Elisa Sebbel

Une histoire fascinante qui m’a permis de découvrir une époque méconnue.



Ce roman est inspiré d’un fait réel et l’autrice a consulté de nombreux témoignages des prisonniers français sur l’ilot de Cabrera.

J’ai apprécié pouvoir découvrir les conditions de vie des soldats de l’époque napoléonienne. J’ai découvert avec surprise le rôle des vivandières, ces femmes suivant leurs maris soldats dans des régiments pour servir de personnels de service



J’ai beaucoup aimé le personnage d’Héloïse, sa jeunesse, son envie de vivre et aussi la force qu’elle arrive à trouver en elle-même pour faire face à sa sinistre situation. A travers son histoire, nous découvrons les conditions de survie très difficile pour les prisonniers : manque d’eau et de nourriture, tempêtes, maladies…



Héloïse témoigne également de la place des femmes dans cet univers très masculin. Ayant perdu son mari, elle se rend vite compte que si une femme n’appartient à personne, elle est considérée comme appartenant à tout le monde.



Par chance, Henri, le chirurgien de l’armée, prend Héloïse sous son aile. Cette relation sans passion la met à l’abri des appétits des autres hommes. Mais de nouveaux prisonniers sont débarqués sur l’ile et Héloïse croise le regard de Louis. Que faire quand l’amour frappe à nouveau à la porte? Et surtout, Héloïse parviendra-t’elle à quitter cette ile de l’enfer?



Cette histoire m’a beaucoup plu et j’ai hâte de découvrir la suite des aventures d’Héloïse.
Lien : https://succulentesdecouvert..

Nous avions laissé Heloise, tentant de quitter l'île de Cabrera en bateau, en compagnie de son amant Louis.



En 1810, ils accostent à Alger et demandent protection auprès du dey. Commence alors pour la jeune femme, si éprise de liberté, un enfermement oppressant au sein du harem du gouverneur. Bien que déterminée et rebelle, elle n'aura pas d'autre choix que de se fondre dans ce nouvel univers, à l'atmosphère si particulière. Rebaptisée Alev, elle devient une concubine, adopte la religion musulmane et tente de survivre dans cet environnement dont elle ne maîtrise pas les codes.



Elisa Sebel maîtrise bien le contexte historique, ses descriptions sont détaillées et révèlent un gros travail de recherche. Le rythme est parfois lent, comme si l'auteur voulait nous imprégner de ce temps qui s'écoule langoureusement. On découvre les amitiés et rivalités féminines propres au harem, les alliances et trahisons, la place prépondérante de l'homme et son autorité écrasante, les rêves d'évasion d'Heloise afin de retrouver son cher Louis.



L'auteure nous embarque pour un voyage des plus dépaysants, dans un contexte historique plein de mystères, dont les héroïnes principales sont les femmes, toutes différentes et attachantes. Un roman que je recommande aux fans de romans historiques.

Ravie ravie ravie🥰

Un coup de ❤️ pour cette saga Historique !

Amoureuse de l'Histoire, j'ai été complètement conquise par cet univers, par ce plongeon au cœur des harems, une belle découverte pour moi!



Heloise, fait naufrage sur les côtes d'Afrique du Nord, elle est vivandière de l'armée Napoléonienne.

Elle va se retrouver bien malgré elle, capturée et enfermée dans le Harem du dey d'Alger.

Elle est arrachée au sien et à son compagnon....on va lui imposer de changer d'identité, de religion, de langue...



Une histoire glaçante, effrayante..

Elle va se retrouver parmi toutes ces femmes, qui ont leurs passés, des vies souvent remplies de drames..

Des jalousies, des rapprochements vont se créer entres ces femmes fortes et courageuses..



L'histoire d'Heloise m'a bouleversée, retournée..j'ai été en colère et triste à la fois..je me suis attachée à Heloise, à sa personnalité et son courage, une belle leçon d'espoir..



Je serai au rendez vous pour la suite bien sûr !🥰



L'avez vous lu? Avez vous lu la prisonnière de la mer avant ?

"Héloïse, les fleurs du sérail" est la suite de "La prisonnière de la mer" d'Elisa Sebbel. Ce nouveau tome est paru aux éditions Jeanne & Juliette



On y retrouve Héloïse, toujours aussi forte et attachante, échappée de l'île de Cabrera et qui échoue sur une plage d'Alger avec quelques compagnons dont Louis, son compagnon mais elle se retrouve enfermée dans le harem du dey de la ville.



Dans cette suite, Héloïse raconte sa vie au sérail. Comment elle parviendra à s'adapter à cet environnement inconnu. J'ai énormément apprécié les nombreux détails qui nous permettent de s'imprégner du lieu, de comprendre les coutumes de la vie dans un harem.



Comme dans le tome précédent, on retrouve l'énorme travail de recherche fourni par l'autrice afin nous plonger avec exactitude dans les conditions de vie de cette époque.



L'écriture d'Elisa Sebbel est toujours aussi agréable à lire. Elle est détaillée et travaillée. On est captivé par ses mots.



Héloïse est une héroïne que l'on n'oublie pas et je suis déjà impatiente de poursuivre ses aventures dans "Héloïse, le château de l'ombre" en 2024

C'est en achetant "Les fleurs du sérail" que j'ai appris qu'il s'agissait d'une suite. Je me suis donc empressée de lire "La prisonnière de la mer", le premier roman d'Elisa Sebbel paru chez Mazarine.



Plongée au 19ème, en 1809, sur l'île de Cabrera au sud de Majorque où 5000 hommes et 21 femmes sont faits prisonniers dont Héloïse, vivandière, âgée de 18 ans et déjà veuve.



C'est au travers des yeux d'Héloïse, une jeune femme émouvante, forte, sensible qu'Elisa Sebbel nous raconte les terribles conditions de captivité sur cette île, les souffrances de ces hommes et femmes car nombreux sont malades et les décès s'enchaînent mais aussi les amitiés ainsi que les sentiments amoureux qui se créent. Et surtout, leurs espoirs de survivre.



Les personnages sont attachants, authentiques. On ne peut qu'être ému face à ses situations difficiles auxquelles ils doivent faire face.



J'ai adoré cette lecture légèrement romancée où l'on apprend énormément de choses sur cette période historique car on ressent l'énorme travail de recherche et de documentation faite par l'autrice. Je me suis laissée emporter dans cette époque napoléonienne peu connue. Elisa Sebbel réussi à rendre hommage à ces femmes courageuses qui sont restées dans l'ombre.



"La prisonnière de la mer" est un roman fascinant tout en étant bouleversant que je vous recommande de découvrir sans hésitation.

J'étais curieuse de découvrir cette nouvelle maison d'édition (dont je trouve les productions très belles) et un genre qui m'est totalement étranger : la « saga historique » (oserai-je ajouter : féminine). J'avais des idées reçues sur ce genre, et je me disais que cette nouvelle proposition éditoriale pouvait être l'occasion de les démonter.



J'ai choisi Héloïse et les fleurs du sérail parce que… le harem, forcément ! J'étais intriguée par ce lieu secret dont nous autres occidentaux avons des représentations pittoresques et sulfureuses.



Je dois malheureusement dire que ce livre n'a pas vraiment su me convaincre. La partie qui se déroule dans le harem est bien documentée et souvent assez poignante, mais cela n'a pas suffi à me permettre de dépasser les défauts que j'ai trouvés dans ce texte.

La qualité de l'écriture m'a souvent fait défaut, par exemple dans les descriptions qui ont tendance à se transformer en énumérations de substantifs assez plates, les ellipses et les retours dans le temps qui sont souvent mal gérés. Tout le début du roman résume trois ans en trois pages : pourquoi ne pas laisser au lecteur le plaisir de faire connaissance petit à petit avec Héloïse, de découvrir son histoire telle que ses souvenirs la ramènent à elle dans le harem ? J'ai compris par la suite qu'il y avait en fait un autre roman, paru ailleurs, et donc c'était le résumé. Mais je pense qu'il aurait quand même été possible soit de faire plus subtil, soit de placer ce résumé à part du roman proprement dit.

Et enfin les protagonistes eux-mêmes. Héloïse et Louis ne m'ont provoqué aucune émotion, aucune empathie. Au final, les femmes du harem en personnages secondaires étaient mieux troussées (si je peux me permettre !)



Bref c'est une déception, Héloïse n'aura pas su m'entraîner dans sa saga au-delà de ce tome que je me suis astreint à finir. Et je ne sais même pas si j'en tenterai une autre. Peut-être ce genre n'est-il vraiment pas pour moi !

Jeanne & Juliette est une nouvelle maison d'éditions avec un catalogue constitué de sagas historiques. Les fleurs du Sérail est l'une de leurs premières parutions.



Elisa Sebbel propose avec ce roman la découverte d'un harem à Alger au côté de son héroïne Héloïse.

Cette lecture a été très dépaysante grâce à l'écriture très immersive et descriptive de la romancière. J'ai encore des souvenirs des odeurs de jasmins, des décors somptueux & colorés de l'Orient.

Ce livre m'a permis de découvrir le fonctionnement d'un harem avec cette ambiance intimiste, cette sororité mais aussi les jalousies et rivalités.



Héloïse est un personnage féminin incroyable. Sa résilience à s'adapter à sa nouvelle vie de captive est admirable. Une force de caractère qui rend le personnage d'Héloïse très attachante.



Les fleurs du Sérail est le début d'une saga historique passionnante riche de détails dont j'ai hâte de connaître la suite du destin d'Héloïse dans le prochain tome.

A 40 ans, la narratrice à deux enfants de père différents et un amant acteur un peu mégalo. Elle est autrice et traductrice et tente de remonter le temps pour retrouver les souvenirs d’une amie décédée à 15 ans. Alors qu’elle tente de renouer contact avec ses anciennes camarades d’école, elle aborde différents sujets de manière très sensible. Elle livre une vision très juste de la maternité, la transmission, l’héritage, l’amour et l’amitié avec délicatesse.

La plume retranscrit toute cette sensibilité, cette douceur et cette magnifique manière de voir le monde que nous partage la narratrice.

Une héroïne vibrante qui nous livre une histoire pleine de nostalgie et d’émotions.

Ce récit prend pour point de départ l’une des conséquences d’un événement majeur de la guerre d’Espagne, la première défaite importante de l’armée de l’empire, la bataille de Baylen le 22 juillet 1808.



A la suite de cette capitulation, après avoir été dirigés vers Cadix, entre quatre mille cinq cents et cinq mille soldats prisonniers français, belges, suisses, polonais, italiens et allemands embarqués sur des navires furent déposés sur l’île de Caldera, dans les Baléares, entre falaises abruptes, plages arides et massifs broussailleux. Parmi eux, vingt et une femmes, vivandières pour la plupart.



Ce roman veut représenter les mémoires romancés d’une de ces cantinières en nous faisant vivre la captivité de l’intérieur et en rendant hommage à ces femmes oubliées de la mémoire collective.



Ainsi la jeune Héloïse Delage, ayant perdu Armand, son époux, lors de la traversée, nous livre son quotidien sur cette île aux côtés de ces soldats qui comme elle vont devoir se battre pour survivre à la faim, à la soif, aux maladies, aux intempéries, aux privatisations de toute sorte.



C’est le récit d’une femme qui se battra avec détermination, mais aussi avec beaucoup de bienveillance et d’amour à partager. Un pan de l’histoire que personnellement je ne connaissais pas. Édifiant !



J’ai hâte de connaître ce que sera devenue Héloïse dans la suite éditée depuis peu chez @jeanneetjuliettes.editions

Premier roman que je lis de cette auteure. Lu sans déplaisir mais sans grand intérêt non plus, non pas que ce soit mal écrit mais j'avais l'impression de vivre une aventure d'Angelique Marquise des Anges, sans cependant toute la fougue de cette héroïne ni la passion avec Geoffrey...c'était assez mou.

Je ne lirai pas la suite.

Bref 2,5/5

Une très bonne lecture !

Ce roman raconte l'histoire d'Héloïse,  une jeune vivandière française,  qui se retrouve contre son gré dans le harem du dey de la ville d'Alger.

J'ai adoré suivre le personnage d'Héloïse qui est très attachant.  On découvre avec elle le fonctionnement d'un harem et j'ai été happée tout le long du roman par son histoire et me posais mille questions sur son sort.

Elisa Sebbel nous plonge au coeur d'un harem et met en avant les relations entre femmes (rivalités,  jalousie,  entraide...).

Son récit est très détaillé et nous permet de bien visualiser le fonctionnement d'un harem.  Elle décrit parfaitement les conditions de vie des femmes dans ce lieu.

La plume de l'auteur est très agréable et on entre avec plaisir dans cet univers oriental, parfumé et féminin.

Je vous recommande ce roman si vous aimez les sagas historiques bien documentées avec une héroïne très touchante.

Je lirai la suite avec plaisir !

L’été. Le soleil. La plage. Et un bon livre sur le transat. Joli programme, non ? Et si, en plus, on voyage, on rêve, on chavire, n’est-ce pas divin ? Nous voilà emportées dans les Mille et une nuits, au sein d’un harem paradisiaque. Vous croyez ça ? Que nenni. Avec Héloïse, l’héroïne de ce récit, vous plongez tête première dans une aventure qui vous capture d’emblée et qui ne vous lâche plus. Vous n’avez qu’une hâte connaitre la fin. Vous dévorez les pages, les heures passent et vous espérez que la belle se fasse la malle. Mais comment ? N’hésitez pas à pousser les portes du sérail d’Alger qui, en 1810, est le temple de l’amour et de la beauté, mais également un enfer pour celles qui rêvent de liberté. C’est envoûtant, comme un parfum d’Orient. Romanesque et finement écrit. Tous les faits historiques sont vrais. Aux côtés d’Héloïse, vous savourez de jolis frissons et des sueurs froides. Et avec la chaleur qu’il fait, ça tombe pile poil.

“Les fleurs du sérail” est la suite directe de “La Prisonnière de la mer”.



Pas besoin de l'avoir lu pour comprendre cette nouvelle aventure qui peut se lire de manière indépendante, mais je vous le conseille tout de même pour “l'aura” du personnage principal “Héloïse”.



Héloïse et son compagnon, Louis, sont enfin libres. Ils sont parvenus à s'échapper de leur geôle de Cabrera, avec plusieurs autres prisonniers, ils vont naviguer ainsi durant 5 jours jusqu'à leur naufrage sur les côtes africaines. Héloïse et ses compagnons vont être accueillis par le sultan d'Alger, qui très vite promet d'organiser leur rapatriement vers la France. En contrepartie, pour respecter leurs règles locales, il ordonne à Héloïse d'aller durant ce laps de temps dans son harem, en attendant leur départ. La jeune femme sera arrachée à son compagnon, et sera rebaptisée Aley, et très vite devient même une concubine du sultan. Elle sera forcée de se plier aux règles, et devra s'initier à la langue locale et à différents rites ayant cours dans le harem, alors qu'elle ne rêve que de s'enfuir et de retrouver sa liberté.

Héloïse va vivre les rivalités entre femmes, les jalousies, les pièges. Le but ultime pour elles étant d'avoir un fils du pacha et de devenir ainsi, la Préférée. Alors Héloïse se soumet, apprend la docilité, et ferme les yeux lorsqu'elle doit passer la nuit avec le sultan, pour son seul plaisir.



Comme dans son premier roman, Elisa Sebbel dépeint comme si on y était, la vie d'une femme dans un harem, au XIXe siècle, à Alger.

Ce roman est superbement construit, malgré le fait de savoir que ce roman est de la fiction, je ne doute pas des recherches qu'Élisa a faites sur les harems, et la vie des femmes a cette époque, dans un lieu où les hommes dominent. Rien n'est laissé au hasard et on apprend énormément des choses, sur ses femmes qui vivent entre elles, qui subissent et restent malgré tout les prisonnières d'un homme qui profite d'elles pour son seul plaisir.



La vie d'Héloïse est dure et compliquée… Puis elle apprend que les hommes ont quitté Alger pour retourner en France. Comment va-t-elle arriver à se sortir de ce piège qui s'est refermé sur elle ?



Une très belle histoire avec une narration intimiste qui m'a donné l'impression d'être proche des personnages et de vivre pleinement avec eux cette aventure…

J'attends la suite, prévue pour 2024, avec impatience !
Lien : http://leressentidejeanpaul...

Je connais déjà Elisa Sebbel car j'ai eu le plaisir de lire son premier roman La Prisonnière de la mer, paru en 2019 aux éditions Mazarine. Je la connais même encore d'avant, lorsque ce premier roman s'appelait Le rocher, en 2018. J'avais été passionnée par l'histoire d'Héloïse, captive sur l'île de Cabrera. Elle s'est retrouvée parce qu'elle a suivi son mari qui était soldat dans les troupes napoléoniennes et qui, en 1809, après une défaite, s'est retrouvé déporté par les Espagnols, sur cette île avec 5000 autres soldats. Parmi eux, vingt et une femmes, dont Héloïse, vivandière dans l'armée. Je m'étais régalée avec cette histoire, qui mêlait avec finesse la grande Histoire à la fiction. Les faits sont réels, ils ont vraiment existé, et cela en était encore plus troublant. Plusieurs années après la lecture de ce livre, je me souviens encore parfaitement de tout ce qu'a vécu Héloïse et ses compagnons lors de cet emprisonnement sur l'île, je m'étais fort attachée à elle. Alors quand j'ai su que j'allais pouvoir la retrouver et continuer à vivre avec elle des aventures, j'étais ravie. En plus, les éditions Jeanne et Juliette est une toute jeune maison d'édition, qui promet et qui est spécialisée dans les romans historiques avec des femmes au fort caractère. La couverture est magnifique et représente à la perfection le roman. 





Je ne vais pas trop revenir sur l'histoire, car elle se vit en direct, au fur et à mesure de la découverte. Un premier chapitre résume ce qu'il s'est passé dans le roman précédent. Il est donc très facile de lire ce roman sans avoir lu le précédent. Ils se lisent très bien indépendamment. Mais si vous décidez de lire La Prisonnière de la mer, je trouve plus judicieux de le lire avant Les fleurs du sérail, car celui-ci spoile un peu certains événements importants  passés sur l'île de Cabrera. 



J'ai donc retrouvé avec grand plaisir Héloïse, elle arrive avec ses compagnons sur les côtes africaines, et plus particulièrement à Alger. Ils rejoignent la cité, escortés par des indigènes. Là, ils seront accueillis par le sultan d'Alger, à qui Louis demande son aide. Le pacha promet aux hommes d'organiser leur rapatriement, mais en contrepartie, ordonne que Héloïse intègre son harem. La jeune femme se retrouve arrachée à son compagnon, elle est rebaptisée Alev et intègre le harem du sultan en devenant une de ses concubines. Elle va apprendre les rites et coutumes de ce lieu, elle va apprendre leur langue. Heureusement, elle se fera une amie en la personne de Leïla, qui est la favorite du pacha. Mais Héloïse n'aspire qu'à la liberté. Même si sa prison est dorée, même si elle a tout le confort, des massages, de la bonne nourriture, elle n'a qu'un seul désir, retrouver Louis. Elle n'est pas au bout de ses peines, le chemin va être long et semé d'embûches.







J'ai ainsi suivi Héloïse dans ce nouveau lieu. Autant à Cabrera, elle souffrait de la misère, autant ici, dans ce harem, l'opulence est de mise, mais c'est toujours une prison, tout comme l'île. Elle n'a pas le droit de sortir des murs, elle vit un second emprisonnement. Le parallèle entre les deux lieux est troublant, on peut se sentir prisonnière, même avec de la liberté. Héloïse va connaitre les deux façons de vivre son manque de liberté. Elisa Sebbel décrit à la perfection les lieux, les décors, les rites, les habits, la nourriture, les parfums. Elle sait mettre le lecteur dans l'ambiance. J'avais déjà remarqué cette qualité d'écriture dans le premier roman, là, elle confirme ce talent qui est vraiment plaisant à lire. On sent tout le travail qu'elle a dû faire en amont pour rendre son récit si juste et si réel. J'ai appris plein de choses sur les harems, leurs lois, leur hiérarchie. Les femmes ne sont pas tendres entre elles, alors qu'elles devraient être plus fortes si elles s'unissaient. Héloïse en fait la remarque à un moment, mais c'est vrai. Elles passeraient moins de temps à se chamailler la place de favorite près du sultan, à essayer d'avoir la plus belle toilette, ou de donner naissance à un héritier, et plus de temps à s'unir pour trouver un moyen de mieux vivre, de ne plus être battue au moindre mot de travers, ou tout simplement s'unir pour revendiquer sa liberté, leurs vies seraient bien différente. Héloïse, elle, a décidé de se battre, même si elle comprend que certaines n'en aient pas l'envie. 



Je me suis attachée à nouveau d'Héloïse très vite. J'ai retrouvé son caractère, sa personnalité avec grand plaisir. Elle n'a que vingt ans mais c'est comme si elle avait déjà vécu plusieurs vies, vu tout ce qui lui est déjà arrivé entre l'île de Cabrera et le harem. Elle a du caractère, et même lorsque plus fort qu'elle essaie de la soumettre, elle ne le fait jamais totalement, elle garde en elle une part de rébellion qui n'a pas de mal à se manifester. J'aime sa volonté, et aussi son extrême gentillesse et empathie vis-à-vis des autres femmes qui vivent avec elle, même si celles-ci ne sont pas toujours très sympas en retour. La condition de la femme est à nouveau le pivot central de ce roman, tout comme le précédent. L'autrice en parle très bien, et on arrive à faire des parallèles avec nos conditions féminines actuelles, où il ne faut pas grand chose pour que tout bascule à nouveau. La partie historique se fond dans l'histoire d'Héloïse, c'est fait avec beaucoup de minutie par l'autrice, et ne se ressent pas à la lecture. Pas de chapitres ou pages barbant sur un fait historique précis, ici, tout se mélange, et se lit facilement. 



Je suis à nouveau tombée sous le charme de la plume d'Elisa Sebbel. J'aime la poésie de ses mots, sa façon de décrire des scènes, des personnages, des lieux. J'ai ressenti les parfums, j'ai vu les belles couleurs des tissus, gouté les fruits gorgés de soleil ou les pâtisseries au miel. J'ai vécu un dépaysement complet et j'ai adoré ça. Tout est toujours fait sans lourdeurs de la part de l'autrice, le style reste très fluide, une fois commencé, j'ai eu bien du mal à poser le livre. D'ailleurs, je n'en avais pas envie, je voulais rester le plus longtemps possible avec Héloïse. J'ai été triste de la quitter à la fin, mais une phrase m'a consolée, un troisième tome est prévu pour 2024, et vu la fin de celui-ci, j'ai déjà hâte d'en savoir plus. Où va-t-elle être, que va-t-elle défendre... Les émotions ont été très fortes, j'ai eu peur pour l'héroïne, j'ai tremblé avec elle, j'ai été triste avec elle, mais aussi heureuse, car tout n'est pas noir pour elle. Le choix narratif de l'autrice amplifie toutes ses sensations. Elle a en effet utilisé la première personne du singulier. J'aime l'emploi de ce "je" qui me permet de rentrer dans la peau du personnage, dans sa tête et d'être au plus près de son ressenti, de ses pensées. Pendant quelques moments de la journée, j'étais Héloïse, dans un harem dans un pays chaud. Un dépaysement total, très immersif et qui fait un bien fou. Le tout est mené comme un livre à suspense, j'avais tellement envie de savoir ce qui allait arriver à l'héroïne, que je tournais les pages avec addiction, et plus j'arrivais sur la fin et des moments cruciaux, moins il ne fallait me déranger. 



J'ai passé un excellent moment avec ce roman. Je ne peux vraiment que vous le conseillez. J'ai vécu un moment de lecture intense, j'ai réussi à tout m'imaginer dans ma tête, rendant ainsi le tout encore plus réel. Si vous avez lu La Prisonnière de la mer, ce  nouveau est dans la même veine, et c'est pour moi également un beau coup de cœur. Les lieux ont changé, mais l'histoire est toujours aussi intense. Je vous invite à découvrir Elisa Sebbel si vous ne la connaissez pas encore, et si vous aimez les sagas historiques, n'hésitez pas non plus à découvrir les premiers romans des éditions Jeanne et Juliette. 
Lien : http://marienel-lit.over-blo..

Héloïse, vivandière à l’époque napoléonienne, s’échappe de l’île de Cabrera avec Louis son compagnon.

Mais,après avoir accosté à Alger, elle est contrainte d’intégrer le harem du sultan et d’être séparé de Louis.

Elle doit tout apprendre du fonctionnement de sa nouvelle vie : nouvelle religion, nouveaux usages, nouvelles traditions.

Héloïse c’est la suite du livre #laprisonnieredelamer mais vous pouvez tout à fait lire celui-ci sans avoir lu le précédent (ce qui est mon cas)

Après une mise en place de l’histoire, on s’attache à Héloïse et on savoure ces aventures. D’une jolie plume, l’autrice nous transmet une histoire dans l’Histoire.

J’ai adoré et j’ai très envie de voir ce que va donner le prochain tome.

3,5- Alger, Années 1830, Heloïse est faite captive suite à son arrivée sur les abords de la ville. Elle est intégrée au harem du dey, le représentant de l'ordre et va se voir contrainte d'abandonner son identité et tout ce qu'elle a toujours connu d'elle-même.



Je pense qu'il faut que je commence cet avis avec une petite mise en contexte. Elisa Sebbel a écrit précédemment "La prisonnière de la mer" qui fut publié aux éditions Mazarine et qui utilise le personnage d'Heloïse. Ce qui implique que ce tome n'est pas vraiment un tome 1.

La plupart des ambassadrices ont adoré ce roman et l'ont lu avant de se plonger dans Heloïse qui les a également totalement convaincues.



Il était important de noter ce point car je n'avais pas lu la prisonnière de la mer et je pense que cela a desservi ma lecture. En effet, l'autrice essaie de rendre ce tome compréhensible sans avoir lu le précédent en incorporant beaucoup de réminiscences du tome précédent et ça se sent un peu trop à mon goût. J'ai plusieurs fois été sortie de ma lecture par ces rappels, nécessaires certes, mais j'aurais préféré plutôt lire le premier tome avant.



Cependant Elisa Sebbel a une magnifique écriture et maîtrise les mots tant poignants que descriptifs. Je me rappelle de sa lecture du début du chapitre 5 qui m'avait totalement conquise.

Ce n'est donc pas une mauvaise lecture mais je n'ai pas eu le coup de coeur de nombreux de mes camarades ambassadeurs/rices.

Je vous conseille donc de commencer par La prisonnière de la mer.

Je lirais quand même avec plaisir la suite qui est déjà prévue pour 2024



En résumé: Une très belle écriture mais quelques petites choses qui m'ont fait sortir de ma lecture.

Les fleurs du sérail est la suite de La Prisonnière de la mer. Cependant, les deux livres peuvent se lire de manière indépendante. En effet, dans ce nouvel opus, l’héroïne, Héloïse confie ses pensées sur son passé, sur sa captivité sur l’île de Cabrera. En 1809, après la défaite des troupes napoléoniennes, 5 000 soldats furent déportés, par les Espagnols, sur cette île hostile. Parmi eux, vingt et une femmes. Héloïse était l’une d’elles. Quatre ans séparent mes lectures des deux tomes, aussi, j’ai apprécié les rappels.



Alger, le 2 novembre 1810. Héloïse et son compagnon, Louis, sont enfin libres. Avec d’autres prisonniers de Cabrera, ils sont parvenus à s’échapper de leur geôle à ciel ouvert en construisant une chaloupe. « Survivre à Cabrera, survivre à l’enfer sur terre. » (p. 17) Après cinq jours de traversée, ils accostent une terre inconnue. Héloïse se demande quel accueil leur sera réservé ? « Barbarie ou hospitalité ? » (p. 18) Escortés par des indigènes, ils rejoignent une cité. Sur un bâtiment, Louis reconnaît le symbole de l’Empire ottoman. Ils atteignent, ensuite, une forteresse dans laquelle des gardes les forcent à pénétrer.



Ils sont alors reçus par le pacha. Louis lui décrit leur situation et lui demande son aide. Le dey accorde sa protection aux hommes et promet d’organiser leur rapatriement, mais ordonne qu’Héloïse intègre le harem. La jeune femme est arrachée à son compagnon. Elle est renommée Alev et devient une concubine du sultan. Elle est guidée dans son apprentissage par Leïla, qui devient son amie. Dans cette communauté féminine, dans laquelle règnent la solidarité et les rivalités, Héloïse est forcée de se plier aux règles, mais ne rêve que de s’enfuir. Elle est révoltée par la soumission imposée aux femmes. Pourtant, elle comprend le désir de certaines d’être la favorite du dey : c’est la seule manière d’exister qu’elles connaissent et qui leur est accessible. Dans sa prison luxueuse, Héloïse, elle, n’aspire qu’à la liberté.



Elisa Sebbel dépeint la vie du harem, à Alger, au XIXe siècle. Malgré son jeune âge, son héroïne a déjà connu plusieurs vies, aussi, sa perception est complète, sincère, objective et aiguisée. Héloïse décrit les parfums, les lieux, les saveurs, les sensations, l’atmosphère intimiste et, cependant effervescente de jalousie et de sororité, etc. Elle montre la soumission apparente, opposée à la révolte intérieure, l’espérance couplée au désespoir. Elle exprime sa compassion envers les maîtresses du pacha et les esclaves. Alors qu’elle affûte ses armes (celles de l’esprit), elle veille à protéger ses consœurs. Elle sait que ses actes peuvent rejaillir, dramatiquement, sur elles. Son récit est empreint de compréhension et de résistance, de douceur et de flamme. Ses confidences semblent susurrées à notre oreille, dans le secret des alcôves. Il est dangereux pour elle de parler, mais elle nous offre sa confiance. Cette narration intimiste nous la rend plus proche.



J’avais eu un coup de cœur pour La prisonnière de la mer. Il est encore plus grand pour Les fleurs du Sérail.


Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..

Que dire sinon que j'ai dévoré ce roman et qu'il va me falloir attendre 2024 pour connaître la suite des aventures d'Héloïse !

J'ai croisé le chemin d'Héloïse dans La prisonnière de la mer et ai eu un coup de cœur pour cette jeune femme qui par amour pour son mari Armand est devenue vivandière faisant ainsi partie du régiment des Dragons !

Malheureusement Armand meurt dans ses bras alors qu'ils étaient entassés sur un vaisseau de ligne...

Abandonnée avec ses compagnons d'infortune sur l'île de Cabrera, elle y survivra 17 mois !

Et puis, tombée amoureuse de Louis, ils vont réussir à embarquer avec quelques compagnons et débarquer sur une terre inconnue... Alger ! Le pacha les reçoit en leur accordant sa protection mais en indiquant que la femme (Héloïse) doit intégrer le harem ! Le quartier des femmes... mais qu'est-ce réellement ?

Héloïse, une nouvelle fois, va devoir s'intégrer à cette nouvelle vie où chacune désire être la favorite... où le moindre faux pas peut conduire à la mort.... où elle est servie par une jeune esclave, subir le choix du pacha...

Les pages tournent d'elles-mêmes.... j'ai adoré !

Si vous n'avez pas encore succombé à cette toute nouvelle maison d'éditions qui propose des sagas historiques comme je les aime, je vous y invite fortement.

L’histoire se déroule en 1810, lorsque Héloïse et ses compagnons échouent à Alger. Contrainte par la coutume du pays, Héloïse doit rejoindre le quartier des femmes au lieu de rester avec ses amis.

Le sultan, impitoyable, décide de la garder contre son gré.



Désormais, Héloïse doit s’adapter aux règles strictes du harem, devenant ainsi une concubine et une esclave du sultan.

Ainsi, elle devient Alev, « la flamme de l’espoir », cherchant à contenir cette flamme qui l’habite pour survivre.



Les fleurs du sérail sont toutes maintenues en serre pour un seul jardinier. Le sultan.



Ce roman, tout en mélangeant habilement faits historiques réels et fiction, offre un récit captivant et empreint de suspens.

L’auteure, Elisa Sebbel, démontre un véritable talent de conteuse à travers une écriture fluide et immersive. Les émotions sont dosées avec justesse, et l’histoire rend hommage aux femmes tout en explorant leur sort peu enviable. La romance, bien présente, mais sans étouffer l’intrigue, sert parfaitement le récit.



Le travail de recherche approfondi réalisé par Elisa Sebbel se ressent tout au long du roman.

Chaque épisode, chaque drame, chaque rebondissement est parfaitement dosé, offrant une expérience de lecture palpitante.



J’ai été captivée de la première à la dernière page, et j’attends avec impatience la suite pour retrouver Héloïse, cette jeune femme qui a déjà surmonté de nombreuses épreuves sans jamais se soumettre ni se briser.



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J’avais dévoré « la prisonnière de la mer » et me voilà à nouveau conquise!



Nous sommes à Alger, en 1810. Héloïse, son compagnon Louis et leur petite équipe ont pu quitter l’île de Cabrera et la mer les a portés jusqu’ici.

En terre inconnue, ils sont vite séparés: ici les femmes appartiennent au Sultan! Héloïse, du haut de ses 20 ans, se retrouve donc enfermée au harem, rebaptisée Alev et contrainte d’apprendre une nouvelle langue et de vivre sous les règles musulmanes de l’époque.

Désespérée de se retrouver en captivité à nouveau et loin de Louis, Héloïse va-t-elle s’adapter et survivre à sa nouvelle condition?



Quelle grande joie de retrouver la magnifique plume d’Elisa! Elle nous emporte avec ses phrases poétiques, pleines de grâce, agréablement troublantes et émouvantes!

Son talent pour les descriptions des lieux et des émotions permet de totalement nous projeter tant dans l’histoire que dans son environnement.



Héloïse avec ses rêves, sa force et son intelligence est toujours aussi attachante! On aimerait la rejoindre et lui tenir la main lors de ses moments de doutes et de tristesse.



Les femmes et leur condition sont à nouveau au centre de ce deuxième roman de l’auteure. Dans ce harem, elle sont hiérarchisées, utilisées comme objet et destinées à survivre à la jalousie de certaines. Cela a suscité de la colère en moi, les droits bafoués ont toujours eu cet effet en moi!



Le contenu historique est passionnant, les descriptions des décors incroyables et le fond vraiment émouvant!



C’est donc une nouvelle grande réussite pour Elisa et j’ai déjà hâte de découvrir la suite de son travail!