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Citations de Dennis Lehane (1471)


Quand celui se rapprocha, Babe trouva qu' il sentait bon, comme seuls sentaient bon les gens nés riches, ceux qui savaient des choses que lui même n' appréhenderait jamais. Les hommes tels que Frazee dirigeaient le monde parce qu' ils comprenait quelque chose qui lui échappait : l' argent. Ils planifiaient ses mouvements, étaient capables de prévoir à quel moment il changerait de mains...Oh, et ils connaissaient aussi tout un tas de trucs que Babe ignorait, à propos des livres, de l' art et de l' histoire de la terre. Mais avant tout, ils maitrisaient l' argent.
De temps à autre, pourtant, il arrivait qu' on puisse les battre à leur propre jeu.
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- La force, c' est tout ce qu'ils ont ! s' emporta Fraina. La force, c' est l' arme de prédilection de tous les tyrans depuis l' aube des temps. La force, c' est la réponse déraisonnable qu' ils apportent à un acte raisonnable. Nous n' avons enfreint aucune loi !
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— ... Tu as une idée de ce que ça fait, de se quereller avec quelqu'un à longueur de journée ? Quelqu'un qui prétend détester les conflits mais qui ne vit qu'à travers eux.
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A l'échelle du Temps, nous mourons tous dès l'instant où nous voyons le jour.
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A votre avis, marshal, quelle accumulation de violence un individu peut-il endurer avant de s'effondrer ?
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Cela dit, si votre mari vous bat comme plâtre, s'il baise la moitié des femmes qu'il croise et si personne ne vous aide, l'attaquer à la hache n'est pas la plus incompréhensible des réactions, me semble-t-il
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« Elle m’a dit un jour que le temps n’étais pour moi qu’une série de marques-pages dont je me sers pour parcourir le texte de ma vie, revenant inlassablement aux événements qui ont fait de moi, aux yeux de mes collègues les plus perspicaces, un homme manifestant tous les symptômes du parfait mélancolique. »
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Gert est plus bête qu'un bus rempli d'attardés conduit par un débile.
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Céleste lut dans son regard la douleur la plus sincère, la plus tendre. Il lui sembla alors qu'un autre fragment en forme de larme se détachait du cœur de Jimmy et tombait à l'intérieur de sa poitrine.

(Page 291 édition de poche rivages/noir)
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Quand vous êtes gosse et qu'ils se mettent à vous débiter tous leurs mensonges, ils ne vous disent jamais que ce sont des mensonges. Ils vous disent juste, voilà, c'est comme ça. Qu'ils vous parlent du Père Noël, de Dieu ou du mariage ou de ce que vous pouvez faire ou ne pas faire de votre vie. Ils vous disent, les Polaks sont comme ceci, les Ritals sont comme cela, et ne venez surtout pas nous parler des métèques et des nègres, c'est sûr que ceux-là, on peut pas leur faire confiance. Et ils vous disent, notre mode de vie, c'est comme ça, et pas autrement. Et vous, vous n'êtes qu'une pauvre gosse, alors vous vous dites, Je veux faire partie de ce mode de vie. Je veux surtout pas me retrouver à l'écart de ce mode de vie. Faut que je reste avec ces gens toute mon existence. Et vous y êtes bien au chaud. Si bien au chaud. Le reste du monde? Il y fait un froid terrible. Alors, vous y adhérez, vous comprenez? [...] Et vous vous y enracinez profondément, parce que maintenant, vous avez des gosses à vous, et vous voulez qu'ils se sentent bien au chaud. Alors, vous leur servez les mêmes mensonges, vous leur injectez ça dans le sang. Jusqu'à ce qu'ils deviennent le genre de personne capable de poursuivre un pauvre garçon dans une station de métro et lui défoncer le crâne avec une pierre. (P.402)
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A l'instant où ils entrent dans Southie, Bobby sent une différence dans l'air. Bobby a grandi à seulement quelques kilomètres de là, à Dorchester, une paroisse exclusivement blanche et majoritairement irlandaise ; il suppose qu'une distance de quelques kilomètres entre deux enclaves qui partagent des caractéristiques ethniques identiques ne représente pas une différence de culture énorme dans la plupart des endroits en Amérique. Mais franchir la frontière de Southie lui donne toujours le sentiment qu'il vient d'entrer dans la jungle d'une tribu mystérieuse. Dont les membres ne sont pas spécifiquement hostiles, ni dangereux par nature. Mais, au plus profond d'eux-mêmes, opaques.
P 157
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Ils sont pauvres parce que la quantité de chance qui circule dans ce monde est limitée et qu'ils n'en ont jamais reçu la moindre part. Si la chance n'atterrit pas en plein sur vous quand elle tombe du ciel, si elle ne vous trouve pas sur son chemin quand elle se réveille le matin et qu'elle se met à chercher quelqu'un à qui elle va s'attacher, vous ne pouvez rien y faire. Il y a bien plus de gens dans ce monde qu'il n'y a de parts de chance, alors ou bien vous êtes au bon endroit au bon moment, à la "seconde même" où la chance fait son apparition - une seule fois et pour ne plus jamais revenir. Ou bien vous n'y êtes pas. Et dans ce cas...
P 41
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Ils ont tous un surnom. Aucun James ne peut être qu’un simple James ; c’est nécessairement Jim ou Jimmy ou Jimbo ou JJ, voire, dans un cas particulier, Tantrum. Les Sullivan sont si nombreux qu’appeler quelqu’un Sully n’est pas suffisant. Au cours de ses différentes incursions ici, au fil des ans, Bobby a rencontré un Sully Un, un Sully Deux, un Sully le Vieux, un Sully le Jeune, un Sully le Blanc, un Sully le Bronzé, un Sully l’Infidèle, un Sully le Nez et Petit Sully (qui est foutrement grand). Il a rencontré des gars appelés Bridé, Queue de Billard, Rôti en Cocote, Sac de Frappe (fils de Sully le Bronzé). Il est tombé sur Pare-Chocs, Petite Dose, Destop, Conjonctivite (qui est aveugle), Gambette (qui boite) et Mains Baladeuses (qui n’en a pas)
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Elle essuie les larmes sous les yeux de sa fille avec ses pouces. Elle lui dit que tout va bien. Elle lui dit qu’un jour, les choses auront un sens
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– Les gens de Dover, dit-elle. De Welleslay, de Newton et de Lincoln – leurs gosses vont se planquer dans des facs et des grandes écoles, et ils ont des docteurs pour certifier qu’ils souffrent d’acouphènes, qu’ils ont les pieds plats, des becs de perroquet ou toutes sortes de conneries de ce genre. Et ce sont exactement les mêmes gens qui veulent que je mette ma fille dans un bus pour l’emmener à Roxbury, mais qui ne laisseraient pas un Noir faire deux pas dans leur quartier une fois qu’ils ont fait tondre leur pelouse et que le soleil se couche
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Elle, qui a une vision du monde selon laquelle les règles ne s’appliquent pas qu’aux gens qui ne sont pas en charge de les établir
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(...) et il songe à la possibilité que ce n'est peut-être pas l'amour qui est contraire de la haine. C'est l'espoir. Parce que la haine prend des années à se former, tandis que l'espoir peut déboucher au coin de la rue alors même que vous avez les yeux ailleurs.
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Celui-ci va devenir méchant parce qu’il n’est qu’à deux crans au-dessus de l’attardé mental mais il se prend pour quelqu’un de plutôt futé et les gens qui sont comme ça deviennent méchants quand ils se rendent compte que tout le monde se moque d’eux.
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C'est un trait de famille chez les Coyne - au moindre sentiment de bonheur , on fuit - . Parce que la seule chose susceptible d'arriver après le bonheur est la souffrance.
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- Alors c'est une putain de menteuse.
Sa mère lui donne une nouvelle claque sur le dessus de la tête.
- Surveille ton putain de langage.
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