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Citations de Deborah Ellis (70)


Les bombes faisaient partit de la vie quotidienne de Parvana depuis qu'elle était née. Tout les jours, toutes les nuits, on entendait les roquettes tombaient du ciel puis une maison qui explosait. Sous les bombes, les gens se mettaient à courir. D'abord par ici puis par là ; ils tâchaient de trouver un endroit où ils auraient la vie sauve. Quand Parvana était petite ses parents la portait dans leurs bras. Plus tard, il fallut quel court, elle aussi comme les autres.
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Avec toutes ses perfidies et ses rêves brisés,
le monde est pourtant beau.

Tachez d'être heureux.
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Copier ce poème vous apportera deux choses, expliquait Mlle Nulle. Etre assis en silence à recopier un texte vous permettra de vous calmer et peut-être de réfléchir à votre manière d'agir. Et les paroles vous inciteront à vous poser des questions sur vous-même : à vous demander qui vous êtes et qui vous voulez être.
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- Continuons notre étude. Dis-moi ce que tu sais de la route de la soie.
- La route de la soie... Baba, je ne m'en souviens pas.
- Pense-y comme si c'était une histoire. Notre peule a toujours raconté des histoires... Nous étions un peuple sur une terre fracturée entre les griffes des montagnes hindou Kouch, brulée par le regard ardent des déserts du nord. Nous étions un lien au reste du monde, transportant des marchandises d'est en ouest. Nous étions le plus grand des trésors pour notre terre, mais elle était située en bordure d'empires en guerre les uns contre les autres. De puissants chefs sont venus : Cyrus le Grand, de Perse. Puis Alexandre le Grand, Gengis Kahn, Tamerlan et bien d'autres. Ensuite les Britanniques, les Russes. Chaque fois il y a eu des bains de sang et des survivants. C'était un cycle sans fin. Il n'y a pas si longtemps, nous avons connu la paix. Ici à Kaboul. Les enfants allaient à l'école, les femmes étudiaient à l'université. Tous les empires nous avaient oubliés. Du moins, pour quelque temps. Mais cela n'a pas duré. D'abord, il y a eu un coup d'État. Ensuite, il y a eu une invasion. Puis une guerre civile. Dans ce chaos, certains se sont tournés vers ceux qui promettaient de ramener l'ordre. Mais à quel prix ? (p. 7)
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Cette fois, on avait l'impression que les tirs venaient de partout. Qui tirait sur qui, je n'en savais strictement rien. L'armée israélienne sur les tireurs isolés ? Les tireurs isolés qui voulaient toucher Aaron et Simcha ? Savaient-ils même, tous, les causes et les conséquences de cette totale confusion ?
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Le contexte, c'est la clé de tout. Comprendre le contexte de quelque chose, cela permet de saisir le sens d'un événement, d'un mot, d'un regard, d'un acte. Sinon, nous risquons de ne saisir qu'une partie du problème et de faire des contresens.
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Chère Shauzia,

J'ai de plus de mal à me rappeler les traits de ton visage. Parfois, quand je pense à toi, la seule image que j'arrive à me représenter, c'est toi dans ton uniforme d'école bleu, avec ton tchador blanc, quand nous étions élèves à Kaboul. Tu avais les cheveux longs à l'époque. Moi aussi. Parfois je me passe la main derrière la tête et j'essaie de me souvenir combien ils étaient longs. Je crois que je sais où ils m'arrivaient, mais peut-être que je me trompe.

J'arrive à peine à me souvenir qu'autrefois je dormais dans un lit, que je devais faire mes devoirs avant de regarder la télévision et jouer avec amies. J'arrive à peine à me souvenir qu'on mangeait des glaces et des gâteaux. C'était vraiment moi , cette petite fille ? Est-ce que c'est vrai qu'un jour j'ai laissé une part de gâteau dans mon assiette parce que je n'en avais pas envie ? J'ai dû rêver. C'est impossible que j'aie eu une vie pareille.

Ma vie, c'est de la poussière, des pierres, des garçons mal élevés, des bébés maigrichons ; et des jours et des jours à chercher ma mère alors que je n'ai pas la moindre idée de l'endroit où elle peut se trouver
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Sur la question de la punition, il y a de nombreuses théories, a déclaré Mlle Nulle. D'après certains, la punition devrait être vue comme un châtiment, il s'agit de faire souffrir l'offenseur, a-t-elle poursuivi. Pour d'autres, l'objectif principal de la punition, c'est d'aider la victime à aller mieux. La sévérité d'une punition doit-elle empêcher les autres de commettre le même crime? La punition peut-elle avoir un effet dissuasif, ou est-ce que les auteurs d'un acte répréhensible pensent toujours échapper à la sanction? Dans les mois à venir, nous reviendrons souvent sur cette question, car bientôt ce sera à vous de prendre de telles décisions. Par exemple : si nous poussons quelqu'un à tuer quelqu'un d'autre, est-ce qu cela fait de nous un tueur? D'après ce que je vois, vous êtes nombreux à avoir des idées sur le sujet, et je vous promets que nous aurons cette discussion un jour, et sans doute plusieurs jours, dans ces moments où vous tenterez d'être en phase avec le monde que les adultes vous transmettront.
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Un vieil homme se fraya un chemin dans la foule et vint se placer devant Parvana. Avec peine, il s'agenouilla et l'aida à faire ses plantations.

" Les Afghans adorent les belles-choses, dit-il, mais nous avons vu tant d’horreurs que parfois nous oublions combien c’est merveilleux, une simple petite fleur comme-celle-là "
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Les Afghans habitent la Terre comme les étoiles habitent le ciel.
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Nous sommes un peuple sur une terre fracturée entre les griffes des montagnes hindou kouch, brûlée par le regard ardent des déserts du nord. Nous sommes le plus grands des trésors pour notre terre...
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Les Afghans adorent les belles choses, dit-il, mais nous avons vu tant d'horreurs que parfois nous oublions combien c'est merveilleux, une simple petite fleur comme celle-là.
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Dites doucement et clairement votre vérité ; et écoutez les autres, même le simple d'esprit et l'ignorant ; eux aussi ont leur histoire.
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Peut-être que le monde n'est pas totalement pourri. Peut-être que je ferai ce qu'il faut pour être heureuse.

(extrait choisi par Emma)
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Quand j'étais petit, c'était avant que le Mur n'existe, pratiquement tous les jours une bombe explosait quelque part. A n'importe quelle heure du jour ou de la nuit, mon père allait ramasser les corps déchiquetés dans les rues. Au bout d'un moment, il ne pouvait plus manger sa soupe sans que ses mains tremblent. Ma mère lui a appris à tricoter pour l'aider à se calmer.
- Et ça a marché ?
- Oui. Il tricote de très beaux pulls.
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Simcha a saisi son fusil. Il répétait les seules phrases en arabe qu'il savait : "Sors de là ! Haut les mains !"
- Du calme, a dit Aaron. C'est rien qu'un chat.
- Un chat ? A voir comme tu as bondi, j'ai cru que c'était un terroriste.
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A Kaboul il y a plus de mines que de fleurs, disait son père. Les mines, il y en a autant que de pierres, et elles peuvent te faire exploser à n'importe quel moment. Rappelle-toi ton frère.
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Les Afghans habitent la terre comme les étoiles habitent le ciel.
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Ma femme est morte dit-il.
J'ai trouvé ça dans ses affaires. Je voulais savoir ce qu'il y avait dedans. Parvana mit du temps à reprendre son souffle et à se détendre. Jusqu'à présent, pour elle, les taliban étaient des hommes qui battaient les femmes et arrêtaient les autres hommes : c'est tous ce qu'elle les avait vus faire... Ainsi, ils pouvaient avoir des sentiments, du chagrin, comme n'importe quel être humain ?
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Il n’y a pas si longtemps, nous avons connu la paix, ici à Kaboul. Les enfants allaient à l’école, les femmes étudiaient à l’université. Tous les empires nous avaient oubliés. Du moins, pour quelques temps. Mais cela n’a pas duré, il y a eu un coup d’état. Ensuite, il y a eu une invasion…Puis une guerre civile. Dans ce chaos, certains se sont tournés vers ceux qui promettaient de ramener l’ordre. Mais à quel prix ?
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