Dominique Roques

"Remy Heitz, le procureur de Paris ouvre une enquête... Un reportage de M6 affirme que des ministres ont participé à des dîners clandestins."

Pierre-Jean Chalençon, l'organisateur présumé dément...

www.le point.fr le 05/04/21, lundi de Pâques !





Cho cho CORONA!

Chantaient L'artiste et Iwa Imani.

"T'approches pas de moi, comme un zona

Oh, sors de là, t'es un virus compliqué

Comme certains de ces dîners cachés

Cho cho Corona.





On veut me confiner (tu es)

Sans bistros, restaurants, ni cafés

En me menant par le bout du...nez (tu es)

Mais d'autres mangent dehors (en secret)

Cho cho Corona."





Ils sont plus de 6, avec Ana Ana, la petite soeur de Pico Bogue. Et c'est la fête, la "Bamboche" dans la cuisine, avec du cho cho Chocolat.

Pingpong, le pingouin a une faim de loup et la petite Ana Ana va lui faire un gâteau au cho cho Chocolat.

-"J'ai faim!'





Touffe de poils "SPALTCH" et met de la farine partout. Plaf, plaf, plaf. du chocolat aussi...

(Stupéfiant, mais on n'a vu personne le nez dans la farine, lors de ces dîners clandestins?)

-"J'ai faim!"





Seul Grizzou a réussi à faire un gâteau, mais comme fait-il? Les autres l'observent, mais Doudou Grizzou triche, il sort et va à la pâtisserie...





"Confinés, ça veut dire tu restes à la maison

Si tu veux sortir après 19h, faut une attestation

Pas facile de rester chez toi, des enfants difficiles

Une femme ou un mari qui crie sur toi

Je regarde par la fenêtre, je suis un bon citoyen

Et là, je comprends rien, y a un dîner clandestin

On n'est pas confinés, on est des cons finis."

Parodie " A nos souvenirs" Trois cafés gourmands, par Anthony Joubert.





On n'a pas besoin de sortir de chez soi,

Si on a encore une boîte de Chocolat...

Pico Bogue, c'est ce gamin à la chevelure rousse et ébouriffée, inévitablement remarquable. Intrépide, malin, il n'a pas sa langue dans sa poche et en fait voir de toutes les couleurs à ses parents et à sa petite soeur, Ana Ana. Entre la cour de l'école, les visites chez Mamite et Papic, les déjeuners à table en famille ou les petits arrêts chez le marchand de bonbons, il a toujours le sens de la répartie, ce qui fait tourner en bourrique la plupart d'entre eux. Et sa soeur semble bien partie pour lui ressembler...



Aussi bien centré sur Ana Ana ou Pico Bogue, ce premier tome des aventures de ce môme terriblement attachant et drôle fait la part belle aux situations du quotidien qui deviennent avec lui tout sauf banales. de petites saynètes d'une demi-page apportent un rythme certain et les chutes sont à la fois drôles ou émouvantes. Même si l'on peut reprocher le côté un peu trop adulte apprêté à ce gamin, il n'en reste pas moins candide, rusé ou maladroit. le dessin d'Alexis Dormal, le fils de la scénariste, s'est parfaitement approprié Pico Bogue. Le trait parfois brouillé se révèle juste et tout à fait charmant. La mise en page aérienne, dépourvue de tout cadre, et les couleurs au pinceau apportent de la fraîcheur et une certaine poésie.

Un album empli de tendresse et d'humour...



Pico Bogue, La vie et moi... et moi...

Pour illustrer ce lien millénaire entre l’arbre et l’homme, Dominique Roques nous parle de cette planche de près de deux mètres de long et qui lui sert de table de travail. Cette table, qui a l’aspect d’une pierre très dure, est un morceau de bois silicifié, c’est-à-dire pétrifié, et qui vient de Madagascar.



L’auteur, qui tient sa passion des arbres de son père, parle de l’odeur de la sciure, sa madeleine de Proust, qui évoque son enfance. Pour la première fois, il assistait à la coupe d’un arbre à l’aide d’une tronçonneuse. La chute d’un arbre est toujours impressionnante

« La lenteur impressionnante des premières secondes ou l’arbre commence à basculer, puis les craquements de l’arrachement des dernières fibres liant encore le tronc à la souche sont inoubliables. »

Cette odeur de forêt va le suivre et influencer son parcours professionnel. Après avoir débuté comme bûcheron dans une forêt de mélèzes, il découvre l’art de distiller les essences de la forêt. Il devient sourceur d’extraits naturels pour la parfumerie

« Une autre façon d’entrer dans les forêts, celles des arbres à parfum »

Ses voyages l’ont conduit dans des contrées de forêts mythiques comme celle des cèdres du Liban. Halas ! Les hommes ont anéanti une forêt extraordinaire dont ne subsistent que quelques lambeaux. L’histoire de cette conquête des cèdres qui a débuté avec le roi Gilgamesh qui cherchait l’immortalité, est édifiante et passionnante.

La sylve gallo-romaine subira la même exploitation à outrance tant le besoin de bois est important. Ce qu’on sait moins, c’est que « le roi de France, Philippe VI deviendra le premier lanceur d’alerte à la déforestation de l’ère moderne par son ordonnance d e Brunoy de 1346 ».

L’exploitation de la forêt, c’est aussi la fabrication de charbon de bois à l’ère industrielle.

« Le charbon de bois va mettre la forêt au service du métal »

Et Dominique Roques se fait conteur pour nous raconter cette épopée.

Nouveau voyage, en Californie cette fois, pour admirer ce qui reste de la forêt de sequoias, ces géants débonnaires malheureusement trop exploités. Il faudra attendre l’arrivée en Californie de John Muir, le pionnier des idées de conservation des espèces, pour voir la création du Parc National de Yellowstone.

A Bornéo, la forêt primaire a été détruite et remplacée par des plantations de palmier à huile, une catastrophe écologique. L’auteur parle d’arrêter de couper les forêts en les sanctuarisant :

« Faire des forêts sauvages une forme de sanctuaire pour les mettre radicalement à l’abri de la coupe et de la prédation. »

Au Paraguay, dans la région du Chaco, existe une forêt primaire ou pousse le gaïac, appelé Palo Santo, un bois qui fournit des huiles essentielles pour la parfumerie. Mais là aussi, la forêt est en rivalité avec l’élevage qui provoque la déforestation.



Ce tour de quelques forêts emblématiques est passionnant et nous fait prendre conscience de l’urgence à protéger les arbres dans une gestion responsable de la ressource. Connaissant parfaitement son sujet, Dominique Roques a su transmettre au lecteur sa passion pour l’arbre et pour ces forêts extraordinaires à travers le monde ou près de chez nous.

Et, comme il le dit : « … aidons les forêts, devenons des semeurs de beauté. »

Je suis une inconditionnelle de Pico Bogue, ce gamin philosophe décalé !!! Et quand l'art s'en mèle, ses cheveux s'emmêlent encore plus, et les lecteurs non avertis peuvent apprendre des tas de choses sur le sujet !!!

À mettre entre les mains des petits et des grands !!!



(Pour moi, ce duo Mère-fils fonctionne toujours, elle écrit, il dessine, pour mon plus grand plaisir).

L'école a repris pour Pico et Ana Ana. Mais, voilà, Pico en fait un peu à sa tête dès qu'il s'agit d'aller à la piscine. Même ses mauvaises notes n'ont pas l'air de l'inquiéter. Son papa a beau le réprimander et lui suggérer de travailler un peu plus s'il veut réussir dans la vie, le petit bonhomme a plus d'un tour dans son sac pour changer de sujet. De toute façon, selon lui, les parents ne devraient pas enfermer les enfants entre les murs d'une école. Il y a tellement d'autres belles choses à faire ailleurs. Pourtant, Pico va vite essayer de changer son statut de cancre de la classe. En effet, amoureux de Lucie qui ne semble pas apprécier les mauvais élèves, il va tout faire pour avoir de bonnes notes... Quitte à tricher un peu!



Ce cher Pico Bogue grandit un peu et commence à s'intéresser aux filles. Mais pas facile de plaire, notamment à Lucie, quand on récolte les plus mauvaises notes de la classe. Heureusement, les copains sont là pour lui remonter le moral... Dans ce quatrième volet, les auteurs continuent l'exploration du monde de Pico Bogue. Le gamin, impertinent mais terriblement touchant comme toujours, n'en fait qu'à sa tête et les répliques sont toujours aussi drôles, impudentes, déroutantes ou émouvantes. Les dessins sont d'une douceur exquise. Le dessin, parfois fouillé, et les couleurs tendres donnent tout son charme à cet album généreux.



Pico Bogue, Pico love... d'amour!

Un grand merci à Babelio et aux éditions Grasset de m'avoir offert ce livre dans le cadre de la Masse Critique de juin 2023. Ce documentaire se lit comme un roman. L'auteur, Dominique Roques, est fils de bûcheron et exerce ce même métier. On sent chez lui une passion des arbres, des forêts, de cette richesse à portée de main et que l'homme peu à peu abîme par la déforestation. Mais l'auteur, nous conte de façon positive ses expériences de bûcheronnage et ses voyages sur les essences naturelles qu'il y trouve. Beaucoup de poésie et d'histoire dans cette narration qui se lit comme un roman. Il commence à s'occuper d'une forêt de mélèzes, un affectueux amour pour l'hêtre et le séquoia. Mais ça vrai passion, ce sont les essences des arbres, c'est un peu sa madeleine de Proust.

Un livre que j'ai parcouru avec plus ou moins d'intérêt. Certains chapitres sont un peu ardus pour une néophyte comme moi. J'aime me balader en forêt et voir les arbres me font du bien mais je ne suis pas vraiment rentrer dedans. Mais je suis consciente que ce livre peut plaire si l'on s'y connaît un peu ou si l'on est passionné par le sujet.

Quelque chose m'a beaucoup plu à lire face à la déforestation à travers le monde :

"L'homme passe sur terre un court instant ; l'arbre, des millénaires. Les forêts repoussent, quoi qu'il arrive. En les malmenant, c'est l'humanité que nous mettons en danger."

Pico Bogue, petit garçon espiègle et drôlement futé pour son âge, en rajoute une couche avec ce deuxième tome. Dans la même lignée que le premier, l'on est évidemment moins surpris par les propos tenus ou les situations mais le ton reste léger, drôle et plutôt bien pensé. Avec tact, un brin de délicatesse et une pointe d'ironie, l'auteur nous concocte des petites scènes du quotidien avec justesse. Même si l'on peut, cette fois encore, douter de la véracité des propos tenus pour un gamin de cet âge, l'ensemble se lit avec plaisir tant il est frais et gentil. Le dessin d'Alexis Dormal se prête parfaitement à ces petites choses de la vie: pétillant, craquant et insolite.



Pico Bogue a le don de se mettre dans des Situations critiques!

Les parents de Pico et Ana Ana étant partis quelques jours sur un voilier, les deux enfants sont confiés à leur oncle. Celui-ci les emmène dans une cabane sur la côte. Même si le voyage en voiture ne fut pas de tout repos, l'arrivée est des plus joyeuses dès lors que les gamins aperçoivent la mer toute proche. Chacun devra composer avec les autres. Et ce ne sera pas toujours facile. Ana Ana est assez émotive et pleure pour un rien, Pico reproche à son oncle son manque d'autorité et sa cuisine indigeste et ce dernier devra supporter leurs caprices et leurs remarques, évidemment toujours aussi impertinentes...



Les pieds dans le sable et le vent dans les cheveux, cet album fleure bon les vacances... Entre châteaux de sable, baignade, soirées sur une chaise longue, Pico Bogue et Ana Ana vont passer de bons moments, loin de leurs parents, avec leur oncle. Comme à leur habitude, ils ne manqueront pas de se poser tout un tas de questions sur le monde mais aussi sur le parfum d'une glace. L'on pourra, une fois de plus, reprocher aux auteurs de leur faire tenir un discours en décalage avec leurs âges, mais l'on se réjouira tout de même de ces remarques pertinentes, de ces bons mots, drôles ou émouvants. Le dessin de Dorval est des plus rafraîssants et nous offre de belles planches maritimes et ensoleillées.



Pico Bogue, Restons calmes, l'été prend fin...

L'automne a pris ses quartiers. L'école a repris gentiment mais pas facile pour Pico Bogue de faire les leçons lorsqu'Ana Ana vient le déranger tout le temps ou encore d'être au cours de sport lorsque le prof le somme de se taire. Heureusement, les copains sont là. La foire s'est installée provisoirement et il faut préparer les citrouilles pour Halloween. Evidemment, le jeune garçon n'en fera qu'à sa tête lorsqu'il s'agira de se déguiser, juste pour ne pas faire comme tout le monde... La vie de famille est toujours aussi rythmée, entre les disputes avec Ana Ana, les bêtises qu'il adore faire et les remarques toujours aussi pertinentes... Bientôt, Noël arrivera avec son lot de bonnes ou de mauvaises surprises, notamment pour Ana Ana qui va découvrir que le Père Noël n'existe pas!



L'on retrouve avec plaisir Pico Bogue, ce gamin aux cheveux roux tout ébouriffés, dans ce troisième tome. Toujours aussi (im)pertinent, drôle, spontané ou facétieux, ce p'tit bonhomme ravit toujours nos coeurs d'enfant. Le scénario est rythmé et sonne plutôt juste. A la fois touchant et prêtant à sourire, cet album est réellement tout aussi rafraîchissant. Le trait d'Alexis Dorval est tout en finesse, les couleurs légères et douces et il nous offre de très belles planches aux teintes automnales et hivernales.



Pico Bogue, petit garçon automnal...

Ha! Enfin les vacances... Pico va pouvoir se reposer un peu, buller dans la piscine gonflable au fond du jardin, aller faire des balades à vélo avec les copains ou bien encore manger des cerises grimpé sur l'arbre. Quoi de plus reposant en plus lorsqu'il regarde son père travailler le jardin ou poncer une table. Mais, voilà que le petit garçon et Ana Ana vont recevoir une bien mauvaise nouvelle. En effet, leurs parents sont invités à aller passer une semaine sur le voilier d'un ami. Et ils comptent s'y rendre sans eux! Un profond sentiment d'abandon et de trahison s'empare d'eux. D'autant plus qu'ils les laisseront avec leur oncle... Ça sent le boudage et les réflexions piquantes...



Dans ce 5ième album qui fleure bon l'iode, l'herbe fraîchement coupée et les grillades au barbecue, Pico et Ana Ana ne manquent pas d'imagination pour faire tourner en boucle leurs parents qui les ont trahis voire abandonnés! Pas question de laisser passer cette mauvaise nouvelle sans leur faire bien comprendre qu'ils sont finalement des parents ingrats et sans cœur... L'album, cette fois-ci, s'articule autour de cette nouvelle. Les auteurs, encore une fois, ne manquent pas d'imagination et les réflexions de ces deux garnements sont toujours aussi impertinentes, inattendues ou drôles. Le dessin s'affine un peu et Alexis Dormal nous offre de superbes aquarelles pleines de vie et de soleil. C'est toujours un plaisir de retrouver ces tignasses rousse et blonde.



Pico Bogue, Légère contrariété...bien vite effacée...

Voilà, les vacances sont finies. Pico Bogue et Ana Ana, de retour à la maison, reprennent leurs petites habitudes. Et avec elles, son lot de bêtises et de bons mots. L'ambiance ne faiblit pas à la maison, les repas sont toujours aussi animés, les balades mouvementées et les devoirs durs à faire dès lors que la motivation n'est pas là. Il faut dire que ce n'est pas trop son truc, l'école, à Pico. Comme il veut souvent avoir le dernier mot, que ce soit avec la maîtresse ou le prof de natation, ça risque de faire des étincelles. De toute façon, il préfère s'amuser avec ses copains dans la cour de récréation. Maintenant que Pico a mis la main sur un livre qui explique l'étymologie des mots. Curieux de tout, il ne va pas le quitter. Et son entourage risque bien d'en pâtir...



L'on retrouve avec un certain plaisir Pico Bogue et sa soeur Ana Ana. Ces deux frimousses n'en ratent pas une. Leurs parents ainsi que leur entourage ont intérêt d'avoir du répondant. Curieux de tout et avide de savoir, il ne lâche pas son petit livre des mots. Toujours aussi impertinent, drôle et sarcastique, il a réponse à tout. Evidemment, cela peut devenir assez exaspérant pour les adultes. Un chouïa moins drôle que les tomes précédents, l'on regrettera le ton plus sérieux présent dans cet album. Pico Bogue aurait-il grandi? Malgré cela, le ton reste frais, tendre, léger et plutôt malin. Le dessin de Dormal garde toute sa spontanéité et nous offre de très belles aquarelles.



Pico Bogue, Cadence infernale... Vivement les vacances!

Des petites histoires à l'humour pastel.



Un peu philosophiques, un peu amusantes, parfois poétiques, souvent touchantes, toujours intelligentes.



Quelques planches d'espièglerie servies par un dessin joliment brouillon.



Ça touche au quotidien comme au rêve, à l'esprit comme au coeur.

Pico Bogue se fait pédagogue : il nous présente l'origine de mots du langage courant, ainsi que d'autres dérivés de leur racine grecque, latine, ou autre.

Comme dans les précédents albums de la série, on trouve un gag par page, autour de situations familiales, d'échanges entre Pico, sa soeur, et leurs parents. Il s'agit essentiellement de jeux de mots et de chutes 'drôles' en lien avec le terme proposé.



On (re)découvre ici l'étymologie de 150 mots classés en ordre alphabétique, de 'Avant-propos' à 'Conclusion'. On sent que les auteurs ont trouvé le filon pour plusieurs années : il reste les lettres D à Z.



La relecture de mes avis sur les premiers albums de Roques & Dormal me confirme que j'aimais bien l'esprit de 'ce petit cousin de Mafalda'.

Cet ouvrage me déçoit, peut-être parce que l'aspect 'étymologie' me semble léger (un sujet qui m'intéresse et sur lequel je lis en ce moment), et que les chutes, en lien avec le terme et l'origine étudiés, sont souvent tirées par les cheveux.

Disons que je suis 'masculine', sur l'affaire : une chose à la fois. Soit j'étudie de l'étymo, soit je suis en mode rigolade.



Une bonne façon de donner envie aux enfants d'étudier les langues anciennes, cela dit.

Il est bien craquant ce petit Pico Bogue qui dialogue avec sa soeur, Anna Anna, sa mère, son père, ses copains et n'hésite pas à philosopher de cette philosophie du "Candide".

Il a la franchise de beaucoup d'enfants actuels qui sont beaucoup moins inhibés que nous ne l'étions sous prétexte d'être polis.

Son caractère est généreux, ce qui ne gâche rien.

Les histoires sont courtes : une demi-page en général et les propos ne sont pas trop étoffés.

J'adore les dessins qui nous laissent une part d'interprétation avec une sorte de léger flou dans les expressions, les attitudes.

En tant qu'adulte, j'adore et mon petit-fils de 12 ans est fan. c'est lui qui me l'a fait connaître.

Cette B.D. est un excellent moyen de s'initier à l'étymologie dans la bonne humeur.

Chaque planche est consacrée à l'étymologie d'un mot ou d'une famille de mots, illustrés par les facéties de Pico Bogue, sa sœur, leurs parents et leurs amis.

J'ai trouvé les définitions très intéressantes, mais les "gags" sont un peu répétitifs (le nombre de verres d'eau versés sur une tête, de biscuits chapardés, etc).

Ce sont donc de petites douceurs à déguster à petite dose au fil des jours mais je ne suis pas sûre de lire les volumes suivants, en tout cas pas tout de suite...

Les enfants adorent les mots de toutes sortes – ceux qui sont nouveaux et qu’ils cherchent à caser à tout prix dans la conversation juste pour le plaisir, ceux qui sont particulièrement longs ou biscornus, ceux qui riment, qui sont passés de mode, les « gros » mots, le verlan et les néologismes… L’idée de Dominique Roques et Alexis Dormal est donc géniale : nous faire découvrir le sens et l’étymologie des mots les plus variés, à travers de courtes scènes de la vie quotidienne de Pico Bogue et sa sœur Ana Ana.



En une à quelques pages, ces épatants mouflets révèlent l’origine et les liens de parenté des mots, nous faisant prendre conscience de la façon surprenante dont leur sens évolue. Saviez-vous par exemple que le mot « mot » vient de l’onomatopée « mu » qui a, plus tard, donné le mot latin « muttum » ? Que les mots « aiguilles », « âcres », « acier » et « acerbe » ont la même origine ? De même que dicter et dictateur ? Ou que « coquelicot » vient de l’onomatopée du cri du coq, dont la crête partage la même couleur ? Qu’étymologiquement, discours signifie une course en tous sens ?



Pour être franche, j’ai hésité à proposer cette BD à mes enfants après l’avoir rapidement feuilletée, craignant que le propos ne soit trop pédagogique pour les séduire. Le retour enthousiaste de l'une de mes amies (prof de français et maman d'enfants du même âge) m’a finalement convaincue de la découvrir ensemble. Force est de constater que nous aurions eu tort de nous en priver !



Mes garçons ont tout simplement adoré. La mise en scène pleine de malice les a beaucoup amusés, par exemple grâce aux running gags qui montrent un Charlie récalcitrant, réquisitionné par son ami Pico pour illustrer des mots à grand renfort de mimes et déguisements auxquels il ne s’identifie pas franchement. Les dessins, avec leur charme enfantin et leur humour espiègle, ne sont pas en reste. Mais surtout, les saynètes montrent très bien les atouts que l’on peut retirer d’une fine connaissance de la langue en termes de répartie et de négociation. Un enseignement qui n’est pas tombé dans l’oreille de sourds…



Ce volume 1 couvre les lettres A et B, le 2 les lettres C, D et E (avec, mystérieusement, « zizi » en fin de volume). Encore beaucoup de gags et de révélations en perspective !



À faire découvrir d'urgence aux amoureux de la langue et, plus généralement, à tous ceux qui aiment rire !
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..

Pico Bogue !! Le retour !!



J‘ai toujours autant de plaisir à découvrir un nouvel opus des aventures de cette petite terreur à la gâchette ultra rapide des répliques assassines.



Là, Pico est plongé dans l’étymologie des mots français. Lui, sa sœur Ana Ana, ses amis et sa famille se relaient pour nous expliquer le sens de certains mots. C’est très instructif, je dois dire. Appréciant l’étymologie, les auteurs ont réussi le pari d’allier humour et enrichissement intellectuel.



Une fois encore Pico dégaine plus vite que son ombre et trouve toujours le moyen de tirer profit du sens des mots à son avantage.



Un ouvrage intéressant à feuilleter, j’ai apprécié découvrir l’origine des mots. Je pense même pouvoir utiliser quelques planches pour illustrer mes cours et peut-être captiver certains de mes élèves au maniement de la langue française.



Sélectionnée dans la dernière opération masse critique graphique, cette bande dessinée est un excellent cadeau de Noël. Merci à Babelio et aux éditions Dargaud.

A la bibliothèque, j'ai emprunté : Pico Bogue, tome 11 : L'heure est grave de Dominique Roques et Alexis Dormal.

Pico est un petit garçon plein d'interrogations sur le sens de la vie. Alors que, comme à son habitude Pico arrose ses proches de ses répartis pleines de vivacité et de logique, il voit surgir une ombre à l'horizon : l'âge de Papic.

L'angoisse pour la santé fragile de son grand-père le taraude au point qu'il va prendre la route, en vélo, avec ses amis, sans l'autorisation des adultes, pour retrouver son grand-père et répondre à ses questions existentielles...

J'ai beaucoup aimé ce tome 11, surtout les planches mettant le grand-père de Pico Bogue à l'honneur. A un moment il fait un malaise et l'enfant est évidemment inquiet pour Papic.

A ce moment là, un des amis de l'enfant a des réflexions hallucinantes pour son age, elles sont parfois très pertinentes même si elles ne tombent pas toujours bien. Il parle de la maladie, de la mort, avec ses mots qui font écho aux inquiétudes de Pico Bogue.

Il y a beaucoup d'humour, parfois un peu noir, et c'est excellent.

J'ai trouvé cette histoire là vraiment excellente car les enfants se posent énormément de questions sur la maladie, la mort, ce qu'il y a après.. Un enfant pourrait réellement avoir de tels réflexions, c'est criant de vérité.

Toutes les planches sont réussies, mais mes préférées sont vraiment celles avec Pico Bogue, Ana Ana et leurs grands-parents.

Les dessins sont magnifiques, les textes sont excellents et L'heure est grave est un album de qualité que j'ai adoré.

J'aime énormément cette série, et je la recommande sans aucune hésitation. J'ai le tome 12 sous la main, je ne vais pas tarder à le dévorer :)

Ma note : cinq étoiles.

C'est toujours un plaisir de découvrir un nouvel album de Pico Bogue. Un petit gag scato pour se mettre en train au début de l'album, mais c'est surtout plein de sagesse et de philosophie, avec, dans cet album, la violence comme thématique récurrente.

Pico est un garçon qui réfléchit à ce qui l'entoure, ses relations avec le monde, avec les autres, un album cultivé, avec quelques notions d'étymologie, d'Histoire, et qui offre un regard d'enfant sur les absurdités du monde adulte.

treizième album, et c'est toujours aussi bon.

Pico Bogue est un projet de famille, entre un fils, Alexis Dormal (au dessin) et une mère, Dominique Roques (au scénario). Tous deux retracent le quotidien d'un petit garçon nommé Pico Bogue, de sa petite sœur Ana-Ana ainsi que de ses parents et de leur oncle.

Pico Bogue avec sa sœur notamment réfléchissent sur la vie, la famille et l'amour, ce qui donnent lieu à des scènes à mourir de rire...

Les parents se retrouvent sous dans un état de désespoir... ce qui amuse le lecteur. Ici, il ne s'agit pas d'éducation mais bel et bien d'humour que chacun de nous avons peu-être connu, soit en tant qu'enfant, soit en tant que parent.



Pico Bogue est aussi une belle bande dessinée ; les couleurs et les dessins sont extrêmement soignés. Les scénettes sont courtes et bien organisées.



Ce premier tome ouvre avec génie cette série (qui en compte pour l'instant cinq et le sixième tome sort à la fin de l'année).



Pour moi, Pico Bogue est une bouffée d'air frais dans le paysage éditorial français, une bande dessinée qui se lit facilement et qui nous fait sourire à chaque séquence.