Citations de Douglas Preston (967)
- Vous rigolez ou quoi ? Elle me fait chier, mon existence habituelle Je suis sûre que je peux encore vous être utile.
Corrie, était au bord des larmes. pour une fois que sa vie l'intéressait, pour une fois qu'elle rencontrait une personne digne de respect et d'admiration, pour une fois qu'elle prenait tout simplement plaisir à ce lever le lever le matin, voilà qu'on la renvoyait à la médiocrité de son quotidien. Malgré tous ses efforts, elle ne put empêcher une larme de rage et d'impuissance de rouler sur sa joue. Elle s'empressa de l'essuyer du revers de la main.
Ah non, ne me dites pas qu'il y a encore l'un de ses cochons de journalistes dans le tas !
Il constata que son verre était vide. Il savait depuis belle lurette qu'il n'avait rien à gagner à boire trop. Non qu'il fût alcoolique, mais tout simplement parce qu'un deuxième cocktail en aurait entraîné un troisième, puis un quatrième, et qu'il aurait fini par draguer l'une des guenons blondes et bavardes qui l'entouraient.
Un bruit très faible, déformé par les parois en pierre du souterrain qui s'ouvrait un peu plus loin. Son sang se glaça dans ses veines en croyant reconnaître un râle qui n'avait plus rien d'humain.
Il en est de la bizarrerie comme du sel. Elle donne du goût à l'existence.
Lisez, encore et encore, sans jamais vous arrêter. C'est ce qui vous sauvera.
De gros flocons de neige s'échappaient du ciel, qui tourbillonnaient autour des réverbères comme des poupées de papier découpé avant de s'écraser mollement sur les pavés.
D'une grande beauté, elle avait dans les vingt-cinq ans, des yeux violets, une silhouette à la fois mince et plantureuse.
Nous sommes des êtres malfaisants accomplis précisément parce que nous avons un cerveau. Je puis vous assurer que si des chimpanzés, des lions, ou même des lézards disposaient d'un encéphale tel que le nôtre, ils feraient preuve d'une cruauté tout aussi créative.
La jeune femme, d'allure particulièrement sérieuse, avait de longs cheveux noirs et des yeux en amande couleur d'onyx.
Le vent soulevait des nuages de poussière au fond du canyon en faisant trembler la végétation desséchée.
Ses yeux brillaient d'un éclat qui trahissaient son intelligence et sa détermination.
En dépit de son jeune âge, cette femme donnait le sentiment d'avoir beaucoup vécu.
Ses yeux d'un violet inhabituel exprimaient un curieux mélange d'intelligence, d'assurance et d'expérience de l'existence.
Seule une jeune femme aussi belle que riche, dotée d'un passé mystérieux, pouvait espérer se frayer un chemin au sein de la société new-yorkaise, à condition d'allier la pridence à l'intelligence.
Une jeune femme seule et isolée ne pouvait qu'attirer l'attention des pires prédateurs.
Le brouillard d'hiver qui montait des eaux du port transformait les éclairages des opmnibus en lucioles et les lumières de Madison Square en une constellation de planètes diffuses.
La tête droite, le regard fixe, elle s'obligea à ne pas entendre les rires et les commentaires salaces qui rythmaient sa marche, ou encore les imprécations des femmes qui la prenaient pour une concurrente déloyale en découvrant sa tenue élégante et son teint de rose.
Chaque ruelle exhalait sa propre odeur pestilentielle d’égout et de viande avariée, si méphitique qu’il était quasiment impossible de l’oublier.
Le soleil matinal, filtré par un voile de poussière et de fumée, jetait une lumière chiche sur l'embranchement en patte doie formé par Broadway et la 7e Avenue.