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Critiques de Diana Evans (38)
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Ordinary People

Un vrai coup de coeur pour ce roman sur le couple et la vie de famille. Diana Evans nous présente une année, en 2009, d'une Saint-Sylvestre à l'autre, de la vie de Michael et Melissa, celle de leurs amis Damian et Stephanie et leurs enfants respectifs.

C'est un roman très réaliste parfois drôle (je pense à certaines tranches de vie qui renvoient au quotidien et sont très bien observées, comme Rentokil, la babygym ou les plaines de jeux intérieures), mais souvent tragique, mélancolique et désenchanté. Pourtant je ne l'ai pas trouvé aussi sombre et déprimant que je le craignais après la lecture de certains commentaires.

Un roman d'une très grande justesse jamais vulgaire qui se teinte d'une dimension sociale parfaitement intégrée.

En le lisant, j'avais en tête Le Bagad de Lann Bihouë d'Alain Souchon.
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Ordinary People





J’ai mis beaucoup de temps à lire ce livre, pour de multiples raisons.

Les conditions actuelles font que la concentration m’a été difficile pendant plusieurs jours, mais aussi c’est un livre qui entre dans l’intimité des couples, dans leur réalité et forcément c’est assez perturbant.

C’est un livre sombre et triste, la vision du couple n’en ressort pas nécessairement grandie ni belle. Je n’y ai pas lu beaucoup d’espoir.





Nous sommes à Londres, ou plutôt dans sa banlieue sud en grande partie, une année s’écoule, plus ou moins encadrée entre l’élection de Barack Obama et la mort de Michaël Jackson, et nous suivons deux couples, deux couples en crise.



Il y a M&M, Melissa et Michael en couple depuis une petite quinzaine d’années, ils ont deux enfants dont le deuxième vient tout juste de naitre.

Il y a Stéphanie et Damian, amis des précédents, vivant carrément à la campagne et parents de 3 enfants.



Les deux couples sont encore trentenaires mais approchent de la quarantaine, ils ont donc des enfants encore jeunes, Stéphanie adore être femme au foyer et s’occuper de ses enfants tandis que Mélissa jongle entre son travail en free-lance à la maison et les enfants.



On comprend aussi petit à petit que Michael et Melissa sont noirs, issus d’une communauté mixte, et si ce détail ne compte pas pour Melissa il est d’une importance capitale pour Michael qui en fait un pivot essentiel de sa vie.



En plus de l’étude des couples il y a une image de la vie londonienne, et notamment en périphérie, avec les communautés, les transports, les gangs….



Il est beaucoup question de désir, d’amour, d’envie de continuer, de trouver le bonheur ou pas, toutes questions qui habitent les couples après quelques années et l’arrivée des enfants.

On retrouve donc les concepts classiques d’amour, de fidélité, de famille, de sexe, mais aussi d’indépendance et de féminisme.



Ce roman aborde beaucoup de choses, je l’ai trouvé très intéressant mais lourd à lire, car pas très optimiste sur l’avenir du couple en général, et même si je partage beaucoup d’idées mon côté optimiste et positif à envie de se lever contre le défaitisme ambiant du livre.



Mais peut-être que c’est elle qui a raison….



J’ai aimé l’écriture et la manière dont l’auteur apporte petit à petit des informations sur les couples, ce qu’ils sont, comment ils en sont arrivés là, l’évolution des sentiments, les déplacements dans la ville aussi. J’ai aimé qu’elle ose parler ainsi de la vie de couple, car les crises qu’ils vivent sont une réalité








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Ordinary People

Beaucoup aimé ce roman découvert par hasard à la bibliothèque. On plonge dans la vie quotidienne d'un couple anglais de couleur noire (Melissa et Mickael), ses enfants, sa famille, ses amis. Le sujet principal n'est pas la couleur de peau mais la vie de la classe moyenne à Londres (obligée de se loger dans des quartiers de plus en plus éloignés du centre) et surtout l'usure du quotidien. On est complètement avec les personnages, épousant tour à tour leurs points de vues. Belle découverte que cette auteure Diana Evans !
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Ordinary People

Ht sur reco Télérama Nath Crom. Bien aimé. Instrospectif. Poétique. Me rapl Alison Lurie & David Lodge. Evolution // de 2 couples black londoniens. Un peu long. Des redites. De belles images. Michaël et Melissa. Damian et Stéphanie. M &M les plus passionnés se séparent à la fin. D & S les + improbables tiennent. M attirée par D. Quadrille ? Hé non. Couples se délitent inexorablement. Bien décrit. Bien écrit. Mélissa parano croit sa maison hantée. Ça tourne au fantastique sur la fin. J'aime moins. 13/20. Momox probably.
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Ordinary People

"Comment passait-on de ceci à cela? Comment passait-on de "j'aimerais poser ma bouche sur ton menton pubien" à "PQ STP" sans bisou final? Qu'était-il arrivé à Angelina, à Desdemone? Comment tout cet amour pouvait-il disparaître?"



Voilà, en quelques mots, posé le sujet de ce roman qui rappelle à quel point la littérature, lorsqu'elle est mise en oeuvre avec suffisamment de grâce, peut décrire le réel avec une acuité stupéfiante.



Ordinary people, le titre, déjà nous dit tout.



Il est tiré de la chanson éponyme de John Legend, figurant sur l'album Get lifted dont il sera question tout au long du roman.



Get lifted est un album dont chaque chanson est le chapitre d'une histoire, celle d'un homme qui aime les femmes, jusqu'au jour où il rencontre LA femme.



Cette histoire-là, c'est aussi celle de Michael et de Melissa, et celle de Damian et Stephanie, les protagonistes du roman.



Des gens ordinaires, la petite quarantaine, classe moyenne anglaise: pas assez riches pour vivre bien dans Londres, suffisamment pour rester à proximité.



Tous se sont rencontrés dans leur vingtaine et sont arrivés à ce stade de la vie où leurs besoins, leurs ambitions et leurs envies sont enterrées sous les piles de linge sale, les listes de courses, leurs cris de rage couverts par les rires des enfants.



Ordinary people dissèque au scalpel, à la lunette d'un microscope, ce moment presque inévitable de la vie quand on s'interroge sur nos choix, lorsque le doute nous submerge alors qu'on a déjà assez construit pour avoir quelque chose à perdre.



Le bandeau du livre qui faisait référence à Dickens et à Tolstoï m'avait inquiétée... A tort, car il est certain que Diana Evans parvient en décrivant l'intimité unique de chacun de ces deux couples, à retranscrire des angoisses universelles.



Cette écriture précise et ciselée, faite d'accumulation de détails, déroute un peu de prime abord, et puis, comme un pointillisme littéraire, plus on avance dans le récit, plus on prend du recul, plus l'ensemble de ces détails forme un tout d'un réalisme absolument bouleversant.



Au-delà des tourments de ses personnages, leur complexité, leurs contradictions, Diana Evans trace une réalité sociale, celle de cette classe moyenne issue de parents immigrés de Trinidad, du Nigeria ou de la Jamaïque...



Dans un foisonnement de références à la culture notamment afro-américaine, on découvre le visage d'une génération d'anglais parfaitement intégrée, à la recherche d'un juste équilibre entre la vie qui est la leur et le respect de leurs origines.



"Il avait continué à travailler et à penser jusqu'à ce que sa colère et son indignation soient le seul monde qu'il lui restât, un monde de plus en plus étroit et dans lequel il avait lui-même rétréci, devenant de plus en plus maigre, de plus en plus seul. "Nous ne sommes toujours pas libres, disait-il à Damian. Nous pensons que nous sommes libres, mais nous ne le sommes pas. Il reste encore beaucoup de travail à faire." Damian était hanté par le travail qui restait à faire. Il regardait les étagères qui couvraient les murs de la chambre de son père d'ouvrages de Fanon, Baldwin, Wright et Du Bois, ces hommes glorieux et courageux qui avaient dévolu leur vie à ce travail essentiel, et il se demandait comment il allait, lui aussi, poursuivre cette tâche alors qu'il voulait juste regarder Neighbours à la télé en rentrant de l'école sans se demander comment et pourquoi il n'y avait pas de Noirs dans ce feuilleton, et aussi manger du hachis Parmentier ou des lasagnes, comme tous ceux qui dînaient dans des maisons où quelqu'un faisait la cuisine avec amour."



Indubitablement, et alors qu'il s'agit pourtant de son troisième roman, une des belles découvertes de cette rentrée littéraire 2019.
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26a

Deux soeurs jumelles dans l'Angleterre des années 80 essaient de se construire. Pas facile de se trouver une identité entre une mère qui a quitté son pays d'origine et qui souffre de l'exil, un père alcoolique et violent et une gémellité qui est à la fois une force et un obstacle pour voler de ses propres ailes.
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Shango

Londres, fin des années 90 : Lucas vit sur une péniche avec sa sœur, et une armoire pleine de questions sans réponse. Plus de parents mais des photos, les souvenirs de grand-mères et de petits enfants qui dessinent l’ombre d’un père envolé. Lucas cherche à comprendre ce père, ce danseur que l’on dit noyé. Londres, fin des années 60 : La compagnie afro-caribéenne Midnight Ballet connaît la gloire avant de s’effondrer. À sa tête, Anthoney, intransigeant et surdoué, qui veut danser sans s’alourdir de compromis. Qui aime Carla, aime ses enfants, tout en rêvant de sauter plus loin que Nijinski. Deux générations et une question simple : peut-on avancer quand on ne sait pas d’où l’on vient?



J’ai cru comprendre qu’avant d’écrire, l’auteur était danseuse. De fait, le roman fait montre d’une connaissance intime de la danse, sans en faire des tonnes non plus, sans livrer le pavé indigeste de qui souhaite d’abord transmettre sa passion. Evans s’intéresse à la fluidité des échanges, aux heurts, aux mouvements des uns et des autres, bref, à cette sorte d’osmose qui fonde la compagnie de danse – et dont la disparition causera d’ailleurs la perte. Cela ne me touche absolument pas, mais je le regretterais presque.



Au-delà de la danse qui sert somme toute de motif plutôt que de moteur, le roman suit en parallèle, entremêlés, les parcours du père et du fils, version miroir inversé. Autant Anthoney est habité par la danse au point d’exclure toute perturbation, autant Lucas n’a pas de but, pas d’envie, pas d’autre question, au fond, que de savoir qui était son père. Il espère que savoir d’où il vient lui permettra de savoir où il va. Classique. Méthode Coué, un peu. À vingt-cinq ans d’écart, donc, Lucas et Anthoney se répondent. Le fils aussi cramponné au quai de Ladbroke Grove que son père avait des semelles de vent. Dans ce roman, les femmes sont des amarres, pour le pire et le meilleur, le pire dirait Anthoney. Lucas ne dit pas grand-chose, à vrai dire. Le fait est que les personnages féminins ne sont pas particulièrement exaltants, entre la narcissique Simone, la trop douce Carla vite enfermée dans son rôle de compagne, et ces mères/sœurs terribles qui gardent les portes, ouvertes ou fermées. Shango montre des femmes fortes et des hommes faibles. Les personnages masculins sont certes plus vifs, mieux mouvants, à défaut d’être plus aimables. Parce qu’il est en quête de réponse et de sens, Lucas n’a pas d’identité propre, ne se définit que par une sorte de paresse, d’inertie au propre comme au figuré. Sympathique, sans plus. Anthoney est d’une autre trempe et tout le talent que lui prête l’auteur, toute son implication dans le Midnight Ballet, ne parviennent pas à en faire un personnage aimable. Le talent seul rend égoïste, le destin, infréquentable. C’est ce que semble dire la trajectoire d’Anthoney, qui place l’art avant toute chose et se condamne à rester solitaire. On comprend confusément que c’est le désir de réussir un peu là où son propre père a beaucoup échoué qui pousse le jeune homme à accepter l’amour de Carla, les enfants qu’elle lui donne. Pas une réelle envie. Je suppose qu’il y a comme une maxime : créer est un acte de solitude, qui ne se partage pas, reste opaque à autrui. Anthoney fait le choix de son art, Carla celui de son amour. Reste à voir qui s’en sort le mieux…



Savoir d’où l’on vient, disais-je. Débarqué de Jamaïque dans les années 50, Anthoney reste lié aux Caraïbes, à la façon de danser que cette terre-là lui a apprise. Il tombe en pleines Swinging Sixties, quand une sorte de conscience noire s’épand, entre ceux qui se souviennent des côtes d’Afrique et ceux qui se sentent anglais avant tout. Shango raconte aussi en filigrane ces début du métissage, timide, où chacun reste encore sur son quant à soi, tout en restant à l’écart des conflits ouverts. Il ne s’agit pas d’un roman politique, mais cela importe quand même car l’auteur soigne tout particulièrement son cadre. Comme elle connaît la danse, elle connaît Londres, et Portobello, cette petite Caraïbe dans le fog. Des îles ou de l’Afrique, elle apporte aussi une touche de réalisme magique.

Cela m’a rendu perplexe, je dois dire, car je n’en vois pas vraiment l’intérêt. Ce qui se veut une touche, donc, m’apparaît comme un mouvement non abouti, un souvenir vague. Elle fait par exemple entrer en scène les dieux Yoruba (d’où le titre), dont les rituels inspirent les chorégraphies d’Anthoney. Outre le fait que décrire un mouvement de danse m’a toujours semblé ardu et peu concluant, j’ai eu l’impression que Shango, dieu de la foudre, n’était qu’une métaphore commode. J’ai peut-être mal compris.



Roman de la nostalgie, roman des conflits internes, le ton est doux amer, relativement dépourvu d’humour comme de saillie brusque. Tout coule, en mal comme en bien. Il se dégage une forme de lenteur – langueur, une allure molle. J’ai personnellement été gênée par l’aspect « couru d’avance » du déroulé. On se doute comment va finir l’histoire d’Anthoney et Carla, et pas simplement parce qu’elle commence par la fin, pour ainsi dire. Comme souvent, la relation amoureuse est la pierre d’achoppement de l’intrigue, et on sent l’auteur prise en deux feux : éviter les clichés et les passages attendus tout en démontrant que cette relation est impossible. Malheureusement, clichés il y a et ils viennent s’ajouter à l’impression de douceur-lenteur du récit, dont on finit par se dire qu’il traîne un peu en longueur. On devine l’issue, elle ne déçoit pas. L’ensemble tient debout et réserve quelques jolies pistes, mais je ne suis pas certaine que cela suffise à faire un monument.
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Ordinary People

Melissa et Michael ont la quarantaine, une fillette et un nourrisson et une maison dans la banlieue de Londres. Submergée par le quotidien fait de courses, de couches et de chiffons à poussière, Melissa, qui dans une autre vie était une talentueuse et indépendante journalise de mode, perd peu à peu pied tandis que Michael ne comprend pas son mal-être... Diana Evans donne à cette histoire conjugale si ordinaire au fond une densité monumentale grâce à un souci des détails, à un luxe des descriptions, qui rend palpables les souffrances et le désespoir des protagonistes. Un délice, avec tout de même un petit bémol pour la fin, un peu hâtive.
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Ordinary People

que j'ai eu du mal à aller jusqu'à la 192 ème page, c'est tellement ordinaire que rien ne m'a donné envie de rentrer dans la vie de ces personnages. des détails à n'en plus finier, exemple page 21, 12 lignes pour nous énumérer les boutiques croisées sur le chemin???? ; page 51; 5 lignes pour nous expliquer ce qu'est un drap-housse, non, pas possible, j'ai arrêté, la lecture page 192., c'est rare que je n'aille pas au bout d'un livre mais trop c'est trop.
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Ordinary People

Histoire sans intérêt, écriture lourde (en tout cas dans sa traduction française) avec des métaphores maladroites ou incongrues. J’ai eu beaucoup de mal à le finir tant mon esprit divaguait. Si vous cherchiez comme moi un livre sur les gens ordinaires, comme l’excellent « Leurs enfants après eux » de Nicolas Mathieu, passez votre chemin
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Ordinary People

Vous voyez ce couple que vous enviez un peu ? Vous savez, celui qui a tout pour être heureux (une maison, de beaux enfants, un bon travail...), celui qui a toujours l'air amoureux et ne se dispute jamais, celui qui est toujours beau, toujours brillant, même après le passage du temps. La question est : le connaissez-vous vraiment ? Croyez-vous qu'il échappe à ce qui semble parfois vous submerger ?



Mélissa et Michael, Stéphanie et Damian font partie de ces couples enviés. Pourtant, à l'intérieur de leur cuisine, les choses sont loin d'être aussi faciles. Les enfants demandent beaucoup d'énergie, de temps et de patience. Les trajets en transports depuis la banlieue de Londres s'allongent. Le travail n'offre pas nécessairement les opportunités espérées. Bref, la vie n'est pas toujours rose et les sujets de dispute se multiplient.



Diana Evans nous offre une plongée dans l'intimité de ces couples, qui comme chacun d'entre nous se laissent parfois envahir par le quotidien, à en oublier ce qui les a unis au début. Des questions existentielles les taraudent : ont-ils fait les bons choix ? Ont-ils la meilleure vie qu'ils auraient pu avoir ? Pourquoi ce sentiment de toujours vivre sur un fil ? Comment reconstruire une passion, retrouver un nouveau souffle ? Est-ce seulement possible ?



Diana Evans nous rappelle finalement que nous sommes tous humains. Hésitants. Pétris de petits défauts. Bourrés d'illusions. C'est à la fois époustouflant et terrifiant. On ne peut s'empêcher de regarder de l'autre côté du lit, se rassurer, se dire que nous ne sommes pas pareils, que nous saurons faire autrement. Tout en sachant que c'est certainement une étape obligée et qu'il n'est pas écrit que nous ne sortirons pas gagnants...
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Ordinary People

Enfin terminé, j'avoue avoir eu beaucoup de mal à le finir et pourtant ce n'est pas un pavé. Le problème est que c'est beaucoup trop ménager. Elles vont faire leurs courses, achètent des fringues, vont chez Mac, elles cuisinent, s'occupent des enfants. Ce livre passe un temps certain à décrire ce que nous faisons dans notre vie de tous les jours, ce qui n'est pas particulièrement fascinant et c'est bien là le problème. Le côté ménager, vie quotidienne ennuyeuse prend le pas sur la déliquescence des couples. Je m'attendais à autre chose, une plongée plus profonde dans les vies de couples qui arrivent en bout de course. Ce n'est pas un mauvais mais il passe en grande partie à côté du sujet qu'il prétend traiter.
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Ordinary People

Woow super
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Ordinary People

Dans « Ordinary People », vous ne trouverez pas d’intrigue, de rebondissement, du sensationnel. Non car « Ordinary People », c’est l’ordinaire qui est raconté par l’auteure, c’est la vie des personnes qui viennent d’avoir 40 ans. C’est la vie ordinaire de couple ensemble depuis plusieurs années. C’est l’histoire de Michael, Mélissa, Damain et Stephanie. Ne vous attendez pas à lire une jolie histoire avec le romanesque qui va avec. Non car « Ordinary People » vous raconte la vie, la vraie vie. Avec ses joies et ses peines, avec ses besoins et ses réflexions, avec ses envies et ses devoirs. L’auteure a su à merveille décrypter le couple, le couple après l’arrivée d’un enfant, le couple où l’on s’oublie pour être qu’un, le couple où l’accord disparaît petit à petit. « Ordinary people » est une histoire banale, de gens banaux mais cette banalité a quelque chose d’épatant quand c’est Diana Evans qui la raconte, qui y met ses propres mots. Épatant parce que cet ordinaire est celui du lecteur: chacun va forcément se retrouver à un moment du roman. Peut-être dans cette crise de la quarantaine? Dans l’arrivée d’un enfant qui bouleverse l’alchimie du couple? Dans ce besoin de reconnaissance au niveau du travail? De cette peur de vivre dans une grande ville? Dans ce besoin de plaire à une autre personne? Dans cet amour?



« Ordinary People » c’est aussi la question des origines puisque les personnages sont noirs ou métisse et selon son histoire, chacun y apporte plus d’importance que d’autre. Il y est question également du père puisque Damain a perdu son père et que cela le perturbe plus qu’il n’aurait cru. Le deuil fait donc partie de cette banalité et comment faire pour pouvoir le gérer. « Ordinary People » est un livre ordinaire, écrite par une auteure ordinaire mais dont l’ordinaire en fait un roman réaliste, sensible, interrogatif, salvateur. Et puis, l’ordinaire, c’est la base de la vie de la majorité des personnes, non?
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Ordinary People

La romancière anglaise raconte la crise que traversent deux couples, qui vivent ensemble depuis quinze ans. Avec humour et nuance.
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Ordinary People

Avec « Ordinary People », la romancière britannique signe un roman extraordinaire sur des gens ordinaires : deux couples de la classe moyenne noire londonienne à la recherche du second souffle. Exact et sensible.
Lien : https://www.lemonde.fr/criti..
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Shango

Un beau livre, une merveille comme dit son titre anglais "The Wonder" ...



Un roman puissant qui parle de la danse, de l'identité et de l'absence. Une merveille à lire, un voyage à travers les décennies et les continents.

La danse est le moteur qui fait avancer l'histoire mais si la danse est un sujet qui ne vous intéresse pas, ne soyez pas rebuter. C'est surtout une histoire de gens ordinaires, qui s'expriment à travers leur art, une histoire d'hommes et de leurs faiblesses, de leur besoin de savoir d'où ils viennent pour savoir où aller, de leur créativité, de leur passion. Une passion qui les accable au détriment de leurs relations avec femmes et enfants.

Les mots aussi dansent ... Evans les fait danser, virevolter, planer dans un texte qui change vite et souvent de rythme, où les histoires s'entrelacent et les humeurs sautent beaucoup.

A wonder!

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Shango

J'ai lu ce livre à l'occasion de Masse critique et n'en suis vraiment pas décue.

On y fait la rencontre de Lucas un jeune homme qui cherche un but à sa vie et une identité. Il vit avec sa soeur Denise sur une péniche.

Pour pouvoir avancer dans la vie, Lucas va se plonger sur la vie de son père Antoney et de sa mère Carla. Ces deux là se sont rencontrés en faisant de la danse. On assiste à tout le déroulement de leur vie, depuis l'enfance d'Antoney jusqu'à sa séparation d'avec Carla en passant la naissance de Lucas et de Denise.

C'est au fur et à mesure de ces découvertes que Lucas grandit et apprend à regarder autour de lui pour savourer la vie qui l'entoure.

J'ai beaucoup aimé ce roman qui est très bien écrit et vraiment facile à lire.

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