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Citations de Elen Brig Koridwen (35)


Ces femmes de pouvoir, ordinairement maîtresses d’elles-mêmes jusqu’au bout des ongles, agitent leur rose avec frénésie, crient, bondissent, frétillent sur leur siège. Elles se disputent chaque Divin comme s’il n’était plus seulement question de se faire « masser », mais de préempter la dernière poignée d’hommes disponibles sur Terre.
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Les hommes sont des paons. Aussi coquets que des femmes folles de leur corps, quoi qu’ils en disent.
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Tout ce qu’elle pourra faire, c’est enfoncer le clou à chaque occasion. Pour prouver sa bonne foi le cas échéant, elle a fait truffer ses murs de caméras de surveillance, et archivera les vidéos de ses sempiternelles instructions : « Au bonheur des dames ne donne en aucun cas dans le proxénétisme, mais exclusivement dans le massage très chic.
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La sensation est un régal…
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Le seul problème, ce sera de faire accepter aux étalons de se laisser « bichonner » par lui et son pote. Les hommes sont tellement bornés sur ce plan-là ! On dirait vraiment qu’ils se croient en danger de viol…
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Elle a rameuté une vingtaine de ses camarades de fac en leur promettant un moment inoubliable. Un peu de tout à la fois : le plaisir de se rincer l'œil sur des mâles de premier choix, la découverte d'un loisir plus enviable que des soirées sushis devant Le bonheur est dans le pré, et en prime, pourquoi pas ? la perspective d'une étude sociologique sur le rôle de l'homme-objet dans l'Occident de demain.
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Pourquoi donc les hommes, au lieu de jouir de leur glorieux statut d'homo sapiens, se rêvent-ils homo erectus du matin au soir, oubliant que ce terme prometteur se réfère à la posture des premiers hominidés : debout sur les pattes arrières ?
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Même l'intimité conjugale finit par être un tue-l'amour.
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Reste donc à convaincre ces oiseaux rares de défiler comme des coqs, sinon comme des poules, sur le podium que Louise a fait construire dans le salon de réception. Il sera revêtu d'un tapis rouge : à tout seigneur, tout honneur, s'apprête-t-elle à proclamer afin d'amadouer son cheptel.
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Rien à faire, les hommes sont des boucs en rut !
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Son regard est plus scrutateur que jamais. Un faucon prêt à fondre sur elle et la mettre en pièces…
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La nature humaine n’est pas toujours pétrie de bonté désintéressée. Le simple fait d’éprouver de la gratitude lui semble risqué, un peu comme de mettre le pied dans un piège. De la reconnaissance à l’affection véritable, il n’y a qu’un pas. Louise aime bien son oncle, mais bon, chacun chez soi et pas d’obligations mutuelles. Le financement de Au bonheur des dames, ce n’est pas de la charité, c’est du business.
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L’habit fait le moine aux yeux des gens, tu le sais ; alors passez d’abord par la case boutiques. Fie-toi à Cynthia, ma Loulou, elle a de l’expérience.
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Les autres amateurs de chair fraîche sont des vieux porcs ; lui, un gentleman encore dans la force de l’âge, amoureux de la beauté et prisant la compagnie de jeunes intelligences.
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Les bonnes adresses s’arrachent plus vite que des concessions au Klondike pendant la ruée vers l’or. Celles qui restent sur le marché plus d’une demi-journée ont un « loup », et Louise en a déjà débusqué une telle meute qu’elle pourrait monter un élevage ; cela va de la soupente désaffectée avec eau courante en direct du toit, au charmant petit hôtel particulier en fond d’impasse grevée d’un droit de passage – en faveur, bien entendu, d’un marchand qui y fait décharger à toute heure des pianos à queue. Et ne parlons pas du loft de rêve… jusqu’au soir, où le rez-de-chaussée verrouillé se révèle être une maison close.
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Les hommes sont naturellement sous-doués lorsqu’il leur faut communiquer avec la gent féminine.
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Ce que les hommes font subir aux femmes, payées ou non, est... dominateur.
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Les femmes d'aujourd'hui n'ignorent pas que leur dose d'émoi, elles sont condamnées à la puiser dans des romances à l'eau de rose ou érotiques, leur seule source inépuisable de plaisir. En dehors des sex-toys, bien entendu.
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L'amour. Oui, bien sûr, ça fait gamberger les femmes. Seulement, en dehors de rares veinardes et de quelques utopistes, aucune n'ignore qu'elle ne connaîtra pas le « grand amour » dont parlent les romans. Ou alors, qu'il ne durera que le temps de la conquête. Toutes les filles qui ont deux sous de jugeote savent que ce n'est pas pour rien que les contes de fées s'arrêtent net à la formule « ils se marièrent et ils eurent beaucoup d'enfants. » Un conte ne va pas expliquer la retombée de la passion, l'habitude, la fatigue, l'usure. Ni reconnaître que le prince, et la princesse aussi bien, vont finir par considérer comme acquis de posséder l'autre, ce qui lui fera perdre le plus gros de son sex-appeal.
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...Les femmes travaillent, de nos jours. Elles sont indépendantes. De plus en plus souvent cadres supérieurs, universitaires, ingénieurs, dirigeantes de grandes entreprises. Compter sur l'argent d'un homme n'est plus aussi naturel, vois-tu !
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