

Le quatrième œuvre alors. L’histoire, elle n’est pas mauvaise. L’auteur a fait un bon boulot. On trouve les mêmes thèmes comme dans les premiers livres : les hackers, le journalisme, le combat de l'individu contre les pouvoirs économiques / politiques / criminels. C’est un livre avec tous les éléments d’un thriller ; des héros sympathiques, des adversaires menaçantes, du danger, des meurtres, quelques énigmes, et cetera.

Malheureusement, la férocité du caractère de Lisbeth, qui est l’héroïne de cette série, manque totalement dans ce quatrième livre. Son caractère a perdu quelque chose de fraîcheur et de l’originalité. Elle est devenue une femme plus ou moins normale. Peut-être une bonne chose pour elle, tous mes vœux lui accompagnent, mais c’est un développement mauvais pour le livre et la série. De plus, j’estime l’intrique moins convaincante que les autres. Pour conclure, je trouve l’histoire beaucoup moins intéressante et surtout moins captivante que les trois œuvres précédents.

Je comprends pourquoi on a pris le risque de continuer cette série après le décès de l’auteur original. Peut-être on va publier même plus de volumes, mais pour moi, ce quatrième sera le dernier. D’ailleurs, c’est le premier livre de la série que j’ai lu en français et je suis désolée au regard de la couverture : je la trouve très laide. Je ne crois pas vraiment qu’elle invite les gens à la lecture (?).
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Millénium, tome 4 : Ce qui ne me tue pas

C'était une surprise et une grande attente du public. La suite de Millénium, des aventaures de Lisbeth Salander et Michael Blomkvist, écrit par le biographe de Zlatan. Il y a de quoi se poser des questions et être septique.



C'était du moins ma position avant de lire le livre. Et oui, je suis une victime de la consommation. Dès que le livre était en librairie, je me suis jetée dessus. Et le résultat est correcte.



Nous retrouvons bien l'ambiance de l'univers de Stieg Larsson. Cette fois-ci, le lecteur suit les aventures d'un petit garçon autiste, de son père, un genie de l'informatique, et bien entendu, de vilains méchants hackers certainement liés à l'héritage de Zalachenko.



Mais chut pour la suite des événements. Le lecteur est transporté dans l'histoire jusqu'au dernier tiers. Et oui, il y a un bémol. A un moment, j'ai senti la construction du roman, la feuille de route que peut être l'auteur a utilisé pour construire l'intrigue et c'est vraiment dommage. De plus, il surfe sur la mode des comics (bon ce n'est que mon avis) et je n'ai pas aimé. Et coup final, il sort un personnage du chapeau et alors la c'est impardonnable.



Bref, une bonne suite, mais je ne pense pas lire Millénium 5 car il y a quand même une perte.



A voir les prochains livres de l'auteurs... affaire à suivre!
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Millénium, tome 4 : Ce qui ne me tue pas

Tout d’abord, je me suis posée la question comme tout le monde. Dois-je lire ou non ce roman ? Car, la saga de 3 tomes Millenium était initialement écrite par Stieg Larsson nous emportant dans un roman policier comme nous en avions rarement lu avec une super histoire bien ficelée et pleine de suspens.



Malheureusement, l’écrivain mourut et son oeuvre fut inachevée puisqu’il avait prévu plusieurs autres tomes. Et quelle surprise quand on voit que l’auteur David Lagercrantz à pris la relève de Larsson en sortant le Tome 4. Beaucoup de monde s’était demandé si ce n’était pas seulement un coup de pub, rien que du business.



Mais ayant adoré millénium, je me suis quand même laissé tenter par ce 4ème tome. Tout d’abord c’est un plaisir de retrouver les personnages tel que Mikael Blomkvist, Erika Berger et Lisbeth Salander. J’ai juste eu un peu de mal à me replonger dans l’histoire , à m’y retrouver au niveau de tous les personnages, car j’avais lu les livres à leur sortie et depuis je les aient un peu oubliés…



L’histoire est moins profonde que celle de Stieg Larsson, on devine assez rapidement ce qui va se passer, mais Lagercrantz à quand même su redonner vie aux personnages et à réussi à nous plonger dans une histoire pleine de rebondissements et de suspens, je ne pouvais plus lâcher le livre. On apprend énormément de choses, pleins de secrets remontent à la surface, On a affaire à des données très complexes, des réflexions sur le développement de l’intelligence artificielle !,Bref pour moi, .....
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Millénium, tome 4 : Ce qui ne me tue pas

Roman passionnant que celui de David Lagercrantz qui a repris les personnages cultes créés par " Stieg Larsson " Merci !

Difficile pour David Lagercrantz de s' approprier la personnalité des héros d' un autre écrivain et cependant il a réussi avec brio.

Le personnage de Lisbeth Salander est mon préféré ! Il manque ce côté flamboyant et détonnant de mon héroïne préférée et adulée qui m' a fait rêver... combien j' aimerais qu'elle dure longtemps, très longtemps... Un rendez-vous à ne pas manquer à l' avenir !

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Millénium, tome 4 : Ce qui ne me tue pas

L'arnaque de la rentrée,au bout de 100 pages ,j'ai abandonné lachement,des descriptions a n'en plus finir,l'intrigue n'arrive pas a décoller,vraiment rien a voir avec larsson.

Je vous conseille de passer votre chemin
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Obscuritas

Les duos d'enquêteurs improbable dans les polars sont très en vogue. Nous en avons un parfait exemple ici. Hans Rekke est psychologue, ancien prodige du piano, professeur à Standford, consultant pour la CIA et bipolaire. C'est un homme tourmenté et imprévisible de par sa maladie. IL est très intelligent et fin observateur, limite mentaliste. Un personnage surdoué et multifacette que j'ai trouvé hyper intéressant et attachant.

Il fera équipe avec Micaela Vargas, jeune policière issue d'un quartier défavorisé avec un grand potentiel. Ambitieuse mais qui manque d'assurance, elle a du mal à trouver sa place et on ne lui en laisse pas non plus l'occasion. J'ai eu un peu de mal à la cerner.

Un duo qui m'a moyennement convaincue, je n'ai pas senti une grande complicité ni que ça matchait bien entre eux. J'ai eu le sentiment que Vargas servait surtout à canaliser Rekke. Elle le pousse à réagir et à s'intéresser à l'affaire.



Affaire qui les mènera à enquêter sur le meurtre d'un arbitre de football d'origine afghane. L'enquête est intéressante mais ça part vite dans tous les sens et j'ai parfois trouvé cela peu crédible. Après des débuts laborieux, les pièces du puzzle s'emboîtent tout d'un coup un peu trop facilement sur la fin.



Après un début plutôt pas mal, ça devient vite poussif, pas totalement ennuyeux mais long, beaucoup trop long. Il y a trop de personnages, trop de thématiques et, pour la plupart, juste effleurées. Certaines comme l'espionnage et la politique ne sont pas ma tasse de thé. L'auteur ouvre diverses portes sans les refermer. On sent bien le premier tome introductif. Je trouve ça dommage et surtout frustrant.

Pour le dénouement, le rythme s'accélère, mais tout se règle trop vite et trop facilement. Ca sort un peu de nulle part, en deux coups de cuillère à pot s'est plié.



Un polar qui ne m'a pas passionnée et qui ne me laissera pas un souvenir impérissable. Il manque d'originalité et surtout de rythme. Mais le plus gros bémol pour moi, ce sont les trop grandes facilités. J'ai eu l'impression que l'auteur en gardait sous le coude pour la suite. Suite déjà annoncée mais vers laquelle je ne suis pas sûre d'aller. En tout cas, ce ne sera clairement pas une priorité.
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Obscuritas



Si j'ai lu les 3 volumes de la série mythique Millenium, je n'ai pas lu la suite imaginée par David Lagercrantz et je découvre donc sa plume avec ce polar qui inaugure une nouvelle série policière, grâce à Babelio et Harper Collins que je remercie.



Présentée comme un clin d'oeil hommage au duo Holmes et Watson, ce que je me garderais bien de commenter n'étant pas spécialiste du dit duo, cette enquête, sur l'assassinat d'un arbitre de football après un match, réunit une jeune policière d'origine chilienne, Micaela Vargas issue d'un quartier défavorisé de Stockholm et un psychologue brillant, Hans Rekke, à l'opposé de Micaela sur l'échelle sociale, précédé par sa réputation de collaborateur de la CIA.

Micaela a été mise sur l'enquête juste parce qu'elle vient du même quartier que le suspect principal. Bien qu'inexpérimentée, son instinct lui souffle que les enquêteurs font fausse route. Rekke semble aller dans son sens et ils vont tous deux cheminer ensemble vers la vérité bien qu'ils aient été officiellement tous les deux écartés de l'enquête.

Ce premier opus pose des bases qui, je l'espère, seront développées par la suite. Rekke au sens de l'observation surdéveloppé est quelqu'un de complexe, instable, accro aux médocs voire à la drogue. Micaela indiscutablement douée cache assurément des failles. Ils forment un duo improbable mais terriblement efficace, que ceux que leur enquête dérange n'arriveront pas à intimider. 

Cet arbitre de foot, ils en ont vite la conviction, n'est peut-être pas l'homme qu'il prétendait être et que tout le monde voulait voir en lui.



J'ai appris beaucoup de choses sur ...la musique et la progression de l'enquête à partir d'infimes observations est passionnante. Le rythme du roman est plutôt lent mais la tension est pourtant bien présente.  J'ai beaucoup aimé ce polar et je lirai avec plaisir la prochaine enquête de Rekke et Vargas !











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Obscuritas

L’auteur, David Lagercrantz, est celui à qui on doit la fin de la célèbre saga Millénium. J’avais adoré sa plume pour ces trois derniers tomes de l’histoire de Lisbeth Salander, alors j’étais impatiente de découvrir un roman original de sa part. Avec « Obscuritas », il annonce la couleur en présentant deux héros, Rekke et Vargas, qui se suivront dans d’autres enquêtes.



« Obscuritas » nous plonge au cœur du meurtre de Jamal Kabir, un arbitre de foot, et de son assassin déjà tout désigné : Beppe, habitant des bas quartiers et connu pour ses coups de sang. Pour la police locale chargée de l’enquête, tout semble limpide… sauf pour Micaela Vargas, jeune enquêtrice qui connaît bien le principal suspect et pour qui quelque chose cloche dans ces évidences. Hans Rekke, un psychologue connu pour ses fines analyses des interrogatoires de suspects et de terroristes, viendra consolider ses doutes et se mêlera peu à peu à cette enquête qui les mènera bien plus loin que ce à quoi ils s’attendaient. Au cœur du conflit entre Orient et Occident, au parcours jonché de non-dits et de secrets d’État, là où la musique demeure un art interdit, nos deux enquêteurs vont découvrir ce qui se cache derrière la face cachée de l’iceberg.



L’INTRIGUE ET LE SUSPENS

J’ai beaucoup apprécié la manière dont était révélée l’intrigue, entre les récits à plusieurs voix, entre ceux de l’enquête et tous ses à-côtés. On retrouve le talent de l’auteur, dont la plume témoigne de recherches exquises pour rester au plus près du réalisme et de la vérité. De rebondissements et rebondissements, il emmène son lecteur loin de la situation initiale et le surprend d’une main de maître.



LES PERSONNAGES

Le principal atout de ce roman noir et ce qui m’a le plus plu était le personnage de ce psychologue en proie à ses propres démons : Hans Rekke. Très bien construit, à la psychologie bien développée, avec ses particularités qui le rendent attachant et font avancer l’affaire, il m’a semblé bien plus humain et attachant que la plupart des personnages présentés dans ce livre.



J’ai eu un peu plus de mal avec Micaela Vargas qui m’a semblée bien effacée, s’inclinant facilement face à l’opposition et sans réelles valeurs et convictions apparentes, me donnant l’impression d’un personnage « plante verte ». Après près de cinq cents pages, je ne sais pas toujours qui elle est, ce qu’elle pense… mais peut-être se dévoilera-t-elle dans d’autres opus, comme certains éléments le laissent à penser.



De manière générale, j’ai trouvé qu’il y avait une multitude de personnages, entre les membres de l’équipe, du gouvernement, de ceux qui gravitent autour de l’affaire, des proches des uns et des autres, qui m’ont parfois fait perdre le fil et les confondre dans de trop nombreux détails. Voilà qui me freine pour découvrir les autres tomes annoncés pour ce duo d’enquêteurs.



LA PLUME DE L’AUTEUR

Malgré cela, j’ai adoré la plume de l’auteur, tout à fait adaptée au genre et qui sait décrire et mettre en place ses rebondissements comme j’apprécie dans ce genre de littérature. Ses explications psychologiques sont parfaitement claires et fortes à propos dans une telle enquête.



POUR CONCLURE…

J’ai passé un bon moment de lecture et ai bien aimé l’enquête et son dénouement. Même si j’ai eu un peu plus de avec certains personnages, David Lagercrantz dispose de tous les éléments pour un roman noir digne des plus grands et vous emmènera loin dans une intrigue fascinante. Je vous recommande donc vivement « Obscuritas » pour frissonner, trembler, investiguer au rythme d’une affaire originale dans la Suède moderne.
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Obscuritas

Je remercie Nicolas de Babelio qui m'a sélectionnée ainsi que les Editions « Harper Collins Noir » qui m'ont envoyé ce livre.

Après avoir repris avec succès la série « Millénium » suite à la disparition de Stieg Larsson, David Lagercrantz se lance maintenant dans une nouvelle série mettant en scène Hans Rekke un éminent professeur de psychologie doué d'une grande intuition et Micaela Vargas une jeune policière elle-même très intuitive.

D'une écriture fluide, avec des personnages qui ont leurs failles et luttent contre leurs propres démons, l'auteur nous entraîne à un rythme soutenu dans cette première enquête qui inaugure le tandem improbable de Rekke et Vargas.

Ce premier opus « Obscuritas » raconte les circonstances de leur rencontre et leur première collaboration sur une enquête bien plus complexe qu'il n'y parait. Un arbitre de foot, Jamel Kabir est retrouvé assassiné après un match de foot. Il a eu le crâne défoncé à coups de pierre. L'arbitre ayant eu une violente altercation lors du match avec Guiseppe Costa le père d'un joueur, le coupable est tout trouvé. Toutefois Micaela, jeune policière inexpérimentée mais ambitieuse connait Costa et ne croit pas à sa culpabilité. L'enquête semble bâclée et de nombreuses zones d'ombre demeurent encore. Hans Rekke, consultant sur cette enquête est de son avis. Ils vont donc tous les deux remonter le fil de l'enquête, mais quand la CIA s'en mêle, ils comprennent qu'ils s'approchent de la vérité.

Je m'arrête ici pour ne pas spolier mais nous sommes dans les années directement post 11 septembre et la géopolitique s'invite grandement dans ce polar .

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Obscuritas

Merci à Babelio pour l'envoi de ce roman, début d'une nouvelle série et écrite par celui qui a tenté de terminer la série Millenium avec plus ou moins de succès selon les lecteurs. Je n'ai pas lu ces "suites" et suis donc partie dans ce polar sans à priori.

Tout d'abord je n'ai jamais trouvé ce qui peut faire le charme et différencie par on ne sait quoi les "polars nordiques" des autres. Ici, on est sur une écriture lisse, sans fausse note mais sans intérêt non plus.

L'histoire est très brouillonne au départ puis s'éclaire au fil de la lecture.

Les deux personnages principaux, eux, il est difficile d'en parler sans être sévère tant la tentative de créer un duo "différent" est pathétique.

Pour résumé en étant quand même un petit peu bienveillante, c'est un petit polar classique qui se lit vite, sans prise de tête.
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Millenium, tome 6 : La fille qui devait mou..

La fille qui devait mourir... Avec un tel titre, le ton est donné. C'est ici que va se jouer le destin des soeurs ennemies, Lisbeth et Camilla. Mais laquelle serait cette "fille"? D'un côté, la blonde Camilla, habituée à jouer de ses charmes pour obtenir ce qu'elle désire. Camilla, avec une armée d'hommes près à tout pour lui faire plaisir. Camilla, qui semble avoir une longueur d'avance sur Lisbeth... Mais pas cette fois.

Si Camilla est la plus belle, la plus rusée, la plus sournoise, la plus cruelle des deux, Lisbeth est incontestablement la plus intelligente et la plus humaine.

Après une longue traque, là voici enfin devant sa cible, le doigt sur la détente. Seulement, elle se retrouve incapable de faire feu. Contrainte de fuir, une fois encore, elle se terre dans un hôtel où elle devra affronter ses démons une bonne fois pour toutes. Ce qui ne l'empêchera pas d'aider son ami de toujours, SuperBlomqvist, enquêtant sur la mort d'un SDF, connu pour lancer des accusations à tort et à travers à l'encontre d'un homme politique, irréprochable, en apparence.



Pour ce dernier tour de piste, David Lagercrantz nous offre un Blomqvist comme on l'aime. Tenace, fin limier, prêt à prendre tous les risques pour aller jusqu'au bout de son enquête. Dommage que celle-ci soit des plus ordinaires, limite fade. Un énième secret que des gens très haut placé veulent à tout prix enterrer.



Là où l'on sent vraiment que Lagercrantz tire sur la corde, c'est lorsque qu'il tente de raccrocher l'intrigue avec le fil rouge de la saga, à savoir le passé de Lisbeth. Non seulement, c'était poussif et quelque peu tiré par les cheveux mais surtout complètement inutile. L'histoire de Zala s'est terminée avec l'excellentissime La fille dans le palais des courants d'air. Déterré son corps et nous le balancer à la figure - métaphoriquement parlant - n'était vraiment pas nécessaire.



Je peux reprocher une tonne de choses au style de Lagercrantz et à sa façon de s'approprier les personnages créés par Stieg Larsson mais en ce qui concerne Lisbeth Salander, je lui tire mon chapeau. Il a su comprendre le personnage pour en tirer tout son potentiel. Tout à la fois forte et fragile, déterminée et hésitante, avide de vengeance et torturée par son passé, Lisbeth ne m'a jamais paru aussi humaine que dans ce dernier volet.



Adieu chère Lisbeth, tu me manqueras terriblement.
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Millenium, tome 6 : La fille qui devait mou..

Ce 6ème épisode de Millénium pourrait être sous-titré Патетическая comme la 6ème symphonie de Tchaïkovski (« Pathétique »)...



Lagercrantz n'a pas su finir en beauté et juxtapose deux histoires sans véritable lien entre elles qu'artificiel. D'un côté une sombre machination en milieu hostile -l'Everest et ses dangers- résolue à coups de conversations improbables : on se croirait dans un vieil Agatha Christie, le charme en moins et la Mafia en plus (Murder in the Himalayas) ; d'un autre la guerre sans merci que se livrent Lisbeth Salander -de plus en plus abstraite- et sa vénéneuse sœur : ici, le romancier abandonne tout souci de crédibilité et son roman tourne au Grand-Guignol...



Et Blomkvist dans tout cela ? Ectoplasmique, ce journaliste si doux à notre cœur, sert juste de caution à ce polar mal fichu. Il enquête, séduit, sauve un homme, est torturé mais on finit par s'en ficher complètement. Le héros est fatigué.



Enfin, on pouvait s'attendre à ce que la narration, vive et percutante habituellement, maintiennent en éveil le lecteur de bonne volonté : la traduction maladroite d'Esther Sermage rend l'ensemble atone et flasque.



Tout ça pour ça !
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Millenium, tome 6 : La fille qui devait mou..

Alors que Lisbeth Salander espionne sa sœur, protégée de la mafia russe, et hésite même à la tuer, Mikael Blomkvist manque de motivation dans son travail jusqu’à ce qu’une médecin légiste l’interpelle sur la mort suspecte d’un SDF qui pourrait être originaire de l’Everest. Ce meurtre possible conduit Mikael à enquêter sur le ministre de la Défense...Lisbeth, tout en aidant Mikael à distance pour ses recherches, est à la fois traquée et traqueuse...

Un assez bon thriller, dont l’intrigue principale est un peu un soufflé raté, mais qu’on lit avec intérêt
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Millenium, tome 6 : La fille qui devait mou..

Autant j’avais adoré les trois premiers tomes, autant avec celui-ci la déception est belle et bien là. J’espère donc que ce soit le dernier bien que l’auteur est eu du mérite de reprendre cette série. L’histoire se traîne et les personnages n’ont plus la consistance qu’ils avaient à leurs débuts. Je me suis perdue avec tous les personnages et j’ai même pensé à un moment abandonné cette lecture qui m’a, je dois l’avouer, un peu ennuyée.
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Millénium, tome 5 : La fille qui rendait coup..

Heureuse de retrouver la fameuse Lisbeth Salender et "super" Blomkvist, qui n'est jamais très loin.

Encore une histoire où Lisbeth va défendre celles qui sont opprimées notamment par les hommes et l'injustice.

Un peu déçue à cause du personnage de Lisbeth. Ok c'est normal que les personnages évoluent au fil des livres,mais là elle commence à être plus différente du personnage que Stieg Larsson a crée, en gros elle devient plus sociable.

On a toutefois la même recette qui a fait le succès de Millénium ; une femme borderline, ne faisant confiance à personne, marquée par une passé tragique et douloureux et son ami, toujours au rendez-vous pour faire exploser la vérité.

Cependant, alors que j'avais apprécié le tome 4, ici on commence à avoir des passages peu crédibles, notamment celui où deux jeunes hommes en bonne santé n'arrivent pas à tenir tête à une vieille dame atteinte d'un cancer et à son homme de main, alors qu'ils sont tous les deux animés par les sentiments de haine et de vengeance.

Avec ce tome 5 on apprend de nouvelles choses sur le passé de Lisbeth. Moi qui pensait qu'elle avait tout vu et qu'on ne pouvait pas lui faire pire et bien je m'étais bien trompée.
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Indécence manifeste

La chronique d'Ingrid



Allez hop! Je vais donc vous parler de ce drôle de polar qui m'a bien interpellée...



INDÉCENCE MANIFESTE de David Lagerkrantz

Quel drôle de roman...

À ne pas savoir par où commencer. Ce titre que j’ai du mal à qualifier de polar est une énorme surprise, et des meilleures.

Polar, sans doute, puisqu’après tout il débute sur une mort "mystérieuse" et met en scène un inspecteur de police de Wilmslow qui ne se satisfait pas de l’évidence du suicide d’un mathématicien homosexuel dans les années 50. Polar historique donc, mais une nouveauté dans le genre puisqu'on pourrait également le qualifier de "polar biographique", le mathématicien mort n'étant autre que ...le grand Alan Turing! Un drôle de roman de ce Suédois qui raconte comme un Russe une histoire bien anglaise…

Surprise donc, d’abord par cet éclatement des genres et des tons. Parce que si les ficelles du polar sont bien là, le traitement que lui réserve Lagercrantz est très intellectuel et transcende le genre. Amateurs de frissons et d’action s’abstenir, il s’agit d’un ouvrage hautement littéraire, polymorphe et contemplatif, qui réfléchit plus qu’il n’avance –et quelle réflexion : mathématiques, philosophie, théorie littéraire, communisme, intelligence artificielle, poésie, l’ouvrage survole paradoxes scientifiques et remises en cause morales et académiques sur fond d’espionnage et d’évolution des mœurs sociales et sexuelles post-Seconde Guerre Mondiale, sans lourdeurs mais avec finesse.

Surprise également par la qualité de l’écriture et de la narration, avec une langue ciselée, précise, et des personnages très nuancés. Deux figures majeures, le mort et le vivant, le réel et fictif, le premier qui se dessine petit à petit, fantasque, imprudent, génial, le second étonnamment humain dans sa petitesse, ses failles, sa vanité, sa faiblesse, pas de héros, pas d’antihéros non plus, tous deux tour à tour attendrissants, agaçants, pathétiques ou furieusement antipathiques. Des personnages secondaires qui ne manquent pas non plus de substance, jamais bâclés ni convenus.





Surprise enfin par la cohérence entre la forme et le fond du roman, et par les mille petits échos et clins d’œil littéraires qui le parsèment, par sa pudeur et son intelligence compte tenu de la délicatesse du contexte social et des thèmes abordés (l'Indécence Manifeste étant le terme juridique réservé dans ces années-là à l'homosexualité, qui était un délit punissable par la loi et signifiait généralement la mort sociale de son auteur), surprise oui, par cet auteur que je découvre et qui ne prend le lecteur de polar ni pour un imbécile ni pour un paresseux. La fin toutefois est à mon sens un peu « facile », et un peu expédiée après la montée en puissance et l’exigence du reste du roman. Mais elle ne gâche rien, et "boucle la boucle" si l'on a été attentif aux premières pages de cet ovni...



Bref, il y aurait beaucoup à dire de ce polar littéraire comme on aimerait en dénicher plus souvent. Lisez-le.
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Millénium, tome 5 : La fille qui rendait coup..

Ok, l'auteur n'est pas Stieg Larsson mais j'aime toujours autant suivre les aventures de Lisbeth Salander et Mickaël Blomkvist, même si le personnage de Lisbeth a perdu un peu de couleur. Ce tome reste toujours passionnant d'un bout à l'autre et il lève le mystère sur une partie de l'enfance de Lisbeth.
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