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Critiques de Eduardo Mendoza (346)
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La ville des prodiges

Fantastique chronique de la ville de Barcelone allant de la fin du 19eme siècle au début du 20eme.

Le personnage principal est onofre Bouvilla parti conquérir la ville et la vie, la vraie vie, celle dont on profite lorsque l'on détiens le pouvoir et l'argent.

Et il y parviendra.

Roman d'une densité hors du commun par la richesse des faits rapportés, par l'épaisseur des personnages sans oublier les situations tantôt mélodramatiques, tantôt loufoques.

Roman frisant presque la perfection !

Enfin ce n'est que mon avis !
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La ville des prodiges

Onofre Bouvila, paysan catalan, va accomplir le prodige, entre les deux expositions universelles de 1888 et 1929 à Barcelone, de devenir un riche industriel dans une ville ravagée par la pauvreté : un (anti) héros sans scrupule qui sort tout droit des romans picaresques du XVIème siècle, parachuté dans une Barcelone grouillante, entouré de personnages louches, répugnants et malhonnêtes ...

Un roman loufoque truffé de références historiques et politiques dépeignant la décadence et l'évolution de Barcelone vers la fin du XlXème et le début du XXème siècle, et qui, petit à petit, se transforme en une ville moderne. Très pittoresque !!!
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La ville des prodiges

Que dire de plus que l'excellent résumé du livre fait par l'éditeur qui devrait inciter le lecteur à se plonger dans cette fabuleuse aventure d'un jeune paysan pauvre qui, à la force du poignet, va gravir les échelons de la société catalane pour se retrouver à la tête d'un véritable empire ,bien mal acquis il est vrai car notre héros, Onofre Bouvila, comme les personnages principaux des romans picaresques espagnols n'est pas un chantre de la vertu et n'hésite pas à bafouer les lois pour parvenir à ses fins.

Ce qui est remarquable, c'est que l'auteur réussit le tour de force d'émailler son récit de faits historiques et retrace l'histoire de Barcelone de la fin du 19ème siècle jusqu'au début du 20ème, entre les deux expositions universelles qui ont contribué au renom de la capitale catalane.

Intelligent, érudit, parfois plein d'humour, le récit met en scène des personnages plus pittoresques les uns que les autres dont on suit l'évolution avec délectation.

Un seul défaut dans ce texte, c'est parfois la linéarité du récit qui élimine les paragraphes et demande une attention soutenue à son lecteur.

Il n'en demeure pas moins que le roman est excellent et doit être chaleureusement recommandé à tous les amoureux de Barcelone, mais aussi aux amateurs de grandes épopées romanesques et historiques.
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La ville des prodiges

Cela se passe a Barcelone et c'est un bien beau livre ,avec une belle épopée qui tient le lecteur en haleine mais qui fait aussi découvrir la ville!
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La ville des prodiges

La ville des prodiges : joli titre que celui choisi par Eduardo Mendoza pour ce roman dont l'un des personnages principaux est Barcelone, sa ville natale. C'est d'ailleurs ce qui a motivé mon choix de lecture. J'aime cette ville cosmopolite, colorée et joyeuse... Mais je m'attendais à autre chose qu'à ce que j'ai lu...

Suis-je complètement passée à côté de mon pacte de lecture ? Pas tout à fait...

Barcelone est bien là et je dois rendre hommage à l'auteur pour la précision et la richesse des détails qui jalonnent le roman et évoque l'histoire de la ville depuis la 1ère Exposition universelle, inaugurée en grandes pompes le 8 avril 1888 après moult péripéties auxquelles l'auteur nous fait activement participer car le récit et les descriptions qu'il nous livre regorgent de détails pittoresques. J'ai également découvert les liens très forts qui liait Barcelone et le courant anarchiste et par contre-coup j'ai mieux compris la lutte farouche et désespérée que va livrer la ville contre l'armée franquiste en 1939. De même, j'ai compris l'origine de l'opposition architecturale très marquée qui existe entre la vieille ville prisonnière de ses murailles et l'Ensanche, la ville nouvelle qui va devenir le quartier élu par la bourgeoisie et faire l'objet d'une spéculation immobilière éhontée à la fin du XIX ème siècle.

Mais un roman n'est ni un essai ni un livre documentaire et là où le bât blesse, c'est que l'histoire qui est contée fort longuement (500 pages) dans ce roman m'a vite lassée... Son héros principal Onofre Bouvila avait pourtant tout pour me séduire. Un destin hors du commun : celui d'un petit paysan venu des terres arides de Catalogne et qui va se hisser à force d'intelligence, de manipulation et de coups tordus pouvant aller jusqu'au crime, au rang des grandes fortunes d'Espagne ! Ce personnage aurait donc pu être une sorte d'anti-Donquichotte qui m'entraîne dans des aventures rocambolesques et épiques. Mais il n'en a rien été... La raison ? Ce personnage a manqué pour moi de crédibilité, de puissance et de charge émotionnelle. Ses revirements, ses contradictions, ses états d'âme ne sont pas préparés, ni évoqués avec beaucoup de doigté. Faut-il mettre en cause uniquement le style de l'auteur ? Difficile de juger avec clairvoyance dans un livre traduit. En tout cas, ce qui est sûr c'est que je ne suis pas sentie emportée par la plume de l'auteur ni par la trajectoire de vie d'Onofre

Si l'on ajoute à cela de multiples digressions sans véritable accroche avec le récit, on comprendra que j'ai vu arriver avec soulagement la fin des aventures d'Onofre Bouvila...
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La ville des prodiges

Le début m'a plu avec la Barcelone de la fin XIX s et la débrouillardise du héros. Puis je l'ai abandonné dans son ascension sociale à mi parcours, trop ambitieux, pas attachant.
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La ville des prodiges

Le roman se construit comme une grande fresque relatant l’ascension vertigineuse d’Onofre Bouvila, un jeune homme de la campagne catalane, prêt à tout pour réussir dans la grande ville où il débarque. C’est alors l’occasion de restituer Barcelone entre deux dates particulières : 1888 et 1929, toutes deux dates d’une exposition universelle. Quel plaisir alors de déambuler dans la cité qui se restitue sous nos yeux et d’entrer dans une multitude de d’endroits : les vielles auberges insalubres, les maisons aristocratiques, les grands chantiers, les théâtres, les lieux de débauches. Et puis c’est l’occasion de croiser une foule de personnages haut en couleur : des ouvriers fraichement immigrés du fin fond de la Catalogne, des anarchistes convaincus, des opportunistes prêts à tout, des aubergistes travestis, des assassins séduisants, des bourgeois pétris de leurs codes… Eduardo Mendoza nous emporte et nous donne envie d’aller se perdre dans les rues du vieux Barcelone.

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La ville des prodiges

c'est ouf, c'est fabuleux, c'est grandiose, c'est une apothéose, c'est osé, c'est déculotté.

Il suffit d'ouvrir, de croire, d'ouvrir les yeux, de tenir la main de Mendoza et hop...

Tout les livres qui sont paru après sur Barcelone, sur l'aspect gothique, sur la magie de l'air etc viennent de ce roman. Enfin bon, c'est ce que j'en dis, j'suis pas expert en romans Barcelonnais, même si je trouve que c'est vraiment une chouette ville pour un décor de roman. Ca change de New-York, de Londres ou de Paris. Bon, ce n'est pas non plus un guide touristique. Faudrais pas que je vous trompe. C'est un roman, pour l'histoire faite confiance aux autres Babeliotophiles ( on dirait le nom d' une espèce d'insectes inconnus - ben c'est nous, lecteurs compulsifs qui aimons déféquer nos lectures sur la toile) , ils se débrouillent très bien pour la résumer. En un mot allez foncez vous ne serez pas déçu du voyage...



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La ville des prodiges

C'est à Barcelone que j'ai eu la chance de lire La Ville des Prodiges, et cela a certainement contribué à me faire apprécier ce livre dont la cité catalane est le héros principal.

A travers l'histoire d'Onofre Bouvila, homme sans scrupules qui se construit un empire à partir de rien, Mendoza nous raconte l'histoire de Barcelone entre les expositions universelles de 1888 et 1929, période qui correspond à l'extension de la ville hors de ses murailles et au développement d'une ville moderne.

Les détails historiques, très didactiques, sont riches. Peut-être un peu trop, car ils nuisent parfois au rythme du récit qui se voit relégué au second plan. Ils aident cependant à comprendre Barcelone et les tensions de la Catalogne moderne.
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La ville des prodiges

Un roman picaresque comme on en lit peu (surtout écrit au XXème siècle). A travers le parcours de son héros, Mendoza nous fait explorer plusieurs époques (de l'exposition universelle de Barcelone à la guerre civile) et nous décrit une ville de Barcelone, terriblement vivante, envoutante et puissante.

Un récit puissant, passionant. J'ai adoré.
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La ville des prodiges

Je n'ai pas aimé ce livre.

Si, pour l'auteur, les prodiges proviennent du fait qu'un " petit " malfrat devienne un " grand " malfrat en faisant tuer, en passant, ses alliés et amis lorsque ceux-ci ne lui servent plus à rien ou le gênent dans son ascension, alors, je ne sais pas ce que " prodige " veut dire.

J'ai navigué dans les bas-fonds où se complait le " héros " et je n'ai pas apprécié.

Si riche soit-il, il reste un pauvre " hère ", psychologiquement parlant.

Répugnant, ce personnage !
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La ville des prodiges

Onofre Bouvila est un adolescent pauvre originaire de la campagne qui arrive à Barcelone à la fin du XIXe siècle pour y travailler. Il devient entre les deux Expositions Universelles de cette ville l'homme le plus riche du pays grâce à des affaires turbulents.
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La ville des prodiges

Onofre Bouvila très tôt quitte sa campagne et ses brebis pour le rêve de la grande ville, synonyme de grande vie. Barcelone, le rêve d’un gamin de 13 ans venu chercher gloire et fortune, à défaut de faire du fromage de brebis et de patauger en culotte courte dans la boue. Et en cette année 1888, c’est l’effervescence en Catalogne avec la première exposition universelle, l’occasion pour Barcelone de devenir grande, populaire, magique et de montrer à ses chiens qui gouvernent à Madrid que même sans le fric proposé, Barcelone sera naître – quitte à s’endetter pendant des décennies.



Le roman s’achève 900 pages après (pour mon édition mini-format, 500 pour les autres) avec une nouvelle effervescence en Catalogne pour sa seconde exposition universelle de 1929. Entre ses deux évènements majeurs qui transformèrent Barcelone, je suis le parcours d’Onofre, du gamin paysan au riche mafieux qu’il est devenu. Mais ce héros qui n’en est pas vraiment un, tant il parait avoir des mœurs douteux, un caractère arriviste et n’hésitant pas à tuer, sans scrupule ni remord, qui se mettra en travers de son chemin est si exécrable qu’en fait la véritable héroïne de ce roman foisonnant de richesses et de découvertes historiques est Barcelone.



Alors, oui, il y a beaucoup de digressions historiques dans l’histoire de ce livre. Elles cassent peut-être le rythme mais elles n’ennuient jamais, tant la plume d’Eduardo Mendoza glisse le long du temps et des grands moments de l’Histoire. Ces apartés foisonnent de détails sur ces deux expositions universelles, mais aussi sur le début du cinéma, de l’électricité, des hélicoptères, bref tout ce qui fait de notre vie celle qu’elle est actuellement. Le progrès ne s’arrête pas et ce n’est pas Onofre Bouvila qui ira à son encontre. Bien au contraire, il le porte à bout de bras et de pesetas, toujours prêt à magouiller pour le faire avancer, pour peu qu’il y sente son intérêt et perçois quelques revenus supplémentaires, même mafieux.



En fait, je destine ce livre à toutes celles et ceux qui veulent découvrir la capitale catalane, qui naquit réellement de ses fondements à cette première exposition universelle. Toute son architecture, tout son caractère, toute sa vie, découlent de ces deux événements majeurs et « la ville des prodiges » est ainsi un vibrant hommage à Barcelone, le thème principal essentiel et incontournable de ce roman. Tu verras ainsi l’ébauche de son architecture actuelle, tu visiteras aussi bien les bas-fonds, que les quartiers haut-bourgeois, tu comprendras son caractère et quand tu boiras quelques cervezas à la terrasse des cafés barcelonais cette été, tu imagineras le Bison assis à la table d’à côté, une bière fraîche, les jambes croisées et le regard matant les épices catalanes virevoltant de leurs jupes d’été sur le chemin de la plage… D’ailleurs, est-il Real de Madrid ou FC Barcelone, je crois qu’il se pose toujours la question, et que tant que la réponse ne lui viendra pas à l’esprit, il continuera de mater les catalanes en buvant des bières à l’ombre des terrasses de cafés.
Lien : http://leranchsansnom.free.f..
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La ville des prodiges

Une Barcelone authentique celle qui nous transporte et celle qui nous émeut
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La ville des prodiges

Remonter le temps pour assister à l’essor d’une ville, c’est ce que propose ce livre plutôt bien réussit. Barcelone est encore une ville inconnue à l’échelle mondiale lorsqu’elle s’apprête à organiser l’Exposition universelle de l’année 1888. Chicago fera une apparition fracassante sur la scène internationale à l’occasion d’un évènement similaire (en 1893) et le roman très documenté "Le diable dans la ville blanche" d'Erik Larson en avait retranscrit l’ambiance. Ici le contexte est légèrement différent puisque Barcelone possède déjà, au moment de l’organisation de l’exposition, un passé riche à l’inverse de Chicago. Mais c’est une ville qui s’est un peu endormie, son destin étant un peu lié au déclin de la puissance du royaume espagnol.

Le héros de ce roman feuilletonesque débarque dans la ville au moment de l’exposition et va connaître une évolution prodigieuse l’amenant à être un des hommes les plus importants du pays, en partant de rien. Le livre retrace ainsi de manière linéaire et captivante la déroulement de cette ascension. Au-delà des évènements politiques et historiques qui servent de décor à la trame narrative, ce livre questionne sur la place laissée à nos ambitions et aux sacrifices nécessaires pour y arriver.
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La ville des prodiges

Onofre Bouvila a 13 ans quand il débarque à Barcelone, fuyant les désillusions de la vie campagnarde. Parti de rien, grâce à la ruse, à son charisme et à son absence totale de scrupules, il va devenir l'homme le plus riche d'Espagne, Il ne recule ni devant les commerces et trafics véreux, ni devant la corruption à grande échelle, l'intimidation ou le crime. Déloyal, gorgé de plaisirs et de vanité il échoue dans son épanouissement sentimental et existentiel.

L'histoire se déroule entre 1888 et 1929, dates des Exposition Universelles de Barcelone, et, en même temps que le parcours d'un homme, c'est l'occasion de découvrir l'émergence d'une cité, son développement économique et politique, à travers ses bas-fonds et ses intrigues, l'essor du banditisme accompagnant celui du capitalisme.



Cela pouvait être assez drôle de lire ce livre dont Barcelone est l'un des deux principaux personnages, à l'heure des événements politiques espagnols actuels. En effet, l'opposition entre la Catalogne et le gouvernement ne semble pas dater d'aujourd"hui…



J'attendais un roman historique, j' ai été servie. Et certes, je ne me suis pas totalement ennuyée, cependant j'ai eu du mal à m'intéresser aux entreprises de cet homme chez qui rien n'est à sauver. Quant à l'épopée barcelonnaise, la recherche du détail n'empêche pas l’éparpillement et une certaine superficialité. J'ai souvent pensé au Parfum de Patrick Süskind, mais avec des regrets : mon attente a été déçue par quelque chose de besogneux, un manque de folie et d'inventivité derrière la profusion.
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La ville des prodiges

Onofre Bouvila fils de paysans catalans débarque à Barcelone en 1888 pour y faire fortune il va découvrir a ses dépens que la vie n'est pas cousu de fil rose, Onofre est un arriviste qui est prêt a tout pour se faire une place dans la cité comtale. Il deviendra un homme riche,puissant et impitoyable grandissant au rythme de sa ville

Dans ce livre, vous découvrirez aussi l’évolution de Barcelone au fil du temps.

Pour part, moi qui adore Barcelone j'ai adoré ce livre.



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La ville des prodiges

Onofre Bouvila, fils de paysan, fuit sa condition en allant chercher fortune à Barcelone. Nous sommes en 1888, la première Exposition Universelle va s'ouvrir et la ville est en pleine effervescence industrielle et urbaine.

Nous allons suivre le parcours de cet homme jusqu'en 1929, date de la 2ème exposition universelle.

Perdant son innocence, il commettra de nombreuses vilennies quite à écraser ses proches. D'audaces en crapuleries, Onofre va alors gravir les échelons de la richesse en même temps que grandit la cité de Barcelone.



Roman à la forme picaresque, l'anti-héros sans scrupules reflète le mal d'une société atteinte dans ses fondements : corruption, criminalité, vices, lutte de pouvoir, ... On pourra même noter un petit côté Rastignac dans son personnage de jeune homme ambitieux qui atterit dans une pension sordide d'où il prendra son envol.

Roman politique aussi qui dénonce la dictature et les mouvements extrémistes, comme les anarchistes.

Mais roman historique également où Barcelone apparait aussi comme un des personnages que nous voyons évoluer, grandir et se perdre à l'image du héros.

La lecture est passionnante, jamais ennuyeuse et les nombreuses digressions chronologiques et historiques éclairent le récit et le contexte historique et social. L'humour omniprésent allège le récit du constat navrant fait sur la société catalane.

Sous le prétexte d'un destin hors-norme, Mendoza nous offre la vie de Barcelone, son histoire, ses habitants qui façonnèrent les temps modernes en supportant le progrès d'un siècle en marche.
Lien : http://legrenierdechoco.over..
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Le dernier voyage d'Horatio II

Horatio II est le commandant d’un vaisseau spatial où tout va de travers. Il ne sait pas trop combien de temps durera le voyage car il n’en connaît pas la destination. Le ravitaillement est ...
Lien : http://toutpeutarriver.wordp..
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Le dernier voyage d'Horatio II

Étrange histoire que celle de ce Dernier voyage d’Horatio II. Étrange et pas vraiment agréable. Eduardo Mendoza, duquel j’ai pu apprécié les récits burlesques comme Le mystère crypte ensorcelée, se lance cette fois-ci dans une nouvelle direction tordue. Et il ajoute l’élément science-fiction. Les amateurs inconditionnels de l’auteur aimeront peut-être mais le mélange n’est pas à mon gout. Le capitaine Horatio a l’air perdu, indécis, il ne semble pas savoir quoi faire la moitié du temps. Il faut dire que sa mission est plutôt nébuleuse : il dirige son vaisseau spatial dans une direction vague, sans but précis, car il attend des ordres formels qui devraient venir à tout moment. Il est appuyé d’officiers incompétents pour s’occuper de passagers inusités qui forment un groupe très hétéroclite (des Délinquants, des Femmes dévoyées et des Vieillards imprévoyants !). Évidemment, dans leurs pérégrinations vers leur destination inconnue, ils rencontrent des difficultés aussi incroyables les unes que les autres. Je dirais peut-être même rocambolesques, invraisemblables…



Quelques moments drôlasses ne suffisent pas à compenser pour une intrigue nébuleuse, voire déficiente, et des personnages peu attachants. Ils auraient pu tous mourir et ça m'aurait laissé indifférent. Le roman me fait plutôt penser à une immense coquille vide. C’est comme si l’auteur s’était : « Hey ! J’écrirai une histoire comique qui se déroule sur un vaisseau spatial ! » Quoique, même si j'utilise le terme comique, je n'ai jamais vraiment ri. Ni même souri. Dans tous les cas, il a écrit son histoire à l’envers, il faut commencer par trouver une histoire et décider du style après. Du moins, c’est ainsi que je perçois les choses. Bref, une monumentale perte de temps.
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