AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Dörte Hansen (33)


"Mais goûte, Willy, c'est très bon ",dit Léon en mâchant un peu de foin pour le convaincre, rien n'y fit, le lapin nain se replia dans un coin de sa cage et entreprit d'encaisser le choc des cultures.
Commenter  J’apprécie          00
Léon était un "Easy Rider" en casque à coccinelles, il ne freinait pas pour les mères de famille.
Commenter  J’apprécie          00
Ces instantanés de la vie de famille dans les cafés et les parcs de Hambourg-Ottensen montraient à Anne ce qu'ils n'étaient pas : un petit paquet père-mère-enfant bien ficelé, un tissu familial à la trame serrée.
Ils étaient deux personnes avec un enfant, trois mailles crochetées au point lâche.
Commenter  J’apprécie          00
Les mères de Hambourg-Ottensen étaient presque toujours pressées. Elles poussaient leurs voitures d'enfants comme des chariots à bagages, on aurait dit des voyageurs à l'aéroport, pressés de gagner leur porte pour ne pas rater la correspondance.
Commenter  J’apprécie          00
Anne regarda par la fenêtre. Le grand peuplier devant l'entrée avait retenu un sac en plastique dans ses branches dénudées. Le vent s'acharnait sur la mince poche verte, la martyrisait à plaisir.
Commenter  J’apprécie          10
Les cris, les imprécations, les claquement de porte, le fracas des vases de cristal et des tasses à filet d'or s'insinuèrent au cours des ans dans les fissures des murs, leur fine poussière se déposa peu à peu sur les lattes du plancher et les poutres du plafond.
Commenter  J’apprécie          00
Le robuste Karl Eckhoff, l'héritier en qui l'on mettait tant d'espoir, était resté à la guerre. C'est son sosie de carton-pâte qu'on lui avait ramené. Aimable comme un voyageur de passage, cet étranger que son fils était devenu envoyait des ronds de fumée dans le ciel, assis sur son banc de noces. Et là nuit, il hurlait.
Commenter  J’apprécie          00
Mais cette maison-ci était un brin trop grande pour eux : quand on avait ce genre de baraque sur les bras, il fallait gagner le gros lot. Le jackpot ! Ou publier des revues à succès. Qui sait !
Commenter  J’apprécie          60
Les cris, les imprécations, les claquements de porte, le fracas des vases de cristal et des tasses à filet d'or s'insinuèrent au fil des ans dans les fissures des murs, leur fine poussière se déposa peu à peu sur les lattes du plancher et les poutres du plafond.
Commenter  J’apprécie          10
Le robuste Karl Eckhoff, l'héritier en qui l'on mettait tant d'espoir, était resté à la guerre. C'est son sosie de carton-pâte qu'on lui avait ramené. Aimable comme un voyageur de passage, cet étranger que son fils était devenu envoyait des ronds de fumée dans le ciel, assis sur son banc de noces. Et la nuit, il hurlait.
Commenter  J’apprécie          00
Deux femmes, un fourneau, c'en est une de trop.
Commenter  J’apprécie          00
Dörte Hansen
« Réfugiés, tous des gueux ! Tous pouilleux ! « Ils en avaient plein la tête, ils étaient sur les routes depuis des semaines, avaient couché sur des matelas grouillants, dans des maisons abandonnées, des manteaux étrangers, parfois ôté leur bonnet aux morts, il faisait si froid. Ca démangeait tout le temps, on se grattait jusqu’au sang.
Commenter  J’apprécie          30
Dörte Hansen
Mais sa revue Culture-Nature ne serait pas une feuille de chou kitsch et gnangnan sur la vie à la campagne, pas un de ces magazines avec oiseaux, agneaux et fleurettes en couverture, recettes de soupe à la betterave et idées de confection d’absurdes objets en bois, bougeoirs, nichoirs et autres foutaises, et surtout PAS de trucs en feutre.
Commenter  J’apprécie          10
Dörte Hansen
Mais la plupart ne s’étaient pas autorisées à mourir, elles restaient des errantes dévorées par le mal du pays, toute leur vie. Prussiennes au départ, racaille à l’arrivée, on finissait par s’y faire.
Commenter  J’apprécie          10
Dörte Hansen
Les vieux commandaient, les fils pliaient, et un beau jour, quand les garçons avaient accumulé assez de force et assez de rage, la situation s’inversait. C’était la règle. Pas moyen de faire autrement.
Commenter  J’apprécie          10
Elle était devenue très bonne à ce jeu, passée maître dans l’art et la manière de partir et de poursuivre son chemin. Mais on marchait bien plus difficilement avec un petit garçon sur les bras.
Commenter  J’apprécie          10
Voilà ce qui arrivait quand on osait toucher à cette maison. On lui remplaçait une vieille porte latérale toute pourrie et on le payait par du sang et des bris de verre dans le hall.
Et ils s'en étaient encore bien sortis, ils avaient frisé le désastre, Vera le savait.Il s'en était fallu d'un cheveu qu'elle n'abatte le vieux Lhürs comme un lapin.
On déplaçait une armoire en chêne massif qui était là depuis deux cents ans, et le soir même quelqu'un était suspendu, mort, à une poutre du grenier.
Commenter  J’apprécie          00
Et ils pleuraient leur langue d'antan, qu'ils n'avaient pas parlé à leurs enfants parce qu'elle sentait trop l'étable et faisait plouc.
Commenter  J’apprécie          10
Mienne est cette maison et pas tant mienne, qui après moi viendra la dira aussi sienne.
Commenter  J’apprécie          30
Quand elles ne savaient plus quoi faire, les filles de Hilledegarde von Kamcke ouvrait les hostilités, murées dans leur colère.
Commenter  J’apprécie          10



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Dörte Hansen (99)Voir plus

Quiz Voir plus

Karine Giebel ou Barbara Abel

Je sais pas ?

Karine Giebel
Barbara Abel

10 questions
66 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}