Citations de Elen Brig Koridwen (35)
Rien d'étonnant que Michel-Ange ait deviné que le monde serait sauvé par une femme. C'est seulement faire preuve de bon sens !
Livre IX - Chapitre 6
"La silhouette d'un robot couvert de poussière émergea alors de la brèche : Eskulap, le cybermédecin qui avait été gardé à l'abri dans le donjon, se fraya un passage au milieu des éclats de schiste. Gisant sur sa civière, Élie reprenait lentement conscience. Un Auriste se rua vers elle, mais un scalpel apparut au bout de l'un des bras du robot ; en quelques gestes précis, Eskulap pratiqua sur le terroriste une appendicectomie éclair et déposa dans la main de son patient hagard le petit trophée sanglant. Poussant un vagissement d'horreur, l'homme plaqua les mains sur l'incision pour retenir ses viscères et courut s'évanouir derrière ses camarades.
- Pouquoi ce fou s'est-il sauvé avant que je l'aie suturé ? demanda le cybermédecin, prenant les Sages à témoin. Il va torpiller mon taux de réussite opératoire !"
Livre VI - Chapitre 4
"Au début, Élie put ménager sa voix : Fulcania lui offrait « L'Alchimie et les Alchimistes » par Louis Figuier, un auteur du XIXe siècle ; et les deux théologiens, leurs propres livres de prière datant au moins du XXe... Incapable de feindre une bruyante extase, Élie embrassa le trio bibliophile – se gardant bien de révéler qu'en bonne enfant du XXIe, elle n'avait jamais lu que des formats Librus ! Incluant la lecture vocale et la gestion automatique des droits d'auteur, ce progrès historique avait sonné le glas des éditions papier. Mais ayant ouvert « L'Alchimie et les Alchimistes » pour tourner quelques pages d'un index perplexe (comment avait-on pu se satisfaire d'une commande aussi primitive ?), la petite fille dut finalement admettre que ces antiquités possédaient un certain charme."
Pat avait déjà révélé à la voyante - qui n'aurait pas dû en avoir besoin - une masse indécente de détails personnels : son enfance, la mort de ses parents, les problèmes de Béryl... Braquant sur lui des yeux de hibou empaillé, la vile séductrice le questionnait à présent sur le quotidien d'un apprenti charpentier.
La valeur d'un homme tient dans sa capacité à donner et non dans sa capacité à recevoir.
« La valeur d'un homme tient dans sa capacité à donner et non dans sa capacité à recevoir. » Albert Einstein
Ces femmes de pouvoir, ordinairement maîtresses d’elles-mêmes jusqu’au bout des ongles, agitent leur rose avec frénésie, crient, bondissent, frétillent sur leur siège. Elles se disputent chaque Divin comme s’il n’était plus seulement question de se faire « masser », mais de préempter la dernière poignée d’hommes disponibles sur Terre.
Le seul problème, ce sera de faire accepter aux étalons de se laisser « bichonner » par lui et son pote. Les hommes sont tellement bornés sur ce plan-là ! On dirait vraiment qu’ils se croient en danger de viol…
Elle a rameuté une vingtaine de ses camarades de fac en leur promettant un moment inoubliable. Un peu de tout à la fois : le plaisir de se rincer l'œil sur des mâles de premier choix, la découverte d'un loisir plus enviable que des soirées sushis devant Le bonheur est dans le pré, et en prime, pourquoi pas ? la perspective d'une étude sociologique sur le rôle de l'homme-objet dans l'Occident de demain.
Pourquoi donc les hommes, au lieu de jouir de leur glorieux statut d'homo sapiens, se rêvent-ils homo erectus du matin au soir, oubliant que ce terme prometteur se réfère à la posture des premiers hominidés : debout sur les pattes arrières ?
Même l'intimité conjugale finit par être un tue-l'amour.
Reste donc à convaincre ces oiseaux rares de défiler comme des coqs, sinon comme des poules, sur le podium que Louise a fait construire dans le salon de réception. Il sera revêtu d'un tapis rouge : à tout seigneur, tout honneur, s'apprête-t-elle à proclamer afin d'amadouer son cheptel.
Rien à faire, les hommes sont des boucs en rut !
L'aptitude masculine à se faire prendre au dépourvu est un phénomène très réjouissant. Ah, les hommes ! Ils ne voient jamais rien venir, en particulier ce qu'une femme considère comme évident.
Alors, je l’affirme : louer Dieu, ce n’est pas croupir avec ostentation dans une pratique religieuse sinistre et intolérante ; c’est aimer la vie avec élan, reconnaissance, et goûter sans lésiner les beautés de la Création !
Les hommes sont des paons. Aussi coquets que des femmes folles de leur corps, quoi qu’ils en disent.
Tout ce qu’elle pourra faire, c’est enfoncer le clou à chaque occasion. Pour prouver sa bonne foi le cas échéant, elle a fait truffer ses murs de caméras de surveillance, et archivera les vidéos de ses sempiternelles instructions : « Au bonheur des dames ne donne en aucun cas dans le proxénétisme, mais exclusivement dans le massage très chic.
La sensation est un régal…
Son regard est plus scrutateur que jamais. Un faucon prêt à fondre sur elle et la mettre en pièces…