Citations de Elena Armas (144)
-Je l'ai pratiquement virée de mon bureau alors qu'elle avait fait l'effort de m'offrir un cadeau.
La voix d'Aaron était dure à présent.
-Un putain de cadeau de bienvenue.
J'ai ouvert les yeux juste à temps pour le voir tourner la tête dans ma direction. Nos regards se sont croisés.
-Comme le gros con que j'avais annoncé que je serais, je l'ai chassée. Depuis, je regrette ma réaction chaque fois que cette scène me traverse l'esprit. Chaque fois que je la regarde.
Il n'a même pas cillé pendant qu'il parlait, me regardant droit dans les yeux. Et je ne pense pas l'avoir fait non plus. J'avais sans doute même cessé de respirer.
-Tout ce temps gâché si bêtement... Tout le temps que j'aurais pu passer avec elle.
Un monde parfait où la vie suivait un cours ordonné et idéal n'existait pas. La vie était désordonnée et souvent difficile. Elle n'attendait pas que l'on soit prêt ou que l'on anticipe les bosses sur le chemin. Il fallait s'accrocher au volant et continuer d'avancer en essayant de trouver sa voie. Et c'était ce que j'avais fait. Ce qui m'avait conduite là. Pour le meilleur et pour le pire.
-Ensuite, il y a la façon dont il te regarde depuis que nous sommes arrivés.
Quoi ?
-Ça doit faire, quoi ? Deux heures. Et il n'arrête pas de te mater. Il suit le moindre de tes mouvements, comme si tu laissais dans ton sillage des arcs-en-ciel et des traînées de paillettes. Je serais écœurée si je n'étais pas moi-même amoureuse.
-Tu n'es plus seule désormais. C'est toi et moi, maintenant. On est dans le même bateau, et on va y arriver.
-Ou peut-être qu'on devrait revoir des trucs plus basiques, comme ma couleur préférée, le film qui me fait pleurer ou ce dont j'ai le plus peur.
Aaron s'est dégonflé sur son siège.
J'ai ouvert la bouche, mais il a levé la main pour m'interrompre.
-La couleur corail. P.-S. : I Love You. Et les serpents ou tout ce qui y ressemble de près ou de loin.
-Est-ce que j'ai ton attention ?
-Tu n'as pas besoin d'en faire autant.
Il a baissé les grandes pages imprimées en noir et blanc d'un geste vif.
-Tu auras toujours toute mon attention, Catalina.
Parce que quand je prendrai enfin tes lèvres, il ne sera plus question de faire semblant. Je ne te montrerai pas ce que ce serait si tu étais à moi.
Je te montrerai ce que c'est. Et je ne chercherai pas à te prouver à quel point tu te sentirais bien si j'étais à toi. Tu sauras déjà que c'est le cas.
-Comment puis-je avoir la sensation que tu ne brises le cœur alors que tu n'es même pas encore à moi ?
-Quand il y a un obstacle sur le chemin et que tu tombes, je tombe avec toi. On se bat pour
traverser les épreuves ensemble.
-Je veux ton cœur, Catalina.
[…]
- Je le veux pour moi, tout comme je t'ai donné le mien.
- Je te donnerai le monde, a-t-il dit contre ma bouche. La lune. Les putains d'étoiles. Tout ce que tu demanderas sera à toi. Je suis à toi.
-J'ai cette sensation de plénitude quand tu es dans mes bras. Cette sensation d'avoir trouve mon foyer en toi.
- Quand je t'embrasserai enfin, tu ne douteras pas un seul instant que tout cela est réel.
— J’ai cette sensation de plénitude quand tu es dans mes bras. Cette sensation d’avoir trouvé mon foyer en toi.
Certaines personnes affirment que la plus belle preuve d’amour qu’elles ont reçue est un poème écrit à leur attention, une chanson ou une déclaration spectaculaire. Mais en cet instant, alors que j’étais blottie contre les longues jambes d’Aaron, ses doigts massant délicatement ma nuque, j’ai pris conscience que je n’avais ni besoin ni envie de tout cela. Si on ne me faisait jamais de déclaration enflammée, cela m’irait. Parce que les mots d’Aaron étaient, à mes yeux, les plus beaux que j’entendrais jamais sur moi. Pour moi.
- Je suis content de ne pas t'avoir embrassée.
Elle a écarquillé les yeux.
- Pourquoi ?
Son expression sincère m'a fait craquer, et j'ai répondu avec la même honnêteté.
Parce que quand je prendrai enfin tes lèvres, il ne sera plus question de faire semblant. Je ne te montrerai pas ce que ce serait si tu étais à moi.
Je te montrerai ce que c'est. Et ie ne chercherai pas à te prouver à quel point tu te sentirais bien si j'étais à toi. Tu sauras déjà que c'est le cas.
Et parce que je refusais de me contenter de demi-mesures ou de demi-vérités, parce que j'avais assez attendu et que je la voulais totale-ment, complètement, j'ai ajouté :
Quand je t'embrasserai enfin, tu ne douteras pas un seul instant que tout ceci est réel.
(Chapitre bonus, Pov Aaron)
Because it was all you were willing to give me. And I'd rather have you hating me than not have you at all.
"You get sweaty hands, too?"
Lucas made sure he was meeting my gaze when he said, "I would if I was trying to work up the courage to kiss a girl like you".
"'I'll give you the world,' he said against my mouth. 'The moon. The fucking stars. Everything you ask, it's yours. I'm yours."