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Critiques de Deborah Levy (200)
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Le Coût de la vie

Après Ce que je ne veux pas savoir, ce deuxième volume de Deborah Lévy nous immerge dans ses réflexions sur le coût de l’indépendance, de la recherche et la réconciliation avec soi-même, en tant que mère divorcée, écrivaine, féministe… en tant que fille de sa mère mourante également.



L’indépendance, c’est un appartement sans chauffage, un cabanon gentiment prêté pour écrire, un vélo pour se déplacer. Une frugalité parfois involontaire dont l’autrice tire avec humour ses leçons de vie.



Un récit qui se lit aisément grâce à la plume alerte et poétique de Deborah Lévy. Un joli moment dont je ne suis pas sûre de retenir toutes les nuances, dans une magnifique collection.
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Hot Milk

Hot Milk ou encore une belle claque des @ed_sous_sol.



En lisant le bouquin de Deborah Levy, j’me suis imaginé une autrice anarpunk faisant partie de cette nouvelle génération qui dégomme à coup d’prose bien placée les réac du PAF.

 

J’avais à moitié tort ou raison parce que Deborah Levy est britannique et qu’à 64 ans c’est une autrice chevronnée et internationalement reconnue. Et plus punk et moderne qu’elle, y’a pas ! Car en plus de savoir manier la richesse de la langue avec subtilité et intelligence, elle a su, dans Hot Milk, briser avec élégance les stéréotypes générationnels en mettant en scène, et brillamment svp, une jeune femme de 25 ans. L’autrice est une artiste accomplie qui sait vraisemblablement jongler avec tous les supports, casser les codes et les genres et rappeler aux ignares et aux ingrats, comme moi, qu’il n’y a pas que les jeunes qui savent déconstruire le monde.

 

Hot Milk est un roman d’une légèreté perspicace, doux et terriblement puissant, qui nous emmène le temps d’un été au sud de l’Espagne avec Sofia et sa mère. Rose, malade et désespérée, mise tout sur la clinique privée du Dr Gómez, un médecin extravagant aux techniques médicales douteuses. Elle espère qu’il posera les mots sur le mal qui la ronge, qu’il lui offrira le diagnostic de la délivrance. Et Sofia, qui se trouve à la merci (ou est-ce l’inverse ?) d’une mère carnassière et dépendante, attend beaucoup de cette prise en charge de la dernière chance. Pendant que Rose se consacre à ses soins, Sofia, elle, fait des rencontres. Sofia l’anthropologue ratée, la « serveuse » looseuse, enivrée par le désir, l’aventure et l’amour, croise la route d’Ingrid et de Juan.



Mais Sofia ne peut s’empêcher de considérer ses rencontres comme des sujets anthropologiques. Et même si sa vie se délite, sa logorrhée intérieure la pousse sans cesse à se questionner sur les autres et le sens de la vie. De sa vie. Jusqu’au jour où elle est poussée à gagner en intrépidité. Débute alors une quête identitaire dont elle n’a probablement aucune conscience et qui signe le début de sa métamorphose.

 

Deborah Levy entrelace plusieurs sujets dans son roman aux allures de conte initiatique où elle mélange mythe, psychanalyse et anthropologie. Elle s’intéresse principalement à la figure de la femme, au rôle de la mère, au lien avec le père, puis au rôle de l’enfant et à la définition de la famille.

 

Dans son récit décomplexé, elle dépeint un tableau tout à fait excentrique mais bien réel, à la psychologie profonde, qui nous amène à nous questionner sur ces notions de bien, de mal, de limites, de règles, de droits et de légitimité. Pour cela elle s’amuse de nos représentations, déstructure les normes, ridiculise les peurs, joue avec le flou et les nuances. Elle prend comme exemple concret et parfait ce lien à l’autre, altérable, fluctuant, tantôt pervers, tantôt amoureux, tantôt sulfureux, tantôt toxique et les conséquences de nos actions ou au contraire de notre immobilisme en mettant l’accent sur le pouvoir de la beauté et de l’attraction.

 

Deborah Levy déchire les étiquettes et la bienséance grâce à l’allégorie du monstre qui porte ici le visage de Medusa et balaye le monde avec des métaphores majestueuses et évocatrices qui tapissent encore nos réflexions après la dernière page tournée.



Hot Milk est une petite bombe à se mettre sous la dent, sur la plage et entouré de méduses, c’est encore mieux.

 

*un grand merci à Laetitia et @ed_sous_sol pour ce service de presse.
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Hot Milk

🪼Chronique 🪼



Le soleil est sexy



Qui ne serait pas partant pour un petit break en Espagne? Qui ne rêve pas de soleil, de désir, de possibles qui brilleraient aussi fort que l’astre? Et la mer, et la mer, et la mer…Je suis attirée comme un aimant, vers le nouveau livre de Deborah Lévy. La promesse d’évasion sans doute, ou cette idée de réconfort dans le lait chaud. Je ne sais pas. Je me laisse porter. Je me laisse porter comme sur une vague. Et justement, tout ici, ramène à la mer. Les méduses, le cadre idyllique de la Méditerranée, le sable, les sandales, la canicule, l’eau claire…Je me laisse porter car tout m’est familier, et j’aime cette ambiance estivale. Pour autant, Deborah Lévy ne se contente pas de faire un tour d’horizon agréable et futile, mais elle nous emmène plonger sous la surface. Et de mer à mère, il n’y a qu’une lettre qu’elle va se plaire à nous conter: cette fameuse relation mère-fille si complexe. Alors laissez-vous aussi porter par cette vague, car c’est bel et bien dans ce son feutré, que Rose et Sofia vous confieront leurs secrets et paradoxes…Les oreilles qui bourdonnent d’être restée sous l’eau, avec elles, je ne vois que le trouble, sans rien trop distinguer, d’abord. Et puis, viennent les méduses. Les méduses urticantes qui laissent des traces visibles sur la peau. Les méduses qui ont le pouvoir de paralyser. Et cette relation mère-fille a de cette teneur. Au sens propre, comme au figuré. Est-ce que ces piqûres sont réelles? Est-ce que Méduse s’est emparée de la mère? Quelle est la part de responsabilité de la fille dans cet immobilisme? La maladie de Rose est un mystère qui les contraignent tant à deux, et finalement est-ce que cet espoir de guérison mènera, les deux, à leur liberté individuelle? Et puis le soleil est tellement sexy, que le Désir s’emmêle dans les jambes, mais qui s’en relèvera? Tu vois, c’est beaucoup de questions pertinentes qui font tempête. Mais le leitmotiv de ce roman, est l’intrépidité. Il faut être assez intrépide pour tout risquer dans cette clinique aux soignants controversés. Il faut être intrépide pour se détacher du lait chaud du sein de la mère. Il faut être intrépide pour se laisser prendre aux jeux multiples du Désir. Et chacune à leurs manières s’y résout, avec plus ou moins, de bonne volonté…

Et moi, je les regardais avec admiration. Parce que l’intrépide me fascine. L’intrépide, c’est la vie que l’on prend à bras le corps. L’intrépide, c’est la vie qu’on embrasse à pleine bouche. L’intrépide, c’est braver les obstacles de la vie, et l’aimer encore, sans modération. Intrépide. Il a bien fallu, l’arracher, ce mot qui s’était perdu entre les eaux troubles, dans le gluant de la mélancolie, sur les esquifs du ressentiment. Je le voyais, hardi, combattre les vagues. J’y croyais et c’est advenu. L’intrépide les touchait, elles et moi. Et je n’ai pas lâché Hot Milk, la force de suggestion était trop puissante. Et toutes aussi effrayantes, monstrueuses, piquantes, que peuvent l’être une mère, une femme, une méduse, j’ai observé avec toute mon attention, leurs faits et gestes. Et j’ai vu un signe, un genre de clarté, une révélation qui ne demandait qu’à rejaillir. La beauté de ce roman est exceptionnelle. Intelligent, subtil, sensoriel, il a vraiment tout pour plaire. Et je rajouterais même, soyons intrépide aujourd’hui, Exquis. Exquis comme la douceur d’un bon lait chaud…Un coup de cœur 🩵
Lien : https://fairystelphique.word..
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Hot Milk

Où Deborah Levy prouve qu’elle est aussi à l’aise et pertinente dans la fiction que dans l’autobiographie.
Lien : https://www.lalibre.be/cultu..
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Le Coût de la vie

“Le coût de la vie” est le deuxième tome de la trilogie autobiographique écrite par Deborah Levy. Son premier tome nous conduisait entre l'Afrique du Sud, l'Angleterre et l'Espagne, et l’autrice y racontait son enfance, son exil, l'adolescence et l'écriture.



Dans ce nouveau texte, nous sommes de nombreuses années plus tard. Elle est cinquantenaire, mariée et mère de famille. Mais son couple bat de l’aile, s'essouffle et se sépare. Elle évoque alors son divorce, son rôle de mère et sa situation de femme indépendante.



Elle quitte sa belle maison victorienne pour un appartement sans confort dans le nord de Londres et y élève seule ses deux filles tout en travaillant mais la situation est précaire et difficile.



“Arrivée à la cinquantaine, juste au moment où ma vie était censée ralentir, se stabiliser et devenir plus prévisible, elle s'est accélérée, est devenue instable et imprévisible. Mon mariage était le navire et je savais que si j'y retournais je me noierais.



C'est aussi le fantôme qui hantera ma vie à jamais.”



En abordant cette séparation et ce changement de vie, l’écrivaine parle de sujets complexes mais courants car son histoire est celle de beaucoup de femmes : être mère célibataire tout en assumant les rôles que la société impose.



Les difficultés de la vie, l'indépendance, la liberté, et vivre de sa passion sont les thèmes qu’elle analyse à partir de son expérience.



Il s’agit d’un livre court, écrit dans un style délicat, et touchant des sujets actuels.



Une très bonne lecture même si j'aurais préféré que certains thèmes soient un peu plus développés.


Lien : https://labibliothequedemarj..
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Etat des lieux

Elle joue un drôle de personnage féminin de soixante ans.

Sous le soleil grec, elle est devenue un personnage féminin de soixante ans inédit qui ne cesse de réécrire le scénario.



Deborah Levy nous prend dans ses bagages et dans sa tête. Nous la suivons à Mumbai (ou Mom-bai), Paris, Berlin et Hydra. Nous caracolons au gré des pérégrinations de son imagination fantasque, prompte à rebondir de souvenirs en pensées, de manque en désir. Nous naviguons avec elle sur les eaux mouvantes de la solitude, ouverte aux relations vraiment humaines, copine de poésie légère.



Je me suis approprié le style primesautier d'une auteure, entrée en écriture à vingt-quatre ans et consacrée à cinquante, seule après vingt-trois de mariage et mère de deux filles auxquelles on ne dicte plus leur conduite. Cette femme de tête dispense un féminisme appuyé, jamais militant, apparaissant au détour de réflexions apparemment désordonnées mais toujours très évocatrices.



Sur son île, Deborah Levy marque un temps d'arrêt. Le propos vire à la gravité, change d'orbite, moment de réflexion sur le sens de la vie et de l'avenir. Ce sont les plus belles pages du livre, couronnées d'une magnifique tirade sur les au revoir.



Désormais, je connais suffisamment son univers, pour savoir Ce que je ne veux pas savoir, reprenant la trilogie autobiographique dans le bon ordre.







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Hot Milk

Deux Anglaises, une fille et sa mère malade, l'été en Méditerranée. Et la Gorgone qui trouble les esprits? L'écrivaine britannique signe un roman formidable d'ambiguïté et d'humour.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
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La Position de la cuillère et autres bonheurs..

Les critiques qui précèdent la mienne sont très réussies.

J'y vais tout de même de mon petit mot - pas une critique - sur mon premier Deborah Levy, très appréciée, surtout d'un copain libraire.

J'ai d'abord suivi l'ordre numéroté des pages, puis j'ai picoré, au gré des humeurs divagantes d'une auteure déroutante, elle n'en a cure, je crois.

Je préfère lorsqu'elle parle de sa vie, avec entrain et ironie, recul toujours. J'ai été fort ému lorsque la fille cause avec sa mère, assise sur une parcelle de son lit.

"Pousse-toi un peu". Elle fait avec peine, mais elle le fait. Ce ne sont parfois que deux centimètres, mais qui, pour Deborah, "sont vastes comme un ciel plein d'étoiles".

Rien que pour ça, je ne regrette rien; bingo également pour ses saillies poétiques ou drôles.

Sinon, je me suis souvent senti perdu, désorienté par les tours de pensée, voltigeant au gré de l'imagination arborescente d'une plume réfractaire à la ligne droite.

Cette fantaisie permanente, doublée d'une érudition singulière, me donne néanmoins envie de tâter de sa trilogie autobiographique.

J'ignore encore si je vais fréquenter longtemps cette femme espiègle, mais je souhaite mieux la connaître. En outre, le format, la texture du livre et la typographie du texte me plaisent beaucoup. Ces éléments formels renforcent mon désir de cheminer un temps avec une femme de lettres au caractère bien trempé dans l'encre chatoyante d'une existence transcendée.













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Hot Milk

La découverte de l’œuvre romancée de l’autrice américaine se poursuit en France avec « Hot Milk », paru ce 10 mai 2024, roman brûlant tout en symboles où se déchirent les liens entre une jeune femme et sa génitrice.
Lien : https://www.ouest-france.fr/..
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Hot Milk

Un huis clos gothique entre une mère et sa fille, sur fond de soleil en Espagne. Un beau roman écrit en 2016, avant sa trilogie autobiographique.
Lien : https://www.lesinrocks.com/l..
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Hot Milk

Le roman de la dramaturge britannique, qui sera bientôt adapté au cinéma, laisse un goût de sel sur la peau.
Lien : https://www.lefigaro.fr/livr..
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Ce que je ne veux pas savoir

Je ne suis pas toujours l'ordre et j'avais d'abord lu le deuxième volet de la trilogie de Déborah Levy, Le coût de la vie, avant celui-ci. J'avais gardé un joli souvenir de la découverte de cette auteure et n'avais pas oublié ni son style, ni son ton, ni sa manière d'évoquer les sujets.

Ici il est question de son enfance en Afrique du Sud et comment l'apartheid est apparu à ses yeux d'enfant, avec les mots d'enfant et ce qu'elle en comprenait tout en incluant les images associées à cela,

Dans un premier temps j'ai été surprise par sa manière d'amener son sujet, un séjour à Majorque puis peu à peu la magie à opérer et je ne l'ai pas lâché.

Un récit pour évoquer le pourquoi de l'identité, du travail d'écrivaine, des lieux qui vous construisent et des rencontres significatives comme points de repère.

C'est court et cela se veut un style brut mais finalement beaucoup plus profond qu'il n'y paraît.

Je pense relire Le coût des choses pour suivre la chronologie et après avoir découvert l'enfance je vais la retrouver femme et peut-être être mieux comprendre les traces laissées par son passé (et sans le connaître j'avais déjà beaucoup aimé son deuxième opus).
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La Position de la cuillère et autres bonheurs..



Un peu déçue par ce dernier opus que j’étais impatiente de découvrir après la lecture de la trilogie qui m’avait enthousiasmée. Certes, on retrouve le ton impertinent de Deborah Lévy et le regard caustique qu’elle pose sur le monde qui l’entoure, mais j’ai eu du mal à entrer dans ce recueil de textes. Elle évoque son univers culturel, à travers des auteurs, des photographes et des peintres, mais je me suis sentie mise à l’écart, sans doute parce que je ne connaissais pas la plupart des artistes dont elle parle et que ses descriptions, si précises soient-elles, ne suffisent pas - je pense aux tableaux de Paula Rego dont je suis allée chercher quelques toiles sur Internet. Il eut été intéressant que ces reproductions soient intégrées au livre de façon à faciliter la compréhension. Il reste que quelques chapitres m’ont intéressée et que j’ai noté quelques citations, mais j’ai l’impression que ce recueil est avant tout une publication opportuniste après le succès rencontré en France par la trilogie. À noter que la traductrice n’est pas Céline Leroy (celle de la trilogie) mais qu’il s’agit de Nathalie Azoulai.
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Ce que je ne veux pas savoir

Deborah Levy quitte l'Angleterre pour s'envoler direction Palma de Majorque. Elle se rend dans les montagnes, ou, au cœur de la nature, loin des touristes et de la foule, se trouve un petit hôtel familial modeste dans lequel on est bien accueilli. L'endroit est calme et tranquille. On peut s'y poser pour réfléchir, se reposer et s'y ressourcer. Là, dans cette île des Baléares, l'autrice revient sur sa vie et nous raconte son histoire.



Prix Femina étranger 2020, “Ce que je ne veux pas savoir” est un livre autobiographique de Deborah Levy, écrivaine, dramaturge et poétesse britannique. Dans ce roman, premier tome d'une trilogie, elle parle de l'Angleterre, mais surtout de l'Afrique du Sud, pays où elle est née, et où elle a passé les premières années de sa vie, avant l'exil en Grande-Bretagne.



Elle parle alors de son enfance sur les terres du soleil, ses souvenirs en évoquant l'apartheid, l'arrestation de son père, membre de l'ANC, à son exil en Angleterre.



En quelques pages, on parcourt les années 1960, en Afrique, dans un pays touché par le racisme, et les années 1970, sur le continent européen, avec une adolescente qui s'interroge sur sa situation.



À travers ses mots, elle en vient à expliquer comment la littérature, puis l'écriture sont naturellement venus à elle.



En évoquant George Sand, Marguerite Duras, ou encore Virginia Woolf, elle décrit la jeune fille qui commence à rédiger quelques textes sur des serviettes en papier, avant de prendre la machine à écrire et de se lancer dans la rédaction de pièces, de nouvelles puis de fictions.



Entre les terres d'Afrique, d'Angleterre et d'Espagne, c'est tout le chemin que Deborah Levy a parcouru jusqu'à l'écriture qui nous est raconté dans un style très délicat. J'ai beaucoup aimé lire cette autrice que je découvre grâce à ce texte.


Lien : https://labibliothequedemarj..
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Le Coût de la vie

J'ai lu un tiers du livre pour l'instant et suis contente que cela se passe mieux qu'avec le premier livre que j'ai lu de D. Levy 'la position de la cuillère'.

Quoique... toujours - mais en moins grave - cette manie de vous jeter des citations à la figure. Ce n'est pas que je n'aime pas les citations, mais là c'est encore trop. Cela donne comme impression : voyez tout ce que je sais.



... la suite quand j'aurai fini

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La Position de la cuillère et autres bonheurs..

Beaucoup de culture dans ce livre qui cite moultes écrivains et artistes. Ma culture est bien plus modeste, ce qui ne m'a jamais empêchée d'aimer et d'apprécier ce genre de livres.

Mais là ?

Cela commençait bien avec la lettre à sa mère, qui m'a vraiment touchée. Cela commençait fort.

Puis la poursuite a été agréable avec les cinq nouvelles suivantes.

C'est après que cela c'est dégradé. Je n'y ai trouvé aucun intérêt. Ce n'était plus de la culture mais de l'incompréhensible.

La 4e de couverture dit :

"Deborah Levy nous livre au fil de ces textes réjouissants, rassemblés ici pour la toute première fois, un véritable traité de l'indiscipline et une plongée revigorante dans l'intimité loufoque et érudite d'une écrivaine majeure."

Désolée mais je n'ai vu en rien un traité de l'indiscipline et pas plus une plongée revigorante. Seuls deux mots sont exacts à mes yeux : loufoque et érudite.

Enfin, le thème annoncé de la seconde partie du titre "et autres bonheurs impertinents" m'a vraiment échappé.
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Etat des lieux

Recommandé par ma libraire, en achetant ce livre je ne connaissais rien de Deborah Levy dont je n'avais pas entendu parler et dont je n'avais rien lu. J'avais certes été séduit par la collection de poche, superbe, dans laquelle était édité le livre, et un peu intrigué aussi par les chapitres portant des noms de villes Londres, Paris Mumbai…

Je découvre ainsi au hasard d'un tome d'une œuvre autobiographique prise par la fin (bref un peu n'importe quoi, mais finalement je n'ai pas vraiment regretté cette approche illogique…) une femme libre et attachante, excentrique et drôle, profonde et dont la voix singulière et chaleureuse m'a d'emblée séduit.

Abordant la soixantaine avec inquiétude et simplicité Deborah Levy voit ses enfants partir, déménage, s'installe à Paris, écrit, lit dans les cafés, prend le temps de vivre en somme.

J'ai été vraiment séduit par les qualités d'écriture de ce livre qui n'est jamais banal ou convenu, et qui va, à mon sens, toujours dans une voie plus originale que celle où elle semble nous entrainer. Bref, j'ai beaucoup aimé et j'ai relevé des tas de phrases dont je dois maintenant vérifier qu'elles n'ont pas déjà été sélectionnées !

Un mot sur la collection et le travail de l'éditeur : c'est magnifique. Tout est magnifique, la typographie, la mise en page, la couverture rouge avec cette belle photo (je parle de l'édition de poche). Les éditions du sous-sol auront désormais toute mon attention !

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Le Coût de la vie

Deborah Levy offre, par cette sublime autobiographie, le privilège de partager une petite part de sa vie. C'est un accès presque total à l'intimité de l'autrice.



La beauté de l'autobiographie réside dans la dimension intimiste de l'écriture, celle-ci peint les sentiments avec une telle clarté que même des sensations inconnues semblent familières.



Deborah Levy peint la solitude, la douleur et la vie. Le coût de la vie comporte également une dimension réflexive, méta-littéraire. L'autrice revient sur le fait même d'écrire, le coût de l'écriture, le coût de l'auteur qui se met à nu avec l'autobiographie.
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Etat des lieux

Etat des lieux: vide. Passée totalement à côté ce ce récit. Pourtant, il avait tout pour me séduire: offert par une amie dont je partage souvent les coups de cœur livresques, Londres en arrière-plan , une belle traduction. Et puis, rien, néant, vide total. Une impertinence discrète, un féminisme de bon aloi, des jugements (oh pardon, un gros mot, on ne juge pas, c'est vilain) sous couvert de bienveillance, une maman parfaite (eh oui, elle offre même une brosse à cheveux à sa fille, rendez-vous compte) qui accepte (il faut bien) l'envol de ses filles. Tout bien comme il faut, souriant, un rien trop lisse peut-être.

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Etat des lieux

Dans ce récit Déborah Lévy (autrice et narratrice) fait l’état des lieux de sa vie :

de femme de 60 ans divorcée, d’autrice reconnue mais sans le sous, de cette période de la vie où les enfants quittent « le nid maternel »

« Comme dit Bachelard, un nid est une structure fragile qui, néanmoins est censée évoquer la stabilité. » page 116

De la place des femmes dans la société très patriarcale « j’ai l’impression que l’espace domestique est genré et qu’un espace où vivre est plus fluide. Je n’aurais plus envie de m’asseoir à une table avec des couples hétérosexuels et de sentir que les femmes ne faisaient qu’emprunter l’espace qu’elles occupaient. Quand ça arrive, l’homme devient le propriétaire et la femme la locataire. » page 115

Des relations avec les autres, des choix de ses amis.

Elle fait le plan de sa propriété foncièrement imaginaire et des choses auxquelles elle tient et qui sont d’une grande valeur sentimentale.



En la lisant on trouve la force de rebondir car nombreuses de ces phrases et références sonnent justes.



Conseil de la mère de Jane Birkin : « Quand tu auras tout perdu… mets des sous vêtements en soie et lis Proust »
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