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Critiques de Ed Brubaker (539)
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Velvet, tome 3 : L'homme qui vola le monde

Conclusion d'un triptyque haletant au sein d'une enquête d'espionnage rocambolesque. Ed Brubaker maîtrise idéalement son sujet au sein d'une intrigue de laquelle aucun de ses protagonistes ne sort indemne.
Lien : http://www.actuabd.com/Velve..
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Velvet, tome 3 : L'homme qui vola le monde

Noir à souhait grâce à un encrage marqué et une mise en couleur qui fait la part belle à la nuit, L'homme qui vola le monde clôt un triptyque qui a eu le tact de ne jamais trop en faire.
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
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Winter Soldier

Un très bon volume qui nous démontre qu'au delà de la rigidité graphique le scénario en béton vaut à lui seul largement l'achat de cette série dans son intégralité !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Winter Soldier : L'hiver sans fin



Buck Barnes est mort. Enfin... Presque car c'est ce que Nick Fury veut faire croire à tout le monde. 



Pourquoi ? Tout simplement parce que l'ex soldat de l'hiver va faire tout pour retrouver des agents dormants soviétiques réveillés à notre époque. Des soldats qu'il a lui même formés. Sa première piste le mène avec Black Widow en Latverie. Pourront-ils les empêcher de provoquer une guerre ?



Ed Brubaker après avoir repris les rênes de la série Cap'tain America a osé rescuciter l'allié de Cap qui on le rapelle avait disparu au cours de la Seconde guerre mondiale. Pour ce récit, le scénariste s'est entouré de dessinateurs de qualité avec Jackson Juice (Olympus, Mandalay) et Michael Lark (Daredevil, Gotham Central). Une histoire qui plairait aux fans du personnage qui ont suivi le long Run de Brubaker sur le sujet. À noter que l'histoire ne se concentre pas que sur les deux personnages principaux puisque d'autres héros dont je ne vais pas vous dévoiler les noms vont faire leur apparition. 





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Winter Soldier : L'hiver sans fin

Bourré d'action et de révélation, ce dernier chapitre de la vie de Bucky par Brubaker bénéficie d'une excellente équipe et clôt les aventures de Bucky de la manière la plus belle (et tragique) des manières.
Lien : https://www.lescomics.fr/rec..
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Winter Soldier : L'hiver sans fin



Marvel depuis 15 ans a créé une multitude de nouveau personnage, les 3/4 minimum c'est de la merde mais dans les réussites, et les très grandes réussites même, on a le Winter Soldier qui pourtant partait d'une idée de merde en ressuscitant un personnage mort depuis des décennies mais Brubaker en fera la meilleure saga de Cap et la meilleure série des 00's avec Daredevil. C'est donc tout naturellement qu'il allait avoir sa propre série avec la même équipe : Brubaker et Lark.

Pour cette première histoire ça fait dans du classique, il est en duo avec Black Widow à la recherche de super soldat réactivé et ils vont devoir faire équipe avec un savoureux Fatalis et un Fury vénère. Ici c'est surtout les dialogues et la relation entre les 2 personnages qui font que c'est sympa car l'histoire est très basique mais Brubaker fait dans l'efficace et ça donne un bon petit récit porté par le style de Lark qui a réussit à se démarquer de Maleev qu'il copiait au début.



Winter Soldier 6-14



Ça fait oublier la très mauvaise série et le film en bois. Marvel préfère écrire des mauvais script plutôt que d'adapter le travail d'auteur comme Brubaker et malheureusement c'est pas prêt de changer vu le succès. Enfin bref ici on a Black Widow qui se retrouve avec le cerveau lavé et du coup elle est pourchassé par Bucky, mais aussi Cap, Wolverine et Hawkeye et on va aussi croiser Daredevil. Récit ultra efficace et vu qu'on a des perso urbain y a pas de délires à la con, c'est du récit d'espionnage à l'ancienne avec du cassage de bras.
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X-Men - La Collection Mutante, tome 78 : Ge..

La retcon (continuité rétroactive, procédé qui consiste à insérer des éléments dans le passé des personnages) est un procédé que l'on utilise beaucoup dans le comics, et c'est ce que va faire Brubaker dans sa mini série sur les X-Men, Deadly Genesis.

En effet, entre la première équipe des X-Men (Cyclope, Jean Grey, Le Fauve, Iceberg et Angel) et la deuxième équipe (Wolverine, Diablo, Tornade, Le Hurleur...) la publication de la série X-Men avait été interrompue pendant plusieurs année.

Ainsi, l'auteur imagine ce qui s'est passé pendant cette période et nous dévoile de lourds secrets de Xavier. L'équipe Wolvy ne serait pas la première équipe a avoir été envoyé secourir les X-Men originaux sur Krakoa, une autre équipe dont tous les membres sont morts aurait été envoyé avant eux.



Si cette série n'a pas forcément la meilleure presse du monde, j'avoue qu'elle m'a personnellement plutôt bien plu. Brubaker nous sert habilement un récit intéressant qui se place à un endroit où il ne s'était rien passé dans la continuité et donc où tout est possible.

Si la série en six épisodes n'est pas la meilleure série sur les X-Men, elle m'aura tout de même fait passé un bon moment de lecture.
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X-Men - Le Complexe du Messie

Après le "génocide" du gêne mutant plus aucun nouveau-née vient au monde avec des pouvoirs



Jusqu'au jour où le fameux Messi arrive, sens suit une course à qui récupérera ce pauvre enfant qui vient tout juste de sortir du ventre de sa mère. 



L'histoire est vraiment sympathique, mais j'ai beaucoup de mal avec les changements de dessinateur entre chaque chapitre cela me sort de cet ouvrage et je ne suis pas fan du style de ramos que je trouve trop enfantin et pas trop à ça place dans cette histoire...





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X-Men : Genèse mortelle

Un album qui s’adressera en priorité aux fans des X-Men car, passée cette sympathie d’origine, la conclusion de l’intrigue n’intéressera en rien les lecteurs occasionnels.
Lien : http://www.actuabd.com/X-Men..
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X-Men : Genèse mortelle

C'est l'histoire d'un scénariste surdoué à qui Joe Quesada confie la lourde tâche de ramener les X-Men sur le devant de la scène. Ed Brubaker sait écrire des histoires qui frappent l'imagination que ce soit avec Captain America, avec Daredevil ou ses propres créations (Criminal, Fatale). Il semblait donc tout naturel de le charger de cette tâche. Il commence avec une minisérie en 6 épisodes qui sont regroupés dans ce recueil.



L'action commence peu de temps après House of M, la population des mutants a été réduite à sa portion congrue et l'énergie ainsi libérée réveille un mutant qui sommeillait dans un astéroïde. À partir de là certains X-Men (Kurt Wagner, Kitty Pride, Piotr Rasputin, Rachel Summers, Alex Summers) commencent à avoir des hallucinations, Cyclops et Marvel Girl sont fait prisonniers par le mystérieux mutant dans un bâtiment qui leur rappelle vaguement quelque chose, Emma Frost attrape une migraine carabinée suite à un dysfonctionnement de Cerebra, Sean Cassidy aperçoit le spectre de Moira MacTaggert et a un accident d'avion fatal. L'histoire principale est en fait assez linéaire avec le criminel qui fait souffrir les 2 Summers et les autres X-Men qui cherchent à comprendre ce qui se passe et à retrouver le père et sa presque fille.



L'histoire principale est illustrée par Travor Hairsine et son style est passe partout, terne et sans éclat. Il n'est pas mauvais, il est juste fade et passable. Les illustrations sont fonctionnelles sans détails marquants, sans scène d'action qui vous saute aux yeux, sans visage remarquable. C'est fonctionnel, vite oublié et insuffisant pour créer le niveau d'immersion requis.



Chacun des 5 premiers épisodes est complété par un flashback qui introduit un nouveau mutant : Petra, Darwin, Sway et Vulcan (plus un épisode du passé d'Emma Frost). Ces saynètes servent à amorcer un début d'épaisseur à ces nouveaux personnages. Mais elles se révèlent vite trop courtes pour provoquer l'empathie du lecteur et répétitives dans le destin des parents de chacun des protagonistes. Pete Woods illustre ces pages dans un style plus travaillé et plus personnel qui peut ne pas plaire mais qui a l'avantage d'attirer l'attention.



Au final, cette histoire présente beaucoup de défauts. Il est difficile d'accrocher à l'intrigue tellement elle est linéaire et les personnages restent trop lointains pour que le lecteur puisse partager leurs émotions. Les dessins sont très quelconques. Et le fond de l'histoire repose sur l'introduction d'éléments qui artificiels qui viennent entacher Charles Xavier et qui constituent des révélations à posteriori sur les événements du célèbre Giant Size X-Men 1 de 1975 instaurant une continuité rétroactive (retcon) difficile à digérer.



Ce recueil est donc à conseiller aux accros de la continuité qui veulent absolument savoir d'où vient Gabriel Summers (le troisième frère annoncé dans X-Men 23 de 1993 par Fabian Nicieza et qui aurait pu être Adam X).
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X-Men : La chute de l'empire Shiar

Après avoir introduit le troisième frère Summers dans la minisérie X-Men Genèse mortelle]], Ed Brubaker s'installe sur la série mensuelle Uncanny X-Men à partir du numéro 475. Ce recueil regroupe les épisodes 475 à 486 d'Uncanny X-Men.



Juste après sa réapparition, Gabriel Summers s'élance dans l'espace pour aller assouvir sa vengeance contre D'Ken le meurtrier de sa mère. Il croise la route de Cal'syee Neramani (Deathbird, la soeur de Lilandra) et finit par ramener à la vie D'Ken et à l'aider à accéder au trône de l'empire des Shi'ar (une race extraterrestre).



Suite à cette réapparition catastrophique, Charles Xavier (2 jambes valides, mais dépourvu de ses pouvoirs télépathiques) décide de se lancer à sa poursuite pour réparer les pots cassés. Il réussit à s'emparer d'un vaisseau interstellaire et se lance à son tour dans l'espace avec quelques X-Men : Alex Summers (Havok, frère de Gabriel), Lorna Dane (Polaris), Rachel Summers (Marvel Girl, fille d'un Scott Summers d'une autre réalité), James Proudstar (Thunderbird II ou Warpath) et Armando Muñoz (Darwin). Leur route va croiser celle de Lilandra, celle de Korvus (un Shi'ar qui manie une épée imprégnée l'énergie du Phoenix) et celle des Starjammers. Parmi ces derniers, se trouvent Corsair (Christopher Summers, le père de Vulcan), Ch'od, Hepzibah, Sikorsky, Raza Longknife...



Ed Brubaker prend le pari de centrer son histoire sur un petit groupe de X-Men dans un contexte rappelant fortement l'odyssée du cristal de M'Kraan (épopée légendaire signée Claremont & Byrne) pour montrer que Gabriel Summers est là pour longtemps Le résultat est assez convaincant. Les personnages sont fidèles à leur histoire et à leur profil psychologique. La prise de pouvoir par Vulcan n'est ni simpliste, ni facile. Ses traits de caractère les plus déconcertants sont approfondis et expliqué dans la perspective de son histoire personnelle. La culture des Shi'ar est également approfondie. L'aspect space-opera n'est pas négligé sans que l'on tombe pour autant dans un pâle ersatz de Star Wars. Il aurait fallu que Brubaker se concentre plus les interactions des X-Men pour atteindre un autre niveau. Il a beau évoquer les conséquences des actions de Cassandra Nova (personnage créé par Grant Morrison) et les personnages des années 70, cela ne suffit pas retrouver le souffle épique des meilleurs épisodes.



Les dessins sont réalisés par Billy Tan. Il met beaucoup d'application à donner une véritable identité à chaque personnage et à chaque vaisseau. Les membres de la race des Shi'ar présentent une véritable identité graphique. Les décors sont assez fouillés pour que le lecteur se trouve transporté dans une galaxie fort lointaine. Il y a de ci, de là quelques petites erreurs anatomiques (les bras de Charles Xavier) déconcertantes. Les scènes d'action sont percutantes et mettent bien en valeur les pouvoirs de nos mutants favoris. 3 épisodes sont illustrés par Clayton Henry dans un style beaucoup plus fade et moins détaillé. Il s'agit des épisodes consacrés à Vulcan et cela permet à Billy Tan de prendre un peu d'avance sur ses propres épisodes.



Après le ratage de Deadly Genesis, c'est un vrai plaisir que de suivre cette aventure interstellaire rapide et nerveuse, avec la remise en cause et le bouleversement du pouvoir au sein de l'empire des Shi'ar sur la base d'un schéma assez élaboré. Et puis j'ai toujours un gros faible pour Hepzibah qui revient au premier plan dans les épisodes d'après.
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X-Men : Les extrémistes

Ce tome regroupe 2 recueils VO : Blinded by the light + The extremists.



Blinded by the light , épisodes 200 à 204 de la série mensuelle des X-Men. Le scénario est écrit par Mike Carey et le récit fait suite à X-men: Supernovas.



L'histoire se déroule juste après le tome précédent. Les Marauders continuent d'exterminer toute personne venant du futur ou ayant des pouvoirs de précognitions. C'est ainsi qu'ils s'en prennent, entre autres, à Cable et à Blindfold (Ruth Aldine). Ils sont également à la recherche du journal des prédictions de Destiny qui se trouve dans l'école des X-Men. Ce tome comprend plusieurs confrontations entre les X-Men et les New X-Men contre les Marauders.



Attention, cette histoire est à réserver aux lecteurs des X-Men qui en sont à un niveau expert. Les équipes des X-Men se composent de Rogue, Iceman, Lady Mastermind, Cannonball, Omega Sentinel et Mystique (pour les X-Men), de Blindfold, Elixir, Rockslide, Hellion, X-23, Dust, Pixie et Mercury (pour les New X-Men), et de Cyclops, Wolverine, Beast, Emma Frost, Colossus et Kitty Pride (pour les Uncanny X-Men). Et n'oublions pas les Marauders : Vertigo, Riptide, Sunfire, Harpoon, Scalphunter, Malice, Exodus, Tempo, Gambit, Mister Sinister, et j'en oublie sûrement. Il vaut mieux que vous connaissiez tout le monde avant de vous lancer dans cette lecture.



La majeure partie des illustrations est assurée par Humberto Ramos (avec l'aide de Chris Bachalo pour le numéro 200), sauf pour le dernier épisode (Mike Choi et Sonia Oback). Ramos est toujours aussi influencé par les mangas pour le dessin des visages et des individus. Mais il maîtrise de moins en moins bien cette influence, à tel point que plusieurs personnages sont dotés de proportions grotesques : Scott Summers a l'air de sortir d'un stage chez les femmes girafes et les poings de Peter Raspoutine sont plus gros que sa tête. Et un nombre significatif de pages sont dépourvues de tout décor. C'est vrai, c'est un style personnel que je n'aime pas beaucoup. Mike Choi et Sonia Oback s'en tirent mieux dans un registre plus proche du réalisme avec une mise en couleur plus douce qui se marie très bien avec épisode introspectif.



Avec le tome précédent, Mike Carey avait fait une entrée fracassante dans le monde des X-Men donnant un coup de fouet bienvenu à une série sur le déclin. Avec cette histoire, il noie le lecteur le plus patient sous un déluge de personnages et d'évolutions des relations entre eux. Globalement, j'ai eu l'impression d'assister à la mise en place des pions pour le crossover à venir au milieu d'une foule d'individus difficiles à situer (et je ne vous parle même pas des victimes des Marauders). Il surnage de très bonnes trouvailles de scénario : 8 milliards d'individus dans l'esprit de Rogue, une Emma Frost très intelligente et très piquante, les trahisons de plusieurs X-Men, une Kitty Pride toujours aussi enjouée, le pouvoir d'Iceman à son maximum. Le fameux crossover à venir contient la suite de cette série, il s'agit de Le complexe du messie. 2 étoiles.



The etxremists - Ed Brubaker emmène quelques X-Men dans les égouts newyorkais à la recherche de quelques morlocks, pendant que Charles Xavier essaye de retrouver Erik Lehnsherr. Cette partie comprend 5 épisodes (numéros 487 à 491) et fait suite à X-Men : La chute de l'empire Shiar.



Une oracle est décédée chez les Morlocks et elle a laissé derrière elle des écrits prophétiques, parfois contradictoires. Masque (Jack MacNaughton) a décidé de participer activement, voire de provoquer, les événements annoncés dans ces écrits. Il torture Caliban (August Hoffer) pour que ce dernier contacte les X-Men, ce qui doit conduire à des bouleversements qui aboutiront à l'avènement du règne des mutants sous l'autorité de Magneto. Le professeur X dépêche Warpath (James proudstar), Hepzibah et Storm (Ororo Iqadi T'Challa, née Munroe) pour accompagner Caliban et aller enquêter dans les tunnels des Morlocks. Pendant ce temps là Charles Xavier et Kurt Wagner (Nightcrawler) s'embarquent à bord du Blackbird pour suivre la trace de Magneto.



Le plus surprenant à la lecture de cette histoire, c'est son accessibilité. Il n'y a nul besoin de se replonger dans toute la série des X-Men depuis 1963 pour comprendre ce qui se passe, qui sont les personnages et ce qui est en jeu. Bon, d'accord, une notion de la place des mutants dans l'univers Marvel aide un peu à la compréhension. Mais de manière surprenante, Brubaker réussit la gageure de créer une histoire compréhensible tout en référençant des événements et des personnages plus ou moins obscurs (Sentinel O*N*E, Sally Blevins alias Skids, Masque, Barbara Stacey alias Bliss, etc.). L'intrigue est prenante et n'apparaît pas comme du simple remplissage entre 2 événements. La psychologie des héros est raccord avec leur histoire personnelle et chacun a droit à son petit moment sous le projecteur. Il sait même utiliser la claustrophobie de Storm sans pour autant en abuser.



Les illustrations de Salvador Larroca s'accordent très bien avec les scènes dans les égouts et dans les bois. Le travail du metteur en couleur (Jason Keith) est assez sophistiqué. Il utilise sans en abuser l'outil infographique pour rajouter des textures dans les décors ce qui augmente l'effet photoréaliste du style du dessinateur. Larroca a accompli un travail remarquable au niveau du rendu des visages. Les personnages s'en trouvent fortement personnifiés et crédibilisés. Ses dessins sont clairs et facilement lisibles. Les séquences de combats sont bien agencées. Les décors sont détaillés, à l'opposé des fonds interchangeables habituels.



Cette intrigue ne restera peut être pas longtemps dans les annales des mutants, mais elle est agréable à lire, facile à comprendre, détaillée au point d'immerger facilement le lecteur dans les péripéties, et annonciatrice de la création du commando X-Force. 4 étoiles.
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X-Men : Les extrémistes

2007, les mutants meurent à petit feu en attendant leur messie... Les scénaristes Mike Carey et Ed Brubaker racontent à travers deux intrigues la lutte désespérée des X-Men pour leur survie.
Lien : http://www.actuabd.com/X-Men..
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X-men : Messiah Complex

Ce tome contient les chapitres 492-494 d'Uncanny X-men, 205-207 de X-men (actuellement X-men Legacy), 44-46 de New X-men et 25-27 de X-Factor, ainsi qu'une introduction nommée tout simplement Messiah CompleX.



L'histoire commence quand Cerebro détecte la première manifestation d'un pouvoir mutant depuis House of M. Les X-men se mettent immédiatement en route, mais découvrent qu'ils sont les derniers sur le terrain. Les Purifiers de Stryker sont arrivés avant. L'alliance entre Sinister et ses Maraudeurs d'une part, et les Acolytes menés par Exodus aussi. Bizarrement, ils ne se sont pas très bien entendus. Et, apparemment, encore une autre personne.

En fait, dans l'arc précédent de X-men, X-Men, Blinded by the Light, les Maraudeurs se sont activement employés à neutraliser tous ceux qui pourraient avoir des pouvoirs de vision du futur, justement en prévision de ce moment. Ce qui explique pourquoi tout le monde a une meilleure idée que les X-men de ce qui va se passer.



Mais Scott ne se laisse pas abattre. Il demande l'aide de X-Factor (l'agence de détectives mutants), forme une équipe spécialement choisie pour ses pouvoirs de traque (les futurs X-Force), et fait tout pour comprendre ce qui se passe, ce qui va se passer, afin de retrouver et sauver l'enfant.

Quant aux New X-men, il ne leur demande rien, mais ce n'est pas ça qui va les arrêter.



On se retrouve en théorie avec trois camps en présence : les X-men et autres mutants "héroïques", l'alliance Sinister-Exodus, et les Purifiers (qui ont leurs propres alliances). Sauf que dans ces différents camps, il y a des électrons libres, qui ont leur propre agenda et n'hésiteront pas à trahir le moment venu. Nous savons dès le début que Rictor qui "profite" d'avoir été privé de ses pouvoirs dans House of M pour infiltrer les Purifiers - les autres apparaissent comme des révélations que je préfère ne pas livrer tout de suite.

On peut rajouter à cela un Prédateur X, sorte de tyrannosaure-rhinocéros qui a pour unique objectif dans l'affaire de dévorer des mutants, peu importe leur camp.

Autant dire que tout cela devient très compliqué. Sans excès, à savoir que la plupart des développements et retournements de situation réussissent à être inattendus, mais à avoir l'air logique après coup. On n'avais juste pas deviné parce qu'il faut jongler avec une grande quantité de données, et encore plus de données partielles. Et leur enchaînement est bien rythmé, on a le temps de comprendre, pas celui de s'ennuyer. C'est vraiment très agréable à lire.



La fin est globalement satisfaisante, ferme les arcs de scénario ouverts, sauf en ce qui concerne la série X-Factor, où le sort et les motivations de Layla appellent une suite de façon urgente.

Il y a plusieurs morts frappantes, même si ayant lu ce tome après des X-men plus récents, je savais d'avance que la plupart n'ont "pas pris".



Parmi le très grand nombre de personnages impliqués, peu ont la place d'être développés psychologiquement. En général, ils ont juste le droit à être écrits de façon cohérente avec leur caractérisation antérieure et à avoir un ou deux moments de bravoure ou de techniques brillantes dans des combats, c'est tout, et c'est déjà pas mal.

Parmi ceux qui en réchappent, on a le droit entre autres à une évolution de la relation entre Xavier et Scott, ce dernier prenant entièrement son indépendance. Il serait devenu l'unique leader des X-men même sans la fin. Les réactions de Xavier sont intéressantes aussi.

La relation entre Mystique et Rogue offre aussi des passages touchants et cruels, Cable et Bishop ont de l'évolution de personnage (pour ce dernier, je le connais trop peu pour dire si elle est cohérente avec son écriture habituelle).



Les dessins sont agréables, mais les planches de New X-men, dont les dessin est moins réaliste que celui des autres séries, forme une sorte de rupture qui n'a pas bien marché sur moi.
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X-Men Le complexe du messie

Depuis House of M (2005), le nombre des mutants a été réduit à quelques centaines, aucun adolescent n'a manifesté de mutation et il n'est né aucun nouveau mutant. Au début de "Messiah Complex", Professor X détecte la naissance d'un nouveau mutant d'une capacité incommensurable. La course commence entre de nombreuses factions pour savoir qui prendra en charge l'avenir de l'espèce des mutants, pour le préserver ou pour le détruire. Cette naissance signifie que les mutants ne sont plus une espèce en voie de disparition sauf si un groupe l'utilise pour s'assurer qu'il n'y aura plus d'autres naissances. Pour compliquer le tout, il s'avère que plusieurs personnes ont une connaissance partielle du futur, et donc du rôle de ce nouveau né. La lutte pour sa possession sera rude.



Cette lecture réserve beaucoup de bonnes surprises. La première réside dans le fait que même si vous ne connaissez pas tous les personnages, l'histoire garde un sens et elle est compréhensible. La deuxième est que cette chasse au marmot est très bien construite et que les pages se tournent rapidement, sans temps morts, ni longues explications. La troisième tient à la forme retenue. Ce tome comprend un épisode spécial introductif et les épisodes 492 à 494 de "Uncanny X-Men", 205 à 207 de "X-Men", 44 à 46 de "New X-Men" (ce sont les derniers de cette série) et 25 à 27 de "X-Factor", tous initialement parus en 2007. Pour autant, le crossover est construit de telle sorte à ce que les différentes intrigues se développent régulièrement dans chaque épisode, indépendamment de la série concernée, ce qui fluidifie au mieux la narration.



Coté illustrations, le prologue est dessiné par Marc Silvestri (avec une assistance Sheldon Mitchell pour les décors) dans son style toujours aussi dynamique. Les dessinateurs des épisodes d'Uncanny X-Men (Billy Tan) et de X-Factor (Scot Eaton) utilisent un style assez réaliste superbement mis en valeur par la mise en couleurs de Frank d'Armata qui assure une unité visuelle entre les 2 à l'aide d'une palette magnifique. Les épisodes des X-Men sont dessinés par Chris Bacalo qui a fait un effort pour limiter sa propension aux effets cartoon et aux effets abstraits. Par contre, Humberto Ramos (sur New X-Men) continue à abuser des codes des mangas et des proportions anatomiques erronées.



Ce crossover se lit d'une traite (malgré sa pagination conséquente), il introduit plusieurs modifications dans chacune des séries (donc il est indispensable de le lire si vous suivez l'une de ces séries) qui se sont avérées durables. Il figure parmi les meilleurs crossover de Marvel grâce au travail impressionnant de mise en cohérence assuré par l'équipe éditoriale. Il présente le même défaut que tous les crossover : l'action prime sur les personnages qui n'ont que peu de place pour prendre de l'épaisseur.
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X-Men Le complexe du messie

Pas forcément destinée au néophyte, qui risque d’être un peu perdu devant la pléthore de personnages et de factions qui s’affrontent, “le Complexe du Messie” reste néanmoins une grande histoire des X-Men et un récit incontournable pour les fans.
Lien : http://bulles-et-onomatopees..
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X-Men Le complexe du messie

Un scénario dynamique et cohérent qui emporte les différentes séries regroupées ici dans une course poursuite haletante.



Pas de temps mort pour retrouver le nouveau mutant, seule née depuis longtemps… on est entraîné par le scénario et les enjeux.

Même si certains éléments ou personnages ne sont pas explicités ici, on s’y retrouve sans difficultés. Un run plutôt agréable à lire…



Les styles de dessins sont différents avec une préférence pour Marc Silvestri qui crée une ambiance particulière d’entrée de jeux.
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X-Men Le complexe du messie

Un mutant s’éveille, il y a bien longtemps que ça n’était plus arrivé. Il porte en lui l’espoir pour l’espèce mutante mais aussi la peur. Les X-Men, les Maraudeurs menés par Sinistre et les Purificateurs (un groupe d’humains qui a déclaré la guerre aux mutants) sont prêts à tout pour le trouver.

Beaucoup de personnages sont dans ce récit (pour les néophytes, on s'y perd parfois, les combats sont grandioses et un voyage dans le futur est au programme. Le graphisme est de grande qualité, toutefois il y a plusieurs dessinateurs avec des différences de styles importants. Un grand moment des X-Men, à recommander surtout aux connaisseurs, pour les autres, ça donne envie d’en apprendre plus !
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Young Avengers Presents

Young Avengers Presents est un comics en six numéros, six chapitres se focalisant chacun sur l'un des membres du groupe Young Avengers créé par l'excellent Allan Heinberg et le dessinateur Jim Cheung. Différents auteurs et dessinateurs se succèdent ici pour faire vivre un peu plus longtemps ces Young Avengers avant leur grand retour en 2010 dans "La Croisade des Enfants" sous la houlette de leur créateurs.



Patriot :

Petit-fils d'Isaiah Bradley a.k.a "Black"Captain America, il incarne la nouvelle génération des super-soldats made in Marvel. Son histoire intervient ici après la "Civil War" qui a déchiré l'univers des Super-héros. Captain America est mort est Patriot perd la foi en son pays. Sur les traces de Bucky Barnes, il essaye de faire le point sur ce qu'il incarne désormais dans un pays qu'il ne reconnait pas.

Une histoire plutôt anecdotique car l'auteur, Ed Brubaker, n'a pas vraiment le temps d'approfondir le sujet. On l'oubliera donc assez vite.



Hulkling :

Teddy Altman est un hybrid de deux races extra-terrestres : les Skrulls et les Krees mais ayant grandit sur Terre, loin des styles de vies propre à ses deux peuples, il en n'est pas moins humain dans l'âme. Dans ce one-shot concentré sur ce personnage, Teddy va rencontrer son père : Captain Marvel. Là encore, la rencontre est à peine survolée et l'on croise un Captain Marvel revenu d'entre les morts que l'on aura tôt fait d'oublier lorsqu'on ne l'a pas connu avant.



Wiccan & Speed :

Les deux jumeaux de la Sorcière Rouge se retrouvent ici le temps d'un voyage à travers le monde sur les traces de leur mère. L'histoire de Roberto Aguirre-Sacasa est sympa et tente de surfer sur le final d'"Affaires de Famille" mais est bien fade comparé au travail toujours excellent d'Allan Heinberg et Jim Cheung dans "La Croisade des Enfants" qui reprend la même trame scénaristique. Une intrigue donc inutile ici car traitée plus tard. Par contre, j'ai beaucoup aimé les dessins d'Alina Urusov dont le trait accentue le côté "ado" de Wiccan et Speed.



Vision :

Vision rend visite à Cassie Lang pour qui il éprouve des sentiments. Cette histoire met en avant la prise de position de Cassie durant la Civil War ainsi que la relation complexe entre elle et vision. En effet, il est en quelque sorte le fantôme d'Iron Lad, le petit-ami de Cassie.

L'histoire de Paul Cornell est sympa tout comme les dessins de Mark Brooks et font parties des meilleures de ce tome.



Stature :

Alias Cassie Land, fille d'Ant-Man, elle s'est procuré la technologie de son père pour acquérir les mêmes pouvoirs. Elle est donc capable de grandir ou rapeticir à volonté. Cette fois, Cassie rapeticie à vu d'œil, son pouvoir étant lié à ses émotions. Lors d'une confrontation avec l'un de ses ennemis, elle a accidentellement blessé son beau-père et s'en veut terriblement. Ses amis vont alors tout faire pour la réconforter.

En décalage avec ce que l'on a pu voir de Cassie dans la précédente histoire, j'ai moyennement accroché.



Hawkeye :

Alias Kate Bishop, va croiser celui dont elle porte aujourd'hui le nom et utilise l'arc : Hawkeye lui-même (Clint Barton a.k.a Œil-de-Faucon). Aujourd'hui connu sous le nom de Ronin, c'est un des nombreux Super-héros que l'on croyait mort et qui ne l'ai pas…

Le plus intéressant ici c'est l'exploration par Matt Fraction des relations entre les différents membres des Young Avengers. Une bonne histoire qui élève le niveau de cette petite série.



A réserver aux fans des Young Avengers sinon vaut mieux en rester aux séries principales les concernant !
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