Dennis E. Taylor

Les tomes 1 et 2 étaient dans mon Top 5 des lectures de 2021. J'ai tellement aimé que j'ai repoussé d'un an la lecture du troisième parce que... Je n'avais pas hâte de les avoir terminés.



La trilogie demeure excellente, originale, touchante et hilarante du début à la fin.



Je crois que si ce n'était pas une série d'un auteur canadien, qui a débuté en s'autopubliant sous forme de livre-audio, on entendrait souvent parler du Bobiverse comme l'une des grandes séries de SF des dernières années.



Et je dis ça alors que je peine à lire des romans, et que j'ai horreur des séries.



Pitch :



Bob est un informaticien geek qui meure et dont l'esprit est téléversé dans un ordinateur. Les USA du futur, une théocratie, le placent dans un vaisseaux spatial/imprimante 3D.



Il peut donc partir vers d'autres systèmes solaires, y miner des ressources, se dupliquer, explorer, faire des projets, etc.



Sauf qu'après son départ, une guerre nucléaire éclatent, rendant la Terre inhabitable.



Il revient donc aux Bobs d'essayer de sauver l'humanité. Certains Bob restent pour s'assurer que ce qui reste d'humain ne s'entretuent pas. D'autres partent trouver des planètes habitables. D'autres tentent de terraformer des planètes. D'autres essaient de bâtir des vaisseaux-colonies.



Le ton de la série est à mourir de rire (je crois que j'ai souvent réveillé ma copine parce que je rigolais trop fort en lisant). Pourtant, Taylor prend son sujet au sérieux. Le Bobiverse flirte avec la Hard SF par moment. Il y a beaucoup de "gestion d'inventaire", mais on ne s'y ennuie pas une seconde.



On y traite de philosophie de l'esprit, d'éthique appliquée, de politique, de santé mentale... Honnêtement, on y aborde tous les sujets d'actualité qui ne touchent pas l'intersectionalité. (Après tout, tous les personnage sont le même homme blanc, hétéro, riche, directement sortie de la Silicon Valley.)



Pourtant, chaque sujet est abordé avec expertise. Je n'ai vu venir aucun des retournements de l'histoire. Et même concernant des sujets sur lesquels beaucoup d'autres à sont adonnés avant lui, Taylor réussi à prendre des approches originales.



Je recommande fortement.

J’ai adoré ce roman acheté sur un coup de tête. Et s’il taillé pour les fans de Star Trek, tous les profanes comme moi peuvent également en apprécier la saveur.

Bob, donc, est un jeune homme brillant et charmant. Sans divulgâcher quoi que ce soit, je peux écrire que son trépas arrive dès la fin du premier chapitre. Là n’est pas l’intrigue du roman. Car Bob va se réveiller, ce qu’il avait anticipé, mais pas dans les conditions qu’il avait imaginées.

Ce personnage, par le ressort de l’intrigue, voit son caractère se démultiplier. Intéressant de voir les interactions de Bob avec Bob. Bob va de découverte en découverte, mettant à profit ses nouvelles caractéristiques pour avaler les années lumières et découvrir des planètes qui peuvent tantôt le fasciner, tantôt le terrifier. Surtout, les Bobs vont devoir gérer les hommes restés sur Terre, dans une atmosphère légèrement parodique de tout ce que l’être humain peut présenter de machiavélique et calamiteux.

Et comme ce premier tome se finit sans l’ombre d’un ennui, laissant en suspens nos Bob aux prises avec les lambeaux d’humanité, j’ai vraiment envie de connaître la suite…

Les Bobs sont maintenant éparpillés dans l’univers, certains à la recherche de planètes d’accueil pour des Terriens en exil, d’autres chargés du transfert des premières vagues d’émigration terriennes vers deux planètes jumelles dont l’atmosphère est compatible avec la vie.

Le rythme est toujours prenant, l’intrigue basculant d’un bout de l’univers à l’autre.

Je dirais, mais c’est tout subjectif tant le livre est foisonnant, que l’intrigue centrale est celle qui suit l’exil humain vers des planètes certes habitables, mais dont les espèces autochtones se révèlent friandes de chair humaine. L’auteur n’aborde pas frontalement les conséquences que peuvent avoir l’arrivée d’humains dans ce nouveau monde, puisque les humains restent peu nombreux et « parqués » dans des enclos sécurisés.

Cette thématique d’envahir et perturber les écosystèmes des planètes est pourtant réellement présente dans le roman, seulement ce ne sont pas les humains qui jouent le rôle des envahisseurs, mais une autre espèce redoutable, sortes de fourmis métalliques et mécaniques à l’effroyable efficacité quand il s’agit de piller et détruire les écosystèmes planétaires.

Une scène de pillage est magistralement décrite, laissant un très fort arrière-goût de malaise… Notre histoire humaine relevant plus que sa part de ces destructions après les découvertes de nouveaux continents.

La traduction du troisième tome vient de paraître, je sais ce qu'il me reste à faire maintenant.

Si j'avais trouvé par moment le tome 1 "Nous sommes Bob : Nous sommes légion" un peu long et envisagé de ne pas lire la suite malgré un thème vraiment intéressant, la lecture du second tome "Nous sommes Bob : Nous sommes nombreux" a été passionnante et sans ennui aucun.

Quelques dizaines d'années ont passé, les différents clones de Bob se sont éparpillés parmi les étoiles, l'un d'entre eux, Bill a fait une découverte majeure qui rend possible la communication instantanée en subespace, créant ainsi une communauté soudée permettant à tous de se contacter et de se retrouver dans les réalités virtuelles de chacun. Ils poursuivent ainsi le sauvetage des humains au bord de l'extinction et cherchent de nouvelles planètes à coloniser.

La menace de l'espèce extraterrestre puissante et belliqueuse qui a fait son apparition à la fin du premier tome se concrétise mettant en péril la survie de humanité mais aussi de toute vie sur les planètes habitables de l'univers. Tous les clones sont mis à contribution pour trouver des solutions défensives et offensives.

Chacune des différentes répliques de Bob possède une petite variante dans sa personnalité et dans ses intérêts. Bob-1 toujours fasciné par les formes de vie intelligentes, Bill se consacrant a l'amélioration technologique, Riker qui cherche par tous les moyens a éradiquer les terroristes sur Sol (Terre) , Howard, résident permanent sur la première colonie... tombant amoureux...

C'est donc avec plaisir que j'embarquerai à l'avenir avec Dennis E. Taylor pour suivre l'histoire des Bob et leurs interactions avec les humains et les autres formes de vie intelligentes, à suivre.

Ce troisième et dernier tome de la trilogie des Bob est à la hauteur des précédents, et de mes attentes 😉. Moins surprenant que le premier, plutôt dans la ligne directe du deuxième tome : toutes les intrigues sont maintenant lancées.

Le déroulement n’est pas chronologique mais saute d’une planète et d’une époque à l’autre suivant l’intrigue, et les chapitres sont souvent très très courts, ce qui peut être déroutant. Il faut accepter de laisser de côté certaines intrigues pour les retrouver avec plaisir un peu plus tard.

Les Bobs deviennent philosophes, et, bien qu’immortels, subissent la douleur de perdre certains proches qui leur étaient devenus chers. Intéressante réflexion sur l’immortalité.

Le comportement des humains s’y révèle toujours autant désolant : que ce soit dans les colonies, dans lesquelles, finalement, reviennent les comportements didactoriaux immémoriaux, ou sur Terre, où les survivants restants font face aux menaces extérieures avec des bagarres intestines… rien que de très différent de l’actualité, mais avec ce petit vernis comique que lui confère la plume de Dennis E. Taylor et la distance d’un récit romancé.

Très bonne surprise pour moi que cette trilogie, je la conseille avec enthousiasme à qui est intéressé par le genre.

Nous sommes Bob, tome 1 : Nous sommes Légion de Dennis E. Taylor m'a été envoyé en service presse par les éditions Bragelonne.

Bob Johansson vient de vendre son entreprise d’informatique et a hâte de pouvoir enfin profiter de la vie. Tant de lieux à visiter, de livres à lire et de films à voir… Il est donc un peu injuste qu’il se fasse écraser en traversant la rue...

Lorsque Bob revient à lui, un siècle plus tard, c’est pour découvrir que les « congelés » n’ont aucun droit, et qu’il appartient désormais au gouvernement.

Téléchargé dans un ordinateur, il est pressenti pour devenir l’IA aux commandes d’une sonde interstellaire destinée à la recherche de planètes habitables. Les enjeux sont considérables. S’il refuse cet honneur, on l’éteindra, et un autre prendra sa place. S’il accepte, il deviendra une cible de choix....

Nous sommes Légion est une saga de science fiction. Je ne suis pas une grande amatrice du genre, même s'il m'arrive d'en lire de temps en temps.

A ma grande surprise, j'ai apprécié ce premier tome.

Au début Bob est un homme comme les autres. Il vend son entreprise, souhaite profiter de la vie mais aussi de la mort car il décide de se faire cryogéniser... Mais rien ne va se passer comme prévu car il meurt beaucoup mais alors beaucoup plus tôt qu'il ne l'avait imaginé !

J'ai trouvé certains passages un peu longs, avant que Bob n'arrive aux commandes du vaisseau ; même s'il est normal que l'auteur pose les bases.

J'ai apprécié de voyager dans l'espace, et ce premier tome m'a plu.

Je ne sais pas si je lirais la suite, mais après tout.. pourquoi pas :)

Ma note : 4 étoiles.

Ça m'intéressait pourtant ... Mais impossible de rentrer dans cette histoire. Il y a des longueurs à n'en plus finir ! Des termes trop spécifiques au monde "geek". Un monde que je ne connais que peu et que je comprends donc peu également. Finalement, j'ai fini par abandonner. J'ai passé trois jours à éviter d'ouvrir ce roman tant ça m'ennuyait.

Il s'agit peut-être d'un rendez-vous manqué ...

« Nous sommes Bob » de Dennis E. Taylor est le premier tome de « Nous sommes Légion ». Encore un eBook acheté lors d'une grossop chez Bragelonne, au vu des critiques positives et il faut bien avouer, parce qu'un de mes sujets préférés est l'intelligence artificielle.

Qui est Bob ? Bob Johansson, après avoir vendu son entreprise d'informatique, se fait écraser en traversant la rue. Il avait contracté auprès d'une entreprise de cryogénisation l'assurance de conserver son cerveau s'il mourrait afin de revivre quand la technologie le pourrait.

Un siècle plus tard, les Etats-Unis sont devenus une dictature religieuse, son esprit a été numérisé et téléchargé dans un ordinateur, il est pressenti pour devenir l'IA aux commandes d'une sonde interstellaire afin de trouver des planètes habitables. Parce que, comme de bien entendu, la Terre va mal, il en faut de nouvelles pour sauver l'humanité. Il découvre que les «congelés » n'ont aucun droit, qu'il appartient au gouvernement. Il est interchangeable et s' il n'obéit pas, on l'éteint, on en prend un autre. Il n'est pas seul sur le coup et doit affronter d'autres intimidations. Bob réalise que l'endroit le plus sécure, c'est dans l'espace, loin de la Terre et de ses responsables. Bob fait face malgré le peu de moyen, fait preuve d'ingéniosité et s'auto-réplique à l'infini…. Avec les différents personnages, car chaque version de Bob se révèle être un individu spécifique, le lecteur assiste à l'agonie de la terre et explore les étoiles et les galaxies.

Le texte est humoristique et parsemé de références aux séries et films des années 70/80. La lecture est très rythmée, agréable grâce aux chapitres courts et aux échanges entres les différents clones. Elle est très accessible également sans explications assommantes sur une technicité incompréhensible. On ne s'ennuie pas : exploration et guerre spatiale, clonage de conscience, terraformation, retour à la terre, Bob et ses entités multiples vont dans tous les sens, un peu trop même. Le truc qui m'a rebuté, c'est l'étude de la civilisation découverte sur une planète. Bref, j'ai passé un plaisant moment en leur compagnie mais la lecture des deux autres tomes ne m'est pas indispensable.

Bob Johansson est un travailleur acharné et on peut dire qu'il a réussi dans la vie. Puis un jour il décide de profiter de la vie. Il vend son entreprise et est parti pour explorer le monde, la culture, en gros se faire plaisir. Il a même souscrit à un programme de cryogénie qui conservera son cerveau congelé au cas ou il lui arrive un problème.

Mais il n'aura pas le temps d'en profiter vu qu'il se fait écraser en traversant la rue, juste après.



Le voici qui se réveille pourtant un jour. Des dizaines d'années ont passé depuis et le monde a bien changé. D'ailleurs lui aussi a bien changé, vu qu'il n'est plus humain ! Son cerveau congelé a été téléchargé et il est désormais une A.I.



Mais ceux qui l'ont transformé ne l'ont pas fait pour le plaisir. En tant qu'A.I. dans ce futur la, il n'a pas de droits et il doit faire ce qu'on lui dit sinon il sera débranché et la machine contenant ses données purgée.

Sa mission? Il va être transféré dans une sonde interstellaire et envoyé explorer la galaxie dans le but de trouver des lieux habitables pour les humains.



Bob joue le jeu, jusqu'au moment ou il deviendra libre ... et qu'il pourra s'auto dupliquer pour entreprendre sa mission.

Mais les choses sont plus compliquées que prévu quand il s'aperçoit que chaque duplication change la personnalité du Bob qui émerge.

Bientôt les premiers dissensions arrivent...



J'ai bien aimé ce roman. On est dans de la SF très fun, de pur divertissement.



C'est un livre très geek. A certains moments on se croirait vraiment dans un jeu vidéo d'exploration quand bob doit trouver des ressources et trouver quoi prioriser : la recherche, l’expansion, ou la défense?

Etant une ancienne joueuse j'ai vraiment apprécié cette ambiance et les choix de Bob.



J'ai aussi bien apprécié le fait que les différents Bob soient différents. Ça donne l'impression de suivre différents personnages et pas toujours le même.

Certains sont assez excentriques voir un chouilla extrêmes mais j'ai bien aimé les ronchons.



C'est drôle et on s'attache beaucoup à la légion de Bobs qui voit le jour petit à petit !



Si je devais trouver un petit défaut je dirais qu'il y a quelques longueurs dans certains passages mais rien qui m'ai vraiment ennuyé au final.



Un petit livre qui arrive à se démarquer aussi par son originalité que je recommande aux amateurs de geekeries !



16/20

Dans cette série on suit un homme, Bob, dont l'esprit a été numérisé pour créer une AI. Le but de ses créateurs est d'explorer l'espace pour étendre l'espèce humaine à d'autres planètes. Mais Bob, loin de suivre les directives que lui a donné ce gouvernement totalitaire qui l'exploite comme un esclave, est bien décidé à faire ce qui lui plait. Il s’échappe donc dés qu'il en a la possibilité. Il peut se dupliquer si il y a suffisamment de ressource et donc on assiste petit à petit à l’émergence d'une armada de bobs.



Dans ce tome les problèmes se multiplient. On a d'un coté la terre avec pas mal de soucis, la vie dessus ne pourra plus être possible d'ici peu et il reste pas mal d'humains à sauver avant la fin. D'un autre les différentes colonies qui sont mises en place petit à petit rencontrent bien évidemment leur lot de difficultés aussi bien personnelles que techniques.

La race extraterrestre découverte par l'un des bobs dans le tome précédent évolue elle aussi de son coté.



La nouveauté dans ce tome est qu'ils rencontrent aussi d'autres extraterrestres "les autres" qui eux sont bien plus dangereux et vont demander une mise en commun de toutes les ressources des différents Bob pour tenter d'y survivre ...



On ne lit pas cette série pour faire des "waou", mais plus pour passer un bon moment, léger et plein d'humour. C'est une série très geek qui ne plaira donc pas à tout le monde.

Un lecture tranquille pour moi, je prend plaisir à me reposer les méninges et à suivre avec le sourire les différents problèmes et découvertes des bobs. J'avais deviné dans quelle direction allait aller le scénario de ce tome et j'ai hâte de voir ce que la suite va donner.



Chacun bob est différent, tout en étant un peu semblable. Dans le sens ou ils ne sont fondamentalement différents, mais ils ont différentes obsessions et façon de gérer les difficultés. Ils peuvent même être en désaccord les uns avec les autres. Un peu comme si c'était des jumeaux avec des parcours de vie différents.



C'est sur que ce n'est pas une série qui restera forcement longtemps dans les mémoires, mais comme lecture détente je trouve qu'elle joue bien son rôle. Elle est assez originale dans son concept, je n'en avais jamais lu qui s'en rapprochait avant mine de rien, tout en ne traitant avec humour des thèmes variés de la SF (premier contact, AI, ..), eux pas très originaux.



Dans l'ensemble j'ai passé un bon moment, et je lirais le suivant avec plaisir !



16/20
Lien : https://delivreenlivres.blog..

Bob a eu un accident, Bob est mort, mais grâce à l'option pour un programme de cryogénisation qu'il avait souscrit, Bob s'est réveillé. Cependant, cette nouvelle vie n'est pas celle qu'il avait imaginé, le voici devenu un répliquant, une Intelligence Artificielle consciente mais aussi un vaisseau spatial... C'est le début de l'éternité pour Bob et pour ses différentes et nombreuses répliques.



La mise en place du contexte de la situation et de l'arrivée de Bob aux commandes du vaisseau est un peu longue bien qu'intéressante, Bob est un esprit très ouvert et soucieux de conservé son libre arbitre, un amateur de science-fiction dans sa vie antérieure et d'une bonne culture et intelligence.

Avec lui, nous voyageons à travers les étoiles, nous découvrons de nouvelles galaxies et de nouvelles vies (cela vous rappelle-t-il quelque chose...), nous préparons la colonisation de nouvelles planètes, nous affrontons de nombreux dangers et essayons de sauver l'humanité de l'extinction.

Cela fera une très bonne saga où nous pourrons suivre les différentes répliques de Bob dans leur découvertes et l'évolution de la vie sur de nombreux nouveaux mondes pendant des siècles et pourquoi pas, se frotter bientôt à des extraterrestres belliqueux. C'est fluide, intelligent et

bien écrit

Lecteur (rice) de SF régulier ou occasionnel : abandonne ici tout sérieux, car tu t’apprêtes à entrer dans l’univers de Bob ! Un monde atemporel (de l’avantage d’être réincarné en IA) et quasi infini (de l’avantage d’être réincarné dans une IA qui a, de fait, l’éternité devant elle).

De son vivant, Bob n’était pas trop bête (ouf ! Sinon je vous laisse imaginer avec quel manque de pertinence il aurait solutionné les problèmes de l’humanité...) et Bob était curieux. Imaginez donc ! L’univers à découvrir et plus de temps qu’il n’en faut pour le faire ! Si ça ne ressemble pas à une entrée gratuite dans la réserve du Père Noël avec budget illimité (ou, au choix selon vos penchants : accès sans restriction à toutes les plates-formes de contenus multimédias / à une bibliothèque universelle / à un buffet international tout compris...), c’est vraiment que vous êtes chafouin...

Mais (car il y a toujours un mais) Bob doit en échange remplir une mission auprès des habitants de la Terre : les protéger et garantir leur préservation, parfois contre eux-mêmes.

Un petit détail...

Bob constate très vite que malgré tous ses compétences, il est limité en nombre. Alors ni une, ni deux, contrôle C, contrôle V : et nous voici avec deux Bobs !

La suite, vous la devinez : toujours plus de Bobs aux caractéristiques et aux goûts différents. Car la perfection n’est pas de ce monde et le clonage, même d’une IA, génère des modifications par rapport au Bob-zéro et l’expression de gènes informatiques latents.

Sur cette trame, Dennis E. Taylor lâche les chevaux et s’en donne à cœur joie. Tout étant possible, l’auteur choisit de suivre plusieurs Bobs, leurs expérimentations et leurs découvertes originales, le principe sous-tendu étant un manque absolu de sérieux et des références omniprésentes au monde geek. Car oui, j’ai omis de vous le préciser, Bob est un geek, grand fan de Star Trek, entre autres.

Blagues potaches, références constantes (oui, peut-être trop), « Nous sommes légion » n’a qu’un seul but : explorer de nouveaux mondes étranges, chercher de nouvelles formes de vie et de nouvelles civilisations, aller là où aucun Homme n'est encore allé. (Oups, pardon...)

Comme le ton de cette critique le laisse supposer, ce premier tome d’une trilogie est un délire, un clin d’œil, un roman drolatique.

Ceux qui savent le liront le sourire aux lèvres, la larme à l’œil (de rire) et avec la musique de certains téléfilms en boucle toute la journée dans la tête. Avec également le bonheur indicible de se retrouver en famille, dans cette secte bizarre de fans dingos (ceux qui ont construit le Faucon Millenium en lego et qui ont appelé leur chat Schrödinger).

Pour les autres... je suis désolée...

Voilà un livre plutôt original ! Bob est un ingénieur informatique qui a réussi dans la vie et décide de vendre son entreprise pour enfin profiter de la vie. Mais voilà, celui ci se fait écraser par une voiture. Le début de l'intrigue est pour le moins surprenant.

Bob avait choisi avant sa mort de se faire cryogeniser. Il est ainsi réveillé plus d'un siècle après mais seules les données de son cerveau ont survécu. Il devient ainsi une intelligence artificielle.



Voilà le pitch de début. S'ensuivent ainsi de multiples aventures de ce Bob et de ses replicants.

Ce genre littéraire est très loin de ce que je lis habituellement. Et j'avoue que j'ai trouvé quelques longueurs à certaines descriptions un peu technique de l'univers spatial et du fonctionnement des sondes stellaires. L'auteur fait en outre de multiples références à Star Trek et consorts et je suis passée complètement à côté.

Mais au final un bon moment de divertissement assez original. Ce tome se suffit à lui même, pas sûre de lire la suite. Ce n'est pas dû au bouquin mais plutôt à ce genre littéraire.

Livre trouvé par hasard sur Internet, le thème m'a tout de suite attiré. Nous accompagnons Bob qui a vendu son entreprise pour profiter de jours paisibles. Malheureusement il se fait écraser par une voiture à Las Vegas... Il avait cependant souscrit à une assurance pour congeler son cerveau en cas de décès et l'utiliser sur un nouveau corps grâce aux progrès de la science dans le futur.



100 ans plus tard, le voilà sous forme d'IA prêt à paramétrer des robots pour partir à la conquête de l'espace.



J'ai beaucoup aimé ce premier tome car je me suis très vite identifié à Bob et son désir de découverte et de progrès. Ce roman de SF permet d'aborder pleins de sujets autour de la conquête de l'espace et nous tient à l'affût de la moindre surprise qu'on peut craindre au milieu des étoiles. L'univers m'a semblé très cohérent. L'écriture est facile à lire. Il y a quelques longueurs techniques qui m'auront un peu perdu mais globalement je me suis senti à côté du (des ?) personnage principal en partageant ses inquiétudes, ses plaisirs, son agacement, ....



Je compte bien lire la suite !

3eme opus de la trilogie des Bob, je serai laconique et j'irai à l'essentiel :



# C'est trop court. 400 pages, ça passe vite quand on aime. 200 de plus on aurait apprécié, 300 c'eût été cadeau royal.

# Il n'y a pas de 4eme tome, c'est franchement frustrant, ça ne m'aurait pas déplu de poursuivre les aventures Bobesques.



Bref, un 3eme tome comme les 2 1ers, c'est toujours aussi agréable à lire, original et passionnant.

Celui-ci est peut être un peu moins geek (moins de références) et l'auteur semble avoir eu du mal à finir. Non pas que la fin soit précipitée ou bâclée, loin s'en faut, mais on devine comme une hésitation d'un auteur qui a dû se demander comment réussir à finir ce long périple avenant dans lequel il s'est puissamment engagé.



A connaître.

Un bon bouquin qui passe assez facilement le cap maudit du 2eme tome.

Si vous avez apprécié le 1er, vous aimerez celui-ci. L'auteur reprend pile à la fin du 1er opus, et poursuit les aventures des Bob.

A noter, une très bonne idée : une liste et une généalogie des Bob à la fin du bouquin.



On poursuit les explorations : Eta Cassiopeiae, Kappa Ceti, Epsilon Indi...Indubitablement l'auteur maîtrise son annuaire des systèmes solaires les plus proches de la Terre (dans un rayon de 50 AL semble-t-il) et que le diagramme de Hertzsprung-Russell n'a plus de secret pour lui. Le bestiaire planétaire s'étoffe (mega-earth, planète océan, planète de métal)



On poursuit avec les Deltaiens et d'autres...



On y trouve toujours une palanquée de références même si certaines sont plus ciblées public nord-américain (Rocky/Bullwinkle, Daisy Bell...). Pour le reste, ça ratisse large et les quinqua, dont je fais partie, apprécieront (Jurassic park, XFiles, The Thing, Parrain 3...). Au passage on apprend plein de choses et c'est chouette (Le monde de la mort par exemple). Un petit clin d’œil à Fermi (son paradoxe) et à la sphère de Dyson font aussi plaisir.



Je ne puis en dire plus sans prendre le risque d'en dire trop. Dans tous les cas, j'attends déjà le 3eme opus (mais je vais faire une petite pause Bob avant de l'entamer).

Il y a longtemps, longtemps que je n'ai pas posté de critique. Parce qu'il y a longtemps, longtemps que j'étais plongée dans ce formidable space opera, dans le monde incroyable de Dennis E. Taylor, dans le Bobivers.

Mais ne nous égarons pas (l'auteur s'en charge avec talent)

Who is Bob ? Qui est Bob ? Ou plutôt, qui sont Bob(s) ?

Bob Johanssson, c'est un brave type un peu quelconque qui bosse dans l'informatique. Et qui se fait écraser en traversant la rue...

.... pour se réveiller des années plus tard, sous la forme d'une banque de mémoire, d'un réplicant, d'une intelligence artificielle aux mains de fanatiques religieux. Qui l'envoient dans l'espace à la recherche de planètes habitables .

Mais ce n'est qu'un début, et de Bob en Bob, d'une IA à l'autre, un petit monde de braves types commence à sillonner l'Univers, sauvant une espèce intelligente par ici, développant la vie par là, accomplissant mille choses qu'un humain n'aurait jamais pu connaître.

Cette célébration de la vie, de la joie, ces aventures toutes bêtes mais tellement enthousiasmantes, tout cela m'a procuré bien des satisfactions, des émotions, et il y avait bien longtemps que je n'avais ressenti ça en lisant de la SF !

Un plaisir que je vous souhaite à votre tour, si vous embarquez avec les Bob(s) 🙂

Bonne route !

Bob n'est sans doute pas le plus chanceux des humains, se faire renverser le jour où l'on touche le jackpot, isn't it ironic ? (pour paraphraser une certaine Alanis Morissette). Heureusement, il avait tout prévu : conservation par cryogénie dans l'attente de pouvoir récupérer un nouveau corps fonctionnel. Malheureusement les lois ayant changé, Bob se réveille oui mais sans corps et engagé d'office dans un programme d'évacuation planétaire. Il faut dire que la Terre n'est pas au mieux de sa forme et que son habitabilité est fortement compromise (comme prévu par les modèles scientifiques soit dit en passant). J'ai adoré ce point de départ, ainsi que l'exploration spatiale.

Beaucoup d'humour de la part de Bob, dans toutes les situations, ce qui rend la lecture très agréable. Et en tant que geek qui se respecte, les références présentes dans ce roman me parlent beaucoup.

Le seul point négatif : je m'ennuie vite lors de la description des batailles spatiales (mais c'est personnel, c'est comme les courses poursuites, je n'aime pas ça).

Pour sûr, je vais lire la suite des aventures des Bob :-)

Merci

Finies les plaisanteries : c’est la cata... 99,9% de l’humanité a été décimé et les Bobs (j’ai perdu le compte, ils sont une cinquantaine ?) doivent trouver très vite (enfin, relativement vite 😉) de nouvelles planètes habitables, des moyens de transport, des vivres, tout en évitant que le reste des Terriens ne s’entretuent et entre deux conseils diplomatiques. Ah! Et aussi avant que les Autres n’arrivent dans le système solaire pour labourer toutes les planètes et ne mettent définitivement fin à l’humanité.

Un détail dans la mission des Bobs...

Tandis que certains effectuent leur service auprès de la Terre agonisante, d’autres Bobs (la première génération pour la plupart) continuent d’expérimenter, d’observer et de découvrir, éprouvant les limites de leur état de quasi-dieu, par rapport aux éphémères. L’astuce est bien sûr de ne pas trop s’attacher... mais alors à quoi bon ?

Deuxième tome un peu plus sérieux, voire grave. Les IA bobesques font preuve de beaucoup d’humanité et de persévérance, consciencieux dans leurs obligations vis-à-vis de la Terre, mais sachant aussi se libérer du joug de l’oppresseur humain, parfois carrément casse-binette.

L’humour et les références geeks sont toujours au rendez-vous (le choix des prénoms ! Une pépite !) mais après le tome 1 de tous ses délires, ce tome 2 entre en adolescence. Vous savez, cet âge ingrat où la Vie, les responsabilités, les injustices et les inégalités vous frappent à la figure...

Reste à découvrir l’âge mûr des Bobs...

Un excellent roman de SF, mieux une véritable pépite, j'ai rarement autant corné un bouquin.



J'ai apprécié :

# Un synopsis attrayant : Soit Bob, un "startuper", qui adhère à 1 programme de cryogénisation. Après sa mort, il se réveille un siècle après en tant qu'IA qu'on va balancer dans une sonde pour explorer l'espace.



# Un récit bien écrit, accessible, avec de l'humour.



# Un récit bourré de références multiples, variées, toujours plaisantes et pertinentes : Les clins d’œil aux séries SF sont omniprésentes (Star Wars, Battlestar Galactica, Star Trek surtout, l'auteur semble être un trekkie patenté), aux films (Alien, 2001 odyssée de l'espace, Poltergeist), aux gaming (le très bon "all your base are belong to us"), aux jeux de rôles (D&D of course), aux séries pop (Les Simpsons), à la littérature (Melville, le sempiternel Lovecraft). L'auteur, fortement influencé par la pop-culture des années 70-90, s'est fait plaisir et nous offre un condensé de cette culture geek désormais mainstream.



# Comme tout Geek qui mérite ce titre, l'auteur nous fait partager sa passion pour l'astronomie et les sciences, le tout dans un phrasé toujours accessible. Dans la taxinomie de Bartle, l'auteur ferait sans aucun doute partie des explorateurs. L'espace n'a semble-t-il pas de frontière pour lui (Epsilon Eridani, Beta Hydri, 82 Eridani...) et il partage son enthousiasme en découvrant de nouvelles vies, d'autres civilisations (et au mépris du danger...). Il utilise des concepts forts avec habilité et les rend digeste comme la sonde de von Neumann, la cryoconservation, les points de Lagrange...



# Enfin le récit octroie des pauses réflexions de bon augure : Bob se pose des questions en tant qu'IA possédant une personnalité. L'auteur introduit le concept de la Chambre chinoise ou réutilise la fameuse Première Directive, brillant.



Le seul petit bémol que je puisse énoncer : Si le récit devient croustillant quand Bob commence à se répliquer, force est d'avouer qu'au bout du 20eme Bob, on peine un peu à suivre mais rien de méchant.



Un excellentissime roman, une belle trouvaille, un vrai plaisir de lecture surtout si, comme moi, vous faites partie de ceux/celles qui ont toujours rêvé de prendre la place de William Shatner (Beam me up, Scotty !). A lire.