Djaïli Amadou Amal

Les Impatientes est un roman qui m'a beaucoup touché. Djaïli Amadou Amal nous livre une part de sa biographie car elle a vécu elle-même le mariage forcé. C'est un livre assez dur à lire de part les évènements décrits et la réalité des faits.

Cependant, je l'ai dévoré en trois jours. Ne connaissant rien à la culture Camerounaise et aux pratiques traditionnelles également décrites, j'ai été très touchée par ce témoignage. Ce témoignage prend alors la forme d'un récit décomposé en trois parties, chacune retraçant la vie d'une femme mariée de force.



"Ramla arrachée à son premier amour, Safira, confrontée à l'arrivée d'une deuxième épouse et Hindou, mariée de force à son cousin". Chacune de ces femmes arrachée à leur volonté, sont malheureusement toutes liées de part leur mariage et leur destin.

Nous allons suivre Faydé jeune adolescente qui vit dans un village au Nord du Cameroun avec sa mère et ses petits frères et soeur. Où les familles subissent la sècheresse et les attaques de Boko Haram... Pour aider sa famille Faydé décide de suivre ses amies en ville afin de devenir domestique et de pouvoir gagner de l’argent pour subvenir aux besoins de sa famille en dépit de l’avis de sa mère qui a déjà vécu ça…

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✨ On va être plongé dans le quotidien de Faydé et ses amies qui font le même travail et qui vont le lui apprendre. Elles vont lui apprendre à survivre dans un endroit où les habitants ont besoins d’elles mais en même temps ne veulent pas d’elles. Entre insultes, mépris, viols, violences… Les rêves de ces jeunes adolescentes ont disparus… Mais l’espoir d’une vie meilleure est toujours là!

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Djaili Amadou Amal a réussi encore une fois à me cueillir des le début. J’avais déjà adoré et eu un coup de cœur pour son premier roman "Les impatiente". Quand j’ai vu qu’elle en avait écrit un deuxième je ne me suis pas posé de question je l’ai directement acheté. Et sans surprise j’ai ADORÉ! 😍

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✨ J’ai trouvé la plume plus douce, plus subtile mais le récit reste révoltant. Ce roman m’a tenue en haleine du début à la fin. Et… qu’elle fin! Je me suis encore plus attachée aux personnages, à ses femmes courageuses. La relation de Faydé et sa mère est juste bouleversante.

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Une lecture passionnante, bouleversante et révoltante. Je l’ai même préféré à son premier! Sincèrement je ne peux que vous conseiller de découvrir absolument cette autrice. Ça plume est incroyable, et ses romans ne laisse pas indemnes! 😍

Faydé, jeune Camerounaise part des montagnes pour se rendre en ville à la recherche d'un emploi de domestique.

Celle-ci, malgré sa naïveté, prendra conscience de la méchanceté des gens riches et du mépris de sa classe.

Le style du roman est simple, fluide, bien écrit.

Le rythme est rapide et donne envie de connaître le prochain chapitre.

Les personnages sont intéressants.

Là où j'ai le moins accroché est l'issue qu'apporte le roman et le dénouement de certains secrets un peu décousus à mon sens.

je n'avais pas gros doutes sur le fait que ce livre me plairait après avoir lu "les impatientes" du même auteur.

dans cet ouvrage on suit une jeune femme ,qui passe de l'adolescence au fait de devenir femme avec les coutumes de sa culture et de sa condition sociale.

l'auteur arrive à ne pas entrer dans le jugement,.

L auteur nous fait traverser l'histoire de cette toute jeune femme,et de ses valeurs force,courage,partage fidélité,mais aussi ses doutes,ses incompréhensions, ses sentiments d'injustice avec toujours une force qui la tire vers le haut celle de la famille.

un combat quotidien écrit avec justesse.

Un véritable coup de coeur... ou cri du coeur 💕

"Patience, mes filles ! Munyal ! Telle est la seule valeur du mariage et de la vie." Voici les premières lignes de ce roman qui ne peut pas me laisser indifférente.

Tout au long des 240 pages, j'ai côtoyé la souffrance de ces femmes du Sahel mariée de force, battue et violée par leur conjoint... Comment peut-on leur demander d'être patientes ?

L'auteur nous partage le destin de trois femmes avec beaucoup de simplicité, de sincérité et de vérité.

Je ne peux pas sortir indemne d'une telle lecture. Et je ne peux que penser qu'il fait bon vivre en France, que j'ai de la chance d'être une femme française.

Pourquoi je n'ai pas aimé "les impatientes ' de Djaili Amadou Amal?.

Ou les Peuls sont-ils devenus des talibans ?



Je vais donc réagir comme l'occidentale que je suis ...malgré que beaucoup d'occidentaux l'aient lu et qu'aucune critique ne mentionne l'extrême violence de ce livre..à croire que la violence fait partie inhérente de notre société actuelle et ne surprend plus personne....

Pour le style, un style classique, une écriture fluide et sensible propre aux écrivains africains qui ne sont pas encore contaminés par le " j'écris comme je parle"...

Pour la trame, un roman polyphonique à 3voix chez des peuls de Maroua au nord du Cameroun ..

On retrouve donc des composantes africaines telles que le souci des apparences, l'hypocrisie, le maraboutage, la polygamie...le pulaaku , le muñal qui sont à la base des vertus sont complètement pulvérisés tel le fait de ne pas montrer sa souffrance même dans l'enfantement...un peul meurt comme un mouton pas comme une chèvre, sans bruit ..



Ensuite, l'extrême négation de l'être humain comme si son existence même était un problème....la culpabilité, l'humiliation....

" c'est de ta faute, estimes toi heureuse d'avoir ce privilège beaucoup aimeraient l'avoir,je t'ai frappé mais je t'aime, tu ne voudrais pas que ta désobéissance se répercute sur ta mère "

...au delà du viol conjugal, des coups...c'est l'extrême violence psychologique , l'absence de solidarité, le plaisir de voir l'autre détruit qui dérange...



3femmes mais 3 caractères différents et pas forcément dignes de compassion...

RAMLA, l'intellectuelle de 17ans , victime d'un mariage arrangé avec un nanti de 50ans qui finit par se résigner , qui repudiée revient avec son mari pour finir par s'enfuir...

HINDOU, sa sœur promise à son cousin, alcoolique et violent, violée, niée, frappée, humiliée..qui finit anorexique , décrite comme folle, possèdée par un djinn...alors qu'elle est la seule personne humaine, révoltée....son histoire est la plus dure moralement et celle qui inspire le plus de compassion..

SAFIRA, la coépouse de RAMLA, matérialiste sans état d'âme qui aspire à faire répudier cette dernière .n'est que la victime consentante d'un système hypocrite où l'avis de la femme n'a que peu d'importance...



Les violences faites aux femmes sont mondiales la France même n'a pas à se glorifier...les violences psychologiques, la culpabilité, le déni de soi depuis même l'enfance ont des lourdes conséquences sur la vie adulte( cf la pédagogie noire par Alice Miller)...donc qu'est ce que ce livre essaie de véhiculer....?

Noppil, muñ rekk ..c'est ton Destin de souffrir au nom de la Religion...et que toutes les révoltées sont condamnées à se fracasser sur le rivage de l'indifférence générale ...

J'aimerais bien l'avis-surtout des peuls' sur ce roman....

Un des deux ou trois meilleurs livres que j’ai lu cette année.

Le roman relate la vie de trois de femmes, nées de l’imagination de l’autrice, mais inspirée de son propre vécu.

Trois histoires, trois vies d'aujourd'hui dans une partie du continent africain, au Cameroun.

Malheureusement il s’agit de réalité et non des fictions.

Un récit émouvant et bouleversant sur la condition des femmes … un roman très bien écrit (… comme souvent avec des auteurs/autrices d’origine africaine).

Ce livre a toute sa place dans les listes de lecture ou d’études de nos lycées.

Roman féministe bouleversant sur le destin tragique des femmes vivant la polygamie, le mariage forcé, les unions décidées par les pères et hommes de famille élargie. On entre dans un autre monde en rencontrant ces trois femmes du Sahel - Ramla, Hindou et Safira. C'est une oeuvre coup de poing où l'auteure s'est inspirée de sa propre vie et où elle nous présente une réalité de ces femmes.

ce livre nous parle du destin de trois femmes, scellé par les traditions : Ramla, Hindou et Safira. L’une se verra mariée à un homme polygame, l’autre devra faire face à l’arrivée d’une nouvelle femme au sein de son foyer, et la dernière devra épouser un homme violent. Aucune d’entre elles n’aura eu son mot à dire. Le mantra qu’on leur aura répété toute leur vie : « munyal », patience. Ton mari te bat, sois patiente. Tu en aimes un autre : sois patiente, ça passera.

Ce roman est fort, révoltant, poignant. Il nous parle sans aucun tabou du mariage forcé, et de toutes ces femmes du Sahel privées de choix. Comment affronter de telles situations ? Peut-on déroger à l’autorité des hommes et à la cruauté de ces situations imposées ? Ce roman est d’autant plus dur que l’auteure y partage avec réalisme et simplicité ce vécu qu’elle a réussi à fuir.

Munyal. Patience. Un seul mot pour résumer la domination absolue des hommes sur les femmes, édictée par la loi du Tout-Puissant. Qui oserait Le contredire? Surtout dans le cadre du mariage.



On découvre les coulisses des mariages forcés, bien plus complexes qu’on pourrait l’imaginer.

Les hommes ont des droits, tous les hommes, les femmes uniquement des obligations.

Des femmes dont les destins sont figés, d’une part par leur naissance, ensuite par le mariage qu’on leur aura arrangé.



Comment vivre sans aucun espoir de vie meilleure? De rêve personnel d’émancipation? D’avis à donner, tout simplement? C’est sans compter des traditions familiales immuables depuis des lustres où les mères, forcément passées par-là, acceptent leur sort et enjoignent leurs (jeunes) filles à faire de même. Munyal, patience…

On ne change pas les traditions.

Sauf par l’éducation et la connaissance. Statut rarement octroyé à la descendance féminine. A quoi cela servirait-il a part corrompre leurs esprits?



Il s’agit ici de la dénonciation et du combat contre l’obscurantisme.

C’est encore plus révoltant quand ce livre fait écho à des histoires contemporaines, entre autres le vécu de l’auteur.

Seule une petite lueur d’espoir en fin de livre allège cette lecture et nous laisse espérer à un monde un peu meilleur, même si ça prendra beaucoup trop de temps.



Encore un livre d’une incontestable nécessité!

ce court roman raconte la vie de trois jeunes femmes soumises aux lois de leur tribu.

soumises, obéissantes, et patientes., voilà à quoi se resume leur vie.

chaque page est un coup de poignard, un déchirement. quelle violence se dégage de cette écriture!

on voudrait tellement que rien ne soit vrai !

a lire comme un document

" Munyal, munyal", ces mots raisonnent encore régulièrement en moi des mois après avoir lu ce roman. J'y ai découvert la vie des femmes riches dans l'extrême-nord du Cameroun. Les mariages forcés, les viols y sont encore monnaie courante. Le sujet est dur mais la manière dont le raconte Djaïli Amadou Amal le rend possible à lire.

Dans ce roman à 3 voix que tout le monde devrait lire : 3 jeunes femmes, 3 destins liés. Au début du livre, on se demande pourquoi ce titre et en lisant on comprend mieux pourquoi. Le mot PATIENCE est répété à ces 3 jeunes femmes. Elles doivent tout encaisser pour ne pas fâcher Allah : le mariage forcé dès leur plus jeune, âge, la polygamie, le viol conjugal, les violences et la haine des 1ères épouses dans les concessions où elles vivent. Et tout ça à notre époque. Ce livre nous force à réfléchir sur la condition féminine de femmes au Sahel et sur les violences conjugales.

Je tiens à remercier les éditions J'ai lu pour l'envoi de ce roman coup de poing qui ne peut pas laisser de marbre son lectorat...



Amal Djaïli Amadou nous livre ici, un roman chorale poignant et révoltant. La thématique abordée est cependant nécessaire pour prendre conscience que dans certaines partie du monde, la femme n'est toujours pas traitée comme l'égal de l'homme mais est asservi à ce dernier. Mariage forcé, viol conjugal, polygamie, lutte de pouvoir : aucunes blessures n'est épargnés aux femmes qui, en plus de subir un esclavage, le font subir à leur propre fille par peur de déroger à la société ou à la religion !



La plume de l'autrice est simple mais efficace. C'est tour à tour immersif et percutant. Le récit à trois voix est prenant mais pourtant éprouvant ! Ces femmes nous racontent sans filtre, le martyr qu'est leur vie au quotidien. Le manque d'espoir est sûrement le plus dur à accepter dans leurs cage dorée...



Certes, ce roman est d'utilité public et dois être lu car il ne faut pas laisser ces voix de femmes se taire... Mais je trouve qu'il ne sera pas à la portée de tous : ça chamboule vraiment ! Je déconseille ce roman, aux âmes trop sensibles. A ne lire seulement quand la vie va bien !
Lien : http://bibliokinderine.canal..

Bonjour , j'ai eu l'impression d'avoir les vies de ces femmes entre mes mains , si fragiles , si insignifiantes aux yeux de leur famille : qui sont-elles ces Ramla ,ces Hindou , toutes ces femmes , on pourrait dire soeurs tant un destin terrible les lie . Sans possibilité d'exprimer leurs désirs , données aux hommes par leur propre famille , en quoi peuvent- elles croire? L' Afrique et ses paysages magiques , l'Afrique et sa chaleur n'est pour ces jeunes femmes qu'un enfer sans fin . Belles lectures

Coup d'coeur du mois de Janvier ❤️



Les Impatientes ? Trois femmes (Ramla, Safira & Hindou). Trois histoires. Trois destins liés par l'envie de subsister malgré un système patriarcal imposé.



Très captivant. Lu en une journée seulement. Ce livre m'a littéralement happée. Je l'ai commencé en début d'après-midi et terminé en fin de soirée pourtant j'aurai voulu qu'il ne s'arrête jamais.

Ce livre mérite bien la publicité qu'on lui fait. Il nous plonge au coeur de réalités actuelles que l'on oublis un peu trop parfois. La lecture est facile, fluide et nous permet de nous identifier au mieux aux différentes femmes présentes dans ce livre en adoptant leurs différents points de vus. Je l'ai dévoré

Munyal! Patience! C’est autant contre ce mot égrené comme une litanie que contre la violence des hommes que Ramla, Safira et Hindou tentent chacune à leur manière de s’opposer au sort malheureux que leur destin. Un roman féminin et féministe plaisant :)

Au fil de ce roman engagé et féministe, trois témoignages s'entremêlent et dénoncent les violences, tant physiques que psychologiques, subies par Ramla, Hindou et Safira, jeunes femmes camerounaises contraintes au mariage.



Ramla, jeune fille éduquée, rêve de poursuivre ses études et de devenir pharmacienne. Son destin la condamne toutefois à épouser un vieil homme, partenaire d’affaires de sa famille et déjà marié à une première femme. Cette première épouse n’est autre que Safira, qui vit extrêmement mal cette polygamie forcée et qui, face au désaveu de son mari, plonge dans l’aigreur et la vengeance. Quant à Hindou, d’une nature calme et douce, elle se retrouve mariée de force à un cousin alcoolique et brutal que la famille souhaite « apaiser ».



Et lorsqu’elles osent exprimer leur indignation face aux mariages forcés, à la violence conjugale, au manque de liberté, on leur oppose toujours la même réponse : humilité, soumission, et surtout, patience. Patience. Un mot qu'elles ne supportent plus d'entendre.



L'autrice, Djaïli Amadou Amal, est elle-même camerounaise, victime d’un mariage forcé à 17 ans, elle s'est inspirée de faits réels pour écrire son livre et les portraits qui en résultent sont absolument bouleversants. La lecture est fluide et évoque l'oralité des contes, notamment avec ce "Munyal" - patience - qui rythme les pages, cette construction en trois actes et ces héroïnes dont les chemins se croisent. En conclusion, un très beau roman, rapide à lire mais dont on ne ressort pas indemne, et qui porte haut et fort la parole de ces femmes que certains souhaiteraient réduire au silence.
Lien : https://www.instagram.com/lo..

Munyal, Munyal. Patience.



Quelles sont les vertus de la patience? Habituellement, on en cite énormément mais dans « Les impatientes », la patience ne sert pas à grand chose.



Djaïli Amadou Amal écrit sur des sujets douloureux sur un peu moins de 250 pages.

Le mariage forcé (généralement de jeunes filles à peine sorties de l’adolescence), l’infinie soumission de l’épouse; l’asservissement de l’épouse; la polygamie et les coups foireux des rivales; le viol dans le cadre du mariage de l’époux sur son épouse; toutes les violences faites a une épouse; l’abandon de la mariée par sa famille au nom de l’honneur; la superstition et le maraboutage; les basses justifications évoquées par les hommes pour expliquer leurs colères et violences sur leurs femmes, le manque d’égalité des punitions infligées entre les hommes et les femmes; le manque de management des époux lors de la nuit de noces …

Permettez que je m’arrête car la liste des sujets traités est interminable.



Deux bémols…



Il aurait été intéressant d’avoir quelques explications des termes en italique, peu connus des lecteurs, sur les traditions, la culture et la religion. Si certains mots sont expliqués dans le corps du texte, ils ne le sont pas tous.



L’autrice n’a pas de style littéraire. Si les scènes et les faits sont choquants et méritent qu’on cri a la révolte, l’écriture est d’une simplicité désolante.



A mon humble avis, le Prix Lycéen reçu se justifie par l’importance des sujets et non le style de l’autrice.



« … C’est fini. Je ne te frapperai plus. Va te laver... Une fois que je suis allongée près de lui, Moubarak me viole en guise de consolation… » p.131.



Le roman étant inspiré de faits réels et la condition des femmes en Afrique mérite toute l’attention du monde parce que la femme/la mère est ….. nourricière, le pilier de la société, une veritable oeuvre d’art…(Complétez à votre guise).



Lors de ma lecture, j’avais une boule à la gorge. J’invite vivement à la lecture de ce roman.