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3.93/5 (sur 74 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Diane B. Rylia est auteur fantasy.

Elle participe au collectif Niddheg avec lequel elle publie romans et nouvelles.

page Facebook : https://www.facebook.com/Diane-B-Rylia-1166159613430302/

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Citations et extraits (6) Ajouter une citation
Merde merde merde merde merde merde merde merde !
Jan tourna pour le déstabiliser.
Merde ! Merde !
Et tourna encore.
Putain de bordel de merde !
Il était en train de zigzaguer comme un poulet sans tête et…
Et le sol caillouteux de ce putain d’Altiplano de mes couilles était en train de se dérober sous ses semelles, prêt à le faire dégringoler sur la pente d’aridité et de broussailles et le laisser se faire déchiqueter le ventre par ce putain de monstre ! Parfait !
Jan tomba à quatre pattes, concentra son énergie dans ses bras et poussa de toutes ses forces, se propulsant en arrière dans un saut plus efficace que gracieux, passant juste sous le nez de la bête en train de lui bondir dessus.
Coup de bol, il tomba sur une grosse roche plate et ne se vautra pas, prêt à reprendre son jeu du chat géant et de la souris humaine.
Habituellement, c’était le moment où il mettait de la distance entre la chose et lui pour chercher un point stratégiquement plus à son avantage. Sauf que là, il y avait encore une quinzaine de touristes et de locaux qui n’avaient toujours pas réussi à faire comme les putains de lamas et foutre le camp !
— Minou minou ! cria-t-il pour éviter de perdre l’attention du monstre.
Le jaguar géant, gros comme un monument aux morts et foutrement plus vif, se retourna et cracha.
Jan n’avait rien contre ou pour les chats, mais là, clairement, celui-ci avait des yeux démoniaques pleins de méchanceté sadique. Il suivit son instinct et prit la fuite vers les montagnes, en espérant que les connards de touristes et de locaux avaient pris la voiture ou le bateau pour se barrer putain de loin d’ici !
Il y avait juste un problème avec son plan génial.
La saloperie de bestiole était sur son territoire, la montagne était son bac à sable, un terrain idéal pour sauter où ses pattes trouvaient toujours la roche plutôt que la rocaille qui glissait. Jan sautait – comme s’il avait le choix en fait –, sautait aussi haut et aussi loin qu’elle, sauf que ses réceptions étaient vraiment moins gracieuses.
En plus, il avait été tellement pris par l’urgence d’essayer d’emmener le jaguar géant et assoiffé de sang loin des innocents, qu’il n’avait pas vraiment fait de repérage. Il avait gardé un seul cap : loin des débiles, et maintenant… Maintenant, rien ne ressemblait plus à une montagne caillouteuse au bord du plus haut lac du monde qu’une autre montagne caillouteuse. Il n’avait aucune idée d’où était son équipe et pour des raisons tout à fait indépendantes de sa volonté, il n’avait pas mis son oreillette avant le début de ce désastre.
Bref, il était en train de perdre de la vitesse, il était perdu tout court, seul avec un jaguar anthropomorphe et belliqueux.
Et ce qu’il avait pris pour une solide roche plate… était en train de tomber sous l’impact de son saut.
Merde.
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“— L’ordre de Saint-Vladimir du Directeur a disparu. Nous avons mené l’enquête et la décoration a été retrouvée dans vos appartements, annonça avec un sourire triomphant Blondel.
— Je vois que vous n’avez pas chômé, mon bon monsieur, un objet disparu puis retrouvé en si peu de temps, et alors que tout le monde est occupé à autre chose.
— Monsieur Blondel est venu nous chercher pour nous signaler la disparition, annonça pompeusement un emperruqué – parce que oui, certains portaient encore la perruque.
— Et pour nous aider à remonter la piste, ajouta un autre.
— Qui était évidente.
— Oh, interrompit Roland, et pourquoi est-ce qu’il n’est pas allé voir le prince Sulayman, c’est pourtant lui qui a scellé le bureau du Directeur.
Le visage de Blondel se renfrogna.
— Qui allait déranger le prince alors que nous savons tous que vous êtes le coupable ! s’emporta un de la clique depuis les rangs arrière.
— Il vaudrait mieux amener au prince une affaire conclue, dit la perruque.
— Bien sûr, pourquoi le déranger ?
— Donc, maintenant, que comptez-vous faire de moi ? demanda-t-il, les regardant calmement, ses yeux passant de l’un à l’autre, sentant le frisson de peur et de dégoût qu’ils provoquaient.
— Vous mener directement à la justice ! asséna Blondel. Hors de question de perdre plus de temps.
— Il a raison et… commença à s’empourprer un autre qui jusqu’à présent n’avait pas parlé.
— Non, les coupa Roland.
Et il frappa du pied dans le sol, relâchant un aiguillon de magie qu’il regretterait sous peu, mais qui dérangea l’onde plus ou moins calme du domaine.”
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— Bonjour, souffla-t-il dans un sourire timide. Il y a de quoi manger en bas si tu ne veux pas faire le chemin jusqu’aux cuisines. Mais avant, j’aurais besoin que tu m’aides à appliquer un onguent.

Il le vit fermer les yeux, deux fois, les frottant même pour se réveiller, puis soudain, la puissante main se saisit de son bras et le tira. Alors, les doigts s’enfoncèrent sous sa manche et révélèrent sa peau nue.

Une fureur telle qu’il n’en avait jamais vu se peignit sur ses traits, le tétanisant.

— Pourquoi ?

Le guerrier serra son bras plus fort, et s’il avait été de constitution plus faible, il lui aurait brisé l’os. Il le pouvait encore.

— Qu’as-tu fait, Sorcier ?

Les yeux clairs étaient injectés de sang.

Ciarán sentit la panique monter dans son corps et le prendre à la gorge. Il tenta d’échapper à son étreinte.

— Lâche-moi.

Sa voix était encore assez posée, mais il la sentait vaciller.

Pour toute réponse, il se sentit tiré vers l’avant et jeté contre le lit, contre le guerrier aux yeux terribles et au rictus fou.

— Ta peau est blanche.
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- Va t'expliquer avec Jal, mais quoi qu'il arrive, je refuse de te voir près du camp avant qu'il ne soit endormi.
- Tu as peur qu'il ne dévore un autre que toi?
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- La beauté seule ne peut me suffire, il me faut la chaleur du corps de mon aimé contre moi, les sourires de mon fils, la conversation de voix amies.
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– Le cœur n'écoute aucune raison, la haine non plus, Chevalier.
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