Citations de E. Lockhart (338)
Un géant manie une scie rouillée. Il fredonne et jubile de plaisir à mesure qu'il me tronçonne le front et l'âme.
J'ai modifié le destin de notre famille.Moi,et les Menteurs.
« J’étais blonde autrefois, mais à présent j’ai les cheveux noirs.
J’étais forte autrefois, mais à présent je suis vulnérable.
J’étais jolie autrefois, mais à présent j’ai l’air maladif. »
« Je vais revoir Gat.
Gat, mon Gat, qui n'est pas vraiment mon Gat.
Les maisons. Les petits, les tantes, les Menteurs.
Je vais entendre les cris des mouettes, m'empiffrer de Gadoue, de tartes aux fruits et de glaces maison. Je vais entendre le bruit mat des balles de tennis, les aboiements des chiens, l'écho de ma propre respiration dans mon tuba. Nous ferons des feux de camp qui sentiront la cendre.
Me sentirai-je encore chez moi? »
Je l'aime. Il s'est comporté comme un mufle. Je ne devrais pas l'aimer. Je suis idiote de l'aimer encore. Je ferais mieux de l'oublier.
Welcome to the beautiful Sinclair family.
No one is a criminal.
No one is an addict.
No one is a failure.
Fais toujours ce qui te fais peur.
Fait toujours ce qui te fais peur ! m'écrié-je.
"Fais toujours ce qui te fait peur!"
Il me semble à moi que toutes ces variantes existent, pour de vrai.
Bienvenue dans la splendide famille Sinclair.
Chez nous il n'y a pas de criminels.
Pas de drogués.
Pas de ratés.
Notre jeunesse est en ruines
Nous ne la bousillerons pas
Retiens bien mon nom
Parce qu'on est entrés dans l'Histoire
Na na na na, na na na
Un géant manie une scie rouillée. Il fredonne et jubile de plaisir à mesure qu'il me tronçonne le front et l'âme.
C'est la seule chose essentielle à savoir de moi,
la seule chose qui m'a définie pendant très longtemps
même si je l'ignorais moi-même.
Mais il doit y avoir d'autres choses à savoir.
Et il y en aura.
... il fallait se rendre jusqu'à Martha 's Vineyard pour avoir accès à internet . Beechwood est un petit univers refermé sur lui-même . dés que vous arrivez là-bas, le reste du monde vous fait l'effet d'un mauvais rêve.
L'Europe n'existait pas, si ça se trouve.
« La vie parait si belle, ce jour-là.
Nous les Menteurs ensemble, tous les quatre, comme on l’a tjs été.
Comme on le sera toujours.
Peu importe ce qui arrivera quand nous irons à la fac, que nous deviendrons adultes et ferons chacun notre vie ; peu importe si Gat et moi finissons ensemble ou non. Peu importe l’endroit où nous irons, nous nous retrouverons toujours sur le toit de Cuddledown pour contempler la mer.
Cette île nous appartient. Ici, d’une certaine manière, nous resterons éternellement jeunes »
La famille Sinclair est une famille parfaite, riche et belle. Mais sous le clinquant des apparences, il y a des mensonges, des secrets.
L'aventure avec un livre, commence pour moi, dès la couverture. Et celle de Nous les menteurs annonce la couleur:
3 jeunes s'amusent dans l'eau, le soleil illumine, en arrière plan, un paysage. C'est l'été.
_ C'est bien une histoire de vacances qui va nous être racontée par Emily Lockhart. Mais cela va bien au delà de la traditionnelle amourette douce-amère. C'est pourquoi après avoir refermé le roman, encore imprégné de l'histoire, des phrases anodines font échos, résonnent et sonnent différemment. Et cette couverture "souvenir de vacances", elle aussi prend un tout autre sens...
_ Résumé de l'éditeur: Une famille belle et distinguée. L'été. Une île privée. Le grand amour. Une ado brisée. Quatre adolescents à l'amitié indéfectible, les Menteurs. Un accident. Un secret. La vérité".
_ Dès la première page, le style d'Emily Lockhart crée une rupture. Les phrases sont hachées, sèches. Elles vont droit au but. Sans fioritures, sans chichis. À l'image de Cadence, une des héroïnes, notre narratrice, qui se déleste, se décharge de tous ses biens matériels, alors qu'elle est dans une famille où les richesses s'entassent.
_ Les adultes de la famille- ma mère, mes tantes, grand-père- sont obsédés par l'idée d'accumulation. Celui ou celle qui meurt avec le plus d'objets autour de lui a gagné. Gagné quoi? J'aimerais bien le savoir
_ C'est une histoire qui résonne longtemps après la dernière ligne. Une histoire où pendant quelques jours, les personnes sont en nous. Une histoire aussi douce et cruelle que les contes qui préviennent que la vie n'est pas parfaite...
Nous les menteurs, est un très beau roman, subtil, délicat, poignant.
« Non. Je t’en prie.
Ne pars pas. Ne m’abandonne pas, Mirren, Mirren.
J’ai besoin de toi.
Voilà ce que j’ai envie de dire, de crier. Mais je n’en fais rien. Et une partie de moi voudrait saigner à même le sol du grand salon ou me transformer en une petite flaque de chagrin. »
« Je peux te prendre la main, m’a-t-il demandé.
J’ai devancé son désir.
-L’univers m’a l’air tellement grand, tout à coup, que j’ai besoin de me raccrocher à quelque chose, a-t-il ajouté. »
« Ce premier soir, j’ai pleuré, mordu mes doigts et bu du vin chipé dans la réservé de Clairmont. J’ai tournoyé violemment dans le ciel, folle de rage, j’ai cogné les étoiles pour les décrocher, titubante, le cœur au bord des lèvres. »