AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Denis Humbert (19)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Une saison caraïbe

De la Martinique à la Guyane, Denis Humbert nage en eaux troubles et traîne sur leur face cachée, celle que ne nous montrent pas les cartes postales, un regard désabusé, sans concession. Le résultat, mi-figue mi-raisin, est à l’image de ces Antilles torrides : lénifiant.



L’atmosphère colle parfaitement à ce pays d’indolence inféodé à ses ataviques démons, mais l’intrigue avance au rythme d’une mazurka et se permet, pour ne rien arranger, un final en queue de poisson-clown.



Restent le clivage culturel, abordé sans caricature, et les saillies caustiques de l’auteur qui font souvent mouche.



On n’est pas passé loin du coma éthylique ! Ca me fait penser, je reprendrais bien un peu de ti’ punch, moi...
Commenter  J’apprécie          70
La dent du loup

En juin 1965, Luc et sa fille débarquent dans une petite ville de cure du Massif Central. Pour l’enfant paralysée des membres inférieurs suite à un accident de téléphérique où sa mère a trouvé la mort, c’est le séjour de la dernière chance de pouvoir un jour remarcher grâce à un long séjour en clinique spécialisée. Pendant ce temps, à quelques kms de là, une commune en voie de désertification achève les travaux qui feront d’elle « Super-Courlanges », une station de ski qui devrait remettre à flot l’économie locale et permettre à la population de vivre et travailler au pays. L’opinion est partagée : certains croient aux bienfaits du tourisme, d’autres comme Joseph, le vieux berger, pensent qu’il y perdra son âme. Le hasard amène Luc à recroiser la route de l’homme qui fut responsable du drame de sa vie. Luc arrivera-t-il à transcender son désir de vengeance ?

Un roman du terroir intéressant qui aborde le problème de la mutation de territoires voués à l’élevage de montagne restés quasiment vierges pendant des siècles et que le modernisme a rendu incapables de nourrir leur population. L’exploitation de l’or blanc n’est pas la panacée qu’on pourrait croire d’autant plus que de gros intérêts économiques et politiques sont sous-jacents et que divers personnages aussi peu honnêtes que scrupuleux sont attirés par la manne qui se profile. Le style est très agréable, facile à lire. Seul reproche : les personnages sont un tantinet caricaturaux voire proches de l’archétype : on trouve un promoteur sans scrupules, un vieux berger d’un autre âge, un républicain espagnol au grand cœur, mais plein de haine inassouvie et une orpheline adorable et d’un courage à faire pleurer dans les chaumières. Pour les amateurs du genre.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
Commenter  J’apprécie          60
La dent du loup

A l occasion d'un challenge j ai ouvert ce livre Une histoire pleine de suspens qui me donne envie de découvrir cet auteur

Un roman terroir oui puisque il se passe dans un village au cœur du Massif Central

C est l l'histoire d un papa seul avec sa fille qui rêve de vengeance pourquoi je vous laisse découvrir, ?

Il est aussi question des premières stations de ski installation de téléphérique etc
Commenter  J’apprécie          50
La rouvraie

Un peu déçue.



L'écriture est belle et l'auteur m'a embarqué assez facilement dans l'histoire. le problème c'est qu'il ne m'a amené nulle part et au final je suis restée sur ma faim. Avec des questions sans réponses et du flou concernant le personnage principal, et je ne parle pas des autres personnages, encore plus perdus dans la brume.
Commenter  J’apprécie          30
L'Arbre à poules

Un roman sympa qui nous parle de 4 adolescents qui ne trouent pas leur place dans la société.

Ils sont issus de milieu rural et pensent qu'en ville tout est Magique.

Serai ce qu'une illusion ?

Les années passent, les générations se succèdent on parle toujours bio avenir progrès.

Un bon roman.

Commenter  J’apprécie          30
L'Arbre à poules

Avec le recul, je me demande encore ce qui a bien pu me pousser à emprunter ce bouquin. L’envie de m’essayer à un auteur dont j’ignorais jusqu’à l’existence ? L’appel du terroir ? Ou le titre qui chatouille ma nostalgie ? Un peu des trois sans doute. Toujours est-il que l’intrigue ne payait pas de mine : les turpitudes de quatre jeunes dévoyés fricotant avec la pègre. Pas vraiment mon rayon. Oui mais voilà. C’était sans compter l’habileté de Denis Humbert qui dresse là un tableau tout en nuances de la petite délinquance de nos campagnes. On apprécie sa légèreté de ton qui incline à la naïveté mais qui masque, pourtant, une véritable descente aux enfers. Une bonne surprise.
Commenter  J’apprécie          30
La Malvialle

Orcival en Auvergne, sa grande église , sa procession annuelle : c'est autour de ce décor que le roman se déroule.

Après le Grande Guerre de 40-45, Hans un ex-prisonnier Allemand a travaillé quelques années dans une ferme chez Paul et sa jolie Madeleine. On devine déjà ce qu'il peut se passer. Puis un jour il est parti, on ne l'a plus vu. Il reviendra dix ans après, pour se venger, pour revoir les lieux par nostalgie peux-être ?

Une histoire bien racontée, des personnages attachants, du suspense aussi, on veux savoir.
Commenter  J’apprécie          20
Un si joli village

Dans un paisible village, l'envoi de quelques lettres anonymes judicieusement envoyées provoquent la suspicion de tous. Ces lettres vont réveiller les mémoires et attiser les haines dans le village.

Le sel de l’intrigue ne consiste pas à découvrir l’identité du corbeau car on la connaît très vite mais à suivre les conséquences du trouble que celui-ci a semé dans le village.

Ce roman raconte la vie d’une communauté villageoise dans les années 70, déroulant un récit profondément humain mettant aux prises une galerie de personnages, les uns méprisables et les autres profondément attachants, mais tous décrits avec un grand réalisme.
Commenter  J’apprécie          20
Le bar du caïman noir

Denis Humbert a plein de très bonnes idées dans ce roman. D'abord le titre de ses chapitres : "Un an avant le jour où c'est arrivé", puis, "Huit mois avant le jour où c'est arrivé" jusqu'au dernier intitulé logiquement : "Le jour où c'est arrivé". En tout, dix chapitres en comptant le petit prologue : "Le lendemain du jour où c'est arrivé". Et voilà le lecteur ferré, conscient qu'il va se passer quelque chose. Le suspense, même s'il n'est pas le ressort principal du livre monte progressivement.

Ensuite, le paysage, la moiteur du climat, la forêt amazonienne, le coin perdu au bout de nulle part, un bar improbable comme on peut en voir dans de vieux films états-uniens, en bois dans lequel viennent se réfugier des hommes et des femmes en attente de changement ou bien au contraire des gens qui n'attendent plus rien de leur vie
Commenter  J’apprécie          20
Le bar du caïman noir

On se souvient peut-être que Joris, le héros du livre d'Alain Agat Negropolis, apatride en métropole comme dans sa Guadeloupe d'origine, envisageait un nouveau départ dans cette Guyane où tout semblait possible. C'est ce que pense sans doute un grand nombre d'individus rassemblés par Denis Humbert dans Le Bar du Caïman noir, où un évènement tragique vient de se produire.



À partir de là, le roman se déploie sous la forme d'une analepse polyphonique, conduisant à la révélation de cette soirée fatale. À travers des archétypes, Denis Humbert brosse le portrait d'une Guyane complexe dont on connait, chez nous, peu de choses. À peine sait-on encore qu'elle fut implacable terre d'exil, tout juste nous souvenons-nous que de son sol décollent les fusées européennes.



Le bar du Caïman noir est un western, qui ressemble beaucoup à Deadwood sans le côté épique et héroïque que pouvait lui apporter la présence de légendes amerlocaines. Ici, de pauvres hères venus du Brésil et travaillant pour des maîtres invisibles saccagent la forêt vierge et polluent les eaux pour trouver l'or. Tentant d'échapper, tant aux rares opérations de police qu'aux fréquentes attaques de voleurs, souvent misérables garimpeiros comme eux, leur activité contribue à un implacable climat de violence. La torture et le meurtre sont chose courante, les corps, pour autant qu'on les cherche, pouvant disparaître de mille façons.



Dans leurs cloaques, ils ont besoin de vivres et d'équipements que leur fournit Thomas – homme d'affaires déchu ayant fui la métropole pour se refaire une virginité – car cette fièvre de l'or ne peut tourner sans une ronde de profiteurs, d'édiles corrompus, de gendarmes inefficaces [1]. Ni sans femmes pour le repos du travailleur... alors “ on ” les importera du Brésil ou on prélèvera dans les tribus autochtones des adolescentes émerveillées par l'argent facile. Sofia, métisse brésilienne qui sert désormais au Caïman noir et est devenue la favorite du patron, a connu les conditions inhumaines de ces camps. Elle qui poursuit le rêve de retourner au pays s'occuper de sa jeune sœur fera tout pour ne pas être contrainte d'y retravailler.



La haine de Frantz, bâtard amérindien qui apporte aux clandestins, par voie d'eau, les marchandises de Thomas, embrasse tous ceux qui ne sont pas indigènes, depuis le colon blanc jusqu'aux descendants de l'esclave marron, en passant par le Hmong installé durant le Plan Vert [2]. Lié intimement au fleuve, à une culture qui se délite sous ses yeux et à laquelle il n'a pas eu vraiment accès, Frantz est complexe et paradoxal. Son désespoir créera les conditions de la déflagration et il saura faire de l'avide Caporal Bob, un ancien légionnaire, l'instrument de sa vengeance du seul contre tous. Ce dernier ressemble un peu à ces libérés du temps de la Pénitentiaire, qui n'avaient pas le droit de rentrer en métropole et pourrissaient sur place dans la moiteur, la nonchalance douceâtre d'un pays qui n'avait rien pour eux.



Enfin, Le Bar du Caïman noir déroule l'idylle entre Alia – brillante chercheuse spécialisée dans les parasites et issue des cités de la banlieue de Paris – et Simon – consultant cynique que s'arrache le monde des affaires –, qui vont peut-être trouver à Régina la solution à une impossible histoire d'amour traînant entre eux depuis leurs quinze ans. Illustrant l'aspect rédempteur du pays, cette partie romantique m'a semblé la plus convenue et donc la moins intéressante du roman.



Denis Humbert nous invite à suivre ses personnages durant l'année qui précède la soirée tragique du Caïman noir, dont le lecteur découvrira avec ravissement les tenants et aboutissants. Son écriture, sobre et efficace, qui passe de l'un à l'autre tout en montrant leur évolution, est parfaitement addictive. Le Bar du Caïman noir est un bel hommage à cette Guyane qui est aussi – caprice colonial persistant – la France (et y résiste à sa façon). Un bout de France livré à la folie des hommes depuis quatre siècles, bien loin du paradis tropical (en librairie le 5 juin 2013).


Lien : http://leventsombre.cottet.o..
Commenter  J’apprécie          20
Les demi-frères

René est un vieux braconnier de la région de Brives qui cache un lourd secret . Au début de l'histoire , il est aggressé par les vigiles de son riche voisin , un certain Paul dont la fortune ne semble pas avoir été d'origine très honnête . Arrive son demi-frère qui a exercé ses talents auprès de chefs d'états africains corrompus et qui vient se mettre au vert . Puis intervient une jeune anglaise qui fait des recherches sur une maladie rare du renard et dont le père était un aviateur disparu dans la région après que son bambardier ait été abattu par la DCA .Le lourd secret étant le silence complice de René sur un assassinat , l'arrivée de ces personnages va déclencher la réactivation des violences et des haines d'autrefois et avoir toutes de conséquences dramatiques . Il faut lire le livre car les rebondissements ne manquent pas .

Denis Humbert sait tenir son lecteur en haleine , le style est clair , facile , la lecture rapide et agréable . Les caractères sont tranchés et quelquefois attendus .On est dans le registre de Troyat ou de G des Cars .Ce qui n'est pas une critique et pas un compliment non plus .
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
Commenter  J’apprécie          20
Une saison caraïbe

Ce livre se lit d'une traite, mêlant dépaysement géographique, aventure, trafics en tout genre, sentiments, remise en question des uns et des autres car la vie est tout sauf un long fleuve tranquille. Les personnages sont crédibles, à l'exception peut-être du policier martiniquais, François Joseph mais pourquoi pas ? le décor planté par Denis Humbert que ce soit en Martinique, dans les îles de la Caraïbe ou dans la forêt guyanaise est particulièrement réaliste, ça sent le vécu, ce qui renforce la crédibilité du récit. La fin, ouverte, n'est pas gênante, elle est même relativement optimiste, à nous d'imaginer le devenir des protagonistes qui sortiront sans doute profondément changés de cette aventure quasi-initiatique.
Commenter  J’apprécie          10
Un si joli village

Un joli petit village d'Auvergne où la vie s'écoule tranquillement dans les années soixante-dix. Quiétude mise à mal par l'envoi de quatre lettres anonymes à quatre personnes. Celles-ci se sentent visées mais gardent la tête haute puisque les faits auxquels ils pensent, se sont passés il y a plus de trente ans ! Toutefois, l'un deux se suicide.

Une enquête de gendarmerie est diligentée sans rien trouver de sérieux.

Mais qui donc est le corbeau ? et pourquoi maintenant ?

Lecture très agréable avec une multitude de descriptions plus jolies les unes que les autres sur la faune, la flore et l'Auvergne.

Livre paru aux éditions Presses de la cité - Polars en régions.
Commenter  J’apprécie          10
La dernière vague

Avec sa palette de personnages originaux, ce roman nous offre une vision cynique et triste du monde qui m'a empêché d'être tout à fait conquise par l'histoire.
Commenter  J’apprécie          10
Une saison caraïbe

Excellent bouquin qui fait voyager au coeur d'une intrigue passionnante sous le soleil des Caraïbes. Très agréable à lire.
Commenter  J’apprécie          11
Le sang est plus épais que l'eau

voir le site du livre
Lien : http://www.denishumbert.fr/h..
Commenter  J’apprécie          11
Le sang est plus épais que l'eau

L'occasion était trop belle, en cette année anniversaire, pour cet écrivain de polars dits ruraux de s'emparer de l'auteur de Pour qui sonne le glas.[…] Divertissant à souhait.
Lien : http://rss.feedsportal.com/c..
Commenter  J’apprécie          10
Une saison caraïbe

Excellent bouquin qui fait voyager au coeur d'une intrigue passionnante sous le soleil des Caraïbes. Très agréable à lire.
Commenter  J’apprécie          00
Une saison caraïbe

Excellent bouquin qui fait voyager au coeur d'une intrigue passionnante sous le soleil des Caraïbes. Très agréable à lire.
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Denis Humbert (174)Voir plus

Quiz Voir plus

avez vous lu la boite à merveilles

que s'appelle l'auteur de ce roman?

ahmed sefrioui
victor hugo
mohemed kamal
najib mahfoud

18 questions
1058 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}