Citations de Demitria Lunetta (81)
« Quand j’arrive enfin à retrouver mon calme, je la regarde à nouveau. Un filet de bave s’accumule au coin de ses lèvres, je l’essuie du revers de ma manche.
Je suis sincèrement désolée de ce qui t’est arrivé, lui dis-je.
J’ai haï Amber pendant si longtemps … A présent, je la plains. Elle ne faisait qu’essayer de survivre. Personne ne devrait avoir à subir ça. Personne ne mérite d’être plongé à jamais dans les ténèbres ».
(citation choisie par Eddy)
Certains hommes sont pires qu’Eux.
Beaucoup ne comprennent pas que les tatouages, c'est plus qu'un gribouillis qu'on se fait faire quand on est saoul ou qu'on veut passer pour un rebelle. Ils peuvent aussi raconter une histoire. C'est plus que de l'encre sur la peau, c'est une fenêtre sur le passé de celui qui l'arbore. C'est un art.
J'espère, me dit-elle, que nous allons vivre heureuse pour toujours.
Je la serre dans mes bras en m'efforçant de ne pas pleurer. Toi et moi, ensemble, me dis-je en mon for intérieur.
La traque ne prendra fin qu'à votre dernier souffle
Beaucoup ne comprennent pas que les tatouages, c'est plus qu'un gribouillis qu'on se fait faire quand on est saoul ou qu'on veut passer pour un rebelle. Ils peuvent aussi raconter une histoire. C'est plus que de l'encre sur la peau, c'est une fenêtre sur le passé de celui qui l'arbore. C'est un art.
Je ne sors que la nuit.
Je remonte la rue déserte puis je m'arrête, muscles tendus, prête à l'action. Les herbes folles bruissent dans le vent. J'incline la tête. Je Les guette.
Les films d'horreur ont tout faux. Les monstres ne peuplent pas nos nuits, ils n'attendent pas patiemment, tapis dans l'ombre, le bon moment pour surgir. Ils chassent le jour, en pleine lumière, quand la visibilité est à son maximum.
- S'il n'aiment pas qu'on parle des Floraes et s'ils refusent de révéler les expériences qu'ils mènent sur eux, c'est qu'ils savent quelque chose qu'ils ne nous croient pas capables de supporter, nous dit Andrew.
- Qu'est-ce qu'ils nous cachent ? demanda Hector, consterné.
- Je l'ignore, répondis-je doucement.
Je sais qu'ils tentent de sauver la race humaine, mais ne voient-ils pas qu'ils ont perdu leur propre humanité?
C'est vrai que tu as un réel talent pour te fourrer dans les ennuis, cela dit.
- Et m'en sortir, protesté-je.
- Surtout les provoquer.
New Hope dissimulait tous ses mauvais côtés aux citoyens. Fort Black les expose tous au grand jour et laisse les hommes s’en délecter.
Sans un bruit, je disparais dans l'Après.
Passage choisie par izuki_uchiwa
Une fois de plus, la porte s'ouvre. Je dirige mon arme vers elle.
- C'est seulement la directrice, m'assure le garçon. Elle ne vous veut aucun mal.
Une femme entre. Elle est grande, avec de longs cheveux bruns, et d'un seul coup, je les imagine parés de fleurs violettes. Le genre que l'on porte à Hawaï quand on est en lune de miel. Je baisse le pistolet, je ne bouge plus.
Et puis, pour la première fois en trois ans, je retrouve ma voix.
- Maman ?
J'avais décidé de commencer par une expédition simple, l'épicerie du coin. Le programme : repérer à la hâte les lieux, attraper quelques boîtes de raviolis et revenir dare-dare à la maison. Je prenais grand soin de me déplacer en silence.
"Rien ne sert de courir..."disait toujours mon cher géniteur. Quelle truffe ! pensai-je aussitôt. Mais les larmes me montèrent vite aux yeux. Mon père n'était plus ni une truffe, ni rien d'autre. Plus personne n'était plus rien.
Au bout de deux jours, la télévision cessa d'émettre. Les radios, elles, fonctionnaient encore. Les voix, qui ne parlaient à longueur de journée que d'un chaos indescriptible, me réconfortaient malgré tout. Tous tentaient de fuir, mais ils étaient partout. Tous essayaient de se cacher, mais Ils finissaient toujours par vous trouver.
- ça ne t'ennuie pas de renoncer à ta liberté ?
- il faut toujours abandonner quelques libertés pour vivre dans n'importe quelle société, dit-elle , tête inclinée.
- oui mais ici , c'est tout ou rien.(...) Ils jouent sur la peur des habitants pour les forces à rentrer dans le moule.
Sans un bruit, je disparais dans l'Après.
(citation choisie par Mathilde)
Il reste encore des êtres humains par ici. Pas beaucoup, mais tout de même quelques-uns. Qu’ils vivent encore dans l’Après signifie qu’ils sont soit assez intelligents pour avoir compris le fonctionnement des Floraes, soit assez malveillants pour avoir survécu.
Mes sanglots montent à nouveau au souvenir du visage de ma mère quand elle a découvert que j’étais en vie. Je chasse vite cette pensée de mon esprit. Je n’ai pas le temps de méditer. Maintenant, je dois uniquement me concentrer sur une chose : rester en vie.
Une femme entre. Elle est grande, avec de longs cheveux bruns, et d'un seul coup, je les imagine parés de fleurs violettes. Le genre qu'on porte à Hawaï quand on est en lune de miel. Je baisse le pistolet, je ne bouge plus.
Et puis, pour la première fois en trois ans, je retrouve ma voix.
- Maman ?