Citations de Elena Armas (142)
« Les battements de mon cœur résonnaient si fort que j’avais du mal à me concentrer sur autre chose que la voix d’Aaron.
— Et vous savez ce que j’ai fait ? a-t-il poursuivi d’un ton plein d’amertume. Au lieu de rire comme je le voulais, au lieu de lever les yeux vers elle et de dire quelque chose d’amusant qui aurait probablement déclenché l’un de ces sourires éclatants que je l’avais vue distribuer généreusement au cours de la brève réunion que j’avais passée avec elle, j’ai posé la tasse sur mon bureau. Puis je l’ai remerciée et lui ai demandé si elle avait besoin d’autre chose.
Je savais que je n’aurais pas dû être gênée, mais je l’étais. Tout autant qu’à l’époque, sinon plus. C’était tellement idiot de ma part, et je m’étais sentie si petite et stupide quand il avait balayé mon geste avec tant de froideur.
En fermant les yeux, je l’ai entendu continuer :
— Je l’ai pratiquement virée de mon bureau alors qu’elle avait fait l’effort de m’offrir un cadeau.
La voix d’Aaron était dure à présent.
— Un putain de cadeau de bienvenue.
J’ai ouvert les yeux juste à temps pour le voir tourner la tête dans ma direction. Nos regards se sont croisés.
— Comme le gros con que j’avais annoncé que je serais, je l’ai chassée. Depuis, je regrette ma réaction chaque fois que cette scène me traverse l’esprit. Chaque fois que je la regarde.
Il n’a même pas cillé pendant qu’il parlait, me regardant droit dans les yeux. Et je ne pense pas l’avoir fait non plus. J’avais sans doute même cessé de respirer.
— Tout ce temps gâché si bêtement… Tout le temps que j’aurais pu passer avec elle. »
« — Catalina.
C’était reparti. Pas Lina. Catalina.
— Je suis content de ne pas t’avoir embrassée.
Quelque chose s’est brisé dans ma poitrine.
— Pourquoi ?
Ma voix n’était rien de plus qu’un murmure tremblant.
— Parce que quand je prendrai enfin tes lèvres, il ne sera plus question de faire semblant. Je ne te montrerai pas ce que ce serait si tu étais à moi. Je te montrerai ce que c’est. Et je ne chercherai pas à te prouver à quel point tu te sentirais bien si j’étais à toi. Tu sauras déjà que c’est le cas.
Il a marqué une pause, et j’ai vu l’effort qu’il faisait pour se contenir, comme s’il s’empêchait de me sauter dessus pour reprendre la scène où nous l’avions interrompue, contre la porte de l’armoire.
— Quand je t’embrasserai enfin, tu ne douteras pas un seul instant que tout cela est réel. »
- Désire-moi comme je te désire. Ces aperçu de ce que nous pourrions être me tuent, Lucas. C’est pour ça que je pleure, parce que je suis frustrée, dévastée, parce que je ne peux pas t’avoir. Je te veux et je ne pourrai jamais t’avoir.
"Si j'étais à toi, je serais incapable de ne pas te toucher"
"Tu as oublié le nom de ton petit ami ?
[...]
De toutes les personnes qui auraient pu entrer dans mon bureau à cet instant, il avait fallu que ce soit lui.
_ Aaron, me suis-je entendue prononcer d'une voix cassée.
_ Aaron ?
_ Si, ai-je murmuré en plantant mon regard dans le sien.
_ D'accord, a dit Mama.
D'accord ?
_ Qué ?
Aaron avait saisi les mots espagnols, a fait le rapprochement avec une facilité qui n'aurait pas dû me surprendre.
_ Un appel personnel au travail ? a-t-il commencé en secouant la tête.
_ C'est lui que j'entends ? C'est cet Aaron avec qui tu sors ?
[...]
_Si, ai-je répondu, sans me douter qu'elle prendrait ce mot pour une confirmation.
Mais c'est ce qu'elle a fait, comme il fallait s'en douter.
_ No, ai-je ajouté, essayant de faire marche arrière.
_ No sé, Mama.
_ Ta mère ? s'est enquis Aaron.
_ Como que no sabes ? est arrivé au même moment."
- Lucas, tu ne peux pas… Tu ne peux pas faire ce genre de choses.
J’ai posé le vinyle sur la feutrine.
- Et pourquoi ? Elle m’a demandé de l’aider et en échange, je récupérais un tourne-disque.
- Et si ça avait été un piège ? Si elle t’avais attiré à l’intérieur pour t’assassiner à coup de hache ? Ou pour vendre tes organes ? On est à New York, Lucas. Le ratio de cinglé au mètre carré est trop élevé pour prendre ce genre de risque. En particulier dans une cave.
Tu m'as manqué à la seconde où tu es sorti de cet appartement. Et tu me manquais déjà bien avant, Lucas.
Parfois, lorsqu'on souffre, il faut d'abord prendre conscience qu'on a besoin d'aide avant de pouvoir l'accepter.
Elle était magnifique. Etonnante. Tout ce qu'un homme pouvait désirer. Et elle me regardait comme si elle se préparait à me voir partir alors que j'aurais fait n'importe quoi pour rester.
Ses lèvres ont pris les miennes comme s'il luttait pour son dernier souffle, comme si la pluie qui tombait autour de nous annonçait la fin du monde. Il m'a embrassée comme si c'était notre premier et dernier baiser, comme si c'était la seule chance qu'il avait de me donner ce que je lui avais demandé. Cela aurait dû me mettre la puce à l'oreille, mais je m'en moquais. Comment m'en soucier quand sa bouche était contre la mienne, me dévorant ?
Toucher Lucas faisait vibrer toutes les cellules de mon corps, mais je commençais à comprendre que cela allait bien au-delà. Que toucher l'être aimé n'était pas toujours synonyme d'étincelles et de feux d'artifice. Pas uniquement. Cela pouvait vous apporter une paix insoupçonnée. Un réconfort incroyable.
Je n'aurais jamais imaginé que toucher un homme pouvait m'illuminer de l'intérieur et faire taire toutes mes inquiétudes, comme si nous étions seuls au monde.
C'était lui. Aaron. Il était mon moment. Et aussi longtemps que je l'aurais, ma vie changerait en perma-nence. Je serais mise au défi, chérie, aimée. Avec lui, je vivrais. Et je me battrais pour ça. Je me battrais pour lui comme je ne l'avais pas fait quand il me l'avait demandé. Je n'accepterais pas un refus. Il était coincé avec moi. Comme il me l' avait promis en Espagne, devant les gens que j'aimais le plus au monde. Je le lui prouverais.
II n'existe pas de meilleure façon d'exploiter l'étincelle et de prouver à l'autre qu'il en vaut la peine.
Il n'y a rien de stupide quand il s'agit de rêves. Peu importe qu'ils soient récents ou anciens.
"I read you like you were my favourite book, Rosie. Like I've memorized you."
"You're objectively handsome, I... guess."
"You... guess?" Lucas lips pursed. "I feel like there's a compliment somewhere, but I'm having a hard time finding it."
Rosie, a seat? he repeated. "I can't promise I won't bite, but I will try not to.
Fix him? Didn't he see that he was perfect? [...] "You can't fix something that's not broken, Lucas.
Abuela was right, though. It's not smart to pretend everything's okay when it isn't. Whenb you bottle something up so tightly, the lid will blow up.
Sooner rather than later.