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Citations de David Thomas (II) (69)


David Thomas (II)
Et me voilà assis dans une salle d'hôpital réservée aux femmes, de la dentelle blanche entourant mes seins et avec une barbe de trois jours.
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"Tu m'as piqué mes nibards, espèce de salaud !"
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S'il fallait comparer deux voitures, Helen McGoldrick serait une Peugeot 205 avec un moteur gonflé et sir Roderick une Bentley continental. D'ici trois semaines, on saura laquelle aura gagné la course.
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Bizarre. Pour quelqu'un qui est toujours vierge, ma vie amoureuse commence à devenir un peu trop compliquée.
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J'ai cru m'étouffer. Puis mon cerveau a passé la cinquième. Pas le temps de réfléchir. Triple saut périlleux, deux ou trois pirouettes, un saut carpé et un double salto !
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Vous savez, quand vous avez mangé du poisson au dîner, un truc classe comme du saumon ou de la truite, vous descendez le lendemain matin et vous tombez sur ce squelette tout rogné, avec des bouts de chair par-ci, par-là, sur le plan de travail de la cuisine. La bestiole a toujours la tête accrochée, la gueule béante, les yeux froids et figés. Eh bien, imaginez deux squelettes de saumon dans des robes de chambre Marks & Spencer : voilà à quoi ressemblaient Caroline et Mike ce matin.
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Dans le temps, quand je couchais avec une femme, le plus génial, c'était la différence. J'adorais être dur, là où elle était douce, être tout en angles saillants, là où elle n'était que courbes.
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Quand j'ai baisé avec elle, la première fois, je pensais encore comme un homme. Elle me plaisait comme n'importe quelle autre fille que j'aurais draguée, dans le temps. Mais en me faisant penser comme une femme, - non, c'est plus important que ça... ressentir ce que ressentait une femme -, elle m'a initiée au désir que seule une femme peut ressentir.
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Tu as passé des années à te faire du souci rien que pour un petit appendice, a -t-elle déclaré. Bien sûr, il a son utilité. Mais il existe tant d'autres choses. Je pense qu'il est temps que je te fasse une petite visite guidée de ton corps.
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Tu piges pas ? Je veux te baiser et je peux pas ! Je suis plus équipée pour ça, bordel ! ... Ça fait chier... merde !
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Est-ce que je vais aller chez le coiffeur pour un rinçage mauve, tous les quinze jours, avant de suivre mon petit train-train jusqu'au bureau de poste, où je ferai la queue pour toucher ma pension, un capuchon en plastique sur la tête et des bottines fourrées avec fermeture Éclair aux pieds ?
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Écoute, l'une des chose que t'apprends, en étant différente, c'est que toutes celles qui sont embarquées dans la même galère que toi sont aussi mauvaises et garces que celles qui n'y sont pas. Prends les gays, par exemple. Ce sont souvent eux qui nous regardent le plus de haut. Ils se travestissent OK, mais ils veulent pas devenir des femmes. Putain, la vérité, c'est qu'y'en a plein qui détestent les femmes ! Idem avec les travelos. Y veulent bien s'habiller en nanas mais, oh ! là, là !... j'peux t'dire qu'ils y tiennent à c'te queue qu'ils camouflent sous leurs frous-frous. Nous, c'est d'not'queue qu'on veut s'débarrasser, alors t'attends pas à de l'entraide de ce côté-là non plus.
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L'opération pour laquelle toutes ces femmes se ruinaient étaient la même qui m'avait enrichie et qui m'enrichirait encore, une fois que je gagnerai le procès.
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On aurait dit une superbe panthère en train de rôder sur son territoire. Ç'aurait suffi pour me faire bander et j'étais même surpris de ne pas assister à un carambolage, à force de voir les automobilistes la regarder, bouche bée. Si elle était passée devant un chantier, ils auraient été obligés de tendre leurs filets de protection pour récupérer tous les gars qui seraient tombés de leur échafaudage.
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Mes poils pubiens ont repoussé. Alors, j'ai ce petit triangle sombre entre les jambes, à présent. La seule différence, c'est que mes poils sont plus doux qu'avant, mon corps aussi, évidemment. Enfin, bref...ce que j'essaye de vous dire, c'est que... j'ai un minou.
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Le plus drôle, en fait, c'est qu'en une soirée j'ai reçu plus de compliments en tant que femme que de toute ma vie en tant qu'homme.
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David Thomas (II)
... J'ai levé les yeux au ciel... T'es content, maintenant, espèce de trou du cul cosmique ?...
J'étais anéanti par une telle injustice... Pourquoi moi ? me suis-je mis à gémir. C'est pas juste, putain ! J'ai rien fait de mal. Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça. Qu'est-ce que je t'ai fait à Toi ?
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Et, bien sûr, c’est un livre de plus sur les nazis.
En avons-nous vraiment besoin ?
Je me suis interrogé. Car l’histoire s’est focalisée sur les exactions nazies, comme si elles étaient les seules. Rabâcher constamment les terribles crimes du fascisme revient à détourner l’attention des méfaits équivalents perpétrés par les dictateurs communistes, tels que Staline, Mao, ou autres continuateurs. Celui qui est suspecté de loyauté envers le néonazisme est condamné, alors que certains universitaires et hommes politiques n’ont jamais abandonné leur adhésion au communisme, ni même ne s’en sont repentis. Ils peuvent être morts et enterrés, leur réputation reste intacte. Mon malaise face à cette réalité équivoque est l’une des raisons de l’écriture de mon livre précédent, «Noces macabres», qui concerne les anciens agents de la police secrète de la RDA, la Stasi.
Mais les nazis nous sont bien plus familiers que les staliniens ou les maoïstes, car plus proches de nous, dans l’imaginaire, la géographie et la culture. Cela signifie qu’Ostland soulève une autre question : aurions-nous été meilleurs que Georg Heuser si nous avions été placés dans des circonstances analogues ?
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Un jour plus tard, la nouvelle tomba : les Japonais avaient bombardé Pearl Harbor. C’était sensationnel. Mais ce qui suivit le fut encore davantage, car Hitler se servit de ce prétexte pour déclarer la guerre aux Etats-Unis. Un moment de pure folie de la part du Führer. Nous étions déjà acculés à l’est par les Russes, alors, si à l’ouest les Américains se joignaient aux Britanniques, comment ferions-nous pour les contenir ?
A tous ces ennemis humains, il fallut ajouter un adversaire, le plus puissant et impitoyable d’entre tous, auquel nous n’étions absolument pas préparés : le froid polaire. L’hiver 1941-1942 nous matraqua brutalement. Un matin, je dus aller à la gare centrale, car un transport de troupes venait d’arriver, ramenant des blessés du front. Les hommes qui descendaient des wagons avaient les yeux hagards, le regard fixe. Je ne compris pas tout de suite que cela était lié à l’absence de leurs paupières. J’interrogeai un infirmier pour qu’il m’explique.
— Le froid, me dit-il simplement.
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Pourquoi les jeunes, qui ont pourtant la vie devant eux, sont-ils toujours plus pressés que les vieux ? J’avais un peu plus de vingt-huit ans, un âge qui me semble aujourd’hui incroyablement jeune et immature. J’étais sur le point d’entamer ma carrière d’inspecteur de police et j’avais toutes les raisons d’espérer qu’elle serait jalonnée de succès. Pourtant, mon excitation se tempérait d’une anxiété naturelle : je craignais d’échouer, de ne pas atteindre l’objectif que je m’étais fixé ou que les autres avaient fixé pour moi ; je craignais même d’avoir pris du retard. Vingt-huit ans, mon Dieu ! J’avais grillé la moitié de ma vie, j’étais presque un vieil homme et j’avais à peine commencé.
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